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    Si j'avais su qu'on se retrouverait là ! [PV Bradley]

    Dim 20 Oct 2013 - 5:07
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    Invité
    Anonymous
    Invité
    PROFIL
    "Daddy I'm in love with a criminal..."♫


    « Mademoiselle Brooklyn ? » Demanda James. « Oui monsieur ? » répondit Lena sur le même ton. « Allez me chercher le dossier W340. » Elle hocha la tête. « Bien monsieur. » Mais elle avait un léger sourire en coin, à peine perceptible. C'était un jeu entre eux. Si elle accompagnait son père sur son lieu de travail, ils faisaient semblant d'avoir une relation strictement professionnelle. Pour ceux qui les connaissaient, c'était amusant de guetter leurs mimiques. Pour ceux qui ne connaissaient rien d'eux, ils apparaissaient comme un supérieur un peu tyran et une assistante dévouée. Mais Lena adorait ce passe-temps. Elle apprenait beaucoup de ces moments passés au commissariat avec son paternel. Elle se savait en sécurité tout en étant assez proche du danger parfois. Les gardes à vue pouvaient parfois être sportives !

    Ce soir là, c'était relativement calme. Il y avait un gars complètement soûl dans un coin de la cellule, roulé en boule sur le banc. Il avait passé son temps à dire qu'il comprenait pas pourquoi il était là. Il avait même affirmé qu'il ne savait pas ce que la bouteille de rhum presque vide faisait dans sa main. Il n'en fallait pas plus. Il avait le culot de se prendre pour Jack Sparrow en plus. Cela faisait bien rire Lena ne le voir pencher dangereusement sans pour autant tomber. Mais le spectacle était fini et l'acteur principal de la soirée ronflait à poings fermés. Un homme d'une trentaine d'années que sa femme allait bientôt venir chercher. Lena avait eut le plaisir, si on peut dire ça de faire de la diplomatie au téléphone. Dans sa gentillesse naturelle, elle avait fait en sorte d'atténuer les faits et éviter de faire passer le pauvre homme pour un déchet. Ah l'alcool...

    Le portable de James sonna tandis que Lena apportait le fameux dossier sur le bureau. Un nouvel arrivant pour la soirée visiblement. Mais avant ça une intervention en bonne et due forme à laquelle James était convié. Juste avant de confier le bureau et les clés des cellules à sa fille il grommela quelques mots comme « Poker. Partie qui a dérapé. On revient. » Il avait l'air assez soucieux, mais en fin de compte, il était juste sérieux et concentré. La jeune femme ne s'inquiéta pas longtemps. Son père avait eut affaire à bien pire que des joueurs de poker. D'ici une heure ou deux, il reviendrait probablement avec l'un deux, le tenant par le col. Elle s'installa avec délectation dans le grand fauteuil du chef, sous les yeux amusés de Hugh, resté pour veiller sur elle et les lieux et qui était le collègue et ami de son père. « Quand le chat n'est pas là, les souris dansent ? » la taquina-t-il. « Élémentaire mon cher Watson ! D'ailleurs que diriez-vous de fourrer notre nez dans ce dossier ? » Lena fit mine de fumer la pipe et ouvrit le dossier, provoquant un éclat de rire tonitruant du quarantenaire et un grognement de la part du dormeur.

    Le dossier fut vite refermé. Une ancienne affaire sur laquelle James s'entêtait à chercher des réponses et qui faisait lever au ciel les yeux de Hugh. La femme du prisonnier arriva. Tel un dragon, on aurait cru que ses narines allaient cracher de la fumée. Lena se leva et droite comme un I se plaça rapidement devant elle pour se présenter et lui montrer le chemin pour signer les papiers, ainsi que payer la caution. Hugh supervisait pour compenser le jeune âge de la demoiselle qui aurait ne pas paraître crédible un seul instant si elle n'avait pas fait preuve d'un professionnalisme sans égal. Il fallait dire que l'uniforme et la mine déterminée de la brunette en imposaient. L'affaire fut vite bouclée, le mari eu le droit un sermon qu'il encaissa sans broncher, promettant de ne pas recommencer...sans vraiment le penser. Lena dû se retenir de ne pas rire quand sa femme lui donna une tape sur la tête. Même si la réalité ne l'était pas, la scène était très comique. Elle les accompagna jusqu'à la porte, s'assurant que tout allait bien. Elle vit alors la lumière des voitures de police clignoter. « Ils reviennent, ton père vient de m'appeler. » prononça Hugh derrière elle, si bien qu'il la fit sursauter.  Quelques instants, plus tard, son père entra dans le commissariat, tenant un jeune homme par les poignets. Lena écarquilla les yeux en le voyant. « Mais.... ? »

    Re: Si j'avais su qu'on se retrouverait là ! [PV Bradley]

    Dim 3 Nov 2013 - 23:12
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    Invité
    Anonymous
    Invité
    PROFIL
    Peu importe la carte qu’ils vont tirer, je sais que je vais gagner. Je suis le meilleur à ce jeu, ce n’est plus à prouver. Alors je leur lance un sourire malicieux quand je les vois se liquéfier de moitié. J’ai une bonne main, dieu le sait. Et je m’attends à toutes les réactions quand ils posent leur argent avant de poser leurs cartes. C’est fier de moi que je pose mes cartes côté caché face à eux, ils lèvent les yeux au ciel et semblent s’énerver. Mais je suis trop pris par mon délire pour arrêter, alors je retourne les cartes, une par une, je me délecte de leurs visages qui sont en train de se décomposer. C’est tellement beau à voir que je ne remarque pas qu’un de ces idiots s’est levé pour venir se mettre derrière moi. En clair, je me fous dans la merde et j’y vais avec le sourire. J’ai la meilleure des mains possible aux cartes, et la droite de mon adversaire dans le visage sans que je ne le vois venir. J’entends un « Tricheur ! » venir de nulle part, tandis que je voudrai expliquer que justement, non, je n’ai pas triché, que c’est ce qui se passe lorsqu’on est doué. Tout simplement.

    Je reprends mes esprits, après quelques coups de leur part. Et c’est à mon tour de frapper, je rentre dans le tas, clairement. Je tape là où je peux et j’entends la voix d’une femme qui cri. Bordel, on n’en a pas fini. Je fous des coups tandis que j’en prends, seul contre quatre, ce n’est tellement pas équitable. Et quand les flics surgissent dans la pièce, j’accuse la femme ayant crié. Je suis fichu quand les menottes se glissent entre mes mains pour m’arrêter. Je ne suis pas le criminel, putain ! J’ai mal à la tronche et j’ai du mal à parler, je voudrai bien tous les buter. Et quand on m’amène loin de la table je regarde les billets qui se trouvent au milieu et qui m’appartiennent. Je m’énerve intérieurement quand je m’entends grogner, cet argent je l’ai gagné. Bon pas forcément légalement, mais je l’ai gagné. Et sans tricher. Je me résigne à arrêter de lutter quand je comprends que c’est moi qui ira en garde à vue ce soir. Je maudis la femme qui a appelé quand je rentre dans la voiture de flics.

    Je soupire avant de tenter de m’expliquer, remarquant que j’ai l’arcade qui a un peu gonflé. « Je ne suis pas le fautif de l’histoire, ils ont juste eu les nerfs de perdre. » Mais je ne suis pas certain d’être écouté. De toute façon, avec le whisky que j’ai bu ce soir, c’est sûr que personne ne va me croire. Je me cale le dos dans la voiture et je les laisse donc me trainer dans le commissariat de leur choix. Après quelques minutes pendant lesquelles je suis carrément sonné, on finit par débarquer. Alors on me tire vers l’entrée quand je voudrai courir vers la sortie. Mais je suis docile ce soir, puis je n’ai surement pas envie de rentrer, de voir Anna et ses yeux désolés, pour changer. Je m’exécute quand on me dit de passer la porte, je ne ronchonne même pas. Putain, j’ai perdu combien ce soir déjà ? Puis j’entends un « Mais.... ? » d’une voix qui me parait un tout petit peu familière. Je ne dis pas que je me souviens de toute les voix que j’ai entendu dans ma vie, loin de là même. Mais j’aperçois une jeune fille, faisant partie de celles à qui j’ai une fois parlé. Avec qui j’ai une fois espéré finir la nuit avec elle plutôt que dans mon lit. Je tente de lancer un sourire charmeur, mais je me sais un peu amoché, peu importe, peut être que la carte de la pitié fonctionnera, on ne sait jamais. Qui ne tente rien n’a rien, pas vrai ? Je lève même la main pour lui faire un signe, sauf que j’avais oublié que les deux étaient attachées ensemble, je suis à moitié gêné, mais ce n’est pas ce qui va m’arrêter. « Mais oui, c’est bien moi Brad. » que je dis pour terminer le fond de sa pensée. Ou plutôt le fond de penser que je lui invente. Le mec qui est venu m’arrêter semble nous regarder comme si quelque chose d’étrange et d’interdit était en train de se passer. Alors au lieu de réfléchir plus longtemps, je plante encore une fois un « Je suis innocent. »
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