What I'm suppose to do ?
Malgré sa rencontre fortuite avec la totalité du contenu d’une canette de coca d’une étudiante avant même sa première heure de cours, un détour aux toilettes pour changer cette fichue chemise qu’il avait pourtant mis une heure à choisir, Elijah s’était rendu sans fléchir au grand amphithéâtre pour l’heure de vérité, l’heure fatidique. Dire qu’il ne sentait pas cette boule au fond de son ventre le harceler d’aigreur et de douleur serait mentir. Il était stressé. Ce jour n’était pas un jour comme les autres pour le jeune homme. Car aujourd’hui il donnait son premier cours. Quelques semaines auparavant il avait signé ce fameux contrat qui faisait officiellement de lui un professeur de l’université. Un contrat loin d’être anodin pour le jeune homme qui renouait enfin avec la stabilité. Après cinq ans d’errance, d’instabilité, de petits jobs, de mauvaises fréquentations, de périples, Elijah avait décidé de se poser. Et où aurait-il pu aller mis à part Los Angeles ? La cité où se trouvait ce qui lui restait de famille et où finalement il se sentait chez lui.
Le cours avait duré trois heures, trois heures dans l’après-midi. Trois longues heures, une centaine d’yeux rivés sur lui. S’il n’était pas extravagant, Elijah n’était pas timide pour un sou. Pourtant, il ne pouvait que se sentir petit face à cette foule d’étudiant. Le cours s’était très bien passé et lorsqu’il conclut, il ne put être que soulagé, relâchant enfin la pression qu’il s’était lui-même imposé. Encore appuyé contre son bureau, il contempla la grande salle à présent vide, avant de ramasser ses affaires et libérer à son tour les lieux. Il se sentait léger et enfin apaiser, il voulait fêter cette journée, partager sa joie et son enthousiasme avec quelqu’un. Il aurait pu choisir n’importe qui, sa petite amie, son meilleur ami, un collègue … Mais son choix se porta instinctivement sur une jolie demoiselle qu’il avait rencontré peu de temps auparavant et dont il avait finalement réussi à obtenir le numéro. Pourquoi elle ? Elijah ne pouvait se l’expliquer, il avait simplement envie de la revoir. Alors il composa son numéro et attendit quelques instants qu’elle lui réponde. Etrangement, une sonnerie, synchronisée à ce qu’il entendait dans son téléphone retentie derrière lui. Par curiosité le grand brun stoppa sa marche et se tourna. Ce n’était pas une coïncidence. La jolie brune qu’il avait rencontrée lors d’un gala se tenait bel et bien là. Ce qui le fit instinctivement sourire avant qu’il ne commence à réfléchir et se poser des questions sur sa présence ici. D'un pas léger, il s'approcha de la jeune femme. « Mademoiselle … ». La saluant comme on aurait pu le faire dans les années cinquante, Elijah ne cacha pas son sourire. Il jouait un jeu dangereux avec elle, car elle lui plaisait sa se voyait comme le nez au milieu de la figure. Mais il avait une petite amie et dans quelques instants il apprendrait que ce n’est pas le seul frein. « C’est bien le dernier endroit où j’aurais pu penser te voir … Qu’est-ce que tu fais ici ? ». Les sourcils froncés Elijah cherchait à comprendre. L’idée la plus logique, qu’elle soit étudiante, ne lui avait même pas effleurée l’esprit. Comme si quelque part, il refusait de croire qu’on lui mettait une nouvelle barrière.
Le cours avait duré trois heures, trois heures dans l’après-midi. Trois longues heures, une centaine d’yeux rivés sur lui. S’il n’était pas extravagant, Elijah n’était pas timide pour un sou. Pourtant, il ne pouvait que se sentir petit face à cette foule d’étudiant. Le cours s’était très bien passé et lorsqu’il conclut, il ne put être que soulagé, relâchant enfin la pression qu’il s’était lui-même imposé. Encore appuyé contre son bureau, il contempla la grande salle à présent vide, avant de ramasser ses affaires et libérer à son tour les lieux. Il se sentait léger et enfin apaiser, il voulait fêter cette journée, partager sa joie et son enthousiasme avec quelqu’un. Il aurait pu choisir n’importe qui, sa petite amie, son meilleur ami, un collègue … Mais son choix se porta instinctivement sur une jolie demoiselle qu’il avait rencontré peu de temps auparavant et dont il avait finalement réussi à obtenir le numéro. Pourquoi elle ? Elijah ne pouvait se l’expliquer, il avait simplement envie de la revoir. Alors il composa son numéro et attendit quelques instants qu’elle lui réponde. Etrangement, une sonnerie, synchronisée à ce qu’il entendait dans son téléphone retentie derrière lui. Par curiosité le grand brun stoppa sa marche et se tourna. Ce n’était pas une coïncidence. La jolie brune qu’il avait rencontrée lors d’un gala se tenait bel et bien là. Ce qui le fit instinctivement sourire avant qu’il ne commence à réfléchir et se poser des questions sur sa présence ici. D'un pas léger, il s'approcha de la jeune femme. « Mademoiselle … ». La saluant comme on aurait pu le faire dans les années cinquante, Elijah ne cacha pas son sourire. Il jouait un jeu dangereux avec elle, car elle lui plaisait sa se voyait comme le nez au milieu de la figure. Mais il avait une petite amie et dans quelques instants il apprendrait que ce n’est pas le seul frein. « C’est bien le dernier endroit où j’aurais pu penser te voir … Qu’est-ce que tu fais ici ? ». Les sourcils froncés Elijah cherchait à comprendre. L’idée la plus logique, qu’elle soit étudiante, ne lui avait même pas effleurée l’esprit. Comme si quelque part, il refusait de croire qu’on lui mettait une nouvelle barrière.