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    Bain de minuit • DANAEL

    Mer 3 Avr 2013 - 22:56
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    Leaven Burns
    Leaven Burns
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    Messages : 3393
    Date d'inscription : 16/02/2013
    Identité HRP : Aurore
    Gameplay : troisième personne du singulier - entre 400 et 1500 mots
    Disponibilité RP : Disponible
    Avatar (+ crédits) : Bar Refaeli (tearsflight)
    Nationalité/origines : Américaine (origines Israéliennes par sa grand-mère maternelle)
    Avertissements contenu : Handicap visuel, parentalité (grossesses multiples dont gémellité)

    Mention de : violences physiques et verbales (père sur mère et ex), alcoolisme (père), manipulation et séquestration (ex)
    Orientation & situation : Pansexuelle mariée depuis le 1er janvier 2022 avec Clarence Burns. Le 1er janvier 2024, cela fera dix ans qu'ils sont ensemble.
    Métier/occupation : Chroniqueuse Web, elle a son propre podcast, ce qui lui permet d'être également maman au foyer.
    Études & fraternité/sororité : Etude en communication.
    Résidence : Les Burns résident à la périphérie de Los Angeles, relativement proches pour y travailler mais assez éloignés pour élever leurs enfants loin du tumulte du centre-ville.


    Quelle drôle d’idée elle avait eu. Prise dans ses cours depuis plusieurs heures, elle avait sérieusement besoin de se détendre, de trouver quelque chose à faire pour s’aérer l’esprit. Son réveil affichait pas loin de minuit et il était hors de question pour elle de s’incruster en plein milieu d’une soirée, d’autant plus qu’étant en semaine, il est plutôt rare que des fêtes soient organisées. Sans réfléchir elle s’était donc étirée, et avait pris les clés de sa moto après avoir enfilé sa combinaison et attrapé au vol de son casque. Fermant son appartement, elle descendait assez vite au parking sous-terrain pour démarrer sa Yamaha R1, monter dessus, et rouler au bon lui semble. Le seul problème qu’elle avait, c’est qu’elle ne savait toujours pas où elle allait. Le calme de la ville – bien que non déserte – contrastait avec le fourmillement de personnes que l’on peut croiser dans la journée. Le doux ronronnement de son moteur attirait quelques regards, mais elle s’en fichait pas mal. Roulant à faible vitesse, contrairement à d’autres motards se prenant pour des pilotes sur un circuit fermé, elle scrutait les murs de la ville à la recherche d’une enseigne d’un bar ou d’autre chose qui pourrait attirer son regard. Mais en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, elle avait traversé la rue la plus animée de la ville, sans le moindre succès. L’envie de prendre l’air, de se détendre était bien là, mais rien ne lui faisait réellement envie. Alors elle continuait de rouler, sans se poser des questions. Dévisagée par certains, enviée par d’autres, elle sillonnait la ville pour trouver son petit bonheur du soir sans se mettre trop en danger non plus. Plus les minutes passait, plus elle s’éloignait de chez elle et donc du centre-ville.

    Naturellement elle s’était alors dirigée vers Santa Monica, à quelques minutes de route de là. Encore pire que la ville niveau animation ? Oui, c’est vrai. Il y avait bien le parc d’attraction non loin de là mais la nuit ce dernier est fermé, donc ça sera forcément le calme plat. Et au final, c’était peut-être de ça dont elle avait besoin pour se vider la tête. L’effervescence dans son esprit outrageusement animé depuis son accident avait besoin d’un moment de fraicheur et d’humilité, d’un moment de calme sans aucun bruit si ce n’est celui de la nature. S’arrêtant donc au bord de la route, elle mettait l’antivol à sa machine avant de descendre dans la crique. Evidemment il n’y avait personne, juste elle et la nature et ça lui faisait un bien fou ! Les beaux jours avaient tendance à revenir ces temps-ci, ce n’était donc pas de refus qu’elle appréciait la légère brise de vent pour cette nuit. Ne faire qu’un avec la nature, être aussi calme qu’elle, aussi apaisée. C’est une idée saugrenue qui était passée par l’esprit de la jeune femme et pourtant, elle avait bien envie d’essayer. Et pour ce faire, quoi de mieux qu’un bain de minuit ? Ni une, ni deux, elle se déshabillait entièrement et posait son casque sur ses vêtements pour éviter que ces derniers ne s’envolent ou s’étalent sur le sable. Denier coup d’œil à gauche et à droite, et voilà qu’elle entrait dans l’eau fraiche, totalement nue. Sa peau frissonnante mais non frileuse lui indiquait une bonne température, ni trop chaude, ni trop froide. Et bien qu’elle osait pour la première fois le naturisme, en quelque sorte, elle se sentait particulièrement bien. Comme si le poids de la société qui « condamne » cette pratique s’envolait et qu’elle se sentait enfin libre de ses mouvements et de ses choix.

    Mais la béatitude fut de courte durée. Nageant vers le large, elle se décidait à poser ses pieds pour éviter de trop s’éloigner du bord. Mais en se retournant pour voir où elle en était, ce n’est pas le bord en question qu’elle aperçut en premier, mais bel et bien une personne. Autant vous dire qu’un cri de frayeur s’était échappé d’entre ses lèvres et qu’elle eut le réflexe de couvrir sa poitrine avec ses mains, bien que cette dernière était de toute façon sous l’eau, tout comme le reste de son corps si ce n’est ses épaules, son cou et sa tête. De loin elle ne pouvait pas distinguer le visage de la personne, mais la lumière que la lune donnait généreusement lui laissait l’opportunité de voir qu’il s’agissait d’une silhouette masculine… il manquait plus que ça. Avec un peu de chance elle allait tomber sur un pervers et elle serait dans l’obligation soit de courir, soit d’attendre dans l’eau jusqu’à demain et ce que des personnes arrivent. « Je… je suis désolée, je me croyais seule. » Avait-il au moins remarqué qu’elle était nue ? Elle en était persuadée bien que son corps immergé ne le laissait pas du tout entrevoir. Bien vite son visage tournait rouge pivoine. Dans l’eau, nue, sans serviette à l’horizon, ses vêtements au loin, un homme sur le sable… ça promettait pour se sortir de là.

    Re: Bain de minuit • DANAEL

    Dim 7 Avr 2013 - 23:41
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    A. Danael Heathcliff
    A. Danael Heathcliff
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    Orientation & situation : moriarty
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    LET'S GO TO THE BEACH
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    Oppressant besoin de liberté. Difficile asphyxie dans l'enceinte de cette université qu'il avait trop vue. Depuis sa reprise de l'université, les jours semblaient s'écouler sans réelle but ni motivation. Il vivait une vie qu'il n'aimait pas, respirait un air qui ne lui convenait pas et acceptait des jobs qu'il ne supportait pas. Sa journée s'était donc déroulée comme toute les autres et cette envie de nouvel horizon n'avait cessé de lui trotter dans la tête depuis la sonnerie de la cloche. Le perpétuel bruit de ses colocataires dans l'immense maison qu'il habitait depuis un moment maintenant n'avait fait que le confirmer dans son besoin, pressant maintenant, de passer la nuit ailleurs. Et le plus souvent, quand il avait envie de voir personne, il se rendait à Santa Monica pour y retrouver sa mère. Celle-ci habitait dans un deux pièce minable dont le loyer était gentiment payé par Danael. Deux pièces dans lesquels une infirmière passait régulièrement pour s'assurer que sa dépression ne l'avait pas achevée une bonne fois pour toute. Il sortit donc son vieux portable, composa le numéro et afficha une mine défaite quand il tomba sur le répondeur. Où pouvait-elle bien être passée. Biiiip. « Tcho maman, c'est Dan'. Je passe la nuit chez toi ce soir, à toute. » De toute évidence il allait devoir mettre la main sur le double des clés si il ne voulait pas se retrouver dehors. Peine perdue, bien évidemment. Il n'avait plus qu'à croiser les doigts.

    Santa Monica où l'endroit qui l'avait vu grandir. A chaque fois qu'il y revenait, il aimait se remémorer les bons, comme les mauvais moments qu'abritaient chaque recoins de la ville. Il la connaissait sur le bout des doigts et tout lui était parfaitement familier. Le chemin jusqu'à l'appartement de sa mère, il le fit la fenêtre ouverte, pour apprécier l'air que dégageait la mer en cette fin de soirée. Du bonheur, à l'état pur. Rapidement, il parqua sa voiture et s'engagea dans l'allée. Motivé, il monta, à pied les quatre étages qui le séparait de sa maman avant d'arriver devant la lourde porte d'ébène. Son doigt écrasa la sonnette. Une fois. Deux fois. Pas de réponses. Sa mère avait le don pour foutre le camp quand il avait envie de la voir et la bonne humeur qui le suivait depuis le début de la soirée venait de s'échapper en même temps que son espoir de voir sa génitrice. Où pouvait-elle bien être fourrée. Du bout des doigts il attrapa son téléphone portable qui croupissait au fond de sa poche et envoya un sms à l'infirmière. Si la dernière chose dont il avait envie était de partir à la recherche de sa mère, cette femme là était le meilleur investissement de l'année. Plutôt rassuré, deux solutions s'offraient maintenant à lui : retourner à la maison pour enfoncer ses écouteurs dans les oreilles allongé sur son lit ou apprécier ses quelques heures ici en allant se promener sur la plage. Ni une, ni deux, il avait décidé. Il fit le chemin inverse et remonta dans sa voiture.

    Le sable frais sous ses pieds nus amenait cette touche de douceur dont il avait tant besoin. La lune, parfaitement ronde au-dessus de sa tête l'apaisait et rendait la marche doublement agréable. Il connaissait assez Santa Monica pour savoir que d'ici peu, il atteindrait la crique. Son endroit. Le lieu paradisiaque par excellence. Il marchait la tête baissée pour apprécier le remoud des vagues qui venaient mourir sur le sable. Un regard vers l'horizon réussit à l'intriguer lorsqu'une ombre obscure se mit à bouger. D'abord sur ses gardes, il décida de s'approcher pour y voir de plus près. Quelle ne fut sa surprise quand il vit une jeune femme sortir de l'eau. Il toussa, plongea ses pieds dans le sable puis reporta son regard sur la silhouette. Elle n'avait pas besoin de s'excuser. « Vous inquiétez pas, j'suis pas un fou furieux violeur de jeune femme. Mais sortez de là, s'pas conseillé les nages nocturnes. » Il esquissa un léger sourire et se recula sans remarquer la mine gênée de la jeune femme. Son regard était braqué sur elle qui semblait, de toute évidence, pas décidée à sortir de là. Un léger rire le secoua et il ricana. « Hé, j'vais pas te bouffer hein. ». L'obscur couleur de l'eau l'avait empêché de remarquer que le voile infime de la mer était le seul habit de la fille devant lui. Un pied, puis l'autre, il s'approcha un peu plus et tendit sa main.

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    INVERSER LA GRAVITÉ AFIN DE PLONGER AU SOMMET.

    Re: Bain de minuit • DANAEL

    Jeu 11 Avr 2013 - 2:04
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    Leaven Burns
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    Mention de : violences physiques et verbales (père sur mère et ex), alcoolisme (père), manipulation et séquestration (ex)
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    Non mais quelle idée, franchement ! Vous voulez vous détendre pour un petit moment ? Plongez donc nu comme un ver dans la mer, en pleine nuit… ben voyons. Ce que Manilyn n’avait absolument pas prévu – et heureusement sinon elle serait vraiment fêlée – c’est qu’un inconnu débarque, se baladant sur la plage. D’un côté elle était folle, certes, mais lui l’était tout autant d’avoir l’idée de se balader seul en pleine nuit ici. Mais l’avantage c’est que lui était sur la terre ferme, elle dans l’eau, et surtout il portait des vêtements, là où Manilyn n’en avait absolument aucun. Heureusement pour elle, l’eau et l’obscurité était en sa faveur pour cacher son corps, mais elle savait que si elle pouvait voir l’homme qui lui faisait face, lui pouvait très bien distinguer ses formes si elle osait sortir. Elle devait trouver une solution et vite. Lui faire croire qu’elle est coincée dans une algue ? Non, surtout pas, si c’est le style de pseudo-héros à se mettre en calbute pour venir la libérer ça serait pire. Lui demander de faire demi-tour et passer pour une associable ? Ça serait idiot, notamment devant un jeune homme qui semble vouloir la faire sortir de là par mesure de sécurité. Lui demander de se retourner sans mentionner pourquoi ? Elle aurait l’air plus que ridicule… « Oui, je sais, ce n’est pas très prudent mais parfois on fait des trucs un peu fou, non ? » Amener la chose prudemment et avec légèreté semblait être la meilleure des solutions. Mais encore fallait-il qu’elle trouve les bons mots pour cela. La grande timide qu’elle est était prête à galérer comme jamais pour se faire comprendre.

    Observant la main du jeune homme tendue vers elle, elle ne pouvait que reculer d’un pas, de peur peut-être qu’il devine ses formes, ce qui était en soit impossible étant donné l’obscurité. « Je… Je ne peux pas. Vous prendre la main oui, mais sortir, je ne peux pas. » Le regard gêné, les joues rougissantes, elle se sentait idiote, et surtout elle se disait qu’il devait la trouver plus que bizarre. Après tout pour être là, elle était bien entrée dans l’eau, elle pouvait donc en sortir non ? « Vous connaissez l’histoire d’Adam et Eve pas vrai ? Cette femme qui a tenté et presque obligé l’homme à croquer la pomme. Bah disons que je suis comme elle… enfin non, pas totalement c’est juste que… » Qu’elle ne forcera jamais personne à faire quoi que ce soit, mais qu’à l’image d’Eve, elle était nue. « Non rien, laissez cette histoire d’Eden de côté, c’est totalement idiot. Je ne peux pas sortir parce que… je… enfin… » La gêne commençait sincèrement à devenir oppressante du côté de Manilyn, qui ne savait absolument pas comment se sortir de ce mauvais pas. D’une façon ou d’une autre elle allait devoir lui dire pour pouvoir sortir sans attendre que ce dernier s’en aille… ce qu’il n’était visiblement pas enclin à faire.

    Tourner autour du pot ne servait à rien, autant clairement le dire. « Oh et puis mince… je suis dans mon plus simple appareil, totalement nue, sans vêtements, sous-vêtements ou autre maillot de bain, rien, quedal, j’ai les fesses et le reste à l’air. » La pression faisant son effet, elle avait fini par tout avouer, tout lâcher. Soupirant doucement, elle se sentait à la fois soulagée et gênée. En fait elle prenait un bain de minuit… seule… ce qu’on est censé faire à deux en général… pour le coup elle se sentait terriblement confuse et idiote. Evitant soigneusement le regard de l’inconnu, malgré qu’elle ait tout avoué, cela ne changeait rien à la situation. Si elle sortait, même si le jeune homme se retourne, elle ne pourrait pas se rhabiller, n’ayant pas de serviette pour se sécher au préalable. L’envie d’un bain de minuit lui était venue comme ça, une fois à la crique, et elle n’avait donc pas prévu en conséquence. Mais heureusement, grande sportive qu’elle est, elle avait tendance à laisser une serviette dans le siège de son bolide garé un peu plus haut au cas où si elle devait prendre une douche à l’université. « C’est probablement abusé mais, je n’avais pas prévu que quelqu’un se balade ici en pleine nuit et je n’ai pas de serviette avec moi. Elle est dans le coffre de ma moto un peu plus haut… mais avec vous dans les parages, je ne peux pas vraiment y aller… » Est-ce qu’elle lui demandait plus ou moins un service qui consiste à aller chercher cette serviette pour lui ramener ? Probablement… certainement même.

    Re: Bain de minuit • DANAEL

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