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    GRACE & ANDREAS ▪ run girl, run faster

    Mar 29 Oct 2013 - 20:31
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    Andreas Klein
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    Études & fraternité/sororité : Diplômé en marketing à l'UCLA.
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    run girl, run faster
    grace ∞ andreas
    Chaud. Je crève de chaud et pourtant, il fait plutôt frais sous les arbres du parc. Peut-être est-ce à cause de la nuit qui tombe, les éclats du soleil se faisant de plus en plus rares mais ô combien plus beaux et fantaisistes. C'est le moment que je préfère pour courir, aussi parce que le parc se vide de sa population, me laissant ainsi plus de place pour mes foulées régulières. Une personne de doublée, puis une autre. Elles sont bientôt au nombre de dix, puis de vingt. J'adore courir, c'est vital et même sous un temps de pluie ça ne me dérangerait pas. Non au contraire, je préfère même peut-être quand il pleut. Allez savoir pourquoi... j'suis un peu dingue, mais c'est drôle de courir sous une averse. Ça te rafraîchit, aussi. Oui ça doit être ça. Je longe une allée en pavé ornée de multiples bancs que j'ai arrêté de compter depuis le temps que je passe sur ce chemin. Le soleil m'aveugle, la course devient de plus en plus dure. J'arrive au stade des trois quarts, autrement dit le moment où on a envie de tout abandonner, d'abandonner le travail déjà fait, mais je résiste, je pense à ce sentiment de jouissance que je ressentirai une fois toute la course achevée. J'en suis accro. C'est aussi bon qu'un orgasme tellement ça libère, tellement tu te sens au-dessus du reste du monde. D'ailleurs, jamais je ne divague en courant. Penser aux filles, mieux vaut éviter car à tous les coups, ça entraîne un ralentissement ou au contraire une hâte incontrôlée. Non, je préfère écouter ma musique et en baver jusqu'au bout, sans penser à rien d'autre qu'à la ligne d'arrivée. Cette course  pourrait être routinière et se terminer sans qu'aucun aléa n'intervienne, et pourtant, un élément lambda vient tout foutre en l'air. Une fille me dépasse, alors qu'une musique d'Eminem était en train de résonner dans mes oreilles. Autant vous dire que ce genre de musique convainc facilement de donner toute sa force. Cette fille a l'air très en forme. Peut-être commence-t-elle à peine sa course... Quoi qu'il en soit, la voir me doubler avec autant d'aisance me remet d'aplomb comme aucun autre stimulant. Boostant alors mon allure, je la rattrape et la double à mon tour, sans même la regarder. Qu'elle essaye de me rattraper si elle le peut. Je ne lâche pas mon allure. Moi, macho ? Non... Croyez ce que vous voulez, c'est juste une fierté de coureur.




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    Re: GRACE & ANDREAS ▪ run girl, run faster

    Mer 30 Oct 2013 - 14:08
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    Grace W. Nolan
    Grace W. Nolan
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    Je cours trop vite, j’ai mal au cœur, je me dis que je devrais m’arrêter, mais je n’arrive simplement pas à m’y résigner. Je blâme les cigarettes, me promettant d’arrêter jusqu’à ce que mon frère me rendre dingue, c’est vrai. Mes cheveux sont trop tirés, ça a forcément le don de m’énerver. Alors j’accélère la cadence tout en arrachant l’élastique qui me servait à faire tenir ma crinière brune en place. Je me sens déjà mieux, et je me dis que le mal de cœur ne venait surement pas de là, c’est une excuse comme une autre, n’est-ce pas ?

    Je cours encore plus vite, m’amuse simplement à dépasser mes limites. J’ai envie de voir jusqu’où je pourrais aller avant de m’effondrer. J’ai envie et qu’on me traite de tarée s’il le faut, mais moi, je promets qu’à cet instant précis, je prends mon pieds. Je fini par dépasser un mec que je vois sans voir, mais vient se poser sur mes lèvres un petit sourire narquois, même s’il ne le voit pas, je le fais juste pour mon bon plaisir à moi. Je n’ai pas vraiment l’esprit de compétition, enfin, je n’ai pas trop l’esprit de compétition … Bon d’accord, je l’ai carrément, et j’aime bien me dire qu’une fille vaut mieux que dix garçons, après tout, faut bien que mon second prénom me serve à quelque chose.

    Alors je continue d’avancer quand je vois ledit mec me repasser devant, tout fièrement. J’avale difficilement ma salive et je manque de m’étouffer. Ouvrant de grands yeux ronds, je redouble d’efforts pour pouvoir reprendre l’avantage. Je ne sais pas qui a décidé que c’était une course, cependant elle est décidée. Je le dépasse d’un bon mètre et je me retourne pour courir face à lui, à l’envers donc, croisant à moitié les doigts pour que je ne trébuche pas. « Faut suivre le rythme, grand père. » Je lui lance un énorme sourire pour finalement me remettre dans le droit chemin. Je ne sais pas s’il a envie, mais moi oui, c’est vrai, j’ai envie de jouer.
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    Tu vois ce moment entre le sommeil et le réveil,
    ce moment où on se souvient d'avoir rêvé ?
    C'est là que je t'aimerai toujours,
    c'est là que je t'attendrai.

    Re: GRACE & ANDREAS ▪ run girl, run faster

    Jeu 31 Oct 2013 - 15:11
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    Andreas Klein
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    La fierté d'un homme, ça vous dit quelque chose ? Je ne déroge pas à la règle, et pour être honnête, j'en suis même parfois trop atteint. Ce n'est pas moi que ça emmerde cela dit mais plutôt ceux qui doivent la subir, enfin peu importe. Je fais des footings tous les deux ou trois jours de la semaine et suis donc en très bonne forme, ce qui me vaut souvent de doubler une bonne quantité de personne. C'est une habitude qui ne me rend même plus fier, ou presque. Quand un homme me dépasse, je m'écrase ou tente de repasser devant lui, entrant ainsi dans une compétition qui me stimule à juste titre. Mais quand une femme me dépasse, c'est autre chose. Je vous vois venir, vous allez vous dire "quel macho celui-là" alors que je n'en suis pas un foncièrement. Mettez-vous juste à ma place un instant. Votre fierté d'homme sportif en prend un sacré coup.

    Cette brune me passe donc devant, et il me faut à peine quelques secondes pour la doubler. Là, tout est rentré dans l'ordre. J'ai beau être dans la période difficile de ma course, je n'en perds pas pour autant mes objectifs, à savoir montrer le meilleur de moi. Celui qui me dit que c'est pire d'être à ce point compétitif, je lui dis qu'il n'a rien compris au sport d'aujourd'hui. Passant mon poignet sur mon front pour en retirer quelques mèches de cheveux rebelles, je garde une allure constante. Grave erreur ! Alors que ma musique se termine et laisse donc apparaître un silence de plusieurs secondes, la même fille me redépasse et se retourne pour me regarder. Joli visage.... Elle a au moins ça, en plus d'un corps athlétique et une bonne forme. Par contre ce sourire espiègle, il est de trop. Quand elle me dit de suivre le rythme et me traite de vieux, j'en déduis de suite qu'elle se la joue de trop et qu'elle ne mérite qu'une chose, de subir. Que je déploie toute mon énergie juste pour lui montrer que je suis certainement meilleur qu'elle.

    A nouveau, je mets le turbo pour arriver à sa hauteur. J'enlève un écouteur de mon oreille et - quand bien même j'ai entendu ses quelques mots vantards - je fais mine de n'avoir rien entendu. « Pardon, t'as dit quoi ? » J'esquisse un sourire malin finalement, avant de détourner mon regard vers elle, un bref instant. « Au lieu de parler, montre-moi donc ce que tu as vraiment dans le ventre. » Inutile de préciser que je fais un énorme effort pour paraître plus fort encore que je ne le suis, mais il faut garder à l'esprit que je suis très endurant et ce grâce à des années d'entrainement. Elle semble joueuse, parfait, je le suis aussi. Les règles n'ont pas besoin d'être dictées. Je lui adresse un clin d’œil avant de foncer devant et d'emprunter un chemin plus terreux sur notre droite. Que dis-je, boueux même. Le fait est que je suis un homme et que marcher dans la boue au point de m'en mettre partout ne me dérange aucunement quand je cours. C'est bien le seul moment où je fais abstraction à mon style d'ailleurs. Rapidement, j'arrive face à une grande marre de boue que je peux difficilement éviter. Au diable l'hygiène, je fonce dedans et m'en fous de partout. La nuit tombe de plus en plus vite et bientôt les lampadaires s'éloignent de nous tant le chemin que j'ai emprunté est... peu fréquemment emprunté.



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    Je serais juste l'attrape-cœurs et tout. D'accord, c'est dingue, mais c'est vraiment ce que je voudrais être. Seulement ça. Salinger

    Re: GRACE & ANDREAS ▪ run girl, run faster

    Ven 1 Nov 2013 - 10:59
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    Grace W. Nolan
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    Je continue de courir me demandant à quel moment il va arriver à ma hauteur. Je suis totalement consciente du fait que je l’ai énervé et qu’il va me rattraper s’il est comme je le vois, il va le faire, c’est obligé. Je craque un sourire surfait lorsque comme je le pensais, il se pointe à mon hauteur. Enlevant l’écouteur qu’il avait dans l’oreille, avant de me demander. « Pardon, t'as dit quoi ? » Pourtant j’étais certaine d’avoir parlé bien fort. Alors je hausse les épaules pour répéter, mais à son expression je devine qu’il se joue de moi, alors je lui rends son sourire quand il reprend la parole. « Au lieu de parler, montre-moi donc ce que tu as vraiment dans le ventre. » Je passe ma langue sur mes lèvres quand il recommence les grandes foulées, que je m’empresse évidemment de reproduire.

    J’étais une championne au lycée, je fais sport étude mon petit, tu ne risques pas de me battre et même ma mauvaise habitude de fumer ne me bloquera pas. Il ose me lancer un clin d’œil, chose qui a le don de m’énerver avant de prendre quelques mètres d’avance. Je m’insurge intérieurement, me rappelant les mots de mon père « Le corps n’a aucune limite. » Et le mien non plus. Le chemin qu’il choisit n’est pas forcément le meilleur pour une course, mais je ne fais pas de manière et je me contente de la suivre, me contentant de me concentrer sur mon souffle que je me sais capable de contrôler. Je rigole un peu quand mes jambes se couvrent de boue, remarquant que la nuit est en train de tomber mais cela importe peu, me perdre ne me fait pas peur. S’il s’attend à ce que je m’arrête parce qu’il pense que je suis une de ces filles qui a peur de tout, il est mal tombé. Je suis bien décidée à remporter cette étrange course.

    Après quelques minutes je me retrouve à nouveau à son niveau, nos foulées carrément calquées sur celles de l’autre. Quand je me dis qu’on n’a surement pas fini le sentier emprunter se fait plus serré et nos coudes se frôlent presque au rythme de nos pas. Alors revenu à une allure régulière, je me rends compte que nos niveaux doivent être les mêmes en réalité, mais je n’abandonne pas, je ne suis pas de ceux qui laisse tomber, loin de là. Je me permets tout de même d’observer un peu plus son visage, le trouvant clairement mignon, il faut l’avouer. Je m’en veux à moitié d’être à ce point une fille, parce que ouais, je ne peux pas m’empêcher de regarder un beau garçon quand j’en vois un, c’est n’importe quoi. La nuit est complètement tombée et le chemin qu’on a pris n’est presque plus éclairé, je tourne la tête sur les côtés, d’accord et nous sommes seuls ici. Je devrais surement avoir peur, imaginer les pires scénarios dans lesquels le monsieur est un psychopathe qui va finir par m’arracher la cervelle avec un rire tonitruant, mais je frôlerais la paranoïa si je faisais ça. Alors je me sors cette idée de mes pensées quand je retourne mon regard vers lui. Voyant comme il est couvert de boue, je suis forcée de me dire que je dois être comme lui, je secoue le visage constatant que mes muscles commencent à être douloureux. J’enrage, priant le ciel pour qu’il ressente la même chose que moi. Entre deux souffles ratés, je lui dis « Si on se perd, c’est de ta faute. » Je regarde les alentours, je n’ai pas vraiment peur, mais je suis en train de me dire que je ne suis jamais venu jusqu’ici. Alors je fronce les sourcils et reprends « T’as pas l’intention de me tuer ? » Après tout ça ne coûte rien de demander.
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    ce moment où on se souvient d'avoir rêvé ?
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    c'est là que je t'attendrai.

    Re: GRACE & ANDREAS ▪ run girl, run faster

    Ven 1 Nov 2013 - 23:33
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    Andreas Klein
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    Au mieux elle me trouve joueur. Au pire elle me trouve insupportable. Ce n'est pas comme si nous nous connaissions depuis plusieurs jours ou même plus encore, alors je me persuade qu'elle apprécie ce sens de la compétition un tant soit peu. C'est ce que je devine quand elle décide de me suivre, sans la moindre hésitation. Cette fille a du cran, ça me plait. La plupart se seraient emballées pour si peu et auraient décidé de fuir en me traitant de gros vantard. Mais pas elle. Je l'entends courir derrière moi et suivre mes pas, ce qui laisse sous-entendre qu'elle marche aussi dans la boue. Un nouveau bon point, mademoiselle n'a pas peur de se salir pour courir. Je jette un rapide coup d’œil derrière moi pour la voir rire de cela, ce qui me fait moi-même sourire mais j'évite de le montrer, préférant me retourner à nouveau pour voir où je mets les pieds. Ce serait quand même con de me vautrer par terre dans un moment pareil.

    Ce chemin doit être tracé - le mot est grand - pour les coureurs les plus aventureux, autrement dit des gens comme elle et moi. Ou au moins audacieux. Je ne ralentis pas mon allure mais la maintiens, tandis que mon corps se penche et oscille en fonction des feuilles et branches qui sont sur mon chemin. L'une d'elles ne manque d'ailleurs pas d'érafler ma peau sur le visage. En espérant que ça ne saigne pas... Enfin au point où j'en suis. Entre la boue et les griffures, je sens que je vais sortir avec une sacrée dégaine de cette course. Ça en fera rire au moins une... Atlanta est déjà suffisamment moqueuse en temps normal, alors là ce sera le pompon. Bref. La brunette me rattrape et se met à courir à côté de moi ; je ne cherche pas à lui repasser devant car elle s'arrête elle-même d'accélérer. J'ai l'impression qu'elle m'observe mais je ne détourne pas ma tête, préférant garder mon regard fixe, droit devant moi. Mes jambes commencent vraiment à se faire lourdes, mais je tiens le coup, juste pour elle. Et là, sa voix résonne. Elle me fait rire. Ce qu'elle ne sait pas, c'est que j'ai un excellent sens de l'orientation et je serais capable là de dire vers quelle entrée du parc nous nous dirigeons. Je pourrais lui demander d'avoir confiance en moi, mais avant ça elle me pose une question, prouvant vraiment clairement qu'elle craint pour sa vie. Ai-je vraiment la tête d'un tueur ? Un sourire s'étire sur les coin de mes lèvres. « Fallait pas me suivre, chochotte. » Dis-je entre deux souffles en tournant mon visage moqueur vers le sien. J'espère qu'elle ne le prendra pas trop mal car la vérité est que j'apprécie son tempérament. Et quand je ramène mon regard devant moi, j'observe deux choses. Premièrement au loin la sortie de notre sentier et donc notre arrivée vers la grande porte principale du parc. Mais ce que je vois aussi, c'est une énorme branche au sol vers laquelle fonce ma camarade de course. « Attention ! » Au moment où son pied se bloque dedans, j'ai le réflexe d'attraper sèchement son bras pour l'attirer vers moi et ainsi lui faire éviter de peu la chute. A une seconde près, elle serait tombée comme une crêpe en plein dans la boue... Là, je lâche aussitôt ma prise et ralentis l'allure jusqu'à marcher au pas et même m'arrêter à côté d'elle. « Ça va ? » Sait-on jamais, elle a très bien pu se faire mal au pied, je n'ai pas vu grand chose de l'action en vérité. Mes yeux se posent dans les siens pour la première fois vraiment, tandis que mes mains se reposent sur ma taille. J'essaye de récupérer mon souffle, il était temps d'ailleurs. Je sens une brûlure sur ma joue, certainement la branche de tout à l'heure. « Pour répondre à ta question, je sais très bien où nous sommes. Et non, tuer les femmes dans ton genre en pleine course n'est pas ma plus grande passion. » J'affiche finalement un petit sourire sincère, avant de zieuter furtivement les alentours et de reposer mon regard sur elle, toute entière. « T'es crade comme fille, vraiment ! » C'était trop tentant, qu'elle m'en pardonne.
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    Je serais juste l'attrape-cœurs et tout. D'accord, c'est dingue, mais c'est vraiment ce que je voudrais être. Seulement ça. Salinger

    Re: GRACE & ANDREAS ▪ run girl, run faster

    Sam 2 Nov 2013 - 1:06
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    Grace W. Nolan
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    Je reste le regard fixé sur lui attendant qu’il me dise qu’il ne va pas me tuer, qu’on est vraiment là juste afin de s’amuser. Je veux dire que je suis trop jeune pour mourir, que je veux vivre encore des centaines de choses, et franchement ce serait vraiment con de mourir juste parce que j’ai voulu gagné une course. J’attends patiemment, enfin, pas vraiment qu’il prononce les mots magiques. Mais au lieu de ça je le vois sourire pour me sortir « Fallait pas me suivre, chochotte. » Je souris à mon tour en secouant le visage, c’était affreusement bête comme idée. Personne ne va mourir aujourd’hui. Et j’affiche tout de même une mine vexée pour le dernier mot qu’il a employé. Je suis loin d’être une chochotte, ou même d’être le cliché d’une fille en général je crois bien. Les yeux toujours posés sur mon compagnon, je me perds un peu à le regarder. Chose que malheureusement je vais bientôt regretter. Je tourne enfin mon regard, ou plutôt je suis obligée de tourner mon regard sans le vouloir quand mon corps se propulse à moitié pour atteindre le sol. J’entends un « Attention ! »

    Mais je ne réalise pas vraiment. C’est trop tard, voilà, je vais m’étaler sur le sol comme une idiote et il ne me restera qu’à rentrer chez moi. Ouais, bien sûr, et puis quoi encore ? Je ne serais pas Grace si je faisais ça, ok je vais tomber, mais je vais le faire bien et me relever en rigolant. Ça c’est le bon choix. Mais le temps que je réfléchisse à toutes ses possibilités, sa main attrape mon bras et me ramène en arrière où je tiens miraculeusement sur mes deux jambes.  « Ça va ? » Je touche mon visage, je descends sur ma poitrine, mes hanches et suis par mes jambes, lui sortant un demi sourire je lui dis « A l’évidence, entière. » Je remarque que je viens de me foutre de la boue sur les mains en touchant mes cuisses, bon au point où on en est pas la peine de faire la nunuche écervelée. Ça ira mieux après une douche, c’est tout. « Pour répondre à ta question, je sais très bien où nous sommes. Et non, tuer les femmes dans ton genre en pleine course n'est pas ma plus grande passion. » Très bien pour lui s’il a le sens de l’orientation, parce que pour ma part je ferai une très mauvaise scout. A la fin de sa phrase je ris à moitié, je m’en serai un peu douté à ce point-là. Mais j’apprécie la précision comme le nouveau sourire qu’il me sert. Il m’observe quelques secondes et je suis loin d’en être gênée, il doit juste vérifier que je suis entière encore une fois sauf que « T'es crade comme fille, vraiment ! » Je me mets à rire d’un rire franc, n’étant pas vexée le moins du monde par sa phrase, je m’approche de lui et le toise d’un air dégouté. Grinçant des dents avant de prononcer « Mon petit gars … » Il est comme moi, couvert de boue, un peu griffé, oh puis juste là son joli visage est abimé. Je pince mes lèvres « Tu peux parler. » Je lui dit d'un air innocent avant de reculer. Je me rends compte que je suis toujours essoufflée et que ma respiration ne veut pas revenir à la normale. Du coup, je me décide à m’assoir sur le sol face à lui, après tout je ne suis plus à ça près.

    J’reprends à peu près le fil de mes pensées quand mon souffle redevient régulier. Me disant que je suis bien contente d’avoir manqué de tomber au final, parce que je crois bien que je n’aurai pas eu la force de continuer notre manège encore longtemps. Alors je me rends compte que je me suis moquée de lui et que j’ai oublié le plus important. « Merci, au fait pour … » je désigne du doigt la branche, racine, ou je ne sais quoi sur laquelle je viens de manquer de me tuer. Je m’étale de tout mon long dans ce qui ne ressemble pas vraiment à l’herbe bien coupée du parc dans lequel on était. Bien contente d’être à nouveau opérationnelle niveau battement de cœur et tout le reste. Je tapote le sol de la main pour l’inviter à s’assoir avec moi, on a tous les deux prouvés qu’on était doué pour courir ce n’est pas non plus la peine de faire semblant de ne pas être épuisé.

    Je lui sers un sourire angélique « T’es plutôt en forme au final, le balafré. » Je ne sais pas vers où on va, mais la vérité est que dans cette histoire, on y est clairement entré en courant. Et je sais que j’en suis heureuse, même si je suis épuisée. Je devine qu’on va s’entendre à merveille même si c’est à l’évidence un drôle de début. « Ca faisait longtemps que je n’avais pas trouvé un adversaire à ma taille. » je lui dis en un nouveau sourire. C’est un compliment détourné, je suis certaine qu’il va le remarquer.
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    Re: GRACE & ANDREAS ▪ run girl, run faster

    Dim 3 Nov 2013 - 1:20
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    En plus d'être compétitive, mademoiselle a de l'humour, ce que je ne peux qu'apprécier à sa juste valeur. J'ai toujours été du genre à charrier les filles qui me plaisent et c'est tout à fait inconsciemment que j'ai commencé à le faire avec cette fille. Finalement, ce n'est pas un pur hasard. Mes yeux se baladent discrètement sur elle, agréable pour les yeux. La voir se palper afin de prouver que son corps est intact me fait quelque peu rire, je dois l'avouer. Elle n'est pas du genre coincée de faire ça sous mon regard observateur... Surtout qu'elle se met de la boue sur ses mains du coup, mais elle n'a pas l'air de s'en inquiéter. « Et bien, c'est une bonne chose. » Que je finis par dire avec un petit sourire charmeur, avant de la rassurer sur mes intentions vis-à-vis d'elle. Et quand je lui signale qu'elle est crade, pour ne pas dire autre chose, elle se met à rire, d'un rire d'ailleurs communicatif si bien que j'en ris aussi, presque bêtement. Elle fait un pas vers moi et me toise du regard. Manque de chance pour elle, je suis d'autant plus grand une fois qu'elle s'est approchée, alors j'arbore un air suffisant et amusé. Voyant qu'elle s'attarde sur mon visage, et écoutant ses remarques, je comprends que j'ai aussi pas mal dégusté. Mais tout comme elle, je m'en fiche éperdument, tout ça parce que je n'ai pas perdu la course. Certes, je ne l'ai pas gagnée non plus, mais le pire a été évité. « Mais je suis un homme, et les hommes ont le droit de se salir sans qu'on leur dise qu'ils sont crades. Alors que vous... ta dignité est en jeu. » Et comme si elle voulait m'en mettre encore plus dans le nez, elle s'assied face à moi, dans la boue. Je ris jaune. « En fait t'es pas une fille. » Je reprends moi aussi mon souffle, même si mon corps semble plus résistant que le sien pour le coup. Me fichant de la saleté de mes mains, je les passe sur mon front et dans mes cheveux par réflexe pur, avant d'étirer mon cou. Sa voix résonne alors je rabaisse ma tête pour croiser son regard tout à coup adoucit. « De rien. Je ne suis pas si emmerdant que ça finalement, tu vois. » Elle s'allonge et m'invite à venir m'asseoir à côté d'elle, ce que je fais, après avoir passé ma main dans ma nuque. Je ne pensais pas que j'allais me retrouver à ce stade de ma course assis sur le sol avec une fille, mais pourquoi pas en fait. Je ne suis pas allergique aux gens, au contraire. Et elle a l'air plutôt sympa comme nana.

    « Il y a intérêt. Je cours régulièrement depuis au moins cinq ou six ans. Je connais ce parc comme ma poche d'ailleurs. » Ma tête se tourne vers elle pour la regarder. C'est drôle d'en être arrivé à ça. Être avenant, oui, mais sympathiser avec une fille parce qu'elle nous a doublé dans notre course... J'ai été audacieux de la narguer de cette façon, mais elle a eu un sacré répondant aussi. C'est sans doute pour ça qu'on en est là. Un sourire vague s'esquisse finalement sur le coin de mes lèvres, quand elle décide de ranger sa modestie au placard. Là je ris doucement, en profitant pour redresser mon dos et replier mes jambes vers mon torse. « Je dirais même, ça faisait longtemps que je n'avais pas trouvé une fille avec autant de niaque. » Mais cela ne saurait rester aussi gentillet, je devais rajouter ma touche personnelle. « Enfin, heureusement que j'étais là pour te sauver d'une chute sacrément ridicule... C'est ça de ne pas regarder devant soi. » Et sur ses paroles, je tourne à nouveau la tête et croise son regard clair, malgré l'obscurité de l'endroit. A croire qu'il se passe un truc, mais je ne saurais dire quoi, et puis je suis sûr de toute façon que ça n'a pas de nom. Encore quelque chose de bien étrange en somme. Finalement, je me relève car j'ai déjà retrouvé ma forme et je tends ma main vers elle pour l'aider à se relever. « Allez on se lève feignasse. » Je ne sais pourquoi, mais si j'étais resté assis une seconde de plus, ça m'aurait été inconfortable. Sans lâcher sa main, je rends mon regard plus insistant. « Au fait, moi c'est Andreas. Enchanté de te rencontrer. » Un sourire furtif, et déjà, je m'écarte et commence à marcher avec elle en direction de la fin du sentier. « Tu viens souvent courir ? J'espère que tu ne te laisses pas souvent embarquer aussi facilement que ça dans des plans foireux, ça pourrait virer au cauchemar un jour. » Quoi, autant détendre l'atmosphère comme on peut, non ?



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    Alors soit, les hommes ont le droit d’être sales et les femmes non. Bon du coup, je ne dois pas être vraiment une fille à ses yeux et j’avoue que l’idée me turlupine un peu. Je peux très bien jouer les poupées, si c’est ce qu’il préfère le monsieur. Je chasse cette idée de mes pensées, approuvant derechef lorsqu’il dit que je ne suis pas une fille. La bonne précision serait de dire que je ne suis pas toutes les filles mais je me pince mes lèvres pour ne pas le faire. « De rien. Je ne suis pas si emmerdant que ça finalement, tu vois. » Je tente un sourire quand il me dit cela, ayant envie de répliquer que de toutes les façons, je ne l’ai jamais pensé, loin de là même. Non, il a été d’abord un idiot de première à vouloir me doubler alors que je venais de le faire, puis un adversaire à battre, un sauveur, reste à définir ce qu’il sera à la fin de notre rencontre, n’est-ce pas ?

    « Il y a intérêt. Je cours régulièrement depuis au moins cinq ou six ans. Je connais ce parc comme ma poche d'ailleurs. » L’avantage donc qu’il avait face à moi, si on avait été dans un terrain d’athlétisme vraiment, je suis pratiquement certaine que je l’aurai battu. Quoi ? Moi, mauvaise perdante ? Non, non, pas du tout. C’est juste que j’aime gagner, quelque chose de plutôt normal en réalité. « Je dirais même, ça faisait longtemps que je n'avais pas trouvé une fille avec autant de niaque. » Alors je hoche simplement la tête pour approuver. Une fille avec de la niaque, ouais c’est bien moi, et du répondant aussi qu’on n’oublie pas. « Enfin, heureusement que j'étais là pour te sauver d'une chute sacrément ridicule... C'est ça de ne pas regarder devant soi. » Je ris à moitié, parce qu’il a raison et que ça me gêne encore, et quand mes yeux trouvent les siens, je me sens rougir comme une idiote, putain. Je cherche une excuse, n’importe quoi, quelque chose qui soit plausible quoi. Mais je me dis que je vais aimer le détester un compliment pour une pique bien placée, ça doit être ça sa façon de penser. Alors je fais une petite grimace avant d’articuler « Je plaide coupable, j’étais perturbée. » Un aveu sans l’être en somme, mais peu importe, je suis plutôt honnête en temps normal, me foutant de ce que mon interlocuteur va interpréter de ce qui peut sortir de ma jolie petite bouche. Je le vois se relever, et je me prends à souhaiter qu’on ne recommence pas de suite notre course endiablée, d’ailleurs si elle pouvait être fini pour aujourd’hui, ce serait parfait. « Allez on se lève feignasse. » Il me tend la main pour m’aider à faire la même chose que lui, et je la prends, me relevant difficilement. Me perdant quelques secondes dans ses iris me fixant, j’esquisse un sourire lorsqu’il se présente à moi. « Au fait, moi c'est Andreas. Enchanté de te rencontrer. » Il s’éloigne de moi et étrangement, je le remercie intérieurement. Je ne suis pas fanatique des situations ambiguës où on ne sait plus comment aligner trois mots à la suite. C’est tellement surfait que ça me donne facilement la nausée. Donc je marche à ses côtés, et lui dis. « Et moi c’est Grace. » Je me demande si je dois préciser que je suis ravie aussi. Comment ça fonctionne les rencontres de ce genre dans la vraie vie ? Mais je n’ai pas le temps de l’ajouter que déjà il reprend la parole ; « Tu viens souvent courir ? J'espère que tu ne te laisses pas souvent embarquer aussi facilement que ça dans des plans foireux, ça pourrait virer au cauchemar un jour. » Je rigole avant de regarder dans sa direction, me rendant compte du ridicule de la situation. On est carrément couvert de boue, on est –ou tout du moins moi je le suis- fatigués et tout ça pour absolument rien. « En fait je cours souvent, mais pas forcément ici. Je ne suis pas de LA, du coup, j’essaie d’en découvrir le plus possible. » C’est la stricte vérité, même si je suis déjà venue me perdre jusque dans ce parc, je n’y passe pas mes journées et encore moins mes soirées. « Mais pour les plans foireux, c’est la première fois. » J’avoue comme un secret en lui servant un grand sourire. Au cas où il n’aurait pas compris que le plan foireux c’est lui.

    L’entrée du parc se dessine devant nous et je me dis qu’on va déjà se quitter. Je fronce les sourcils en me disant que c’est dommage, que … Qui sait ce qui aurait pu se passer. Alors je retiens le temps, parce que je veux le connaitre un petit peu mieux, ne me demandant même pas si lui veut me connaitre plus que ça. Je le toise une autre fois, et je prononce sans le contrôler « Nous manque plus qu’à prendre une douche maintenant. » Je prends consciente du double sens de ma phrase quand je me sens rire de l’intérieur. Est-ce que je viens vraiment de proposer une douche à un inconnu ? C’est bien ce que je crois. « Enfin … Chacun chez soi, quoi. » Je secoue le visage devant mes bêtises. Puis je réfléchi un peu, deux secondes même pas. « Mais bon, je n’habite pas loin, je suis venue en voiture, alors si tu ne veux pas te balader comme ça jusqu’à chez toi ... Chacun son tour, hein, la douche je veux dire. » Je m’entends rire avant de le réaliser. Je n’habite pas près d’ici, et si je suis venue en voiture c’est bien pour une raison. Je me sens d’une idiotie pas croyable quand je me sens bouillir, et puis je réalise enfin que je viens d’inviter un inconnu chez moi. Enfin, chez moi … Chez Alice, Clary, Aleyssia et moi. Un grand n’importe quoi. Je dois être sacrément tarée pour faire ça.
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    Tu vois ce moment entre le sommeil et le réveil,
    ce moment où on se souvient d'avoir rêvé ?
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    Je ne lui ai pas dit ça pour la mettre mal à l'aise. Non vraiment, c'est pas mon genre. Quoi que, si un peu, ça aurait pu l'être. Mais pas cette fois en l'occurrence, je vous assure. La preuve, je n'ai pas ri bêtement en le lui disant. C'est vrai, elle aurait du regarder en face d'elle au lieu de divaguer après que je l'ai traité de chochotte. Ça l'a peut-être déstabilisée, la pauvre. Peut-être qu'elle m'en a voulu sur le coup, à moins qu'elle m'ait juste trouvé super sexy à ce moment précis. Après tout, cette fille est surprenante ! Bref, elle plaide coupable, et c'est tant mieux pour sa dignité. Je lui adresse un sourire en la voyant quelque peu gênée. Et intérieurement, je considère sa remarque comme un compliment, quand bien même elle ne précise pas la nature de sa perturbation. Suite à cela, nous nous levons, je me présente, elle se présente. Grace. Pas commun comme prénom, mais il lui va bien. Quand elle me dit qu'elle ne vient pas de LA, ma question vient naturellement. « Et tu viens d'où ? » Elle court souvent, c'est une bonne chose et ça ne m'étonne pas tant que ça. Pour qu'elle ait été prête à me suivre dans mon délire sans vraiment faillir, il faut forcément qu'elle soit habituée à courir un minimum. Et puis elle me fait comprendre que je suis le premier idiot à lui faire ce genre de plan. A la bonne heure. « Tant mieux alors, j'aime souvent être le premier. » Oui, dans beaucoup de choses. Le regard à nouveau fixe devant moi, je souris en réalisant que je suis un peu prétentieux, sans doute. Enfin ça va il y a pire comme remarque prétentieuse vous me direz. Qu'elle prenne ça comme elle veut.

    Enfin nous parvenons à la fin du chemin boueux. Les arbres feuillus s'éloignent de nous et nos pieds font un premier pas sur le béton. Un lampadaire nous éclaircit dans la nuit noire qui tombe, une personne au loin court vers nous et semble finir son footing. Je trouve l'idée de laisser partir Grace un peu triste. Nous ne pouvons clairement pas aller boire un verre dans cette tenue, alors je songe à l'inviter à sortir plus tard dans la soirée, après que nous nous soyons douchés et reposés un instant chez nous. Mais avant que je lui propose, elle se met à parler. Sa phrase me laisse songeur un instant, avant que je ne me mette à rire. Elle se corrige rapidement, ce qui la rend je dois l'avouer encore plus attachante. « Ça va de soi. » Dis-je en tournant ma tête vers elle, souriant. Et là elle se met à baragouiner encore - parce qu'elle semble se perdre dans ses idées - et finalement, sa proposition est clairement de m'inviter chez elle pour la suite de la soirée, sans même que je ne fasse une halte chez moi. L'idée de prendre ma douche chez elle me fait froncer les sourcils, avec amusement. « Ta douche va subir si elle doit nous supporter toi et moi à la suite. » Mais bon. Ce n'est pas comme si j'étais venu en voiture. J'ai pour habitude de courir de chez moi jusqu'au parc pour l'aller et le retour. Qu'est-ce que ça change que je file chez elle tout de suite ou qu'on se voit plus tard ? L'idée ne me dérange aucunement, au contraire en fait, je suis bien avec elle, elle est cool. Alors je hausse finalement les épaules tandis que nous passons la porte du parc. « Enfin pourquoi pas. J'espère juste que tu ne me tends pas un piège en retour de ce que je t'ai fait faire... » Un petit sourire, et je mets mes mains dans mes poches pendant qu'elle me guide jusqu'à sa voiture. « Bon, il est où ton carrosse ? D'ailleurs je plains ta voiture aussi... Je t'aidera à payer le nettoyage s'il le faut. » Ajouté-je dans un rire gai. Voilà pourquoi j'y vais toujours à pied, ça me ferait mal au coeur de salir ma voiture chaque fois vu les chemins que j'aime emprunter durant mes courses.


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    Re: GRACE & ANDREAS ▪ run girl, run faster

    Sam 9 Nov 2013 - 11:13
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    « Et tu viens d'où ? » Je me demande quelques secondes si c’est une question piège. Mais je réalise plutôt vite que non, ça ne l’est pas, et que si mes origines me dérangent parce que je ne suis pas très admirative de la ville où je suis née, cela ne veut pas dire que tout le monde est comme moi. Alors je suis un peu quand j’avoue comme un secret « Kentucky. » Pas la peine d’en rajouter plus, de toute façon Elizabethtown n’est pas un endroit bien connu.

    « Tant mieux alors, j'aime souvent être le premier. » Sa phrase me trouble un peu, sachant que j’aurai pu moi-même la prononcer. Alors je souris heureuse qu’on se ressemble surement plus qu’un peu lui et moi. Et alors qu’on marche côte à côte pour arriver à la fin du chemin, je me perds dans mes pensées au sujet de cette douche que je vais bientôt lui proposer. Chacun chez soi. « Ça va de soi. » Oui, bon il peut avouer que lorsque je m’embrouille ce n’est pas si évident. Mais je le remercie de ne pas en prendre compte mes conneries et de se moquer à moitié de moi. Je souris une peu, je crois, enfin j’avoue que je ne sais pas vraiment là. Je suis vraiment en train de proposer cela à un inconnu ? Ouais j’en ai bien l’impression et je suis ridicule en plus de cela. Je me suis déjà connu avec plus de confiance en moi. Je regarde son visage changer d’expression et je suis certaine qu’il me trouve un peu con. « Ta douche va subir si elle doit nous supporter toi et moi à la suite. » L’espace de cinq secondes j’envisage de le supplier, puis je voudrai me frapper le crâne plutôt que de le prononcer vraiment. Faudrait que je sois possédée pour faire une telle chose, avouons-le. Et puis ma douche subit quatre filles, alors elle pourra supporter un garçon, j’en suis persuadée, même couvert de boue. Ca va le faire.

    On continue notre route vers ma voiture, enfin je crois, parce qu’à l’évidence c’est un oui. Un oui étrange certes, mais un oui quand même. Alors je sens comme un truc qui sautille dans mon estomac et je voudrai me frapper pour me rappeler que je n’ai plus quinze ans. Je ferme les yeux deux secondes et on passe enfin la sortie du parc. « Enfin pourquoi pas. J'espère juste que tu ne me tends pas un piège en retour de ce que je t'ai fait faire... » Officiellement oui à ma proposition, donc. J’esquisse un sourire malin, lui disant du plus calmement que je le peux « Les risques c’est ce qui rendent la vie excitante. » Mais bien évidemment que je ne lui tends pas de piège, quoi que je réfléchis un instant à ce que je pourrai lui faire subir en retour de ce que j’ai fait. Mais je me rends à l’évidence sur le fait que ce n’est pas sa faute, pas entièrement si on est dans cet état, j’ai bien voulu courir après tout, donc je serai vraiment une peste si je me contentais de l’accuser. « Bon, il est où ton carrosse ? D'ailleurs je plains ta voiture aussi... Je t’aiderai à payer le nettoyage s'il le faut. » Je ris intérieurement quand je secoue le visage négativement, je sors mes clefs de ma poche quand je lui dis « T’en as encore des conneries du genre à me sortir ? » M’aider à payer le nettoyage, j’adore ma voiture mais je ne suis pas au point de prendre l’argent d’un inconnu pour la laver. J’assume totalement le fait que c’est moi en quelques sortes qui lui ai demandé de venir la dégueulasser. « Hors de question. » Je rajoute tout de même, de peur que ma première phrase soit un peu trop familière pour lui. J’aperçois enfin ma voiture, que je lui montre du doigt. C’est un ancêtre, mais je l’adore c’est comme ça. Alors avant qu’il ajoute quoi que ce soit sur l’aspect de mon moyen de locomotion, je lui lance « Ne te fie pas à son apparence, y a pas meilleure bagnole que ça. » Alors j’ouvre la porte du côté conducteur, je m’y installe et ouvre ensuite la porte côté passager. Oui, ma voiture n’a pas la centralisée. Lorsque je mets le contact, la radio s’allume sur une vieille balade de Scorpion. « J’y pense, je vis avec trois autres filles, bon en soirée elles ne sont pas souvent à l'appart, d’ailleurs moi non plus je n’y suis pas … J’espère que ça ne te dérangera pas si elles sont là ? » Évidemment que ça ne le dérangera pas, j’en suis étrangement persuadée. Cependant, je croise quand même un peu les doigts pour que ce soir se soit juste Andreas et moi.
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    Lun 11 Nov 2013 - 2:22
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    Le Kentucky. Un Etat qu'on ne connait pas vraiment si on ne s'y intéresse pas un minimum. Heureusement pour moi, je ne suis pas mauvais en géographie, ça n'empêche pas que cet Etat ne m'inspire pas grand chose. Je me retiens de lui dire ça, ça pourrait être mal reçu, sait-on jamais, alors je me contente d'acquiescer. Nous nous dirigeons dans la bonne humeur jusqu'à sa voiture, non sans une ou deux petites remarques. Il n'y a aucun silence à vrai dire, comme si le « feeling » passait naturellement entre elle et moi. Sa réponse quand je lui demande si elle ne me tend pas un piège me stimule car je ne m'y attendais foutrement pas. Mais c'est vrai que mademoiselle a été prête à me suivre sans même me connaitre. J'aurais pu être un connard de première, elle m'aurait quand même suivi. C'est qu'elle n'avait pas peur facilement. Et donc ses paroles ne sonnent finalement pas faux sortant de sa bouche. Plus, je partage totalement son point de vue ; c'est avec un sourire relativement admiratif que je lui réponds d'ailleurs. On parle ensuite de sa voiture. Je lui propose gentiment de l'aider à payer les frais de nettoyage si on dégueulasse de trop l'intérieur, mais ça la fait plus rire qu'autre chose. Décidément, elle n'est pas comme les autres. Voyez ma sœur. Elle serait prête à me racketter d'un billet de cinq ou dix dollars si je lui rendais sa voiture sale, pleine de boue. Mais ma sœur, c'est une emmerdeuse aussi, pas de quoi s'en servir comme référence. Nous arrivons donc face à sa très chère voiture, ancienne et peu branchée, mais ça a son charme. Je souris et détourne mon visage vers elle. « J'attends que tu la fasses ronronner pour voir. » Et je vais m'installer côté passager, referme la porte, mets ma ceinture et éteins la musique qui passe encore sur mon  portable. Ça tombe bien, une musique de Scorpion passe à ce moment. Merde, c'est un signe encore ? Je m'enfonce à mon aise dans le siège en tendant les jambes et en posant mon bras sur le rebord de la portière à côté de moi. Elle me prévient qu'elle vit avec trois autres filles, je souris. « Ô malheur. Tu survis ? » Je ne sais pas comment sont ces nanas, mais Grace n'a pas l'air d'être très girly comme ça, alors ça doit vite être épuisant de vivre avec trois filles. Enfin j'dis ça... « Ne t'en fais pas pour moi, j'ai l'habitude car je vis moi-même avec deux filles. Les joies de la colocation, ça me connait. » Je dis cela en soupirant presque mais au fond ça me plait. J'aime bien voir les paires de chaussures alignées en vrac devant la porte d'entrée, mais aussi d'entendre des voix ou des bruits de musique qui ne viennent pas forcément de moi. Bizarrement, ça rassure. Enfin bon. « Au pire, ce n'est pas bien grave. On ira se réfugier dans ta chambre pour les faire parler. » Je hausse les sourcils en riant, tandis qu'elle conduit jusqu'à chez elle. Nous y sommes assez rapidement. Entre temps, je ne me suis pas privé pour changer de station de musique quand celles qui passaient n'étaient pas assez rock'n'roll. Sans gêne, moi ? Non, j'étais juste à l'aise... « Bon ça va, cette caisse roule pas mal. Mais tu devrais monter dans ma voiture un jour et tu verras ce que c'est qu'une conduite dynamique. » C'est surtout pour la provoquer, mais vous l'aurez bien deviné. Elle gare sa voiture, nous sortons et montons jusqu'à son appartement dont elle ouvre la porte...


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    Re: GRACE & ANDREAS ▪ run girl, run faster

    Jeu 21 Nov 2013 - 21:44
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    Je mentirai si je disais que la situation ne me plait pas. Certes je ramène un inconnu chez moi, mais … Mes yeux se perdent un peu sur lui, histoire de vérifier et de me faire rougir de moitié … Oui voilà, l’inconnu me plait bien en fait, je crois. Enfin je me concentre à nouveau sur ma voiture parce que sinon je vais me mettre à bégayer, ou alors à raconter un ramassis de conneries et à l’évidence je ne sais pas du tout ce qui serait le mieux. Je préfère pas tenter le diable et ne penser qu’à ma voiture, comme cela je m’assure de ne pas me ridiculiser. Sa remarque me fait rire mais je n’y prête pas attention, au risque de partir dans un discours glorifiant ma vieille bagnole qui ne tient presque plus droite.  « Ô malheur. Tu survis ? » Je réprime un sourire tandis que je passe une vitesse en lui répondant « Ça va, on gère toutes les quatre. » Ce qui est plutôt vrai, même si je remarque maintenant que j’y pense que les filles et moi on a jamais passé une soirée ensemble à quatre vraiment. Ce qui est plutôt étrange quand on y pense, alors je me promets de leur proposer une soirée fille pour qu’on puisse papoter. M’enfin, là n’est pas le souci aujourd’hui, le souci est que j’amène Andreas chez moi. Alors je crois que je réalise, ouais, je l’amène chez moi. « Ne t'en fais pas pour moi, j'ai l'habitude car je vis moi-même avec deux filles. Les joies de la colocation, ça me connait. » Je déteste faire ça, mais j’envisage d’attraper mon portable même si je suis au volant. Je ne réponds rien à sa phrase mon esprit trop plein d’autres détails que je dois régler. On habite toutes les quatre là-bas et le problème est que, égoïste que je suis surement, je veux le garder pour moi. L’avouer sonne bizarre dans ma tête, peut être que si je le dis à haute voix ça paraitre plus naturel. Sauf que non, je ne vais pas m’amuser à balancer ça d’un coup, manquerait plus qu’il me prenne pour une folle à lier. Puis de toute façon, depuis quand j’en ai quelque chose à faire de ce qu’on pense de moi ? Bon allez, je me lance quoi, y aura pas mort d’homme, donc bon, pas la peine de stresser, personne ne va me tuer. « Au pire, ce n'est pas bien grave. On ira se réfugier dans ta chambre pour les faire parler. » Merci seigneur ! Pas la peine de préciser que je veux me le garder, non, il le fait avant moi. Et je ne réalise qu’après qu’il vient d’insinuer que peut être on se retrouverait dans ma chambre lui et moi. Soit je suis nouvellement dingue, soit dans cette voiture il fait beaucoup plus chaud qu’à l’entrée.

    J’attrape quand même mon portable pour vérifier. « Le mieux c’est encore de demander. » Un petit sourire, et un petit message envoyé à la première coloc que j’ai eu dans notre petit bordel organisé. Je me demande l’espace de dix secondes si je viens pas d’envoyer un message dans lequel je prends mes désirs pour réalité, mais quand je reçois sa réponse, et ses suivantes, je m’en fiche complétement parce qu’au moins on aura une histoire drôle à se raconter la prochaine fois qu’on se croisera. Je rigole encore quand je lui précise « Elle ne me sort que des conneries. » Oui, ou plutôt moi. « On a l’appartement pour nous. » Je murmure quand je coupe le contact de la voiture. Je comprends le double sens de ma phrase quand je descends de voiture, en secouant la tête par ma bêtise. Quand je l’entends me dire  « Bon ça va, cette caisse roule pas mal. Mais tu devrais monter dans ma voiture un jour et tu verras ce que c'est qu'une conduite dynamique. » je lui laisse entrevoir une mine outrée avant de crier « Je conduis mieux que personne, monsieur le prétentieux. » Ouais, bon ok, là la prétentieuse c’est moi. Et alors quoi ? D’un nouveau sourire je l’invite à me suivre dans notre antre.

    On monte les escaliers, et je sens mon cœur qui s’accélère un peu, appréhendant surement, ayant peur oui, d’y trouver une des filles en vérité. Je glisse mes clefs dans la serrure, la scène semble se passer au ralenti et franchement, j’ai horreur de ça. J’ouvre enfin la porte et je me mets à hurler « Les filles je suis rentrée ! » On ne sait jamais, lui signifie l’expression sur mon visage. Mais après quelques secondes personne ne répond, alors un soulagement doit s’y lire maintenant, sur mon visage s’entend. Je pince mes lèvres quand je me retourne à nouveau vers Andreas, je remarque que je suis gênée, alors j’espère qu’il l’est un peu aussi. Et puis … Et puis tant pis, au diable la gêne, j’aurai le temps d’être gênée quand les poules auront des dents. Pour l’instant, je profite du moment, donc j’escampe mes clefs sur la table basse, je m’avance vers le frigo, attrape deux bières « T’en veux une ? » Me disant bêtement que la bière délie toujours les langues même si les nôtres sont loin d’être pudiques. « La douche est au fond du couloir, si tu veux commencer. » Après tout c’est pour ça que je l’ai invité. Je bois une longue gorgée de ma boisson, tout en me disant que si je veux que quelque chose arrive entre nous c’est maintenant ou jamais. Le truc, c’est que je n’arrive pas à bien évaluer la situation. Premier pas ou pas ? Non, je le sens pas. Je laisse passer sa douche et après on verra.
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    Tu vois ce moment entre le sommeil et le réveil,
    ce moment où on se souvient d'avoir rêvé ?
    C'est là que je t'aimerai toujours,
    c'est là que je t'attendrai.

    Re: GRACE & ANDREAS ▪ run girl, run faster

    Ven 22 Nov 2013 - 11:34
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    Andreas Klein
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    La tête basculée légèrement en arrière contre l'appuie-tête, je lâche un petit rire quand elle me dit qu'elle va demander à ses colocataires si l'appartement est vide ce soir. C'est bien les filles, ça. Je dois avouer que pour ma part, je m'en serais un peu fichu que mes colocs' soient là ou non. Quand bien même j'aurais eu des idées derrière la tête... Ouais, il est clair que Grace en a, je le vois à ses sourires quand elle reçoit ou envoie ses messages. Ça me fait sourire ; moi pour l'instant je ne pense qu'à me décrasser, rien de plus. Je ne suis pas du genre à m'imaginer tout un tas de plans à l'avance à vrai dire. Très vite, elle me dit que malgré les bêtises de sa colocataire - les filles sont tellement prévisibles - nous avons l'appartement pour nous. Je fronce les sourcils, affichant une mine provocatrice. « Tu as viré tes amies rien que pour nous, wow. » Si j'avais demandé ça à Atlanta ou Jaime, elles m'auraient gentiment demandé d'aller me faire voir... L'amitié homme/femme est décidément bien malheureuse. Bref, mademoiselle a vraiment envie d'être tranquille, je peux la comprendre. Là, le contact se coupe. Je lève les yeux à travers le pare-brise pour voir la tête de l'immeuble à côté duquel nous sommes. Plutôt sympa, le quartier aussi l'est et je pense cela en toute connaissance de cause car je vis en réalité non loin d'ici. Je la charrie sur sa conduite, elle me traite de prétentieux, je souris. Et enfin nous montons jusqu'au palier des quatre filles. Les mains dans les poches, j'observe autour de moi quand Grace ouvre la porte. Et c'est sa voix qui me rappelle à l'ordre quand elle essaye de savoir si ses amies sont là. Mais non, elles ne sont pas là comme prévu. Je rentre dans l'appartement et y sens de suite une bonne odeur. A croire que l'une des quatre aime prendre soin de son environnement. Pour ce qui est de l'ordre dans la pièce principale, j'ai connu mieux, mais j'ai connu aussi bien pire. Franchement ça passe, on voit qu'il y a de la vie quoi. Alors qu'elle se dirige vers la cuisine, j'enlève mes chaussures aussi sales voire plus encore que moi et me fais quelques pas dans le salon. J'y vois un cadre photo exposant deux brunettes. Grace n'y est pas, mais les deux filles semblent être proches. Il y en a d'ailleurs une qui me dit quelque chose, peut-être l'ai-je déjà vue avec l'un de mes potes... Elles sont sans doute deux de ses colocataires en tout cas. Je relève mon regard sur Grace qui me propose une bière. « Volontiers. » Je l'attrape et me cale contre la table de la cuisine pour en boire quelques gorgées. Mon hôte m'informe alors que la douche est au fond du couloir, ce que je considère comme une invitation à y aller. Ça tombe bien parce que je n'attends que ça, ou presque. « J'y cours alors. » Lui réponde-je en la fixant du regard un bref instant, avant de poser ma bière sur la table et de filer dans le couloir. J'aurais très bien pu lui proposer de faire une économie d'eau et de venir avec moi, mais ce n'est pas vraiment mon genre. Je ne la connais presque pas, elle semble être sérieuse comme fille et peut-être qu'elle vaut mieux que ce plan impulsif. Peut-être ouais. Au fond du couloir m'a-t-elle dit. C'est qu'il y en a des portes dans ce corridor... J'ouvre la porte indiquée et en effet, je tombe sur la salle de bain ; j'y entre et referme la porte derrière moi. Alléluia, dans cinq minutes je serai un homme propre. Me débarrassant à la va-vite de mes fringues que je laisse au sol, je me faufile sous la douche et mets en route l'eau qui se réchauffe rapidement et dont la chaleur me fait un bien fou. Je joue l'invité jusqu'au bout et utilise le gel douche le moins féminin que je trouve, histoire de ne pas sentir la pêche ou la rose. J'ai l'impression d'être dans ma propre douche : je suis envahi par les gels douche et shampoings féminins. Mes cheveux passent aussi sous l'eau et je ne sors que quand je suis enfin complètement nettoyé. Du regard, je cherche la serviette qui pourrait appartenir à Grace. Malheureusement c'est mission impossible. J'attrape la plus proche de moi, me frotte les cheveux, le torse, les jambes et... là je réalise que je n'ai que mes vêtements de footing, et si je renfilais mon t-shirt rempli de sueur, ça reviendrait à ne pas avoir pris de douche. Je me sens bien con sur le coup, je n'avais pas du tout pensé à ça. Je bloque alors ma serviette autour de la taille et me dirige vers le salon où je retrouve la jeune femme. « Tes amies ou toi vous n'auriez pas un T-shirt pour homme quelque part dans vos affaires ? » Elle arbore un petit air surpris. Je dois avouer que me balader dans cette « tenue » peut porter à confusion... « Sinon c'est à toi. » Dis-je dans une voix plus suave, tandis que mon regard sérieux s'ancre dans le sien. Si je n'écoutais que mon corps à cet instant, je me rapprocherais d'elle pour la séduire. Le pire, c'est qu'elle est encore toute crasseuse. Ça doit être ça qui me retient ? Cette simple pensée me fait rire, et elle ne doit pas comprendre.


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    Je serais juste l'attrape-cœurs et tout. D'accord, c'est dingue, mais c'est vraiment ce que je voudrais être. Seulement ça. Salinger

    Re: GRACE & ANDREAS ▪ run girl, run faster

    Sam 23 Nov 2013 - 13:57
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    Grace W. Nolan
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    « J'y cours alors. » Je hoche la tête en signe que oui, vaut mieux qu’il y aille tandis que moi je tente de chasser de ma tête les idées qu’Alice y a foutu. Bon forcément, je ne blâme pas Alice, pas totalement, parce que dans le fond, je me suis mise seule dans cette situation et j’ai espéré, c’est vrai, un tout petit peu faible que je suis, j’ai espéré que cette douche c’est à deux qu’on la prendrait. Mais bon, je dois quoi ? M’énerver ? Me sentir rejetée ? Ce serait tellement n’importe quoi qu’en buvant une nouvelle gorgée de ma bière je me surprends à rigoler. Il ne m’a rien promis, et encore heureux quand j’y réfléchis. On se doit rien, juste une douche parce que nous avons tous les deux un égo démesuré. Ouais, voilà, c’est ça. Et tandis que je suis en plein débat avec moi-même pour tenter de me convaincre qu’il ne se passera absolument rien entre lui et moi. Je le vois débarquer devant moi en serviette et mon dieu je jure ou presque que j’en perds la capacité de parler. Je reprends mon sérieux quand il me demande « Tes amies ou toi vous n'auriez pas un T-shirt pour homme quelque part dans vos affaires ? » Alors je tente de virer ma curiosité dans un coin de ma tête pour ne plus penser au fait que si je le voulais je n’aurai qu’un mouvement à faire pour qu’il se retrouve nu devant moi. Puis j’ai envie de me frapper le visage rien que pour avoir pensé à ça. Je dois pas être normale et avouons-le, si je fais ça, je suis bonne pour l’asile quoi. Alors j’avale une autre gorgée pour me donner du courage et m’empêcher de dire ou de faire un tas de conneries. Je souris quand je me rends compte qu’au final c’est vraiment vrai, je sais plus parler. Le monsieur t’a demandé un t-shirt Grace, allo. « Sinon c'est à toi. » Quand ses yeux trouvent les miens je fonds, c’est clair net et précis et je me rends compte que j’ai réellement besoin d’une baffe pour revenir dans le monde où je ne suis pas de ces filles qui ne savent plus se tenir devant un garçon. Devant un beau garçon, rectification. Et quand je le vois prêt à rire, je comprends que je suis fichue avant même d’avoir retrouvée la parole. Fichue parce que je me rends à l’évidence. Il me plait, c’est déterminé. « Hum. » Je me racle la gorge, hochant le visage pour lui dire que oui, nous avons surement un t-shirt d’homme quelque part et surtout pour me signifier à moi qu’il faut que je me calme et vite, quoi. D’une main peu sure je tente de poser ma bière sur la table, sauf qu’en fait je manque de la faire tomber deux, non, trois fois. Alors je fronce les sourcils, en colère d’être comme une gamine de quinze ans. Donc je me reprends, pose ma bière –enfin- et je tourne mon regard à nouveau confiant vers Andreas. « Un t-shirt. » Revenons à nos moutons. « Oui, oui, bien sûr suis-moi. » Alors quand je prononce ma phrase je me dis que j’ai fait une connerie. Je regarde à nouveau son apparat. Et je lui dis « Non, non, ne me suis pas. » Non parce que je vais aller fouiller dans une des chambres, la mienne ou un des filles et proche d’un lit … avec lui, je ne répondrai plus de moi. Du coup lorsque j’ouvre la porte de ma chambre je rigole sans même le contrôler. Un rire nerveux qui me surprend. Un rire que je n’aime pas en somme. Dans ma chambre, pas de t-shirt, alors je fonce dans celle d’Alice où je fouille et … Victoire. Je ne sais pas à qui il appartient, mais il est là et je remercie celui qui l’a oublié et surtout Alice de l’avoir lavé. Je retourne vers le salon, vers Andreas, Andreas toujours en serviette. J’avais presque oublié. « Je … euh … Tiens voilà. » Ce que je peux être conne quand je fais ça. « Bon allez, j’y vais. » Ouais, l’idée du siècle Grace. « Je ne vais pas rester toute la soirée comme ça après tout. » Je me rends compte que je me préfère largement quand je me tais. Si c’est pour sortir des conneries du genre, vaut mieux encore que je perde la capacité à aligner trois mots d’affilés. Je file dans la salle de bain, tout en m’intimant de me calmer. Je me regarde un moment dans le miroir, je m’imagine en train de me parler comme le font les filles là, dans toutes les séries télés. Mais je ne le fais pas et quitte mes vêtements pour me retrouver sous l’eau brulante qui coule sur mon corps. Pendant une seconde je me dis que c’est une douche froide dont j’aurai besoin, mais non, je n’en fait rien. Soupirant lorsque je frotte ma peau, je me demande ce qu’il fait de l’autre côté, si toute cette histoire est une bonne idée. Mais de toute façon, ce n’est plus le moment d’y penser ou bien de vouloir revenir en arrière. Du coup je fini de me laver dans le calme le plus parfait, remerciant l’eau de savoir me rendre toute part de lucidité. Après quelques minutes, je sors. Constatant que le jeune homme à fait vraiment comme chez lui, voyant ses habits trônant sur le sol. Je cherche autour de moi, attrapant ma serviette et prenant le temps de réfléchir à la bêtise que moi j’ai fait en entrant ici. Ok j’ai ma serviette, ok je suis douchée. Ok je n’ai pas de vêtement pour m’habiller. Ok je suis une grosse débile. Alors j’envisage de sortir comme ça, mais là c’est sûr que c’est une mauvaise idée et qu’il va penser que je le fais exprès. Du coup, ne me reste qu’une solution. Je prends mon courage à deux mains et j’entrouvre la porte de la salle de bain. « Andreas ?! » idiote, idiote. « Tu pourrais aller dans ma chambre, la troisième porte à droite et y trouver des vêtements, peu importe lesquels s’il te plait. » J’ai envie de me cacher encore plus loin que dans un trou de souris, si seulement c’était possible. Le pire c’est que, je suis déjà en train de rougir à l’idée qu’il va surement fouiller dans mon tiroir de sous-vêtements. Du coup, je me félicite quand même d’avoir de bon gout, et surtout de me dire qu’après tout le ridicule ne tue pas.
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    Re: GRACE & ANDREAS ▪ run girl, run faster

    Dim 24 Nov 2013 - 2:08
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    Je me retiens de rire, quoi qu'en fait c'est loupé, les commissures de mes lèvres sont déjà relevées. Et c'est là que je remarque sa gêne, de plus en plus flagrante au fil des secondes. Cela me plait de croire que je suis entièrement responsable de cet embarras, que ce qu'elle voit ne la laisse pas indifférente. Pas un seul instant je n'avais pensé à ce qu'elle pourrait en penser mais finalement je ne crache pas dessus. Grace est plutôt mignonne avec ses joues rosies et son hésitation, attitude que je lui découvre d'ailleurs. Elle qui fait si sûre d'elle, elle a tout compte fait ses faiblesses féminines qui viennent la trahir ; pauvre d'elle, mais moi j'aime ça, indéniablement. Gardant mon sérieux face à elle, je l'observe poser difficilement sa bière sur la table avant qu'elle ne m'invite à aller chercher un fameux t-shirt. Alléluia, ma cause n'est pas perdue. L'une de ces quatre filles doit bien avoir ça quelque part. Je m'apprête à la suivre mais elle me stoppe rapidement. Immobilisé, je l'observe filer seule dans le couloir, avant d'esquisser un bref sourire en coin. Peut-être n'a-t-elle pas envie que je vois le bordel présent dans les chambres. A moins que ma présence la trouble tant que ça. Ou comment me mettre inconsciemment sur un piédestal... Jolie Grace, si facilement perturbée... L'une de mes mains saisit la bière que j'avais entamée avant d'aller me doucher et j'en bois à nouveau quelques gorgées, appuyé contre un mur. Là je balaye la grande pièce du regard et tente d'imaginer l'appartement rempli de ses quatre colocataires. Espérons au moins qu'elles s'entendent bien entre elles car tout le monde sait que des femmes qui ne s'aiment pas ne se font pas de cadeaux... Voilà que mon hôte refait apparition avec un T-shirt blanc, le plus sobre du monde. Je lui prends des mains en souriant. « Super, ça a l'air d'être la bonne taille en plus. » Réalisant cependant que je n'ai pas le reste de mes fringues laissées négligemment à même le sol de la salle de bain, je ne l'enfile pas de suite, et laisse Grace aller prendre sa douche. Ouais, enfin. « Non en effet. J'ai hâte de voir à quoi tu ressembles sans boue, dans une tenue plus... féminine. » Que je lui dis pour la charrier. Sans offense de me part mais une femme en tenue de course n'est pas dans son meilleur apparat possible tout de même. Elle file donc et je me retrouve à nouveau seul. Je pose le t-shirt sur la table en attendant d'avoir accès au reste et je m'assois sur l'une des chaises en bois. Mon regard se pose sur le frigo où j'aperçois un morceau de papier déchiré avec inscrit dessus « Grace coquine ! ». Ça me fait sourire et rapidement je fais une éventuelle connexion entre ce mot seul sur cette paroi de frigidaire et les textos de Grace dans la voiture. Avalant à nouveau une gorgée de ma bière, j'entends la voix de la brunette appeler mon prénom. « Ouais ? » Lançai-je assez fort pour qu'elle le reçoive. Je crois rêver quand elle me demande d'aller lui chercher des fringues. Mais non, c'est vraiment ça. « OK, deux minutes ! » Ni une ni deux je me lève sans chercher à réfléchir plus longtemps et me dirige vers la chambre citée après avoir pendu le t-shirt sur mon épaule. Là, mon regard bien sûr zieute brièvement encore l'endroit, mais c'est surtout pour y chercher l'armoire, le placard ou que sais-je. Je vois rapidement une penderie dont je fais coulisser la porte, pour enfin tomber sur plusieurs piles de vêtements. Dois-je préciser que mon regard est vite captivé par l'emplacement des sous-vêtements ? Plusieurs couleurs, plusieurs tissus, plusieurs pièces... Et bien... Un fin sourire sur les lèvres, j'attrape une culotte noire avec un soupçon de dentelle sans tergiverser pendant trois heures et je déniche ensuite un débardeur noir ainsi qu'un short en jean. Là je retourne jusqu'à la porte de la salle de bain. Elle est légèrement entrouverte et sans vraiment le faire exprès je vois que Grace est entourée d'une serviette. Je toque deux coups sur la porte et entre ensuite, mes trouvailles dans la main. Face à elle, je ne dis d'abord rien, me contentant de la regarder un court instant. Merde... Merde. Ses longs cheveux détachés et rebelles sur ses épaules dénudées, la naissance de sa poitrine... Tiens d'ailleurs j'ai un peu oublié de lui prendre un soutien-gorge. Foutues pièces de tissus futiles... Je n'ai même pas besoin d'aventurer mon regard vers ses cuisses, c'en est déjà bien assez. Je relève ma main pour lui tendre ce qu'elle m'a demandé et en profite pour reprendre mes esprits. « J'ai pris les premières choses que j'ai trouvées. » Voilà que la situation se corse. Je me sens faible avec mes envies d'homme qui font surface à la moindre parcelle de peau découverte. « Bon... » Au lieu de repartir derechef, j'abaisse mon regard vers mes fringues et en attrape mon boxer ainsi que mon short tout en tenant fermement ma serviette pour éviter toute glissade. Et quand je me redresse et que je vois à nouveau son reflet dans le miroir face à moi, je réalise que si je sors de cette pièce sans lui avoir fait comprendre qu'elle me plait, je ne serais qu'un minable. Pire, un eunuque, et ça ne me fait pas rire sur le coup. Je repose mes vêtements à côté du lavabo et me retourne, m'avance vers elle. Mes yeux ne quittent pas les siens et au bout d'un moment je dévie mon regard un peu plus haut sur son front, sur ses cheveux et leur chute jusqu'à son épaule. Mes lèvres viennent s'approcher de son oreille pour lui murmurer quelques mots. « Et si tu me présentais officiellement ta chambre ? J'ai cru comprendre qu'on ne serait seuls ce soir. » Le coin de mes lèvres se hisse légèrement tandis que je capte à nouveau son regard, et que mes doigts viennent frôler les siens, doucement. Peut-être que j'oublie totalement nos vêtements. Peut-être que j'oublie aussi délibérément mon savoir-vivre, mais au diable... Elle m'a cherché.


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