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    JORBRIEL ▽ you can count on me

    Sam 22 Juin 2013 - 16:29
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    if you ever find yourself stuck in the middle of the sea, i'll sail the world to find you. if you ever find yourself lost in the dark and you can't see, i'll be the light to guide you. find out what we're made of when we are called to help our friends in need. you can count on me, like one, two, three.

    Il était plus de vingt heures lorsque Gabriel sortit du Cedars-Sinai, la mine fatiguée, toujours vêtu de son pyjama bleu-vert. C'était le nom qu'ils donnaient tous, dans son service, aux fringues informes qui constituaient leur uniforme d'une couleur difficilement définissable. Enfin, bref. Il venait d'enchaîner vingt-quatre heures de garde et la première envie qui aurait traversé tout esprit normalement constitué sortant de vingt-quatre heures de garde à l'hosto était de rentrer chez soi et de se coucher. Gabriel, lui, avait pourtant quelque chose à faire avant. Il avait promis à un môme de cinq ans de passer le voir. Erreur numéro deux : ne jamais rien promettre à un enfant, surtout à un gamin aussi adorable que le petit Noah Weaver. La première erreur de Gabriel avait été de s'attacher à la mère. Elle était jeune, elle était mignonne et elle n'avait pas eu une vie toute rose. Son dévouement pour son fils avait ému l'étudiant en médecine. Quelque part, Jordan lui avait un peu rappelé sa mère, même si lui avait connu son père depuis tout petit. Enfin, Erik Reynolds n'avait pas été là pour élever son fils ; aussi Gabriel se sentait-il proche de Noah et, surtout, de sa mère, Jordan.

    C'était donc parce qu'il avait promis de venir le voir qu'il se trouvait sur le seuil de l'appartement de Jordan, à bientôt vingt-et-une heures. A tous les coups, le gamin serait couché et il n'aurait plus qu'à trouver une excuse pour rester un peu, s'assurer que la jeune maman n'avait besoin de rien, qu'elle allait bien. C'était stupide mais il avait besoin d'en être sûr et certain chaque fois qu'ils se voyaient. Gabriel avait une existence plutôt confortable, entre son argent salement gagné et celui que sa mère déposait chaque mois sur son compte, même contre son accord. S'il pouvait venir en aide à quelqu'un de méritant, il y était prêt. Surtout pour Jordan. Elle le touchait, même s'il s'en défendait. Frappant à la porte d'une main, il passa une main dans la masse désordonnée de ses cheveux blonds. Elle allait certainement lui faire remarquer qu'il avait l'air crevé et, oui, il était crevé, mais il n'allait certainement pas lui dire qu'il avait préféré venir les voir, Noah et elle, plutôt que de rentrer à l'appart' où l'attendait certainement sa colocataire, en petite culotte devant une rediffusion d'American Idol.

    Re: JORBRIEL ▽ you can count on me

    Dim 23 Juin 2013 - 15:23
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    « Maman, il arrive quand Gabriel ? » Pour toute réponse, Jordan haussa les épaules. La vérité, c’est qu’elle n’en avait pas la moindre idée. Même si elle connaissait suffisamment bien le jeune homme pour savoir qu’il s’efforçait toujours de tenir ses promesses, elle était aussi consciente du fait que son travail lui prenait du temps et surtout beaucoup d’énergie. Gabriel enchaînait les tours de garde à l’hôpital et ce devait être éreintant. D’ailleurs, c’est en partie pour ça qu’elle l’avait fusillé du regard lorsqu’il avait promis à son fils qu’il passerait le voir ce soir. Bien sûr, elle était heureuse d’avoir trouvé un ami aussi dévoué, mais elle n’avait pas envie d’être une charge pour lui. Quelque part, c’est sûr, ça la rassurait de savoir que Noah pouvait à présent bénéficier d’une présence masculine –chose dont il avait cruellement manqué étant donné que son père ne l’avait pas reconnu et qu’il n’entretenait que de maigres rapports avec les hommes de la famille Weaver. Mais elle se sentait aussi coupable, car elle avait laissé son fils s’attacher à Gabriel, obligeant donc ce dernier à prendre soin d’un enfant qui n’était même pas le sien. Autant dire que la situation était délicate. « Je ne sais pas poussin. Tu sais, il a beaucoup de travail… » Dit-elle en bordant son fils. « Il est tard, tu devrais déjà dormir… » ajouta-t-elle en déposant un baiser sur son front. « Il avait promis qu’il viendrait… » Se désola le gamin. « Je suis sûre qu’il y a une bonne explication, Gabriel a dû avoir un empêchement, ou bien il était trop fatigué pour venir ce soir. Mais t’en fais pas, tu le verras bientôt. » La jeune maman essaya de rassurer son fils comme elle le put, mais la moue attristée qu’il lui adressait trahissait parfaitement sa déception. Noah était un petit garçon intelligent et il avait une mémoire d’éléphant. Depuis quelques temps, il posait aussi beaucoup de questions, notamment à propos de son père. Jordan s’efforçait toujours de détourner la conversation, parce qu’elle ne savait comment lui exposer la situation –mais elle savait qu’un jour, elle devrait bien se résoudre à lui dire la vérité. Mais comment annoncer à un gamin que son père l’a abandonné ? Qu’il n’a jamais voulu de lui ? Et qu’il a préféré fuir à l’autre bout du monde ? 

    TOC. TOC. TOC. Ces trois coups la sortirent de ses pensées. Elle eut à peine le temps de se lever que le petit était déjà posté au pied de la porte. Jordan soupira. Elle allait encore devoir batailler pour le mettre au lit. Après quelques secondes, elle consentit pourtant à ouvrir la porte. Sur le seuil, Gabriel. Tandis que le petit se jetait dans ses bras, Jordan remarqua que son ami avait les traits tirés. Elle ne put réprimer l’envie de lever les yeux au ciel. Elle lui avait pourtant dit d’aller se reposer, mais encore une fois, il n’en avait fait qu’à sa tête. « Je savais qu’il allait venir » s’exclama le petit garçon, toujours accroché au cou de leur invité. « Oui. Et maintenant que tu l’as vu, tu vas me faire le plaisir d’aller te coucher. Tu as école demain… » attesta la jeune femme, après avoir déposé une bise sur la joue de Gabriel.
     

    Re: JORBRIEL ▽ you can count on me

    Ven 5 Juil 2013 - 21:06
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    if you ever find yourself stuck in the middle of the sea, i'll sail the world to find you. if you ever find yourself lost in the dark and you can't see, i'll be the light to guide you. find out what we're made of when we are called to help our friends in need. you can count on me, like one, two, three.

    Le môme lui sauta dessus dès la porte ouverte, lui coupant à moitié la respiration. Malgré la fatigue, Gabriel esquissa un sourire et entoura la taille du gamin d'un bras. « Je savais qu’il allait venir ! » lança celui-ci à l'intention de sa mère. Cette dernière avait semblé un rien agacée en ouvrant la porte, ça n'avait pas échappé au médecin. Son sourire s'étira. Même si elle lui répétait à longueur de temps qu'il n'avait pas besoin de s'inquiéter pour elle et Noah, il savait qu'au fond, elle était heureuse de le voir. Bon, ce soir, il devait certainement avoir une sale tête, d'autant que le petit était manifestement resté debout rien que pour le voir et qu'il commençait à être tard, donc, oui, elle avait des raisons de lever les yeux au ciel comme elle l'avait fait. Mais tout de même. « Oui, répondit-elle à son fils, et maintenant que tu l’as vu, tu vas me faire le plaisir d’aller te coucher. Tu as école demain.. » précisa-t-elle — pour lui ? — non sans déposer une légère bise sur sa joue. Déplaçant légèrement Noah pour le caler sur sa hanche, l'étudiant baissa les yeux sur sa montre. Okay, effectivement, il était tard et, effectivement, il était plus que temps que le môme aille au lit. « Allez champion, on écoute ta mère, glissa-t-il à l'oreille de Noah, on y va ? » Tout sourire, le petit hocha vigoureusement la tête. C'était peut-être con, Gabriel n'était après tout pas le père mais il s'était attaché à ce petit monstre. Oh, ça ne lui arrivait pas avec chaque enfant qui passait sur sa table d'examen, à l'hôpital. Juste avec celui-ci. Est-ce que tout ça avait un rapport avec sa mère ? Se sentait-il coupable d'avoir une fois pensé qu'il la mettrait bien dans son lit avant de la jeter en la croisant ? Peut-être. Ou peut-être était-ce simplement parce que Jordan était une fille bien, parce que Noah était adorable et qu'ils méritaient tous deux qu'on les aime. Peut-être, oui.

    « Accroche-toi ! » cria soudainement Gabriel en balançant, précautionneusement toutefois, le gamin sur son épaule. L'éclat de rire qui lui parvint renforça encore son sourire. Il avait beau avoir l'habitude des enfants, ils restaient tous différents. Ce qui plaisait à un pouvait déplaire à un autre. Enfin, généralement, le coup de l'avion marchait à chaque fois. Habitué à l'appartement de Jordan, il piqua un sprint jusqu'à la chambre du garçonnet et s'écrasa sur le lit, déclenchant l'hilarité du petit. « Jordan ! J'crois que je vais avoir besoin d'un peu d'aide pour mettre ta bestiole au lit là— hey, ne bave pas sur ma blouse, elle est pleine de microbes ! » marmotta-t-il lorsque le petit tenta de planter ses dents dans son épaule.

    Re: JORBRIEL ▽ you can count on me

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