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    Let me free + Bibbo

    Mer 13 Mar 2013 - 0:13
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    Invité
    Anonymous
    Invité
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    Je perçois des bribes de la conversation entre les policiers, comprenant que les cellules de dégrisement sont pleines et qu’ils ne savent pas quoi faire de moi. Euh, me libérer ce serait cool, non ? Je redresse vivement la tête, l’espoir éclairant mon regard bleu, mais il s’évanouit lorsque je vois débarquer mon frangin, engoncé dans son costume de flic trop petit pour lui. Merde, manquait plus que ce guignol à la sauterie. Je sais que lui ne me laissera jamais repartir la bouche en cœur et la gueule enfarinée. Il va se faire un malin plaisir de me trouver une place dans le placard à balais, ou m’enfermer dans les toilettes –et pas ceux pour handicapés, les plus minuscules qu’il trouvera-. Il m’observe de loin en secouant la tête en signe de désapprobation, et je me contente d’un haussement d’épaule nonchalant. Qu’est-ce que tu veux, on n’choisit pas sa famille. Finalement, il s’avance vers moi et je soupire en tournant la tête. Un coup d’œil fugace en direction du bureau voisin, et mes doigts se tendent instinctivement pour attraper le bras du mec qui en sort et qui s’apprête à partir dans l’autre sens. Je lève les yeux pour croiser son regard, relâchant mon étreinte un peu trop brutalement, comme sous l’effet d’une brûlure. « Putain, qu’est-ce que tu fais là Ken ? » Même de dos j’ai reconnu mon bourreau de l’autre jour, le frère de la propriétaire du chihuahua Bisounours qui m’a foutu la honte pour le restant de ma vie. Rien qu’à cette pensée, la blessure de mon arcade bandée de deux petits pansements recommence à me lancer. Je ne dis rien de plus mais il peut probablement voir mes yeux chavirer l’espace d’une seconde, pendant que je l’imagine être allé porter plainte pour vol de chiens. Quand même, ce serait assez humiliant pour lui de raconter à des flics virils qu’il promenait son toutou tout de rose vêtu, et qu’en plus de ça il se l’est fait piquer, non ? « Vous le connaissez ? » Mon frère intervient et je détourne mon regard pour le porter sur lui, espérant qu’il ne va pas dire un truc complètement idiot. « Si vous pouviez nous débarrasser de lui ça nous arrangerait, à croire que tous les poivrots du quartier ont décidé de faire une réunion de famille dans nos locaux. » J’en reviens pas que mon frère soit tellement débordé qu’il m’abandonne au premier type que je connais qui passe. Comme si le mec allait me raccompagner chez moi bien sagement et me surveiller, autant me laisser partir sans excuse. Si j’avais su, j’aurais fait semblant d’être le vieux pote d’un autre visiteur plus tôt …

    En même temps, il ne renonce qu’au plaisir de me faire passer la nuit dans une pièce étroite remplie de rongeurs avant de me gratifier d’une tape sur les doigts en me conseillant de ne plus étrangler qui que ce soit. Et le sermon, il pourra toujours me le servir à la maison. Il n’en a rien à foutre de me garder, parce qu’il a une tripotée d’exhibitionnistes, de drogués et même une pute travestie sur les bras qui demandent beaucoup plus d’attention. « Et rentre pas à la maison dans cet état, tu connais papa. » Oh le con, voilà qu’il vient de dire son truc complètement idiot en soulignant notre lien de parenté devant Monsieur parfait. Je le vois déjà tout étonné à l’idée qu’un loser comme moi puisse faire partie de la même famille qu’un flic respectable de Los Angeles. En même temps, un bipède terminator comme lui est bien lié à une frêle écervelée asiatique. En fait il s’agit probablement d’une demi-sœur ou d’une adoption, même si on a déjà vu des bébés noirs dans des familles blanches –alors pourquoi pas des bridés ?-. Bref, je ne risque pas de rentrer ce soir, et ce con n’avait pas besoin de me le rappeler de son air faussement protecteur de grand-frère exemplaire. Parce que notre père je le connais aussi bien que lui, la même espèce d’hypocrites. Dans son Eglise un pasteur respectable, à la maison un homme intransigeant et violent. Je ne compte plus le nombre de raclées que j’ai reçues pour être rentré abimé à cause d’une bagarre. Il n’a jamais toléré ce comportement, mais pour lui cogner les membres de sa famille c’est acceptable, parce que c’est la famille. Connard, Dieu fait pas la distinction entre les personnes que tu tabasses et il le sait pertinemment. C’est juste pour se donner bonne conscience. Et après on me demande pourquoi j’ai du mal à gérer ma colère, pas besoin d’être Freud pour faire le rapprochement. Mon frère a intégré la police pour frapper des pauvres types en toute légalité, pour moi ce n’est pas aussi facile. D’ailleurs, la marque rouge dans mon cou ne date pas de ce soir, mais de celui de ma rencontre avec le fils de riche qui me toise silencieusement. Ouais, mon père n’a pas vraiment gobé mon histoire d’avoir trébuché sur une bouche d’égout. Putain pourtant, c’était ridiculement vrai pour une fois. Mais il a entendu tellement de conneries de ma part que je peux bien m’époumoner comme Pierre avec son loup. Les éraflures sur les os de mon poing gauche et la longue entaille sur mon avant-bras droit –comment j’aurais pu deviner que ce con cachait un cutter ?- en revanche, c’est tout frais et je ne peux guère accuser mon paternel. Je rabats ma manche pour camoufler la balafre, soupirant. « Tu peux déjà préparer le placard à balais. » Parce qu’il est évident pour moi que Monsieur parfait ne viendra pas à ma rescousse, et je trouve ça encore plus ridicule que mon frangin exige un accompagnateur en échange de ma liberté. Quel connard, je peux déjà me faire à l’idée de passer une autre nuit ici. Et pourtant, animé par un espoir ténu, j’ose un regard suppliant vers l’armoire à glace. S'il te plaît ?

    Re: Let me free + Bibbo

    Mer 13 Mar 2013 - 18:17
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    Yannick B. Hobbs
    Yannick B. Hobbs
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    Messages : 874
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    Identité HRP : F.
    Gameplay : Variable. Je/il/lui.
    Disponibilité RP : Disponible
    Avatar (+ crédits) : Sean O'Pry.
    Nationalité/origines : Américano-Suisse.
    Avertissements contenu : Mort/décès (Tsunami), drogues, alcool, divorce, bataille pour la garde parentale, infidélité, relation toxique, grossesse.
    Orientation & situation : Marié avec October S. Tyler, qu'il trompe à droite et à gauche (et même au milieu), notamment avec Bailey G. Prescott.
    Métier/occupation : (Toujours) assistant au rédacteur en chef du L.A. Times (Reed Gallagher)
    Études & fraternité/sororité : Diplômes: Bachelor en journalisme (majeure), bachelor en histoire (mineure). Ancien Delta Thêta.
    Résidence : Cohabitation avec sa femme, October.
    Il fallait avouer que si j'avais parfois une de ces chances de bâtards, certains jours, la vie se plaisait à me chier dessus. Vous vous rappelez de l'histoire du chihuahua, là, d'il y a quelques jours ? Ouais ? Celle où y'avait un type masqué qui a essayé de piquer le cabot à ma soeur avant de se ramasser comme une merde et de se faire humilier par moi ? Vous vous rappelez de son gros pif assez grand pour y ouvrir un salon de thé et y réfugier six éléphants ? Moi je commençais pourtant à peine de l'oublier, cet incident. Avec la vieille mamie qui était venue m'aider, en plus. Ahlàlà, elle cherchait vraiment à me tuer, elle. Car si elle s'était visiblement porté en ma faveur lors de mon conflit avec ce type - que j'avais, aléatoirement, enfin, pas tant que ça, mais quand même un peu, surnommé Gaylord - quelques jours auparavant, elle semblait avoir eu un changement de coeur apparent dans la plainte qui venait d'être notifié contre moi. Comme quoi j'avais agressé un pauvre type plus grand que moi de deux-centimètres dans une ruelle déserte afin de le jeter au sol et de lui piquer son chihuahua rose. Non mais elle était sérieuse la mamie ? Elle pouvait pas aller coiffer sa mère, un instant, là, plutôt que de se mêler des affaires des autres ? Convoqué au poste de façon immédiate, je soupirai à l'idée que j'allais devoir filer un lapin à cette étudiante russe venue en visite touristique. C'est dommage, on m'avait bien dit, pourtant, qu'elles compensaient pour le froid sibérien en étant chaudes au lit ... Malheureusement, je n'allais pas pouvoir davantage explorer cette théorie. En plus l'un des commissaires avait un regard qui ne me plaisait guère : ses yeux s'attardaient un peu trop souvent sur mon postérieur, et ses dents aiguisées lui donnaient un air de requin affamé. Genre, mec. Tu me toucheras pas, lâche l'affaire. Vêtu plus légèrement que les jours auparavant, en accord amical avec le soleil qui avait décidé de nous gracier de sa présence en ce jour fâcheux, je me pliais à l'autorité - une fois n'est pas coutume, après tout - afin de ne pas me faire embarquer à domicile. D'autant plus que Sora ne connaissait pas toute l'histoire liée à la disparition, et réapparition de Coco. Enfin, elle était au courant de presque rien, lorsque j'y pensais. Parce que je n'allais pas, non plus, lui parler de gros pif, il faut pas rêver.

    Le flic lourdingue prit ma déposition. Génial, c'est exactement de cette manière que je souhaitais passer mon dimanche matin. Non mais sérieusement ... La mamie, la mamie, elle était bien sympa, mais elle aurait pu se la fermer. Heureusement, mon sourire colgate savait me sortir de bon nombre de situations embarrassantes. Et si elle n'avait pas de preuves concrètes quant à mes activités criminelles - étant donné qu'elles étaient inexistantes - un petit jeu de séduction avait suffi pour que l'un des deux poulets en charge de mon "cas" se décide à clore l'affaire parce que je n'étais "visiblement pas le fautif dans cette histoire". Comme quoi parler doucement et s'appuyer avec insistance contre un bureau avait ses charmes si on savait le faire correctement. Je n'étais pas particulièrement fier de moi sur ce coup, mais bon ... Tous les coups sont permis, non ? Au moins je n'avais pas eu à sortir le grand jeu, sans mauvais jeu de mots. Finalement, j'ai le droit de sortir, mais pas avant que le type vêtu de sa chemise bleue dans laquelle il se sent trop swagg ne me fasse une passe en s'interposant entre moi et la porte.

    - Et sinon, t'es dispo ?

    Au moins, il avait du culot, le type, il fallait lui accorder ça. No soucis, quoi, bien sûr que j'allais accepter un rancard avec un mec mi-âgé qui devait sans doute avoir un fétiche sur les pieds. C'était bien, de rêver, parfois, dans la vie. Haussant d'un sourcil d'une manière évoquant un "m'as-tu vu ? Tu me prends pour de la marchandise et du bétail ou quoi, mec ?" je me dirigeai lentement vers la sortie face à son regard confus. Bah, tant mieux pour sa tronche. J'en regrettais presque celle de gros pif. Au moins, lui, il me faisait chier sans essayer de me draguer, quoi. Ah tiens, dieu était d'humeur à s'amuser, je crois. Mon nez venait - enfin - de se remettre de son coup, et devinez qui voilà ? Gros pif, bien sûr. Il attrape mon bras au vol avant de le lâcher illico presto, comme s'il venait de voir un fantôme. Les mots qui suivirent me firent légèrement sourire malgré mon humeur maussade. Comme quoi, je ne lui en voulais pas pour ses conneries de l'autre jour. Ni pour mon nez, d'ailleurs. J'avais envie de me payer de sa tête, encore une fois, parce que honnêtement, les chances que je le revoie un jour étaient bien maigres. J'étais tenté de lui dire qu'on m'avait arrêté proxénétisme, mais finalement, je me suis dit que j'étais capable de bien mieux, et surtout, en suivant sur mes lancées de la fois précédente.

    - Qu'est-ce que tu crois, Barbie ? J'suis venu là pour te chercher, voyons ! T'as oublié que tu dois te trémousser sur scène dans dix-minutes, mec ?

    Un homme que je ne connaissais pas se mit alors à me parler, un autre policier. Lui ressortant ce fameux sourire colgate, je lui dis alors :

    - Mais bien sûr que je le connais ! Ga ... me rendant compte que je ne connaissais pas son réel nom, je me suis dit que ce serait peut être plus prudent de ne pas tenter le diable en en disant un qui ne devait sans doute pas être l'original. Parce que si son prénom c'était vraiment Gaylord, j'irais me faire castrer avant de postuler pour être bonne soeur, je vous le dis. Ah làlà, ces jeunes, je vous jure. T'étais pas censé rester chez moi, toi ? Allez, viens. Je te remmène.

    Je ne sais pas pourquoi je lui rendais service. Peut être parce que je l'avais charrié, et qu'il ne se faisait pas de faire des coups bas sans jamais les pousser dans la bonne direction ... Du moins, c'est ce que mes parents m'avaient toujours appris.

    - J'ai une caution à payer ou on peut partir, officier ? demandais-je alors sur un ton faussement savant.
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