bitch please.
Une journée comme les autres. Tu t'es levé tôt, t'as cours. Une motivation comme une autre pour te lever le matin. Tu veux retrouver la salle de classe où tu apprends tant de choses. Tu veux apprendre, encore et toujours. Tu veux atteindre la perfection. Tu voudrais être parfait mais c'est mal partit. Largement même. Tu fais des erreurs, tu as des défauts mais d'un côté, tu sais que c'est comme ça que tu t'en sortiras. Tu vas apprendre, évoluer, t'améliorer, te perfectionner. Un jour tu atteindras la perfection. Sans doute pas aujourd'hui. Sinon, tu ne te lèverais pas. Tu resterais couché le matin, tu ronflerais et tu te contenterais de rester là, sans chercher à t'améliorer, ayant atteins ce que tu attendais au fond. Bref, tu te contentes de te lever, de te fringuer et de prendre une pomme pour manger en chemin. T'as jamais le temps de manger l'matin, t'es beaucoup trop lent pour ça. T'essayes de te dépêcher mais c'est pas ton genre, t'es plutôt du genre à aller doucement. Pas trop vite le matin, pas trop vite le soir. T'as été élevé comme ça. Tu prends ton sac, tu mets ton iPad sous ton bras et tu t'élances vers l'université.
C'est toujours le même chemin tous les jours. Un chemin que tu connais désormais par coeur mais qui ne te dérange pas plus que ça. Tu croises les même personnes, encore et encore si bien que tu leur adresses toujours un adorable sourire. C'est la moindre des politesses. Certaines personnes deviennent des amis, d'autres restent de sombres inconnus à qui tu ne parleras jamais. Tu te contenteras toujours de leur faire des sourires. Des simples sourires. Ils ne sont ni heureux, ni rien. Ce sont juste des sourires de façade. Tu ne cherches pas à faire semblant avec les gens que tu connais, les gens que tu cotoies. Le reste... Tu n'y prêtes pas attention. Le monde qui t'entoure t'es inconnu. Tu regardes devant toi mais ce qui t'entoure n'est qu'une sombre étendue de noir. Tu marches donc. La pluie tombe bravement sur l'université, te couvrant de la tête au pieds d'un voile de fraicheur qui te fait frissonner. Tu bouscules à l'entrée et puis tu te faufiles à l'intérieur. Tu t'avances alors dans les escaliers, histoire de monter à l'étage pour rejoindre ta salle de cours. Alors que tu montes la première marche, ton regard se dévie sur la fille qui descend. Bliss... Ton coeur se serre et tu racles la gorge, histoire qu'elle te voit. " Bonjour. " Un seul mot, froid, distant. Tu lui en veux ouais. Le truc avec toi c'est que tu n'es absolument pas rancunier. Ca ne durera que quelques minutes.
C'est toujours le même chemin tous les jours. Un chemin que tu connais désormais par coeur mais qui ne te dérange pas plus que ça. Tu croises les même personnes, encore et encore si bien que tu leur adresses toujours un adorable sourire. C'est la moindre des politesses. Certaines personnes deviennent des amis, d'autres restent de sombres inconnus à qui tu ne parleras jamais. Tu te contenteras toujours de leur faire des sourires. Des simples sourires. Ils ne sont ni heureux, ni rien. Ce sont juste des sourires de façade. Tu ne cherches pas à faire semblant avec les gens que tu connais, les gens que tu cotoies. Le reste... Tu n'y prêtes pas attention. Le monde qui t'entoure t'es inconnu. Tu regardes devant toi mais ce qui t'entoure n'est qu'une sombre étendue de noir. Tu marches donc. La pluie tombe bravement sur l'université, te couvrant de la tête au pieds d'un voile de fraicheur qui te fait frissonner. Tu bouscules à l'entrée et puis tu te faufiles à l'intérieur. Tu t'avances alors dans les escaliers, histoire de monter à l'étage pour rejoindre ta salle de cours. Alors que tu montes la première marche, ton regard se dévie sur la fille qui descend. Bliss... Ton coeur se serre et tu racles la gorge, histoire qu'elle te voit. " Bonjour. " Un seul mot, froid, distant. Tu lui en veux ouais. Le truc avec toi c'est que tu n'es absolument pas rancunier. Ca ne durera que quelques minutes.
(c) AMIANTE