❝ il était une fois... ❞ helen Ҩ thierry Métro boulot dodo. Enfin, dans mon cas, c’était plutôt voiture, fac, boulot, dodo. Je n’avais pas besoin de bosser pour pouvoir payer mon loyer, mais j’aimais travailler au seextine’s night. Entrant dans la salle de sport, je courais sur le tapis avec mon ipod dans les oreilles, mes yeux se fixant sur l’horizon. J’aimais cette ville, Paris me manquait parfois, mais je savais que si j’avais envie d’y aller, il suffisait que je me paye un billet, puis je n’éprouvais pas le besoin d’y aller maintenant, peut-être que si un jour, tout allait mal dans ma vie, j’irais y passer trois semaines voir un mois. J’avais un appartement là-bas et j’y serais bien. Éteignant le tapis, je me passais une serviette sur le front, et filais sous la douche. L’eau brûlante me détendait les muscles et m’empêchait de ne pas penser. Je devais être au Seextine’s night dans moins de vingt minutes et j’allais encore être en retard, heureusement que c’était un soir de semaine et que le patron n’allait pas être là, sinon je me serais fait tuer. Saluant le professeur de sport, je courais vers le night-club avant d’y entrer avec précipitation « Salut les gars ! Désolé j’étais en retard, le prof de sport m’a retenu. » James me regardait avec un sourire en coin, lui il pensait encore que j’étais avec une fille, sauf que je n’avais pas couché avec quelqu’un depuis trois jours. Rosa m’avait légèrement foutu les boules, et puis j’avais décidé d’arrêter les mauvaises habitudes, pour combien de temps je n’en savais rien pour le moment. Entrant dans le vestiaire, je me changeais en enfilant mon pantalon et restant torse nu, comme à mon habitude. J’avais une habitude qui constituait à juste vêtir « le bas » et je laissais le haut à la vue de toutes ses demoiselles, j’avais pris cette fâcheuse habitude depuis que je m’étais remis au sport. Il n’y avait pas énormément de monde ce soir dans le club, et nous nous ennuyions un peu. Enfin, nous faisions les cons comme à notre habitude et James draguait les minettes. Je riais en le voyant, m’enfilant un ou deux verres de vodka. J’avais l’habitude de boire pendant le service, et le patron m’avait déjà vu, je croyais que j’allais me prendre un savon, mais au contraire cela l’avait fait rire. Un groupe de jeunes filles entraient et je regardais parmi elle si l’une d’elle ne m’intéressait pas, il n’y en avait pas une qui se démarquait, mais j’avais décidé que c’était moi qui les servirait. « James ! Laisse-moi la table des petites nouvelles-la-bas. » Il souriait et je lui rendais son sourire. Attrapant une carte, je me dirigeais vers la table remplie d’œstrogènes « Mesdemoiselles bonsoir ! Si vous voulez un cocktail présent sur cette carte, vous avez juste à crier mon nom. » Je déposais les cartes sur la table, et me redirigeais vers le bar. La musique était à fond et je me trémoussais en préparant les cocktails commandés par les demoiselles. Posant tous les verres sur un plateau, je me pressais vers leur table en déposant chaque verre devant chaque personne, mais comble du comble, je n’arrivais pas à garder le verre dans la main et l’alcool s’échappait sur le chemisier blanc de la brunette « Oh merde ! » Courant vers le bar, j’attrapais un torchon pour aller essuyer le chemisier de la jeune femme, malheureusement, la tâche était très mal placée. Boulet, elle allait penser que je la tripotais. Une dizaine de minutes plus tard, je jetais des coups d’œil furtifs à la table que je venais de servir et je me doutais bien que ma « victime » était énervée. Je riais en voyant James draguait lourdement et je demandais à Josh si je pouvais partir exceptionnellement, et que je rattraperais ma soirée demain, vu qu’à la base c’était mon jour de repos. Après son consentement, je retournais la brunette qui avait l’air de répondre au nom d’Helen. Lui tendant ma main, je souriais « Venez avec moi, je vous dois un chemisier. Et un verre. C’est pour moi. Vraiment. » Je ne savais pas si elle allait accepter mais je rétorquais « Je vais me changer, je vous attend dans cinq minutes en dehors du club. Je vais me faire pardonner. Vous allez voir. » Renfilant un débardeur, je me pressais devant la porte d’entrée. « Ah ! Vous êtes venue. »Je souriais et caressais doucement son bras. « Je vous paye un verre. Mais pas ici. » L’emmenant dans un bar sur la cinquième avenue, je me rapprochais d’elle pour caresser sa joue, un sourire en coin. Je voulais m’amuser ce soir, et pensant qu’elle me détestait cela allait être un jeu d’enfant. Ouvrant la porte, je lui faisais signe d’entrer « Après vous, mademoiselle. » fiche par century sex. |