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    Ready, steady... Go ! • THIERRY

    Jeu 4 Avr 2013 - 3:34
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    Leaven Burns
    Leaven Burns
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    Messages : 3393
    Date d'inscription : 16/02/2013
    Identité HRP : Aurore
    Gameplay : troisième personne du singulier - entre 400 et 1500 mots
    Disponibilité RP : Disponible
    Avatar (+ crédits) : Bar Refaeli (tearsflight)
    Nationalité/origines : Américaine (origines Israéliennes par sa grand-mère maternelle)
    Avertissements contenu : Handicap visuel, parentalité (grossesses multiples dont gémellité)

    Mention de : violences physiques et verbales (père sur mère et ex), alcoolisme (père), manipulation et séquestration (ex)
    Orientation & situation : Pansexuelle mariée depuis le 1er janvier 2022 avec Clarence Burns. Le 1er janvier 2024, cela fera dix ans qu'ils sont ensemble.
    Métier/occupation : Chroniqueuse Web, elle a son propre podcast, ce qui lui permet d'être également maman au foyer.
    Études & fraternité/sororité : Etude en communication.
    Résidence : Les Burns résident à la périphérie de Los Angeles, relativement proches pour y travailler mais assez éloignés pour élever leurs enfants loin du tumulte du centre-ville.


    Le ronronnement du moteur de sa Yamaha R1 se faisait entendre sur le parking de l’université. Sa montre affichait 7h03, autant dire que personne n’était à l’université à cette heure-ci ou presque, si ce n’est les élèves habitant les maisons des confréries, mais ça, c’est une autre histoire et ils doivent probablement dormir à cette heure. Eteignant son engin, elle descendait de sa moto et retirait son casque. Les légers cernes sous ses yeux témoignaient d’une fatigue certaine, de plusieurs heures de sommeil manquantes au compteur de son organisme. Fatiguée elle l’était, mais lassée également. Sa perte de mémoire sur deux ans avait réduit ses activités aux cours. En dernière année de master, elle se devait de faire son année – en plus de la réussir – mais aussi de revoir les deux années d’étude perdues suite à son accident il y a un an. Elle passait donc son temps penchée sur les notes des deux années précédentes et sur les bouquins de cette nouvelle année. Elle ne sortait plus, se méfiait des personnes et ne parlons même pas des hommes, ils n’existeraient pas que ça serait la même chose. Suite à son accident, elle avait bien tenté de recoller les morceaux avec l’homme qu’on désignait comme son petit-ami, bien qu’elle avait oubliée. Pendant six mois, ils s’étaient battus, mais leur relation était vouée à l’échec, se soldant par une séparation d’un commun accord il y a six mois. Suite à cela, elle avait bien tenté avec un autre homme, le seul depuis sa relation sérieuse et manque de bol, ils apprirent pendant leur relation qu’il était professeur dans la même université qu’elle étudie. Depuis plus rien, elle avait laissé tomber, se contentant de laisser venir les choses, vivant au jour le jour et tant pis si elle finissait vieille fille avec 999 chats.

    Baillant un court instant, elle rangeait sa combinaison moto ainsi que son casque et son sac sous le siège de sa femme mécanique comme elle aime l’appeler, avant d’accrocher l’antivol à la roue. Se dirigeant vers l’enceinte de l’université, sa tenue pouvait surprendre. Un jogging moulant pantacourt, un débardeur tout aussi près du corps et des baskets relativement plates suivaient parfaitement les lignes de son corps. Nul doute pour ceux qui la connaissent, qu’elle se rendait sur le terrain de course. S’échauffant doucement en route en faisant des petits cercles avec ses articulations, elle ne mit pas de temps à arriver à ce dernier pour commencer à courir. Son footing matinal représentait sa pause à elle, son moment seule avec elle-même – ou parfois accompagnée par son amie Lexie. Elle pouvait souffler, ne penser à rien, vider son esprit avant d’entamer une journée tranquillement après une bonne course suivie d’une douche. C’était un jour comme un autre, le soleil commençait à taper sur Los Angeles depuis que les beaux jours avaient tendance à revenir. Elle s’attendait à une belle journée, une de plus, normale, sans drame particulier. Mais cela c’était sans compter sur sa cheville. Les recommandations des médecins étaient claires : suite à son accident, ils lui avaient déconseillé de forcer sur sa cheville droite. Elle pouvait faire du sport, sans trop pousser non plus et en s’échauffant bien avant.

    Fatiguée, elle n’avait pas réellement pris le temps d’échauffer sa cheville comme il se doit, et au bout d’une vingtaine de minutes de course, cette dernière lui faisait payer cet affront. Un claquement sourd de son articulation lui infligeait alors une vive douleur, l’obligeant à s’arrêter à cloche pied et s’assoir brusquement sur l’herbe qui bordait le couloir dans lequel elle courait. Etouffant un cri de surprise et de douleur, elle prenait sa cheville entre ses mains par réflexe : « Bordel… putain. » Des mots qu’elle n’avait pas l’habitude de prononcer mais qui, sous la douleur, étaient de circonstance. Couchée dans l’herbe, elle tentait alors de la bouger mais la douleur était réellement trop importante pour qu’elle puisse faire un seul geste. Se mordant doucement la lèvre, elle se contentait de maintenir sa cheville en hauteur en posant sa jambe délicatement sur la seconde qu’elle avait repliée vers elle. Sa montre affichait à présent 7h30. Par chance elle ne commençait qu’à 10h et avait donc quelques heures devant elle pour calmer cette douleur. Le tout étant de savoir comment…

    Re: Ready, steady... Go ! • THIERRY

    Dim 7 Avr 2013 - 12:03
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    Thierry ou l'homme qui s'occupe de ce qui ne le regarde pas.


    Rentrant du travail, balançant ses clés dans la petite coupelle présente dans l’entrée, Thierry retirait sa veste qu’il balançait dans le canapé. Son chat râlait et lui il souriait. Il souriait en pensant à Arya, Arya qui était partie il y a de cela deux ans. Il lui arrivait de penser à elle, de penser à son sourire le matin quand elle le regardait dormir et qu’il se réveillait quelques minutes après. Il avait souvent des souvenirs qui remontaient en surface, comme la première fois qu’il l’avait rencontré sur la plage alors qu’il allait faire son jogging. Ses souvenirs n’étaient pas comme des poids, mais lui rappelaient quand l’espoir n’était plus là, que l’on peut rencontrer, la personne qui nous fait vibrer à chaque coin de rue. Mais il avait tout de même un goût amer de ce souvenir, il ne savait pas où elle était partie, si elle allait bien, si elle était heureuse. En même temps, si elle était partie c’est qu’elle le voulait et que donc elle était heureuse actuellement. Elle lui manquait, mais il ne pouvait pas la contacter, elle n’avait plus le même numéro de téléphone, avait supprimé tous les sites web qu’elle avait quand ils étaient ensembles. Il se souvenait aussi souvent, du soir ou il était rentré du travail, après une soirée très mouvementée au club et qu’il avait trouvé le loft dénué de vie féminine.

    Se jetant sur son lit sans prendre la peine de se déshabiller, il fixait les lumières de Los Angeles en attendant que Morphée daigne se manifester. C’était l’une des premières fois qu’il ne ramenait pas de filles dans son lit. Il n’en avait pas réellement envie ce soir et puis il avait cours demain, peut-être à onze heures, mais il prévoyait d’aller au complexe sportif avant d’attaquer les développements sociaux des enfants durant trois heures. Il avait besoin de faire du sport et il ne trouvait jamais de créneaux pour le faire, alors dès qu’il pouvait, il le faisait, même si la professeur qu’il allait avoir ce matin était antipathique au plus haut point, il voulait participer à son cours pour ne pas avoir de retard. Durant sa dernière année en Sport, il commençait à « sécher » les cours, ne se présentait plus en amphi et il en avait payé les conséquences suite aux partiels.

    Le réveil qui sonnait, Thierry écrasa du poing le bouton snooze de son réveil et se levait pour aller se faire un café. Il détestait se lever le matin, c’était l’une des choses qu’il détestait le plus au monde. Surtout lorsqu’il avait travaillé la veille. Sa tête lui faisait l’effet d’un marteau piqueur, attrapant un cachet dans un tiroir il le gobait tout rond avant de partir se préparer dans la salle de bain. Il n’était pas en retard, et de toute façon, il ne le serait pas. Enfilant un jean et un marcel avant de fourrer ses affaires de sports dans un sac, il descendait avec hâte les escaliers pour monter dans sa voiture afin de se diriger vers l’université. Le petit plus, lorsqu’il se levait de bonne heure c’était que la circulation n’était pas dense, il n’avait pas besoin de râler après les conducteurs qui roulaient comme des cons. Arrivant rapidement devant l’université, il coupait le contact et regardait autour de lui pour voir s’il était seul. Son regard suivait une demoiselle aussi motivée que lui, qui courait. Il se rappelait quand il était comme elle, motivé, allant courir à 7h du matin pour pouvoir être en forme pour les cours de natation. Son regard se stoppa net, alors qu’il apercevait la jeune femme tombait sur le sol. Secouant la tête, il ouvrait la porte pour aller aux devants de la blonde qui avait l’air de souffrir. Se rapprochant rapidement d’elle, il s’accroupissait à son niveau avant de lui tendre sa main. « Vous ne vous êtes pas échauffer n’est-ce pas ? » Un sourire narquois sur le visage, il se relevait avant de lui tendre la main. « Prenez ma main. Levez-vous. Ça ira déjà mieux… Je pense. »


    © charney


    Re: Ready, steady... Go ! • THIERRY

    Mer 10 Avr 2013 - 0:04
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    Leaven Burns
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    Mention de : violences physiques et verbales (père sur mère et ex), alcoolisme (père), manipulation et séquestration (ex)
    Orientation & situation : Pansexuelle mariée depuis le 1er janvier 2022 avec Clarence Burns. Le 1er janvier 2024, cela fera dix ans qu'ils sont ensemble.
    Métier/occupation : Chroniqueuse Web, elle a son propre podcast, ce qui lui permet d'être également maman au foyer.
    Études & fraternité/sororité : Etude en communication.
    Résidence : Les Burns résident à la périphérie de Los Angeles, relativement proches pour y travailler mais assez éloignés pour élever leurs enfants loin du tumulte du centre-ville.


    Bien fait, comme dirait son frère. Allongée dans l’herbe, elle pensait à lui et ses nombreuses réflexions lorsqu’ils étaient jeunes avant qu’il ne s’engage à l’armée. Combien de fois ils s’étaient chamaillés, avaient ri ensemble. Son frère, c’était son meilleur ami. Mais un jour ils ont grandi, leurs intérêts se sont écartés et ils n’étaient plus comme cul et chemise, simplement un frère et une sœur. Evidemment, ils se parlaient toujours, riaient toujours ensemble, mais ce n’était plus continuel, car depuis qu’il s’était engagé, il était beaucoup moins là. Au point qu’il y a un an, il a fallu qu’elle ait ce foutu accident pour qu’il se ramène alors que cela faisait déjà six mois que la famille Canzera ne l’avait pas vu. Depuis il revenait plus régulièrement, quand l’occasion se présente. A la fois pour aider sa sœur, mais surtout pour prendre soin de la famille. A croire que la vision de sa sœur dans le coma lui avait montré que la vie ne se retirait pas qu’avec une balle dans le cœur ou dans la tête, mais bel et bien de mille-et-une façons et qu’il avait tout intérêt à voir sa famille le plus possible pour profiter d’elle. Alors il prenait des permissions le plus souvent possible, notamment pour les anniversaires et les différentes fêtes tout au long de l’année. D’ailleurs récemment il avait bien fait rire Manilyn en la faisant chercher ses œufs en chocolat dans le jardin pour Pâques comme lorsqu’ils étaient enfants. Tant de souvenirs, tant d’agréables souvenirs.

    Mais la réalité d’aujourd’hui était plus dure à avaler. Lorsqu’ils étaient enfants elle aurait pu courir sans problème, sans s’échauffer tout particulièrement et ne pas avoir de soucis par la suite. Mais elle n’était plus une enfant, son frère non plus, et sa cheville merdait quand bon lui semblait, et notamment lorsque Manilyn avait l’audace de courir sans l’échauffer correctement. Fatiguée par ses études, c’est ce qu’elle avait stupidement fait. Mais bien vite, elle fut sortie de ses pensées et ne se préoccupait plus de la douleur pendant quelques instants, une tête brune ayant surgit de nulle part au-dessus d’elle. Le regard surpris, elle ne réagissait pas pendant quelques secondes. La surprise passée, elle secouait doucement la tête. « Non, pas vraiment, enfin c’est compliqué. » Instinctivement, elle attrapait sa main et se relevait avec un peu de difficulté. Posant son pied blessé à terre, elle commençait à marcher, boitant un peu. « Merci pour l’aide, mais je crois que l’entrainement va s’arrêter là pour aujourd’hui. Ma cheville n’a pas vraiment apprécié l’affront que je lui ai fait. » Souriant doucement, elle préférait prendre les choses à la rigolade tant que rien de grave n’était annoncé par un médecin et tant qu’elle pouvait encore marcher, c’est le principal. « Manilyn, je m’appelle Manilyn. » Face au jeune homme elle l’observait un instant, le trouvant tout de même séduisant, physiquement parlant, le tout étant de savoir s’il l’était aussi intérieurement.

    Evidemment, elle commençait par les classiques, souhaitant avoir son prénom en retour. Mais la vengeance par la douleur que lui faisait subir sa cheville, l’obligeait à vite reprendre la parole. « Je suis désolée d’être aussi expéditive, mais je vais devoir y aller pour mettre de la glace sur ma cheville, elle me lance assez fortement. » Désignant le bâtiment des vestiaires, elle savait que là-bas, elle trouverait une trousse de soin avec un petit frigo où certains médicaments doivent rester au frais et où elle pourrait trouver des poches de glaçons dans la partie congélateur. Après tout c’est bien connu, les sportifs ont tendance à se fouler ou se déplacer des parties du corps et la glace aidait à ce que cela ne gonfle pas trop. « Vous allez sûrement trouver ça très osé, mais je vais avoir besoin de vous comme béquille pour y aller si ça vous gêne pas. » Manilyn ou l’art d’être directe, ça promet…

    Re: Ready, steady... Go ! • THIERRY

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