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    Happy to see you again + SOFIAN

    Ven 8 Nov 2013 - 2:46
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    Missing piece.

    La voiture s’immobilisa et le chauffeur personnel de Gregorian lui fit savoir qu’ils étaient arrivés à destination. Il referma donc lentement le dossier qu’il était entrain d’étudier et acquiesça avant de jeter machinalement un regard vers l’extérieur. Il s’extirpa par la suite du véhicule en prenant en main les fleurs qu’il avait fait acheter à sa secrétaire, les préférées de la jeune femme à qui il rendait visite aujourd’hui, en espérant qu’elle n’ait pas changé de goût depuis…tout ce temps. Derrière lui la voiture de fonction démarra avec la promesse de revenir le chercher au coup de fil du brun. Il observa l’immeuble avec attention avant de se mettre en route. Ce ne fut pas bien difficile de trouver le logement de Sofia, son entreprise ayant un lien avec l’université qui l’emploie et la subventionnant grassement, l’on pouvait difficilement lui refuser une telle faveur. Et puis, l’excuse de cousins perdus de vue pendant bon nombre d’années, avec une expression triste en prime ainsi qu’un peu de séduction fonctionnaient toujours. Il appliqua une technique qu’il avait appris dans les films, à savoir, appuyer sur tous les boutons, il y en aura bien un pour lui ouvrir et  ce fut le cas. Il emprunta l’ascenseur non sans appréhension, après tout, cela faisait plus de dix ans qu’ils ne s’étaient pas revus au départ de sa cousine d’adoption pour le pays de l’oncle Sam. Pas mal de changements s’étaient opérés durant toutes ces années, lui-même en était la preuve concrète, sans doute qu’il en serait de même pour elle. Pas trop cependant, il était ici pour retrouver cette fille qui avait éveillé en lui les premiers émois physiques d’adolescents bien portants. Devant la dite porte, il prit le temps de remplir ses poumons d’une bonne goulée d’air frais et sonna deux fois. Ce fut grand sourire aux lèvres qu’il patienta, pressé néanmoins de voir la tête qu’elle ferait en le voyant à son entrée, comme des enfants qui parvenaient enfin à retrouver le chemin menant l’un à l’autre. « Bonjour Sofia » dit-il en russe lorsqu’elle fut enfin devant lui.


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    Re: Happy to see you again + SOFIAN

    Sam 9 Nov 2013 - 12:35
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    Reed Gallagher
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    Missing piece.

    Elle ne sait pas d'où lui vient ce besoin constant de vivre dans un environnement où tout est toujours rangé à sa place, où tout est impeccable, sans le moindre grain de poussière. En tout cas, ce n'était clairement pas génétique. A l'époque dans leur maison familiale, sa mère avait même engagé une femme de ménage pour la décharger de ces corvées comme elle disait. Et puis, ce n'était pas avec l'emploi du temps overbooké de son père que celui-ci allait pouvoir aider. De toute façon, ce n'était pas son rôle. La famille Dmitrieva était plutôt conservatrice et patriarcale, et si la société russe accordait désormais plus de liberté aux femmes dans l'aménagement de leur vie, la mère de Sofia ne s'était jamais plainte de son statut de femme au foyer au service du grand Alexandr, au grand dam de sa fille qui s'était toujours promis de ne jamais ressembler à ce stéréotype de la femme ancien et décidément révolu. Mais revenons à Los Angeles, dans l'appartement de la jeune femme. Elle a prévu de passer une soirée seule, mais ça ne l'a pas empêché de se créer une atmosphère cosy, chaleureuse. Encore quelque chose qu'elle ne tient pas de ses parents, tant la maison familiale était austère et froide, dénuée de toute chaleur dans sa décoration. Là, à quelques emplacements rituels, Sofia avait pris soin d'allumer quelques bougies d'ambiance, au parfum des fruits rouges. Il n'était pas six heures du soir passées et pourtant, la nuit tombait déjà. Une mélodie assez psychédélique se faufilait dans l'appartement, mais celle-ci fut bientôt arrêtée par la jeune femme, qui prévoyait de regarder un film à l'eau de rose. Le Chocolat, avec Johnny Depp et Juliette Binoche. Ce n'était pas la première fois qu'elle le voyait, ni la deuxième ou troisième fois, mais bien plus. Elle adorait ce film. Vêtue d'un simple gilet en laine sur sa poitrine dénudée et d'un short court, elle s'allongea pieds nus sur son sofa, avant de mettre en route le film. Déconnectée du monde réel, elle s'était interdit - comme à chaque fois lors de ses séances visionnage - d'utiliser ne serait-ce qu'une fois son portable. Mais ce n'est pas lui qui la perturba ce jour-là ; c'est la sonnette qui retentit deux nettes fois. Sofia relâcha ses longs cheveux ondulés qu'elle triturait pour se lever et se diriger vers sa porte, après avoir mis en pause son film. Quand elle regarda à travers le judas, son être entier se paralysa pendant l'espace d'un instant. Non, c'était impossible. Ça ne pouvait pas être lui, là, à Los Angeles ? Sofia se sentit toute chose. C'était stupide. Mais ils ne s'étaient pas vus depuis si longtemps... Et puis, de sacrés souvenirs lui revinrent à l'esprit aussi, ceux d'une adolescente vivant ses premiers émois. Gregorian avait été le premier garçon qui lui avait fait ressentir ces petits papillons dans le ventre. Il était une présence qu'on ne pouvait pas mettre de côté. La fine main de Sofia attrapa la poignée et l'enclencha, ouvrant donc la porte sur le jeune homme. Un sourire se dressa sur ses lèvres ; elle était heureuse de le retrouver, ça ne faisait nul doute. Peut-être parce qu'il était bel et bien de sa famille, et que quoi qu'elle en dise, elle se sentait parfois seule à Los Angeles. « Gregorian.. comme je suis heureuse de te voir ! » Répondit-elle en russe également. Elle s'approcha, d'abord timidement, pour finalement mettre sa réserve au placard. L'une de ses mains vint se poser dans la nuque du trentenaire, quand ses lèvres atterrirent sur sa joue pour l'embrasser tendrement. « Tu aurais pu me prévenir de ton escale à Los Angeles, je me serais préparée... » Dit-elle en anglais cette fois-là, souriante, avant d'ouvrir plus grand la porte pour le laisser entrer. « Entre, je t'en prie. Fais comme chez toi. Mon appartement est modeste comme tu peux le voir, ça change de chez mes parents. » Son rire cristallin retentit doucement, tandis qu'elle refermait la porte derrière eux.


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    Re: Happy to see you again + SOFIAN

    Mar 12 Nov 2013 - 6:26
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    Le regard de Gregorian scruta chaque centimètre, que dis-je, chaque millimètre du visage de Sofia. Elle n’avait pas tellement changé en dix ans. Elle s’était embellie, c’était un fait avéré, mais il était heureux de toujours pouvoir distinguer dans ses traits, la Sofia de son adolescence, accessoirement de ses souvenirs. Outre cela, c’était une véritable bénédiction de n’être pas complètement abandonner à soi-même dans une ville aussi immense que Los Angeles lorsque l’on débarquait dans un pays dont nos seules informations se restreignaient à quelques voyages d’affaires ou bien encore de visites guidées par nos hôtes, rien de bien profond en somme. Non pas qu’il avait peur de l’inconnu, il était tout à fait apte à se débrouiller par ses propres moyens, néanmoins, vu ce qu’il était venu accomplir, retourner sur les traces de son passé, un peu de soutient ne serait guère de trop. Il ne pouvait compter sur ses parents adoptifs, qui ne savaient d’ailleurs rien de sa douloureuse entreprise, sans nul doute qu’ils y auraient posés leur véto et le paternel refuser son autorisation pour administrer l’antenne de Los Angeles. Il la serra fortement contre lui, avec la force de quelqu’un qui s’en allait en voyage pour une durée indéterminée. Les souvenirs affluèrent et le manque qu’il avait pensé ne plus ressentir au fil du temps revint, lui prouvant qu’elle avait cruellement manqué à son paysage ces dernières années. « Tu me connais, j’adore les surprises » Il lui offrit un sourire amusé « Et puis, je te trouve plutôt pas mal comme ça » un clin d’œil complice vint clore sa remarque. Cela étant, il pouvait la comprendre. Lorsque l’on venait lui rendre visite, il exigeait que l’on se fasse annoncer, car il avait horreur qu’on le voit dans une allure débraillée, si tant était cela fut possible, il était toujours tiré par quatre épingles, un costume hors de prix sur le dos. Il ne se sentait que bien ainsi, vestiges d’une éducation qui avait pour vocation de le rendre parfait. Perfection et efficience, voilà les principales prérogatives pour être un véritable Vosesviatski.  « Je crois que tout est modeste à côté des demeures de nos parents » il la suivit dans son hilarité en obtempérant à la demande la demoiselle. Bien sûr, curieux, il jeta un coup d’œil par ci, par là pour se familiariser avec ce nouvel environnement. « Ca te ressemble » commenta-t-il, c’était un compliment bien sûr. Il admirait cette capacité à rendre son intérieur identique à son propriétaire, il y avait cette chaleur qu’il avait toujours recherché auprès de la jeune femme plus jeune, chaleur qui transparaissait sans mal dans sa demeure. Ce qui contrastait grandement avec sa villa doté des dernières merveilles technologiques, n’en devenant pas pour autant chaleureuse, cela était le contraire. Tant pis, il s’y était fait à cette austérité depuis longtemps. « Tiens, j’espère que tu les aimes toujours autant qu’avant » il lui tendit le bouquet qu’il avait rapporté pour elle en gage d’offrande pour pénétrer son temple. « En tout cas, grosse surprise de savoir que tu étais toujours dans cette ville et que tu étais désormais infirmière à l’université » Il souleva un genre de statuette et la  reposa après l’avoir examiné « Ca va, les étudiants ne se ruent pas tous à l’infirmerie pour tu t'occupes de leur mal imaginaire ? »  


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    Re: Happy to see you again + SOFIAN

    Mer 13 Nov 2013 - 16:18
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    Des années auparavant, Sofia avait été proche de cet homme, de ce garçon qu'elle trouvait déjà beau, trop beau pour être son cousin germain. Jamais elle n'avait parlé de cette attirance qu'elle s'évertuait à considérer comme minime auprès de sa mère ou encore de ses amies. Pourtant, elle ne pouvait cacher ses joues rosies lorsqu'elle parlait de lui, lorsqu'elle évoquait ces après-midis, soirées, voire nuits en sa compagnie. Ils n'étaient que des enfants, puis des adolescents. Une fois le père de Sofia les avait surpris dans la chambre de celle-ci en train de « dormir » dans le même lit. Ils devaient avoir à peine plus de quatorze ans à l'époque et ne cherchaient qu'à découvrir l'autre. Après les avoir séparés, il s'en était allé retrouver sa femme pour se plaindre, ce à quoi elle avait répondu d'un air détaché qu'ils n'étaient « que des enfants ». Heureusement n'avaient-ils pas eu accès aux pensées de leur fille. Voilà que Sofia retrouvait Gregorian dix ans après son propre départ. Il avait changé. Son visage s'était dessiné avec plus de précision, ses traits étaient plus prononcés, quant à sa carrure, elle s'était renforcée. En d'autres mots, il avait gagné en virilité. « Pourquoi ça ne m'étonne pas ? » Dit-elle à l'adresse de l'homme lorsqu'il la complimenta. Il entra dans l'appartement et observa l'environnent. Elle se rapprocha de lui, les mains liées par appréhension de ce qu'il pourrait lui dire. Après tout, quand elle l'avait vu pour la dernière fois, il vivait toujours chez ses parents qui gagnaient aussi bien voire mieux encore leur vie que les siens. Quel pouvait bien être le rapport à l'argent de Gregorian, désormais ? Quoi qu'il en soit, ses paroles la rassurèrent. « Si ça me ressemble, c'est que tu dois aimer un minimum j'espère. » Elle lui adressa un sourire franc, le même qu'elle aurait pu lui faire avec malice quelques années auparavant. Et c'est là qu'il lui tendit le bouquet qu'il tenait, de magnifiques Lys blancs, ceux qu'elle avait toujours préféré. Gregorian était le seul à lui en avoir offert. Pas même son ancien fiancé Landon n'avait connu cette préférence, se contentant de lui offrir des roses par symbolique pure. A nouveau, un sourire se dressa sur les lèvres de la jeune femme, moins espiègle, plus tendre. Ses yeux se relevèrent sur lui tandis qu'elle attrapait le bouquet pour l'admirer et en sentir son parfum. « Toujours autant. Merci. » Il était attentionné. Ce simple geste lui prouvait qu'il ne pouvait pas avoir changé en mal. De suite, elle alla chercher un vase vide pour y mettre de l'eau d'abord, puis les fleurs. Une fois cela fait, elle alla le déposer sur sa table à manger dans le salon. Elle ne perdit pas une miette des paroles de son cousin. Sa dernière remarque la fit doucement rire. « Oh... Et bien, ça arrive. » Répondit-elle simplement, avant de renchérir avec un air amusé modéré. « Certains ne sont pas beaucoup plus jeunes que moi en fin de compte, c'est difficile d'imposer une hiérarchie. » Elle n'allait pas le cacher, il lui était déjà arrivé plusieurs fois de se faire draguer en plein examen ou rendez-vous médical. Mais Sofia n'avait jamais eu froid aux yeux, Gregorian devait le savoir. Elle s'avança finalement vers lui pour le regarder tendrement. Difficile de se contenir face à un tel homme et pourtant, il le fallait. « Ça fait quoi... dix ans ? Ça m'a semblé être une éternité ! » Elle sourit avant d'inviter d'un signe de tête son cousin à aller sur le sofa, tandis qu'elle allait chercher deux verres et de quoi fêter leurs retrouvailles. « Tu veux boire quelque chose en particulier ? J'ai un peu de tout... sauf du whisky. Ce n'est pas pour les femmes, ça. » Elle rit, avant d’enchaîner. « Alors dis-moi, que fais-tu à Los Angeles ? C'est pour ton travail ? Maman m'avait dit que tu avais une très bonne situation il me semble. »



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    Re: Happy to see you again + SOFIAN

    Sam 7 Déc 2013 - 13:37
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    Il lui avait simplement offert un sourire charmeur à sa remarque, et ce malgré lui si vous voulez tout savoir. Il était ainsi Gregorian, charmeur lorsqu’il se retrouvait devant une belle femme. Il se mettait naturellement en mode chasseur comme diraient les jeunes, le côté vulgaire en moins. Bien sûr, il s’agissait le plus souvent d’une danse érotique éphémère mais il était assez traditionnel et aimait que les choses soient faites dans les règles de l’art, bien que la finalité demeurait identique à ceux décrits comme queutards. Un autre terme qu’il n’était pas dans ses bonnes faveurs, pourquoi et comment diable les gens venaient à user de tels termes aussi…hideux, soyons, lucide. Cela étant, il n’était pas temps ni lieu de se livrer à un tel débat mental, qui d’ailleurs ne mènerait nulle-part. « Bien sûr » répondit-il à sa question, son sourire plus grand encore que précédemment. Vous savez un de ces sourires qui marque et vous rend confuse à tel point que vous en oubliez jusqu’à votre propre prénom. Peut-être était-ce là un peu d’exagération, il vous faudra donc simplement retenir l’idée de base. Le jeune homme savait quel effet cela avait sur ses interlocuteurs, assurément, c’était sans doute pour cette raison qu’il en avait si souvent recours, si bien qu’au fil du temps, cela devint quelque peu mécanique et son arme la plus efficace –en tant que direction de communication, il avait pour mission de convaincre et quelle meilleure manière de procédé que créer la confusion ? « Tu dois être devenue spécialiste en maladies imaginaires alors ! » commenta-t-il avec un petit rire moqueur, se souvenant avoir lui aussi eu recours à ce genre de stratagème pour approcher l’infirmière de son université qui avait nourri bon nombre de ses fantasmes, une obsession qu’il s’était promis de posséder. Ce qui arriva, dans l’infirmerie d’ailleurs, après avoir passé la moitié de l’année à y faire des allers-retours. La patience n’était pas un problème lorsqu’il était question d’obtenir ce qu’il voulait et il mettait un poing d’honneur à aller au bout des entreprises, Vosesviatski principle. « Tu l’as dit ! » souffla-t-il à la remarque de Sofia en prenant place à ses côtés « Nous avons beaucoup de temps à rattraper, heureusement, je suis là pour un bon moment, on risque de se croiser souvent » dit-il sur un ton réjoui, sincère. Cela lui ferait un bien fou de la retrouver, après elle avait été l’un des piliers de son adolescent, entre le dédain évident de sa mère et la pression écrasante de son paternel. Elle avait été une bouffée d’air frais qui lui avait permis de ne pas péter les plombs quand tout cela devenait un peu trop à supporter. « Pourtant une femme avec un verre de bon whisky en main est plus sexy » le charmeur était de retour, son regard rieur inlassablement posé sur la jeune femme « Vodka ça fera l’affaire, en tant que russe qui se respecte j’imagine que tu as ça ! » lança-t-il, amusé par les clichés qui courraient sur leur pays. Clichés ô combien proches de la réalité. Il ne fallait pas se leurrer, la vodka était considérée comme la solution à tout et la coutume qui avait tendance à surprendre les étudiants étrangers en échange. Lorsqu’ils vivaient en famille d’accueil, ils se voyaient offrir une ou deux bouteilles en guise de bienvenue, eussent-ils été âgé de treize ans ou bien vingt, le traitement était le même, peut-être que la quantité croissait selon l’âge. « J’imagine que oui, sinon je crois que cela fait longtemps que j’aurais été renié des Vosesviatski, tu t’en doutes ! »  S’il n’avait pas été en mesure de remplir ses prérogatives de fils, il n’aurait plus été considéré comme un membre de cette famille, il n’y avait point de temps à perdre en utilité, après tout son adoption avait été essentiellement réalisée dans ce dessein. « Je suis ici pour le boulot, pour m’occuper de la branche de Lukoil ouverte ici » Voilà la version officielle, celle qu’il avait servi à ses parents pour se libérer que leur surveillance continuelle. « Enfin, officieusement, je suis là pour trouver mon frère jumeau » Il avait lâché la bombe sur un ton détaché afin d’atténuer l’effet dramatique que cette découverte avait eu sur sa vie. « D’ailleurs, j’oubliais, comment vont tes parents depuis le temps ? »


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    Re: Happy to see you again + SOFIAN

    Lun 16 Déc 2013 - 16:18
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    Reed Gallagher
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    Se retrouver entre membres d'une même famille, cela pouvait être un argument plausible au fait que Sofia se sente si bien en présence de Gregorian. Mais il ne semblait pas y avoir que ça. Se rajoutait à l'équation quelque chose d'inexplicable, un doux parfum de séduction inavouée mais ô combien épanouissante mélangée à un sentiment de confiance. Sofia connaissait le trentenaire plutôt bien pour avoir partagé ses plus jeunes années ainsi que celles de son adolescence, cet âge où l'on se cherche et se construit. S'il avait tout de même changé, elle reconnaissait bien là ce sourire qui l'avait faite craquer dix ans auparavant. Un sourire qu'elle n'avait pu oublier tellement il avait aidé la jolie Russe à s'affirmer durant sa jeunesse. Et ça, il ne devait même pas en être conscient, pas plus qu'elle d'ailleurs. Alors qu'elle sentait une dernière fois l'agréable odeur des lys, Gregorian plaisanta à propos de son métier d'infirmière. D'un côté il n'avait pas tort, certains étudiants mériteraient sans doute de posséder une carte d'abonnés compte tenu de leurs venues fréquentes seulement pour la voir et discuter avec elle. « Que veux-tu... Je crois que la Russie a son charme en Californie. » Sofia savait qu'elle plaisait, qu'elle possédait un soit-disant charme slave qui faisait d'elle une femme avec une sacrée particularité là en Amérique. Elle n'allait pas se plaindre, mais n'était pas non plus le genre à se mettre en avant. Non, la jeune femme choisissait toujours elle-même les hommes auxquels elle s'exposait. Après avoir échangé un regard complice avec son cousin, il lui révéla qu'il allait rester un certain temps à Los Angeles. A vrai dire elle pensait qu'une semaine plus tard il serait déjà reparti en Russie ou dans un autre pays pour les affaires, alors ses sourcils se haussèrent pour marquer sa surprise. Puis il demanda de la vodka, sans doute pour faire honneur à leur terre d'origine. « S'il ne fallait compter que sur le verre pour rendre une femme sexy, je le saurais. » Dit-elle fièrement, comme si elle était maitresse en l'art de la sensualité... Elle se servit un petit verre identique à elle-même et donna à Gregorian le sien, avant de s'asseoir à côté de lui. Là, elle se mettait en position d'écoute. Elle voulait clairement en savoir plus sur sa venue au pays, et surtout la raison du fait qu'il y reste pour une longue durée. Son verre toujours entre les mains, elle s'installa confortablement dans le sofa et observa son cousin en train de parler avec des sourires sincères, plus ou moins égayés. « C'est vrai que ton père te voyait un destin tout tracé avant même que tu ne te découvres des passions. Mais ton métier te plait au moins ? Tu as l'air épanoui... et le costume d'homme d'affaires te va bien je dois dire, même si à l'époque je t'aurais bien vu travailler dans la politique, ou l'art. » Elle se mordilla doucement la lèvre en lui donnant un petit coup sur son épaule. Lui aussi lui avait imaginé d'autres corps de métiers que la médecine, mais elle en l'occurrence s'était dirigée librement dans cette voie, quoi qu'en dise ses parents. Bref, la discussion prit un tournant radical très vite quand Gregorian lui expliqua la réelle raison de sa venue en Californie.

    « Trouver mon frère jumeau. » ... Avait-elle bien entendu ? Inconsciemment elle se pinça légèrement la peau, mais c'était surtout en proie à une énorme surprise ; non elle ne rêvait pas. La question à propos de ses parents passa presque à la trappe, presque. « Bien.. » Répondit-elle très vaguement, avant de froncer ses sourcils et de lancer un regard ébahi au jeune homme. « Ton frère jumeau ? C'est une blague ? » Impossible que c'en soit une, elle connaissait assez Gregorian pour réaliser qu'il n'avait aucunement l'intention de plaisanter, quand bien même il avait lancé ça avec un air remarquablement détaché. Amenant son verre à ses lèvres, elle en but une gorgée rapidement, se préparant peut-être à entendre la suite. « C'est quoi cette histoire Greg ? »



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    Re: Happy to see you again + SOFIAN

    Lun 13 Jan 2014 - 21:01
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    Il sourit à nouveau à sa remarque sur le fait qu’une femme n’avait nul besoin d’un verre de liquide ambrée pour être à son meilleur jour. Et il ne pouvait qu’approuver un tel fait. En effet, il en avait la preuve vivante face à lui. Quoiqu’elle portât, Sofia était belle. C’était une évidence que chaque homme qui avait rencontré son chemin s’était rendu compte. Le plus fascinant étant sûrement qu’elle ne faisait pas le plus souvent beaucoup d’effort pour parvenir à un tel résultat. Elle se contentait d’être elle-même, dans sa simplicité…et c’était sûrement elle qui avait fait en sorte que Gregorian soit plus attirée par une simplicité élégante. « Il est vrai que tu n’as pas besoin de ça pour l’être » il lui fit un clin d’œil charmeur, se retranchant derrière son verre avec son petit sourire en coin qui ne le quittait presque jamais. Gregorian était un homme sincère, du moins avec les personnes qu’il considérait comme ses proches, dont la jeune femme en faisait partie, si bien que dès qu’il avait une remarque à faire, il ne se gênait en aucun cas. Complimenter les belles créatures, voilà son point fort, l’on ne pouvait le blâmer de savoir apprécier la beauté à sa juste valeur tout de même. « Oh tu sais, les tâches qui m’incombent s’apparentent plus ou moins à la de la politique » Il acquiesça plusieurs fois du chef comme pour donner une certaine dimension à ses propos. En effet, en tant que directeur de la communication, i lavait tout intérêt à savoir manier les mots, à emmener ses partenaires de business là où lui le désirait, cela impliquait donc parfois des promesses voilées qu’il ne pourrait pas tenir. Ne le jugez pas trop sévèrement, dans le monde des affaires, il vous faut mordre avant de l’être. Une règle simple que les personnes extérieures au milieu ne peuvent tout à fait saisir. « En parallèle, je continue de me flâner dans les galeries dès que j’en ai l’occasion, donc c’est parfait » Oh oui, il était épanoui dans son métier même si cela avait été longtemps un poids que d’accomplir ce que son paternel attendait de lui, au final, il se rendait compte que cela avait été pour son propre bien…aisé de songer ainsi lorsque l’on avait connu que ça. « Et non… » Répondit-il avec une moue nostalgique lorsqu’elle voulut tester la véracité de son annonce. A vrai dire, il ne se sentait pas le cœur de se lancer dans une telle discussion dans l’immédiat, mais tout comme lui à l’époque, Sofia méritait quelques explications. « Eh bien, par où commencer… » Il cherchait ses mots. Gregorian Vosesviatski ne cherchait jamais ses mots. Il semblait toujours savoir ce qu’il allait dire. Pourtant là…le flot d’informations semblait prendre le pas sur son contrôle habituel. Plutôt l’amertume que cela impliquait. « En fait, je ne suis pas un Vosesviatski pur, j’ai été adopté lorsque j’étais encore bébé et il se trouve que j’ai un jumeau, ce que j’ai découvert il y a peu d’où ma présence ici » dit-il d’une traite, lui privant de ce fait de la manière la moins abrupte de le lui annoncer. A quoi bon, les choses demeuraient identiques qu’il ait ajouté des fioritures à son discours ou non. « Concernant l’adoption, je le savais depuis mon jeune âge » Il ne s’attarda pas longtemps sur la manière dont il vint à être au courant, elle n’avait nul besoin d’être au courant. « Comme tu l’imagines sûrement, c’était un secret très bien gardé au sein du couple » Secret dont il n’était pas supposé prendre connaissance. Du moins, pas aussi jeune. Il se perdait déjà dans ses souvenirs.  

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    Re: Happy to see you again + SOFIAN

    Dim 19 Jan 2014 - 18:17
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    Tout à coup, cette discussion sur les ambitions des Vosesviatski pour leur fils et sur ce destin qu'il s'était finalement tracé lui-même sembla fort obsolète à Sofia. Non pas que ce genre de conversation ne lui plaisait pas, bien au contraire à vrai dire, mais cette révélation choc qu'il venait de balancer sur le tapis méritait amplement qu'ils s'y attardent. Elle avait tout d'abord voulu croire à une plaisanterie de mauvais goût avant de se rappeler que ce n'était définitivement pas le genre de Gregorian. Plaisanter bêtement sur un sujet sérieux, non, ce n'était pas son cousin. Et là, tout en l'homme lui inspira une triste vérité, oui une vérité qui à ce moment-là était encore trop pénible pour y déceler les vérités du cœur plus profondes qu'elle occasionnait. Tout à coup enfermée dans un silence nécessaire, elle le laissa trouver les mots pour expliquer la situation plus clairement. Ainsi, il avait été adopté. C'est le mot qui lui resta en travers de la gorge, délaissant presque les autres informations énoncées. Presque, car elle avait bien retenu qu'il avait un frère jumeau soit disant, et qu'il savait ça depuis longtemps. Mais alors... ? « Depuis ton plus jeune âge ? » Avait-elle répété non pas pour obtenir un éclaircissement mais plutôt pour introduire ces pensées qui vinrent hanter son esprit aussitôt. Il faut savoir que Gregorian n'a jamais été qu'un simple membre de ma famille pour la jeune Dmitrieva, non il était bien plus, sans qu'elle ne comprenne jamais cette chose qu'il y avait entre lui et elle. Elle ne comprenait pas, ou peut-être qu'elle ne voulait pas comprendre. A l'évidence elle était trop jeune pour mettre des mots sur tous ces sentiments énigmatiques, avant tout interdits. L'une de ses mains lâcha le verre qu'elle tenait pour aller étirer la laine de son pull sur sa cuisse, se réalisant au même moment dans une position à la fois inédite et intimidante. « Pourquoi tu ne m'as jamais rien dit ? Quand on passait nos vacances ensemble... Tu le savais ? » Parce que ça aurait tout changé. Cela aurait été à la fois plus simple et plus compliqué encore. Ce regard qu'elle adressait à Gregorian représentait bien son état d'âme. Sans doute lui en voudrait-elle s'il répondait par l'affirmative, mais il faudrait bien qu'elle se fasse une raison d'accepter son choix, n'est-ce pas ? Cela ne regardait que lui. Que lui. Difficile à tolérer, et pourtant. Sous le choc, la jeune femme tenta de se détendre en posant ses pieds nus à terre, les jambes serrées, le visage visiblement contrarié. « Excuse-moi, c'est... une sacrée révélation. » Elle rouvrit ses paupières et fixa le liquide clair que contenait son verre. « Pourtant ça ne devrait pas m'étonner, je ne t'ai jamais vraiment vu comme un cousin. Tout du moins, je crois... » Des sourcils légèrement froncés et un sourire aussi discret que mélancolique apparut sur ses lèvres tandis qu'elle repensait à leur relation, à ces étés qu'ils avaient passés ensemble chez lui ou chez elle, lorsqu'ils étaient adolescents. A ces jeux qu'ils faisaient passer pour enfantins mais qui étaient pourtant déjà révélateurs. Sofia aurait pu se sentir soulagée face à ce secret révélé, n'est-ce pas ? Au lieu de ça, elle était gênée à côté de cet homme avec qui elle avait partagé tant de choses et qui finalement s'éloignait d'elle d'une façon trop brusque bien qu'invisible. Ils perdaient un lien qui n'avait jamais existé pourtant, mais qui avaient été le noyau de toute leur relation, aussi ambiguë était-elle. Au bout de quelques secondes, elle entreprit de vider son verre d'une traite et de le reposer sur la table basse en face d'elle, avant de finalement tourner son visage vers Gregorian. Là, elle le fixa un instant, court ou long, cela était bien relatif. S'il n'était plus son cousin, il restait néanmoins celui qu'elle connaissait si bien, ce sauveur qui l'avait fait rêver toute son adolescence durant. Elle ne devait, et ne pouvait pas lâcher ça. « Ca ne te fait pas... étrange, à toi ? » Demanda-t-elle, l'implorant presque de lui exposer son ressenti, lui qui semblait toujours si fort, si inébranlable. Peut-être était-ce égoïste de vouloir parler de leur relation mutuelle à ce moment-là, mais de toute façon faudrait-il bien en parler à un moment donné. Nul doute que l'esprit de Sofia serait bientôt moins brouillé et qu'elle demanderait de plus amples informations sur cette histoire d'adoption.



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    Re: Happy to see you again + SOFIAN

    Dim 16 Fév 2014 - 14:33
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    Gregorian se jouait la scène qui avait jadis hantée ses jeunes années et le hantait toujours d’ailleurs avec une précision effarante. Son cerveau avait imprimé la moindre des expressions jadis utilisées par sa mère adoptive, ses intonations, ses décibels et sa respiration. Tout était palpable. Peut-être trop pour son propre bien. Trop pour qu’il puisse s’octroyer le luxe de l’oubli. En réalité, il n’avait même pas essayé de l’effacer de sa mémoire, il n’était pas ce genre de personnes, bien au contraire, il avait décidé de s’en servir comme fondement de sa propre existence. En outre, cela avait eu un effet bénéfique conséquent, il n’éprouvait pas un sentiment profond désespoir qu’un enfant normal aurait pu ressentir face au rejet de sa génitrice. Elle n’était rien pour lui. Il s’était soudain sentir soulagé, il n’avait rien à lui prouvé, rien à lui donner et plus que tout rien à attendre d’elle. Cela l’avait autant blessé que fait du bien, jusque là, il avait tout mis en œuvre pour qu’elle l’aime en retour, qu’elle s’occupe de lui, lui accorde plus d’intérêt que les litres de dédain sous lesquels elle le noyait chaque fois que ses prunelles se portaient sur lui. « Tu sais ce que c’est… » Il soupira légèrement. « Les secrets doivent rester entre les membres concernés, plus encore chez nous et puis le fait que je sois au courant n’était qu’un pur hasard » Ce n’était pas tout à fait vrai mais loin de lui l’envie de se faire passer pour victime et d’attirer la pitié de la jeune femme. Il avait passé l’âge, les années avaient eu le temps de faire leur effet sur ce qu’il pouvait ressentir par rapport à tout ça. Tout ce qu’il lui restait aujourd’hui, c’était en découdre avec ceux qu’il aurait dû considérés comme siens s’il n’avait pas emmené si loin. « Navré, au vu de notre proximité, tu étais sans nul doute la personne à qui j’aurais très bien pu le confier mais les ordres sur le sujet étaient stricts, en outre, la harpie ne me lâchait pas d’une semelle, tu avais dû t’en rendre compte » Il eut un rire bref. Elle craignait tellement que son incapacité à enfanter, sa turpitude en tant que femme ne soit connue de tous qu’elle s’intéressait de près à ce que faisait son ‘fils’. A bien y songer, elle eut beaucoup de chance à cette époque car le trentenaire n’était pas aussi calculateur qu’il l’était aujourd’hui, sinon il en aurait très largement profité. Il passa une main qu’il voulait réconfortante sur les épaules de la jeune femme, il comprenait oui. Il lui avait fallu un long moment pour s’y accoutumer, il ne pouvait décemment pas exiger d’elle qu’elle s’y fasse en l’espace de quelques secondes. De sa main libre, il s’empara de son verre qu’il observa quelques secondes avant d’y tremper ses lèvres, ses prunelles la couvant parfois. Elle ne l’avait jamais considéré comme un membre de sa famille, ce qui n’était pas pour le déplaire, et confirmait à coup sûr les propos de la jeune femme sur son intuition féminine. Son intérêt passée pour Sofia avait débuté comme une révolution, une vengeance dont les parents étaient les cibles, plus particulièrement la mère, qui, il le savait, se doutait de quelque chose. Encore plus durant son adolescence, période durant laquelle, il avait peu à peu pris conscience qu’il avait les bonnes cartes et était tout à fait apte à mener ce combat. Les sourires qu’il lui lançait alors qu’elle les surprenait entrain de jouer ‘innocemment’ était révélateur de l’échange croissant des pouvoirs. La briser, tel avait été son but à cette période où les hormones se livraient combat au point d’en faire la définition même de l’assurance et la confiance en soi. « Etrange ? » Reprit-il incrédule, bien que ravi de l’entendre de nouveau. « Pourquoi cela me serait-il étrange ? » Il n’était pas certain de comprendre où elle voulait en venir. Tout était clair pour lui, il avait toujours su ce qu’il en était et trouvait de ce fait une telle question lui paraissait futile. Néanmoins, les prunelles de son amie et ancienne amante lui faisait comprendre à quel point le sujet était sérieux pour elle. A quel point, une réponse lui était nécessaire. « Ecoute, au vu de ce que je savais déjà à l’époque, je ne t’ai jamais considérée comme ma cousine » Il dit cela comme s’il s’agissait la chose la plus naturelle au monde. « J’ai toujours vu la fille en toi et aujourd’hui la femme désirable que tu es devenue » En parlant de désir, sa gorge laissée ainsi à sa tentation le troublait, le déconcentrait. Tout comme sa façon de se mordre la lèvre inférieure lorsqu’elle était nerveuse. « Si ce supposé lien de parenté avait une quelconque importance pour moi aurais-je tant envie de malmener à mon tour cette lèvre que tu mords si… » Sensuellement. Il se rendit compte qu’il n’était qu’à quelques centimètres de son visage.  

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    Sam 1 Mar 2014 - 3:01
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    Certaines familles ont le mérite de bien savoir garder les secrets ; d'autres non. Le moins que l'on puisse dire, c'est que les Vosesviatski étaient plutôt doués à cet exercice. Si Sofia en avait voulu au jeune homme les premiers instants, elle comprit rapidement la vaine entreprise que cela représenterait d'être rancunière envers un homme non pas coupable, mais bel et bien victime de tout un scénario pour le moins dramatique puisqu'il avait été séparé d'un frère jumeau. Comment cela était-il même possible ? Qui pouvait être l'auteur d'une telle séparation ? Comment son « cousin » l'avait-il vécu, lui qui semblait toujours si fort et indestructible ? Ces interrogations étaient présentes à l'esprit de la jeune slave et pourtant elles n'étaient pas en pôle position dans ses préoccupations instantanées. La spontanéité n'était pas la meilleure amie de Sofia, elle n'était pas de ces femmes pipelettes et préférait largement écouter en silence, réfléchir à ce qu'elle allait dire afin de ne pas prononcer de traitres mots qu'elle pourrait regretter. Alors elle écouta Gregorian et finit par sourire vaguement quand celui-ci mentionna la lourde surveillance de sa mère. « Tout s'explique un peu mieux... » Murmura-t-elle en réalisant les inquiétudes qu'avait pu connaître sa tante grâce au recul de ses vingt-huit années. Elle n'était désormais plus une adolescente et pensait même à adopter elle-même un enfant. Toute cette problématique la concernait alors, d'une manière ou d'une autre, et pourtant elle n'en dit rien à Gregorian car là n'était pas le sujet principal. La main réconfortante du trentenaire sur son épaule eut le même effet que celui qu'il aurait pu avoir quelques années en arrière, à savoir le trouble, à moins que ce ne soit de l'émoi. Elle tenta néanmoins de ne rien laisser paraître quitte à manquer ce regard qu'il lui avait adressé, préférant fixer timidement ce verre qu'elle tenait dans sa main. Sofia n'était pas tant timide mais elle avait cette fâcheuse manie de vouloir laisser penser qu'elle était inatteignable ou inaccessible dans les moments où elle était le plus troublée. Lorsqu'elle lui avoua cependant son ressenti, c'était bel et bien par faiblesse, peut-être parce que d'étranges sentiments refaisaient surface. A vrai dire, c'était une sorte d'appel à l'aide. Non pas le SOS urgent en situation de noyade désespérée mais plutôt un besoin de sécurité, d'apaisement. Elle espérait ne pas être la seule à ressentir tout ça, surtout après tout ce qu'ils avaient vécu. Gregorian avait été le garçon des pensées de son adolescence et elle n'était pas persuadée qu'il le sache. Il demanda un éclaircissement mais elle n'eut pas le temps de répondre. Plus il s'exprimait, plus le trouble de Sofia augmentait. Victime de l'emportement de son cœur léger quand il utilisa les mots piquants, les mots qu'elle n'aurait jamais cru entendre de lui, pas avec autant d'aisance. Bien sûr qu'elle était nerveuse, puisqu'il s'approchait dangereusement, puisque son charme agissait directement sur elle. Dieu que c'était puissant, et elle était folle de ces sensations. Son visage de poupée se tourna lentement vers celui de Gregorian quand il laissa sa phrase en suspens. Si... ? Tout un tas de mots lui vinrent à l'esprit mais ils n'était nullement destinés à définir sa manière de se mordre les lèvres, ils concernaient plutôt l'homme qu'elle avait à côté d'elle, celui dont les barrières s'étaient affaissées ce soir-là avec sa révélation. Abaissant elle-même sa garde et ce d'une manière précipitée comme si elle allait mourir l'instant d'après, Sofia approcha son visage vers celui du grand brun pour venir déposer ses lèvres sur les siennes, chastement cependant. Un baiser d'enfants, ceux que l'on donne avant de rougir ridiculement, excepté que la jolie Russe ne se limita pas à ça et laissa ses lèvres collées plus longtemps, prolongeant le baiser quelques secondes de plus afin de goûter de nouveau à la saveur de son flirt adolescent. Des lèvres qui l'avaient faite rêver, une langue habile qu'elle avait osé imaginer parcourir son corps dans les endroits les plus audacieux... Voilà ce qu'elle retrouvait à cet instant, avec une réserve caractéristique des Dmitriev. « Tu m'as manqué toutes ces années Gregorian. » Murmura-t-elle, recroisant ces prunelles familières du regard. « Je ne t'ai pas fait visiter mon appartement au fait. C'est modeste mais ça mérite le coup d'œil. » Dit-elle finalement, en souriant tendrement.



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    Re: Happy to see you again + SOFIAN

    Mar 4 Mar 2014 - 23:48
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    Gregorian n’osait pas aller plus loin. Détrompez-vous, il ne s’agissait nullement de manque de confiance en lui et de quelconque hésitation. Il savait que la jeune femme le désirait autant que lui, il suffisait de voir les regards qu’elle lui lançait et cette proximité physique qui ne semblait pas la rebuter le moins du monde, simplement, il attendait qu’elle vienne à lui. Si elle voulait cueillir un baiser sur ses lèvres à quelques centimètres à peine des siennes, la voie était ouverte. Ce qu’elle fit d’ailleurs. Doucement tout d’abord, de quoi y donner une saveur nostalgique qui n’était pas du tout désagréable. Cela avait le don de lui rappeler une douceur et une tendresse qu’il avait cru jusqu’ici enseveli dans les méandres de sa mémoire. Néanmoins, il considérait que cela n’était plus pour lui, il avait d’autres aspirations désormais et comme si la jeune femme l’avait compris, elle intensifia les choses, cependant pas assez au goût de l’homme d’affaires qui avait ce sentiment croissant de frustration, comme s’il lui faisait miroiter quelque chose qu’il n’obtiendrait finalement pas. Sentiment qui s’accentua lorsqu’elle coupa court à cet instant de profonde osmose, lui donnant plus envie encore d’aller plus loin. Mettre feu à ce corps qui éveillait tous ses sens au point de le faire perdre l’esprit. Il ne put pourtant pas s’empêcher de sourire à sa confession, lui faisant ainsi comprendre que cela était partagé. Il n’était pas doué dans l’expression directe de ses sentiments, optant plutôt pour des moyens déguisés ou des subtilités caractéristiques des Vosesviatski où de telles simagrées n’étaient ni plus ni moins que des preuves de faiblesses. « Je te suis » dit-il simplement en se mettant sur ses jambes, désireux de songer à autre chose qu’à ces formes affriolantes. « Tu vis ici toute seule ? » demanda-t-il mi-intéressé en la suivant dans le couloir, son regard allant de droite à gauche pour éviter qu’il échoue à nouveau sur la paire de fesses de la belle. C’était bien sur sans compter sur l’étroitesse du passage ou peut-être était-il trop grand ou bien peut-être qu’il subissait une distorsion de la réalité car son attention ne trouvait mieux à faire qu’à se porter sur sa superbe chute de rein. Dure était la condition des hommes lorsqu’ils se retrouvaient en présence d’une belle créature, inapte à songer à autre chose et Gregorian était visiblement un homme comme les autres. I wanna do bad things with you, serait la phrase parfaite pour le représenter à l’instant précis. Il attrapa donc son bras, car le russe n’était pas homme à refréner ses pulsions et plaquant la jeune femme contre le mur plus violemment qu’il ne l’aurait voulu, emprisonnant ses mains au-dessus de la tête à l’aide de son avant-bras, il contempla un instant Sofia laissée en pâture à la moindre de ses volontés. La question était… « Par où diable vais-je commencer ? » demanda-t-il en russe, plus pour lui que pour elle, ses prunelles dans les siennes et sa main fraîchement libre se perdant déjà dans son cou jusqu’à la naissance de sa poitrine. Un met de choix.  

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    Re: Happy to see you again + SOFIAN

    Sam 8 Mar 2014 - 7:20
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    Peut-être aurait-elle pu y penser avant. Après tout, c'est chose commune que de faire visiter son chez-soi à un membre de la famille ou de n'importe quel proche lorsqu'il vient nous rendre visite, n'est-ce pas ? Il faut cependant croire que l'effet qu'avait Gregorian sur Sofia n'avait pas changé au fil des années, pour ne pas dire qu'il avait pris en envergure. La jeune slave n'avait pu résister à l'appel de ces lèvres ô combien désirables qui lui avaient manqué durant toutes ces années, et voilà qu'il lui prenait l'envie de montrer son appartement à l'un des hommes qui avait le plus d'influence dans sa vie. Était-ce tant l'envie d'exposer un peu de son univers ou n'était-ce pas plutôt le besoin de bouger, de se libérer un moment de l'emprise du trentenaire ? Sofia au fond d'elle le savait pertinemment et c'est dans ce second optique qu'elle invita Gregorian à la suivre jusque dans le couloir en forme de L. Les deux chambres se trouvaient au bout, avant cela il y avait le bureau et la salle de bain, sachant que la cuisine était adjacente au salon. A la question du jeune homme, elle se tourna légèrement afin de croiser son regard. « Oui, au moins je peux me balader dans ce genre de tenue sans craindre de gêner quelqu'un. » Dit-elle à moitié espiègle en mentionnant la tenue qu'elle portait à ce moment-là. Il est vrai qu'avec un colocataire, se promener avec un short léger, un simple gilet en laine et rien dessous ne serait pas très approprié, d'ailleurs le fait qu'elle ne se soit pas tant sentie gênée par la présence de Gregorian prouvait bien qu'un lien spécial les unissait. D'un pas tranquille, elle longea le mur avec l'idée de lui montrer son bureau qui ressemblait d'ailleurs plus à une bibliothèque, quand la main de l'homme l'attira en arrière. S'y attendait-elle ? Non. En fut-elle pour autant choquée ? Cela ne surprendra personne si je dis qu'elle ne l'a pas été non plus. Ce regard un brin sauvageon qu'elle lui adressa était sa marque de fabrique, une réserve qui lui était propre dans tout moment où elle n'était pas maîtresse d'elle-même. Plaquée au mur brusquement, Sofia se laissa faire, soupira très discrètement en abaissant son regard vers les lèvres de Gregorian qui s'ouvrirent pour poser une question meurtrière dans leur langue natale. S'il savait tout l'effet qu'il lui faisait, il en jubilerait, littéralement... Il suffisait que le grand Vosesviatski soit dans ses parages pour que le monde ne tourne plus qu'autour de lui, voilà ce qu'il lui faisait. Et cette main descendante, le long de son cou, jusqu'à sa clavicule, puis vers la naissance de ses seins. Il en fallait si peu pour rendre une femme fébrile mais néanmoins, encore fallait-il que ce soit maîtrisé à la perfection. Gregorian avait bel et bien cette attitude à la fois mystérieuse et virile qui rendait folle Sofia, malgré ce qu'elle pouvait lui démontrer pour le moment. C'est en russe qu'elle prit parole, sans cesser d'affronter son regard perçant. « Plus bas... Tu peux  descendre encore un peu. » Répondit-elle spontanément avec une sensualité digne de ses envies. Puisqu'elle n'était pas autorisée à utiliser ses mains, autant utiliser les mots afin de le guider, quand bien même il n'en avait sûrement pas besoin. Gourmande, elle l'était de lui. Des pensées obscènes que sa famille pudibonde aurait rejetées vinrent se loger dans son esprit, tandis que le parfum scandaleusement affriolant de Gregorian venait chatouiller ses narines. Elle ne pouvait pas bouger, pourtant Dieu sait qu'elle aurait voulu l'emmener ailleurs ; en attendant, elle désirait qu'il la caresse, qu'il lui montre à quel point il pouvait avoir envie d'elle. Elle désirait redécouvrir cet homme dix ans plus tard, voir ce qui avait changé, ce qui avait fait de lui un homme et non plus un adolescent. « J'ai quelques souvenirs d'une époque où l'on osait à peine se toucher... Mais avec le temps, tu as dû en apprendre des choses. Montre-moi. » Poursuivit-elle, malicieuse avant de se pincer la lèvre, cela représentant son désir d'emprise. Si elle n'avait pas la possibilité de bouger ses mains, elle était néanmoins libre de faire ce qu'elle voulait du reste de son corps. C'est pourquoi elle décida de décoller ses fesses du mur afin de venir coller son bassin au sien dans un mouvement sensuel qui n'appelait à rien d'autre qu'à l'érotisme, quand son regard à elle s'abaissa plus bas...

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