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    BIBBO & BRYNN ∞ les sextos à l'ancienne ? ça me connaît.

    Lun 11 Mar 2013 - 11:48
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    Yannick B. Hobbs
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    Orientation & situation : Marié avec October S. Tyler, qu'il trompe à droite et à gauche (et même au milieu), notamment avec Bailey G. Prescott.
    Métier/occupation : (Toujours) assistant au rédacteur en chef du L.A. Times (Reed Gallagher)
    Études & fraternité/sororité : Diplômes: Bachelor en journalisme (majeure), bachelor en histoire (mineure). Ancien Delta Thêta.
    Résidence : Cohabitation avec sa femme, October.
    Peut être que je n'aurais pas du accepter à ce que mon ami m'organise un blind date, ce soir. Cinthia était une fille charmante, aux dents blanches et éclatantes et aux beaux yeux clairs. Néanmoins, si son intellect et sa culture générale semblaient couper un peu court, son nez, lui, s'allongeait à chaque seconde passée en sa compagnie. Elle n'était pas moche, non : elle était hideuse. Et bien que j'aurais pu passer une soirée avec une conne si ça m'aurait permis de passer la nuit dans son lit, il fallait, au moins, qu'elle soit belle. Inversement, s'il m'arrivait d'avoir des penchants pour des filles moins "glamour", parfois, j'avais le mérite d'en choisir certaines à la conversation un tant soit peu intéressante. Mais on ne pouvait pas tirer le gros lot à chaque fois. N'est-ce pas ?

    Évidemment, je n'avais pas pu faire faux-bond. Et évidemment, j'avais été contraint de lui offrir une soirée grandiose, telle que Jake le lui avait promis. Une soirée où son coeur volerait hors de sa cage thoracique afin qu'elle meure paisiblement après avoir connu la perfection pour une fois dans sa vie. Et pourtant, cette robe rouge ne lui seyait absolument pas : son corps semblaient nager dedans, et elle ressemblait plus à un asticot qu'à une fille désirable. Un sac dos, plutôt qu'un fantasme charnel. Sans oublier qu'elle n'avait ni grâce, ni élégance, et qu'elle se devait de sortir son miroir de poche toutes les six minutes afin de vérifier que son visage restait "immaculé". Une charmante soirée s'annonçait, en perspective. Soupirant, je ramassai ma coupe de champagne, lui lançant un énigmatique "Santé" avant d'avaler tout son contenu d'une traite : mon seul moyen de survivre à travers cette ordalie insurmontable. Ou du moins, c'était ce que je croyais.
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    Re: BIBBO & BRYNN ∞ les sextos à l'ancienne ? ça me connaît.

    Dim 24 Mar 2013 - 9:57
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    « Il vaut mieux être seule que mal accompagné » Comme le disait si bien le dicton et j'approuvais totalement. Depuis plus de dix minutes j'écoutais le baratin ennuyant d'un homme qui ne me plaisait pas. En ce moment, le temps passés en sa compagnie me paraissait être des heures : la soirée s'annonçait déjà longue. Je le regardais encore une fois. Vieux, barbu, cheveux blanc à la limite de la calvitie. Exactement opposé de se qui m'attirait habituellement. S'il aurait été un minimum plus jeune et moins barbu, ça aurait passé et il aurait peut être eux la chance de faire connaissance avec mon lit. Vous vous demandez certainement pourquoi j'ai accepté de sortir avec un homme qui ne m'intéresse pas ? En fait, dix minutes auparavant, je ne connaissais absolument pas cet homme, Will. J'avais eu la miraculeuse idée de rendre visite à mes parents et ma courte visite de courtoisie s'était transformée en rendez-vous avec un inconnu, présenté par mon père et ma mère en personne. Ces derniers ignorent totalement le côté frivole à Sutton et moi. Ils doivent penser que nous sommes les filles innocentes et prude, ce qui n'est pas du tout le cas. Je me demandais toujours comment pouvaient-ils ignorer ces rumeurs même si je devais l'avouer que la plupart étaient purement fictifs.

    Sortant de l'immense voiture noir, je levais la tête pour voir apparaître devant moi les quelques lettres qui formaient le nom d'un restaurant français réputé à Los Angeles « Le château impérial » et je compris pourquoi mes parents tentaient de nous mettre ensemble. La richesse de Will était un atout et surement voulaient-ils assurer leur retraite bien qu'au vu de leur relevée bancaire, ils n'aient besoin d'aide côté argent. « j'espère que vous appréciez la cuisine française, Brynn » je répondis un vague « oui » avant qu'il n'ouvre la porte et ne s'efface pour me laisser entrer. La salle était bondé de serveurs et de clients mais apparemment, Will avait réservé une table pour deux. Enfin, d'après ce qu'il disait à la jeune femme. Très rapidement, celle-ci nous désigna une table dans un coin plutôt calme de la salle. Je m'assis, Will m'aidant en repoussant la chaise derrière moi. Son visage apparut en face de moi alors qu'il levait son verre, une tête brune le cachant à moitié. C'était Yannick. Je soufflais de soulagement, Peut être qu'au final, je ne passerai pas une aussi mauvaise soirée. J'essayais de capter son regard tandis que mon compagnon de soirée prenait place en face de moi, m'empêchant de voir Yannick plus clairement. Lorsque celui-ci tourna les yeux, je lui lançais un sourire empli de charme. Ce charmant jeune homme était bien plus intéressant que celui avec qui je devais passer la soirée.

    Re: BIBBO & BRYNN ∞ les sextos à l'ancienne ? ça me connaît.

    Mer 27 Mar 2013 - 14:54
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    Yannick B. Hobbs
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    Cinthia me demanda alors ce que faisaient mes parents ... Comme si nous étions encore du genre à nous soucier de ce genre d'informations ! Croyait-elle que j'allais l'épouser ou se considérait-elle d'une classe "élevée" de femmes qui n'acceptait que de coucher avec les futurs dirigeants d'une économie ? En tous les cas, je me demandais avec ferveur quelle serait sa réaction lorsqu'elle apprendrait que mon père était un affluent procureur et que je comptais, par ailleurs, ne pas me rabaisser au point de l'accepter dans mon lit ... Parce qu'il fallait l'avouer : il y a des limites. J'aime les femmes, j'aime les hommes, et lorsque les deux sont ensemble, c'est encore mieux ... Mais lorsqu'ils ne ressemblent plus au sexe auquel ils prétendent appartenir, lorsque les valeurs que ces catégories humaines bien distinctes prêchent avec fierté depuis la nuit des temps, telle qu'une voluptueuse poitrine et un bassin large, pour les demoiselles, et une masculinité imposante et des bras musculaires, pour les messieurs ... Eh bien, cela ne m'intéressait plus.

    Priant en mon for intérieur que les cieux seraient assez cléments pour me foudroyer sur place plutôt que de me faire supporter une soirée entière en sa compagnie, ou, au moins, pour me faire un tarif réduit sur l'alcool que je ne doutais pas avoir besoin de consommer sans modération afin de pouvoir survivre à ce "passionnante" individu, un rire distant piqua néanmoins mon oreille, attisant ainsi ma curiosité. Mes yeux parcoururent furtivement la salle, la balayant, de droite à gauche, puis de gauche à droite. Déçu, je ne remarquai rien de bien transcendant ... Ou plutôt, personne. Baissant à nouveau mon regard vers le menu qu'un des serveurs venait de déposer entre mes mains, je m'arrêtai, cependant, un instant lorsque la silhouette d'une des serveuses disparut de mon champ de vision. C'est alors que je vis le visage jusqu'alors dissimulé par cette femme au plateau. Brynn. Un peu comme si un projecteur avait décidé d'illuminer son éclatante chevelure blonde. Immédiatement, mes yeux s'agrandirent, ce qui dut grandement surprendre mon interlocutrice qui croirait, à tort, que ce soudain "éveil" était destiné à sa foudroyante beauté. Elle me sourit alors, et, souriant à mon tour, je lui fis un léger clin d'oeil. Au moins, j'avais quelque chose de largement plus agréable à observer que le pot de chambre que j'avais en face de moi ... Cela compenserait pour le manque de conversation.
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    Re: BIBBO & BRYNN ∞ les sextos à l'ancienne ? ça me connaît.

    Jeu 11 Avr 2013 - 1:45
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    Que Will fasse l'étalage de toute sa richesse, en m'emmenant dans un restaurant gastronomique français à bord d'une voiture de luxe ne me surprenait guère. Je l'avais cerné très facilement et pour cause, j'avais vécu plus de la moitié de ma vie avec des personnes du même genre, c'est-à-dire mes parents. Image parfaite, qui pouvait susciter la jalousie ou l'admiration chez certaines personnes. Ils n'hésitaient pas à exhiber leur réussite sociale en apparaissant dans les endroits huppés de Los Angeles. C'était donc le cas de Will qui venait probablement du même moule que mes parents, des gens complètement avare d'argent au point d'essayer de caser leurs enfants avec un de leur ami hyper fortuné, pour assurer la succession familiale des Rhodes. Du moins, c'est ce dont je les soupçonnais puisqu'il avait organisé un rendez-vous derrière mon dos avec un riche business man. Manque de chance, je n'étais pas intéressée par les vieux dans son genre et j'avais cessé d'obéir à mes parents depuis belle lurette.

    Quelques minutes après s'être installé confortablement à la table qu'on nous avait assigné, un serveur vêtu d'un uniforme noir et blanc, apporta une bouteille de vin français à en juger au nom qui apparaissait sur la bouteille noir. Il la déboucha et en versa un doigt dans le verre de Will. En bon connaisseur de vin, il huma le vin avant de ne le porter à ses lèvres. Goûter les vins faisait partis des "activités" que mes parents m'avaient enseigné, à l'âge de seize ans. Je détestais ça, mais j'avais appris à aimer le goût depuis le temps, enfin le goût passait juste mieux qu'auparavant. Le serveur s'éclipsa et Will reprit la parole affichant son charmant sourire. Il entama la discussion en me demandant comment se passait mes études. D'une façon contourné, il avait mentionné la raison pour laquelle lui et moi, on ne pourrait jamais finir ensemble en dehors de ses affreux cheveux gris et sa barbe mal rasé : la différence d'âge. Je faisais encore mes études tandis que lui était à la tête d'une haute société. J'aurai pu faire passade de quelques années mais surement pas plus de quinze ans. Will ne pouvait entrer que dans la catégorie "connaissance" pour moi. Sa personne m'ennuyait, rien ne m'attirait chez lui, pas même le nombre de dollars qu'il devait avoir sur sa carte bancaire. Will continua à parler, je le laissais faire son monologue et ajoutais des "hin-hin" et "oui" lorsqu'y avait besoin. Je fis aussi mine de rire à une de ses blagues alors qu'en réalité, je n'avais absolument pas entendue ce qu'il avait dit. Derrière lui, la serveuse disparut et j'eus le plaisir de pouvoir voir le visage de Yannick. Je ne me posais pas tout de suite la question de savoir avec qui il était venu, j'étais bien trop contente de le voir. il me sauvait de la vision de l'homme assis devant moi, à présent, j'avais quelqu'un de beaucoup plus plaisant à regarder pour une bonne partie de la soirée. Yannick me fit un clin d'oeil et mon sourire s'agrandit. Je me mordillais les lèvres : si seulement, on avait été seuls à cette heure-ci, tout aurait été bien plus simple.

    Re: BIBBO & BRYNN ∞ les sextos à l'ancienne ? ça me connaît.

    Jeu 11 Avr 2013 - 8:01
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    - Yann ? Yaaaaann ! s'était elle alors exclamée, agitant sa fourchette de façon trop proche de mes yeux pour mon goût. Attrapant son bras au vol, je lui souris poliment tout en "l'aidant" à reposer cet objet de danger sur la table. Elle m'avait vraisemblablement posé une question ou raconté un pavé de sa vie quasi inintéressante et s'attendait à une quelconque réaction de ma part. Malheureusement pour elle, mes yeux avait trouvé un régal bien supérieur à toutes les interjections qu'elle pourrait faire ; ainsi, j'avais complètement perdu le fil de la conversation.

    - Alors, Yann ? Tu en penses quoi ?

    La regardant de façon distraite, je lui demandai alors calmement si elle pourrait répéter ce qu'elle venait de me dire car je m'étais "perdu dans mes pensées". Et trop contente de pouvoir monopoliser - à nouveau - la conversation - bien qu'elle ne faisait que répéter ce qu'elle avait dit précédemment - je m'efforçais de l'écouter tout en gardant mon regard sur Brynn ; mes yeux s'étaient plongés dans les siens depuis un bon moment, à présent, et j'étais incapable de me défaire de l'étrange connexion de nos iris bleutées ; comme si la moindre inattention de ma part suffirait à briser ce "contact" visuel à tout jamais. Chose que je ne voulais absolument pas. Cinthia me demandait donc si je pensais qu'il me serait possible de convaincre mon père de se pencher sur le dossier de son frère aîné ... Évidemment. Encore une de ces traînées prêtes à n'importe quoi pour parvenir à ses fins ... Il était évident, à ce stade, que je n'oublierais pas d'étrangler ce cher Lloyd dès que j'en aurais l'opportunité.

    - Eh bien ... commençais-je en me redressant doucement sur ma chaise, rompant, temporairement, le contact entre Brynn et moi, à mon plus grand regret, afin de porter mon regard sur ma charmante interlocutrice. J'en pense que je ne parle plus à mon père, et ce depuis des années. Désolé, mais je ne vois pas en quoi je te serais utile.

    Je me remis alors à chercher Brynn du regard avec entrain, espérant - et me doutant - qu'elle ne serait pas encore partie ... C'est alors que je constatai, avec effroi, que Cinthia s'était légèrement décalée afin de se retrouver pile en face de moi, obstruant, par la même occasion, mon champ de vision. Comment pouvais-je lui demander poliment de se décaler car son visage gâchait la vue que j'avais eue jusqu'alors ? Réfléchis, Bibbo, réfléchis. Tu trouveras bien quelque chose, comme d'habitude ... Non ?
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    Re: BIBBO & BRYNN ∞ les sextos à l'ancienne ? ça me connaît.

    Mar 23 Avr 2013 - 22:21
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    Mon compagnon de soirée m'ennuyait. Après que le serveur ait prit nos commandes, il s'était lancé dans un tout autre monologue, sans queue ni tête. J'écoutais tout de même d'une oreille distraite ce qu'il me disait, lançant quelques fois de temps en temps des mots et acquiesçait lorsque je pensais qu'il attendait un avis. Déjà, pour un senior, il ne savait absolument pas comment faire pour attraper une femme dans ses filets. Ce n'était plus étonnant qu'il soit toujours célibataire à cet âge. Pour cause d'avoir déjà eux, quelques rendez-vous, je savais que la plupart des femmes aimaient voir qu'on s'intéressaient à elles. Or, en ce moment, Will, ne me faisait ressentir rien de cela. Le recoin de mes lèvres se soulevaient, dévoilant un sourire qui n'était absolument pas destiné à mon cher compagnon mais au bel apollon derrière lui et avec qui je ne pouvais détacher mon regard. Ses yeux m'hypnotisaient tels des petites perles bleus et dont je ne pouvais me défaire. Finalement, ce fut lui qui rompit le contact, détournant brièvement les yeux pour parler à son interlocutrice. Légèrement déçue, je me tournais vers Will qui n'avait pas cessé son bavardage qui durait depuis quelques minutes déjà. N'ayant pas d'autre choix, j'écoutais ce qu'il disait l'air d'être intéressé. Après tout, c'était toujours mieux que de devoir lui parler de moi. A moins qu'il ne sache déjà la moitié de ma vie si mes parents l'avait informé de tout ce qu'il y avait à savoir à propos de moi avant notre sortie au restaurant. Ce qu'ils devaient certainement dû faire, les connaissant. « Mais assez parlé de moi. Parlez moi un peu de vous, Gabrielle. » Surprise, j'eus un bref mouvement de recule en l'entendant utiliser ce nom. Cette fois j'étais certaine que mes parents leur avait parlé de moi. Plus personne d'autre qu'eux ne m'appelait par mon premier prénom hormis mon père et ma mère. « Brynn. Je préfère que l'on m'appelle Brynn. Et pour tout vous avouez,il n'y a rien de bien intéressant à vous raconter. Vraiment. » répondis-je en restant aimable. J'avais vraiment hâte que la soirée se termine et surtout pas en compagnie de celui avec qui j'étais arrivée. En tournant la tête, pour recroiser le regard de Yannick, j'eus le plaisir, de rencontrer, une longue chevelure de femme et non pas les beaux yeux bleus que je m'attendais à voir. Will me sourit tandis que je constatais que le visage de Yannick n'était plus dans mon champ de vision. Finalement, il ne fallait pas ce réjouir trop vite...


    Re: BIBBO & BRYNN ∞ les sextos à l'ancienne ? ça me connaît.

    Dim 28 Avr 2013 - 21:17
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    Malgré les nombreuses fois passées à me racler la gorge, miss choucroute semblait, malheureusement, bien décidée à ne pas bouger d'un cil. Génial. Je n'avais jamais connu de Cinthia, dans ma vie, auparavant, et quelque chose me disait, à présent, que je ne saurais plus jamais apprécier n'importe quelle demoiselle arborant ce prénom. Je dus, malheureusement, supporter sa douloureuse et fatigante conversation l'espace de quelques instants, largement déçu de ne plus avoir la frimousse blonde de Brynn devant laquelle m'extasier en feignant de l'écouter. Ce n'est que lorsque le garçon rodant dans les parages trébucha sur ses propres pieds pour envoyer une coupe de glace au chocolat valser droit sur le chemisier blanc de mon "escorte" que je vis en cette soirée une ouverture d'échappatoire ; la porte vers mon salut. Un cri d'effroi s'échappa alors de ses lèvres, suivi des plus plates et sincères excuses de ce pauvre serveur, penaud et honteux d'avoir pu faire pareille erreur. Tandis que la rouquine se complaisait à incendier cet homme, j'en profitai pour déposer un billet sur la table avant de me lever et de m'éclipser en douce.

    Quelques instants suffirent pour me porter vers la table de Brynn, ou papy semblait visiblement ne plus se sentir pisser, ses doigts huileux et sales caressants la délicate et douce chaire que j'avais eu le plaisir de caresser, moi même, par le passé ... Avec son consenti. Ce qui ne devait pas être le cas, aujourd'hui, à moins que Brynn avait un fétiche rare et refoulé pour les momies de son genre. Me raclant légèrement la gorge, j'attendis que le vieux grincheux daigne lever son regard condescendant et dédaigneux vers mon visage avant d'intervenir dans ce qui semblait être une adorable discussion primordiale à l'évolution du monde.

    - Excusez-moi, "jeune homme", mais il y a erreur : je ne pense pas avoir autorisé à Gabrielle de sortir, ce soir.

    En ma défense, je m'étais peut être renseigné au sujet de la blonde afin de mieux pouvoir lui faire la cour à l'avenir. Face au regard interdit de son "charmant compagnon", je me penchai alors légèrement, tendant ma main à la demoiselle et lui lançant un léger regard insistant :

    - Mademoiselle, me permettez-vous ... ?

    Et c'est alors que je me dis qu'il était fort possible qu'elle serait furieuse que je sois venu gâcher son rendez-vous et qu'elle comptait vraiment se faire ce vieux miteux qui devait avoir trois châteaux en Espagne. Au moins j'aurais essayé.
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    Re: BIBBO & BRYNN ∞ les sextos à l'ancienne ? ça me connaît.

    Mar 30 Avr 2013 - 7:46
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    Et la conversation dériva une nouvelle fois sur son incroyable personne. Comme s'il pensait que sa vie pouvait être passionnante et méritait d'être raconter au monde entier. Aussi, je ne faisais rien pour lui donner l'impression que tout cela ne m'intéressait pas. Depuis le début de la soirée, je multipliais hochement de tête et interjection pour faire mine que je suivais plus ou moins la discussion. Ses doigts flétries avaient à un moment de la soirée commencé à caresser le dos de ma main par dessus la table. Je n'avais rien dit mais ce contact me répugnait. Seul ma politesse me retint de libérer ma main de son emprise. Will me m'attirait pas, et c'était là un euphémisme. Les vieux dans son genre ne me faisaient aucun effet et s'il pensait obtenir plus qu'une simple poignée de main lorsque la soirée serait terminé, il se trompait totalement. Je n'avais absolument pas l'intention de le toucher ou lui faire quoi que ce soit qui allait au delà de l'amitié. L'impatience me gagnait rien qu'à la perspective de savoir que ce dîner serait bientôt terminé.

    Un cri me poussa à lever lever les yeux pour voir ce qui se tramait par dessus l'épaule de mon compagnon. Et je pouvais admirer une nouvelle fois le dos de la rousse qui m'avait ainsi empêcher de recroiser le regard de Yannick. A voir son expression, elle était furieuse. Je remarquais alors, l'énorme tâche marron qui décorait son chemisier blanc. Eh bien, il n'y avait pas de quoi être furieuse, un chemisier si affreux. Ce n'était pas une grosse perte, elle devrait être contente de s'en être débarrasser. Will réclama mon attention en m'appelant, Brynn, cette fois ci. Mais je l'ignorais, cherchant Yannick des yeux. Et quelle ne fut pas ma surprise lorsque je le vis s'enfuir discrètement, et avancer vers notre table. J'espérai de lui qu'il me sauve de l’agaçante compagnie de Will, ce qu'il fit, à mon plus grand bonheur. Il dû se racler plusieurs fois la gorge pour que Will daigne lever les yeux de son assiette. « Excusez-moi, "jeune homme", mais il y a erreur : je ne pense pas avoir autorisé à Gabrielle de sortir, ce soir. » Je fronçais les sourcils en entendant ces derniers mots, réagissant à la mention de mon premier prénom plus qu'au fait qu'il disait que je n'avais pas eu son autorisation pour sortir. J'étais libre dans mes relations, Mais il fallait jouer la comédie alors je souriais à mon sauveur pour le remercier de cette délicate intention. Will ne répondit rien et se contenta de fixer Yannick, l'air interdit. Ce dernier tendit sa main vers moi et me scruta de ses superbes yeux bleus tandis qu'il me disait « Mademoiselle, me permettez-vous ... ? ». Sans une once d'hésitation, je posais ma main sur la sienne et me levait, saisissant par la même occasion mon sac et mon manteau. Je lançais un dernier regard à Will. « Je suis navrée, je ne souhaitais pas vous mettre dans une position embarrassante, j'espère que vous passerez tout de même une bonne soirée. Et ... merci pour le dîner. » Et dans un regard, j’entraînais Yannick vers la sortie, heureuse que ma désastreuse soirée avec Will venait de se terminer.

    ***

    ps : désolé, la fin est nul, j'ai dû faire ça vite fait. Arrow

    Re: BIBBO & BRYNN ∞ les sextos à l'ancienne ? ça me connaît.

    Sam 11 Mai 2013 - 19:56
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    Résidence : Cohabitation avec sa femme, October.
    Le vieillard tentait de protester, mais c'était peine perdue : Brynn était à mes côtés, et il était hors de question que je l'abandonne, ici, à son triste sort. J'avais jeté mon dévolu sur elle, en quelque sorte, depuis notre première rencontre. Et si il m'était rare de m'attacher, réellement, à mes conquêtes, peu d'entre elles parvenaient, également, à m'attirer avec autant de férocité. Ses lèvres elles-mêmes étaient un réel affront insurmontable ; le désir de les embrasser, douloureux. Mais pas là. Pas maintenant, pas devant Will ni Cynthia. L'élégante silhouette de cette Vénus contemporaine se leva alors, avec autant de dignité que la déesse grecque en personne. Elle parvint, évidemment, à prendre congés de son interlocuteur en toute finesse et dignité, contrairement à la ruse et à la mesquinerie auxquelles j'avais fait recours pour me débarrasser de ma plaie.

    Il ne fallait cependant pas méprendre Brynn avec une damoiselle en détresse classique digne de la littérature Shakespearienne. Si mon intervention lui avait servi à s'échapper des griffes de ce dragon aigri par les années - et d'ailleurs, au physique peu avantageux, malgré son âge avancé - le fait qu'elle me traînais presque de force vers la sortie était un simple indicateur de la certitude qu'elle n'avait pas besoin d'être traitée comme une délicate rose des sables perdues et sans-défenses dans un désert aux vents violents. C'était une tigresse de choix. Animal à forte vitesse et au pelage soigné, capable de courser le plus rapide des guépards. Ma contrepartie féminine, en bien nombre de points. Et que j'aimais cela, chez elle.

    Sortis du restaurant, je ne pus qu'observer l'obscurité ambiante, comme si le soleil s'était dérobé afin de me laisser courtiser Brynn, caché de tous ses autres prétendants. Et cela m'arrangeait presque.

    - Viens. lui dis-je alors, silencieusement, reprenant main-haute dans cette danse que nous avions débutés à partir du moment où m'avait pris la main. Aurais-eu assez de patience pour le faire, je l'aurais emmenée dans un prestigieux hôtel, où la chambre pourrait tenter de rivaliser avec sa perfection. Mais ma nature de fauve me rendait impatient, et, conforté par l'idée que Brynn ressentait des émotions similaires aux miennes, à ce moment précis - telles que le désir - j'optai donc pour la ruelle sombre cachée entre le restaurant et le bâtiment d'à côté. Ce n'était qu'une fois cachés dans la pénombre que je m'étais permis de lui parler, à nouveau :

    - Loin de moi de vouloir t'apprendre à vivre, mais je pense que tu peux faire bien mieux, non ? lui demandais-je alors, laissant mes lèvres se balader sur sa clavicule avant de remonter, doucement, pour les déposer sur les siennes. Simultanément, mes bras vinrent enlacer sa taille, tentant de sentir sa présence en face de moi autant que possible.

    - Brynn ... murmurai-je alors ...
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    + DOESN'T IT FEEL SO GOOD TO BE BAD?

    Re: BIBBO & BRYNN ∞ les sextos à l'ancienne ? ça me connaît.

    Dim 7 Juil 2013 - 2:35
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    Je disposais une fois que j'eus fini de prononcer ces quelques mots à un Will perdu et quelque peu contrarié de voir son rendez-vous du soir partir avec un autre homme que lui-même. Il était gentil mais je ne recherchais pas des hommes du genre de Will, vieux et inintéressant. Dès le premier rendez-vous, je savais tout de sa vie hors le but n'était-il pas d'en dire le moins possible pour garder un peu de mystère et ainsi réussir à intéresser la personne qu'on désirait attirer dans ses filets ? C'était le cas avec Yannick,  où nous n'avions pas dû échanger bon nombre de mot avant de céder à l'attirance qui nous consumait tout les deux. Et pratiquement tout ce que je savais de lui, il ne me l'avait dit de vive voix. A vrai dire, j'avais mené ma petite enquête sur lui comme j'en avais l'habitude de faire chaque fois que je rencontrais des nouvelles personnes susceptible de m'intéresser. Ce besoin de tout le temps savoir tout me venait certainement du fait que je voulais toujours tout contrôler.

    En ce moment, le seul avec qui je désirais passer ma soirée n'était autre que Yannick. M'avoir sauver de ce rendez-vous qui devait bien prôner le premier rang dans la catégorie "rendez-vous catastrophique" méritait bien une petite récompense. Et offrir mon corps à ce bel apollon était loin d'être une contrainte au contraire que si ça aurait été Will. J'en avais envie, j'en avais besoin pour satisfaire ce désir qui me tenaillait - nous tenaillait. Tellement que la perspective d'attendre pour rejoindre un hôtel paraissait inenvisageable à cet instant. Il me murmura quelque mots à l'oreille et m'entraîna dans un coin caché par la pénombre. Ses lèvres glissèrent sur ma peau et me tirèrent un frisson de plaisir avant de goûter les miennes avec passion. Je sentis la pression de sa main dans mon dos pour rapprocher encore nos deux corps tandis que les miennes saisissaient son visage pour approfondir ce baiser encore et encore. Violent, le désir me submergeait d'un coup comme une grosse vague, si bien que je me moquais de l'où on se situait et qu'il y avait à peine quelques minutes j'étais avec un tout autre homme. Plus rien n'importait. Il murmura mon prénom et je lui répondis en chuchotant à mon tour. « Yannick ... hôtel ? » Simple question de confort. Parce que cette ruelle pouvait très bien convenir mais niveau luxe, y avait mieux. La question était : est-ce que nous aurions la patience d'attendre pour rejoindre une chambre ?

    Re: BIBBO & BRYNN ∞ les sextos à l'ancienne ? ça me connaît.

    Sam 3 Aoû 2013 - 18:41
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    Yannick B. Hobbs
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    Identité HRP : F.
    Gameplay : Variable. Je/il/lui.
    Disponibilité RP : Disponible
    Autres comptes : Lisa, Sapphire, Stephen, Oscar, Peter, Croesus et Adam.
    Avatar (+ crédits) : Sean O'Pry.
    Nationalité/origines : Américano-Suisse.
    Avertissements contenu : Mort/décès (Tsunami), drogues, alcool, divorce, bataille pour la garde parentale, infidélité, relation toxique, grossesse.
    Orientation & situation : Marié avec October S. Tyler, qu'il trompe à droite et à gauche (et même au milieu), notamment avec Bailey G. Prescott.
    Métier/occupation : (Toujours) assistant au rédacteur en chef du L.A. Times (Reed Gallagher)
    Études & fraternité/sororité : Diplômes: Bachelor en journalisme (majeure), bachelor en histoire (mineure). Ancien Delta Thêta.
    Résidence : Cohabitation avec sa femme, October.
    Brynn. Cette chevelure étincelante. C'est sans doute ça, ce qui m'a donné envie de l'avoir, tout à moi, dès le début. L'élément déclencheur. Le briquet qui avait initié en moi un incendie assoiffé d'elle, de sa présence ... De sa beauté. Je ne dirais pas non plus souffrir d'une obsession d'elle - tout du moins, pas encore. Je ne la connais pas encore assez pour cela. Toujours est-il qu'il y avait eu quelque chose. Dans son regard, dans sa voix. Dans sa façon de marcher. Quelque chose qui m'avait donné envie d'apprendre à mieux la connaître ... Quelque chose qui l'avait distinguée des autres filles de notre âge ; qui l'avait poussée à se démarquer du lot. Une élégance qui était propre à sa personne, à sa classe sociale. Elle possède un charme des plus fous. Il faut dire que le mystère planant entre nous devait jouer, à coup sûr, sur cette forte tension entre nos deux êtres. Je ne peux pas lui résister. Que sais-je d'elle, hormis qu'elle est somptueuse et populaire ? Je n'ai que deux oreilles pour collectionner les innombrables ragots, potins, rumeurs et cie à son sujet, et ce serait mentir que de dire que je m'attardais dessus plus d'un instant ... Car pour moi, les bruits de couloir ne sont pas la vérité. Tout au plus, ils nous distraient de celle-ci. Mais elle est bien présente, si on cherche plus loin ... Et la source la plus fiable pour la trouver n'est autre que son origine même.

    Nous frôlons l'impossible ; le scandale. Nous sommes là, dans la pénombre, drapés par cette obscurité qui, ce soir, s'est décidée à être notre amie. Brynn émet un léger frisson. Celui-ci devient contagieux, me poussant à en faire de même. Je sens son souffle glisser le long de mon corps ... Je l'ai dans la peau. Ses mains attrapent mon visage, d'un contact rendu doux par les nombreuses crèmes qu'elle doit sans doute s'appliquer sur la peau tous les soirs, avant son sommeil de beauté, et pourtant, agressif, légèrement féroce, de par la tension entre nous deux, tellement palpable qu'on pourrait en tricoter un chandail de grand-mère si nous n'avions rien d'autre à faire. Ce soir, ce n'est pas le cas. Cette tension, on va l'évacuer. Du moins ... C'est ce que j'espère. Je veux l'évacuer, moi. Me débarrasser de cette tension qui me bouffe, qui me ronge. Du désir qui m'anime en sa faveur. Tout culminait vers ce moment, en fait. Le moment où je pourrais l'avoir entre mes bras, à nouveau. Elle me propose alors de rejoindre un hôtel, et je ne m'attarde même pas à réfléchir à ma réponse.

    - Bibbo. Je veux qu'elle m'appelle par mon deuxième prénom. Je ne supporte pas lorsque l'on m'appelle comme cela sans mon accord. Lorsque je l'offre, cependant ... Ça veut dire que j'en ai envie. Que j'ai envie d'entre ce mot s'échapper d'entre ses lèvres. Mon prénom favori. Je ne réponds pas à sa question, me contentant de faire glisser de façon tentante sa bretelle le long de son épaule gauche, avant de l'embrasser dans le creux du cou et de faire glisser ma main gauche le long de ses hanches, caressant avec plaisir son bassin avant de finalement glisser ma main délicatement sous le dessous de sa robe et de caresser sa cuisse.

    - Ici. Maintenant. Je soupire finalement, avant de l'embrasser farouchement à nouveau.
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