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    Nice to meet you... or not ► CAMPBELL's TWINS

    Sam 4 Jan 2014 - 19:10
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    Leaven Burns
    Leaven Burns
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    Autres comptes : Adélaïde Sullivan
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    Nationalité/origines : Américaine (origines Israéliennes par sa grand-mère maternelle)
    Avertissements contenu : Handicap visuel, parentalité (grossesses multiples dont gémellité)

    Mention de : violences physiques et verbales (père sur mère et ex), alcoolisme (père), manipulation et séquestration (ex)
    Orientation & situation : Pansexuelle mariée depuis le 1er janvier 2022 avec Clarence Burns. Le 1er janvier 2024, cela fera dix ans qu'ils sont ensemble.
    Métier/occupation : Chroniqueuse Web, elle a son propre podcast, ce qui lui permet d'être également maman au foyer.
    Études & fraternité/sororité : Etude en communication.
    Résidence : Les Burns résident à la périphérie de Los Angeles, relativement proches pour y travailler mais assez éloignés pour élever leurs enfants loin du tumulte du centre-ville.
    Nice to meet you... or not
    FEAT. Gregorian & Aaron
    La nouvelle année était passée et commençait sur les chapeaux de roue. Cela faisait deux petits jours seulement que la nouvelle année avait commencée et Leaven la voyait déjà sous de très bons hospices. Le soir du nouvel an, elle l'avait passé en une très bonne compagnie et une nouvelle page de son livre s'était tournée avec le changement d'année. Elle ne pouvait pas souhaiter mieux pour un commencement. Quoi que si, tout de même. Elle souhaitait que son frère aille mieux, qu'Aaron oublie sa rupture avec Shaé et passe à autre chose, ou éventuellement qu'elle revienne à lui pour le rendre de nouveau heureux. Elle savait que ça ne serait pas une mince affaire, que ce soit l'une ou l'autre des solutions. Leur histoire avait durée un bon moment et par conséquent, les blessures en étaient d'autant plus profondes. C'est pour cette raison qu'elle souhaitait lui faire oublier ses malheurs, et qu'elle l'avait convié à passer une soirée avec elle dans un bar à ambiance irlandaise. Autant dire qu'elle savait d'avance que la musique et la boisson seraient abondantes, ainsi que les jolies femmes. Elle n'était pas dupe, elle connaissait son dragueur de frère et elle ne doutait pas qu'il revienne à ses mauvaises habitudes depuis que Shaé était partie. Elle s'attendait donc à rentrer seule ce soir, avec l'aide d'un taxi après avoir pris soin d'en appeler un aussi pour son frère. Parce que oui, elle ne doutait pas non plus qu'il allait se pencher sur l'alcool à outrance, c'était certain.

    C'était donc dans cet objectif de discuter et d'occuper son frère pour éviter de le laisser seule qu'elle s'était rendue dans le fameux bar irlandais. Elle n'avait pas spécialement choisi de tenue spéciale, elle n'allait voir que son frère après tout et n'y allait pas avec une autre attention que celle-ci. C'est donc dans une tenue relativement normale qu'elle poussait la porte du bar. Elle connaissait assez bien les lieux pour se rendre facilement au comptoir. « Deux bières s'il vous plait, j'attends quelqu'un. » Elle ignorait quelle heure il était exactement, mais elle ne doutait pas que son frère n'allait pas tarder. Pendant ce temps-là, elle se permettait de boire une ou deux gorgées de sa bouteille fraichement ouverte. Se tournant un peu quand elle entendit la porte s'ouvrir, elle cognait malencontreusement la personne assise sur le siège à sa droite. « Pardon, je suis désolée, ça va je vous ai pas fait mal ? » Si seulement elle avait conscience qu'elle venait de donner un coup de genou au frère jumeau d'Aaron...

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    Re: Nice to meet you... or not ► CAMPBELL's TWINS

    Ven 7 Fév 2014 - 11:57
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    Les journées s’enchaînaient et se ressemblaient, au grand dam du russe qui devenait de plus en plus las de la monotonie de sa vie américaine. Plus il vivait dans ce pays, plus son incompréhension de la fascination de ce peuple pour le monde croissait. Que diable pouvait-on admirer et envier par ici ? Tout était toujours dans l’extrême. Il suffisait de se rendre simplement dans un fastfood pour en avoir la preuve, que diable était l’intérêt de tous ces menus qui auraient pu le nourrir pendant deux jours, mis à part engraisser les habitants au point de leur rendre difforme ? En parlant d’ailleurs de ces créatures comme Gregorian avait la délicatesse de les nommer, il n’en avait assez d’en croiser en un si grand nombre dans les rues. Selon lui, il était temps d’en faire quelque chose de productif pour le pays, les forcer à retrouver un physique à peu près humain ou bien les abattre, comme les animaux qu’ils paraissaient être fiers d’être. Cela était quelque peu extrême comme manière de penser, mais il aimait à croire que sa terre accueil débutait son processus d’accommodation.  Le mal du pays le consumait un peu plus chaque jour en même temps que les tâches de PDG remplaçant qui lui incombaient s’amoncelaient, impossible de se retirer quelques jours dans sa mère patrie en somme, ce qui n’était pas pour le rendre plus aimable envers les autres, au point d’ailleurs de recouvrer sa façade de personnage agréable de profondes craquelures.

    Désireux de conserver son masque intact, il avait décidé de s’octroyer une soirée d’amusement dans un bar dont il avait lu le plus grand bien. Une bière, une conquête autant femelle que mâle, ne pourrait que le remettre d’attaque. C’était bien sûr sans compter sur cette demoiselle qui le bouscula sans gêne, de quoi vider la moitié du contenu du verre du russe sur la chemise de celui-ci. Une chemise à près de quatre-cent dollars, heureusement pour elle pas celle pour qui il avait une préférence. Heureusement pour elle, elle correspondait parfaitement à son type de femme, de quoi adoucir sa réaction. « Je vais bien… » Répliqua-t-il avec un léger sourire charmeur, comme à son habitude lorsqu’il se retrouvait face à quelque chose de plaisant à contempler. Oui, l’homme d’affaires avait une certaine inclination pour les blondes aux prunelles azures, elles étaient à ses yeux les êtres les plus enchanteurs que la terre portait. Des perfections en somme. « L’on ne peut pas en dire de même de mon verre et de ma chemise » poursuivit-il avec une moue légèrement triste. Faussement, assurément, il se fera acheter une autre dès le lendemain, l’avantage d’avoir un portefeuille aussi bien garni. « J’ai bien mérité que vous m’en offrez un autre, de verre non ? » Il était toujours charmeur, son sourire de la partie et bien sûr ce regard qui en faisait succomber plus d’une. Le détail que la jeune femme fusse incapable de le voir ne lui avait pas encore effleuré l’esprit. Imaginez donc ce qu’il en était d’une potentielle fraternité.  

    Re: Nice to meet you... or not ► CAMPBELL's TWINS

    Ven 14 Fév 2014 - 4:55
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    Leaven Burns
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    Mention de : violences physiques et verbales (père sur mère et ex), alcoolisme (père), manipulation et séquestration (ex)
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    Quelle idiote elle faisait! Sa maladresse reprenait le dessus, une nouvelle fois, dans un lieu public. Elle se souvenait de l'inauguration du Develish Temptation où elle avait touché les bijoux de famille d'un mec qu'elle ne connaissait probablement ni d'Eve ni d'Adam et après s'être maladroitement excusée, elle s'était enfuie à toute vitesse. Une vitesse qui lui avait valu un rentre-dedans droit dans un autre mec qui, heureusement, avait connaissance de sa cécité et lui avait très vite pardonné. Les aléas des handicaps pouvaient mener à des moments aussi drôles que dangereux, aussi improbables que gênants, et là, il se trouvait que la blonde était gênée d'avoir bousculé une personne qui se trouvait être, encore une fois, un homme. Décidément, elle avait le chic d'avoir le contact un peu trop direct avec eux. Quoi qu'il en soit, elle se confondait en excuses, cherchant tant bien que mal à se faire pardonner ce coup qui aurait pu lui faire mal. Fort heureusement, l'homme à l'accent très marqué mais dont elle ignorait la provenance ne s'en accommodait pas, un soulagement pour la blonde. D'ailleurs la voix posée de l'homme avait tendance à la surprendre, après tout si elle venait de vider son verre et ruiner sa chemise, ce n'était pas normal qu'il reste aussi calme... il y avait anguille sous roche, voire même baleine sous gravier à cette allure, c'était certain. Mais Leaven n'y prêtait pas spécialement attention, se contentant de sourire brièvement dans sa direction sans parfaitement être aligné à lui, ses yeux semblant fuyants. « Je suis désolée, vraiment. Je vous doit en effet un autre verre et surtout un tour au pressing pour sauver votre chemise. » Un sauvetage bien trop délicat pour qu'elle s'en charge elle-même. L'alcool avait une fâcheuse tendance à être tenace mais elle savait que le pressing pourrait s'en occuper, très certainement.

    Maladroitement, avec peu d'assurance et en prenant de longues secondes dut à son handicap, elle trouvait le verre du jeune homme qu'il tenait encore entre ses mains. Le léger frôlement de sa peau à la sienne lui indiquait que sa main était juste au dessus de celle du jeune homme lorsqu'elle saisissait son verre. Sans faire spécialement attention à ce détail, elle portait le récipient à son nez pour en sentir le contenu. Ce geste ne donnait plus de doute au jeune homme, elle était aveugle et ne pouvait distinguer les choses que par le toucher, l'ouïe et plus précisément ici les odeurs. « Une autre bière pour cet homme s'il vous plait barman, mettez la sur ma note. » Souriant doucement, elle reposait le verre sur le bar et reprenait la conversation d'une façon plus naturelle. « Vous allez me dire que ça me regarde absolument pas et que vous en avez marre de répondre à cette question à chaque fois que vous rencontrez quelqu'un mais votre accent intrigue, il vient d'où? » Une question tout à fait légitime, après tout sa voix en était particulièrement marquée. Rougissant légèrement, elle en manquait tout ses devoirs. « Pardon, je me suis même pas présentée. Leaven. » Avait-elle ajouter en lui tendant la main plus ou moins dans sa direction.

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    Re: Nice to meet you... or not ► CAMPBELL's TWINS

    Mar 18 Mar 2014 - 2:06
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    Il sourit simplement lorsqu’elle réitéra ses excuses, en profitant pour l’inspecter sous toutes les coutures. Que voulez-vous, Gregorian n’était qu’un homme et comme tout homme qui se retrouver face à une belle créature, il ne put s’empêcher de la contempler, veillant cependant à le faire discrètement. Celle-ci semblait avoir plus…il-ne-savait-quoi, qui lui rendait sûrement insupportable des regards de bêtes en rut qui n’avaient qu’un but : en faire leur quatre heures. L’homme d’affaires aimait à pratiquer la finesse et la galanterie…même si dans l’intimité d’une chambre il lui arrivait de l’être beaucoup moins. « Ne vous inquiétez donc plus pour la chemise » dit-il simplement. Il n’était pas de ceux qui y auraient sûrement trouvé une excuse pour revoir la jeune femme, il n’avait nul besoin de tels stratagèmes. En outre, il espérait que par le biais de ce nouveau verre, qu’ils seraient amenés à discuter longuement pour qu’il puisse déterminer si oui ou non cela valait-il le coup de passer au niveau suivant. Il la regarda sans mot dire prendre place à sa table, son intérêt grandissant lorsqu’il vit son stratagème, sa manière de faire. Encore plus lorsqu’elle prit son verre pour le humer. Elle n’y voyait rien, fort curieux. Une aussi jolie femme avec un tel handicap, Dieu que c’était dommage. Gregorian avait toujours été mal à l’aise avec ceux que l’on qualifiait dans son milieu de diminués et se sentait désolé pour ceux possédant une aussi belle plastique. Oui, il ne comprenait pas que l’on puisse s’en prendre de la sorte aux dits beaux, c’était à ses yeux un crime. Il y avait dans ce monde des gens qui n’attendaient plus rien de la vie et à qui une tare n’aurait fait aucune différence. C’était malheureux, vraiment. « Oh, je suis russe, il semblerait que malgré mes efforts pour adoucir un peu l’empreinte de mes origines dans ma voix cela ne fonctionne nullement » répondit-il avec un petit rire qu’il voulait, amusé. Cela n’était guère surprenant étant donné qu’il apprenait à peine à s’exprimer continuellement en anglais, chose très difficile pour un amoureux de sa patrie que Gregorian était pour la Russie. « Oh, enchantée Leaven, je suis Gregorian » répondit-il en prenant sa main hésitante dans la sienne. Il avait de la peine pour elle, les malheurs des sublimes créatures parvenaient à l’émouvoir…un minimum. Il la lâcha pour récupérer la boisson que le serveur était venu déposer à sa table, désormais leur table. « Si vous me le permettez, qu’est-ce qui amène donc une belle femme seule dans un tel endroit ? » demanda-t-il sur un ton léger, presque plaisantin alors qu’il trempait ses lèvres dans son verre. Malgré lui son regard se perdit dans sur la foule d’anonymes ayant pour point commun d’avoir un verre à la main. Au milieu de ces visages qu’il ne connaissait, il fallut cependant qu’il tombe sur le sien. Le leur. Aaron venait également donner de sa personne dans ce simulacre d’existence rythmée par la joie et la bonne humeur. Los Angeles n’était-elle pas censée être une ville immense ? Il savait qu’il aurait dû se contenter de ses lieux habituels, le changement n’était décidément sa tasse de thé. « Je vous remercie pour le verre chère Leaven » dit-il d’une voix charmeuse en reportant son attention sur la blonde. Il n’y avait nul lieu de changer d’humeur pour…cet homme.

    Re: Nice to meet you... or not ► CAMPBELL's TWINS

    Mer 19 Mar 2014 - 19:04
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    Aaron Campbell
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    Avertissements contenu : Père maltraitant durant enfance.
    Grossesse surprise, possible mention avortement.
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    Résidence : Villa isolée à Santa Monica, en bord de mer.
    Déjà plusieurs semaines s’étaient écoulées depuis la rupture entre Aaron et Shaé. Plusieurs semaines où seul son travail lui avait permis de garder la tête relativement haute quand tout ce qui lui permettait de se sentir plus léger était le whisky ou la dépravation. Il avait fallu que Dame Nature créé cet enfant à l’image même de son père, avec les mêmes prestance, carrure et aussi cette même tendance à se laisser aller dans les plus bas échappatoires, à savoir l’alcool et le sexe. Il y avait de surcroît cette impulsivité qui ressurgissait parfois et qui ne demandait qu’à s’éclater contre une paroi, quelle qu’elle eut été. Aaron était capable autant d’afficher un calme olympien que de se laisser dominer par la violence lorsque son cœur ou sa dignité étaient touchés de trop près et Dieu savait qu’ils étaient grands tous les deux chez le trentenaire. Ce soir-là, il avait rendez-vous avec sa petite sœur au pub irlandais pour se changer les idées auprès d’un « œil » bienveillant – en l’occurrence il s’agirait plutôt d’une présence bienveillante, mais ce n’était pas n’importe laquelle. Aaron avait trop négligé ses proches suite à sa rupture, et si chacun a sa manière de gérer un tel événement, il ne pouvait néanmoins pas laisser sa sœur trop longtemps dans le mystère. Elle avait eu besoin de le voir et quoi qu’il en dise, le besoin était réciproque. C’est pile à l’heure qu’il arriva au lieu de rendez-vous. Après être entré dans l’antre joviale du pub, son regard se promena de suite sur l’ensemble des têtes de la pièce, à la recherche du plus familier… Cela aurait dû être le visage de Leaven mais finalement, c’est celui de son jumeau qu’il croisa. Son double russe dans ce lieu, avec en face de lui… ? Sa sœur ? Comment cela était-il possible ? Et pourquoi surtout ? Pourquoi son frère regardait-il Leaven avec ces yeux charmeurs qu’Aaron découvrait pour la première fois… Cela l’aurait nullement dérangé s’il n’avait pas s’agit d’elle. Et elle, à tous les coups ne savait rien de l’identité de l’homme. Bon sang, quelle situation horrible que celle-là, mitraillée par les yeux du photographe. Derechef, Aaron se rapprocha à bonnes enjambées du duo jusqu’à croiser le regard  de… « Gregorian… » Dit-il sans doute en guise de salut à l’aide une voix assez douce, non pas dans l’intonation mais plutôt dans le volume. Ce n’était certainement pas un sentiment fraternel qui s’empara de lui à cet instant, mais plutôt l’inverse. Sa main quant à elle vint se poser sur le poignet de Leaven qui dût reconnaître sa voix. « C’est moi Liv. » Ses prunelles claires restèrent fixées sur elle tandis que la peur et la culpabilité l’envahirent. Pour cause, il ne lui avait rien révélé à propos de Gregorian Vosesviatski. Il n’avait pas eu le courage encore, préférant attendre de voir leur mère afin d’en discuter. Non pas qu’il considérait Leaven comme pas assez mature, responsable ou digne de confiance, non bien évidemment, c’était plutôt cet éternel souci de la protéger de tout corps étranger qui pourrait d’une manière ou d’une autre lui faire du mal, et si l’apparition de Gregorian lui avait fait mal à lui d’une façon évidente, il savait que ce serait aussi le cas pour sa petite sœur. « Vous… vous vous connaissez depuis quand ? » Demanda-t-il finalement d’une voix hésitante, mal à l’aise à l’attention de Leaven.
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    Vois-tu, mon petit, tout dépend de l'aplomb, ici. Un homme un peu malin devient plus facilement ministre que chef de bureau. Il faut s'imposer et non pas demander. Maupassant

    Re: Nice to meet you... or not ► CAMPBELL's TWINS

    Ven 11 Avr 2014 - 0:21
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    Leaven Burns
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    FEAT. Gregorian & Aaron
    Après avoir renversé son verre sur le jeune homme, il semblait logique à Leaven qu'elle devait s'excuser et si possible, se faire pardonner. Bien évidemment, comme toute personne un tant soit peu censée, elle lui avait généreusement proposé de lui faire laver sa chemise par un pressing et bien évidemment de payer la facture. Mais le concerné ne semblait pas de cet avis, puisqu'il lui suggérait d'oublier cet accident. En contre partie, Leaven avait donc décidé de s'installer avec lui et de lui payer un autre verre. Il semblait seul et passer du temps avec lui ne semblait pas le déranger plus que ça, alors pourquoi pas après tout. Et puis elle pourrait le présenter à son frère et faire de lui un ami en commun... enfin cela, évidemment, c'était une hypothèse qu'elle s'imaginait dans la mesure où elle ignorait totalement que Greg n'était pas étranger à sa famille et encore moins à Aaron. Un sourire aux lèvres, elle lui répondait en toute honnêteté. « Ça serait dommage d'effacer votre accent totalement de toute façon. Les origines sont fondamentales dans la construction d'une personne, et les renier, c'est un peu se renier soi-même. » C'est en tout cas la vision que Leaven avait des origines. Elle savait que de son côté, si elle n'avait pas connu ses origines - son père et sa mère en sommes - elle aurait probablement été perdue, simplement parce que ce sont ces origines qui font d'elle ce qu'elle est aujourd'hui. Si son père n'avait pas été là par exemple, elle n'aurait pas les mêmes convictions aujourd'hui. Elle ne serait probablement pas contre la violence. Et sa mère ne lui avait pas appris à respecter toutes les formes de vie possibles, elle ne serait peut-être pas aussi amoureuse des animaux qu'elle l'est maintenant. Alors oui, forcément, si Gregorian tentait de gommer ses origines, ne serait-ce que son accent qui témoignait de son pays, elle trouvait cela dommage. Mais si tel était son choix, elle le respectait pleinement. Serrant un peu sa main, elle pouvait facilement lui rendre la pareille. « Enchantée aussi, Gregorian. » Attrapant son verre, elle le portait à ses lèvres pour se désaltérer un peu avant de rependre la parole afin de répondre à la question du jeune russe. « J'attends quelqu'un en fait. Il ne devrait pas tarder je pense. » Elle n'avait pas relevé le fait qu'il l'avait qualifiée de belle. Elle s'était contentée de sourire et de toute façon, elle n'en eut guère le temps que la voix de son frère résonnait justement dans l'air quelques secondes après que Gregorian l'ait remerciée pour ce nouveau verre. « Aaron, on parlait justement de toi. » Si seulement elle savait, oh oui, si seulement. « Depuis quelques minutes seulement. Vous, vous semblez vous connaitre depuis plus longtemps par contre. J'ai pas besoin de vous présenter je crois. » Le couperet n'allait pas tarder à tomber et elle, pauvre ignorante qu'elle est encore, gardait son sourire candide et innocent tout en tirant la chaise à côté d'elle pour qu'Aaron y prenne place. Mais pour combien de temps encore?

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    Re: Nice to meet you... or not ► CAMPBELL's TWINS

    Mar 13 Mai 2014 - 2:11
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    Il ne s’était pas préparé à tomber sur Aaron ce soir. Le but était de passer un moment agréable, en bonne compagnie, bien que ceci ne fut pas obligatoire au lieu de quoi il fallut qu’il rencontre ce visage qui lui faisait si horreur tant il était la copie parfaite du sien. Peut-être aurait dû se contenter de ses lieux huppés habituels, le commun lui allait si peu au teint comme ne cesserait de le répéter son paternel. Le commun n’était nullement affaire des Vosesviatski, il avait parfois raison le vieux sénile. Sentiment qui s’accentua lorsque le spectre à la réalité lancinante s’approchait de leur table. Il doutait qu’il vienne lui gratifier de salutations, désireux d’oublier, lui aussi, cette cruelle vérité. Alors, il devait être le rendez-vous de la charmante demoiselle face à lui. Et ses doutes furent confirmés aux mots qu’ils échangèrent devant un Gregorian médusé par les tours que lui jouait sans cesse le destin. Peut-être n’avait-il pas été généreux dans son existence d’unique bénéficiaire d’une importante fortune. Ou peut-être quelqu’un ou quelque chose là-haut s’était amouraché de son allure et devant son indifférence, voulait lui donner une bonne leçon. Il prit une nouvelle gorgée de sa boisson. Il n’était pas homme à fuir, même si faire face à son jumeau n’est pas la chose la plus plaisante à ses yeux, quel doux euphémisme ! « Bonsoir Aaron » dit-il finalement d’un ton narquois qui n’avait rien de chaleureux. Il avait conscience d’agir comme un gamin, incapable de gérer ses émotions selon les préceptes de son paternel mais l’amertume était trop importante. « Pas aussi longtemps que cela, n’est-ce pas Aaron ? » Il était toujours aussi narquois, son regard ne lâchant pas celui de son homologue, un petit-sourire en coin. Le contrôle Gregorian, s’exhorta-t-il mentalement. « Et vous alors ? »

    Re: Nice to meet you... or not ► CAMPBELL's TWINS

    Ven 16 Mai 2014 - 3:04
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    Aaron Campbell
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    Études & fraternité/sororité : Diplomé en photographie à l'UCLA. Ancien Delta Theta.
    Résidence : Villa isolée à Santa Monica, en bord de mer.
    La voix de Leaven ne suffit pas à le détendre cette fois-là, car l'homme qu'il avait en face de lui avait toutes les raisons du monde d'influer sur lui, d'une manière ou d'une autre. Bon sang, Gregorian était son frère, son jumeau, celui qui avait vécu neuf mois au sein de cette même femme qu'était leur mère. Il fut un temps où ils n'étaient qu'un, pour se différencier ensuite, et être finalement séparés sans qu'aucun d'eux n'ait son mot à dire. Désormais, voilà qu'ils se détestaient, ou en tout cas ne supportaient pas l'un et l'autre la vision de leur double. Triste sort pour deux frères qui, à ce moment-là, ne ressentaient que de la douleur l'un en présence de l'autre. Aaron écouta avec attention la deuxième remarque de sa sœur, lui indiquant ainsi qu'elle et Gregorian venaient tout juste de faire connaissance. Visiblement elle ne savait pas qui il est vraiment. Il faut dire que leur voix, si elle était pourtant unique à l'origine, avait été biaisée de part et d'autre par leur vécu, le pays où ils avaient grandi. Les sourcils du photographe se froncèrent quand ses prunelles elles s'ancrèrent dans celles de leur homologue. Non, en effet, nul besoin de les présenter... Si seulement elle savait. Si seulement il ne lui avait pas caché cet énorme secret, alors il ne serait pas là, dans de beaux draps en réalité sales, trop sales. Le pire dans tout ça, c'est le ton narquois de Gregorian, qui ne l'aidait en rien et qui ne lui était d'aucun intérêt, au Russe. Tout du moins c'est ce que pensait Aaron et c'est ce qui le rendait plus anxieux encore. La question finale de son double l’acheva presque, l'incitait presque à s'asseoir pour gagner en stabilité. Pourtant il ne le fit pas ; il ne pouvait pas être assis car cela signifierait une détente et entre nous, loin de lui était cet état de bien-être. Alors, préférant rester debout, il retira sa main du poignet de Leaven après lui avoir jeté un bref coup d’œil et déglutit silencieusement, cherchant en lui la meilleure façon d'annoncer ce qu'il allait annoncer. La vérité, c'est qu'il n'y avait pas de « meilleure » façon, il n'y en avait que des amères. C'est le regard clair plongé dans celui de son frère qu'il lâcha enfin la première révélation. « Je la connais depuis vingt-sept ans. Leaven est ma petite sœur, Gregorian. » Notre petite sœur, se dit-il intérieurement sans bouger d'un centimètre, assassinant presque son double du regard en repensant à ce regard que l'homme d'affaires jetait la minute d'avant à Leaven. Au moins espérait-il que Gregorian se sente coupable pour cette attitude qui, il le savait cependant, n'avait pas été adoptée dans un but mauvais.  Dieu qu'Aaron se sentait mal lui. Parce qu'il devait désormais s'adresser à sa cadette, que c'était lui qui devait lui apprendre la nouvelle et personne d'autre. Jamais il n'aurait voulu faire ça, et sur ce mal-être, il en voulut finalement à sa mère. Toujours il lui avait trouvé une excuse, parce qu'après tout c'est facile de pardonner quand on a la « bonne » place. Là, pour la première fois, il se demanda ce qui avait bien pu passer dans la tête de leur mère pour qu'elle se décide à laisser l'un de ses fils la quitter, le quitter. Ce n'était pas ça qui devait être écrit pour eux, ils n'auraient pas dû vivre ça. Jamais. Ses paupières se fermèrent, un frisson glacial parcouru son échine et sa main vint s'écraser sur son visage pour tenter de garder la face. Si seulement. Il était en vérité au plus mal. « Leaven... Je ne sais pas comment te dire ça. » Tous les scénarios possibles défilèrent dans sa tête, mais aucun ne lui convenait, aucun. Tous auraient le même résultat, elle le haïrait pour lui avoir caché ça, et elle en voudrait à leur mère, elle aussi. Leur famille pourtant si fraîchement réunie, tout cela allait donc être déjà détruit. Un très bref instant, qui dura à peine une seconde, Aaron chercha le regard de son frère pour tenter d'y trouver de l'aide, et puis finalement, il prit son courage à deux mains, parce qu'il le fallait. « Écoute, j'ai rencontré Gregorian il y a quelques semaines déjà lors d'une exposition de photographes, et... » Il repensa à ce premier regard, cette première vision qu'il vécut comme une véritable hallucination. « Et ça a été un choc, autant pour lui que pour moi. Je ne t'ai rien dit parce que je voulais attendre le moment propice où on serait avec maman mais puisqu'on est en est là... » Puisqu'on en était là, il ne restait plus qu'à faire les présentations officielles. Il espérait que sa sœur lui accorde sa totale confiance une nouvelle fois quand il attrapa ses mains pour les approcher du visage de Gregorian, doucement. Son cœur manqua un battement quand il lâcha la bombe. « Gregorian est notre frère, Leaven. Mon frère jumeau. Je te laisse vérifier par toi-même, mais cela ne fait aucun doute. » Finit-il par dire sur un ton à la limite du désespoir, faisant référence à la ressemblance frappante entre les deux hommes. Et boom.
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    Nice to meet you... or not ► CAMPBELL's TWINS 06d85cda8741e08cb9e3a625850e6924ef107be4
    Vois-tu, mon petit, tout dépend de l'aplomb, ici. Un homme un peu malin devient plus facilement ministre que chef de bureau. Il faut s'imposer et non pas demander. Maupassant

    Re: Nice to meet you... or not ► CAMPBELL's TWINS

    Mer 21 Mai 2014 - 23:38
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    Leaven Burns
    Leaven Burns
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    Avertissements contenu : Handicap visuel, parentalité (grossesses multiples dont gémellité)

    Mention de : violences physiques et verbales (père sur mère et ex), alcoolisme (père), manipulation et séquestration (ex)
    Orientation & situation : Pansexuelle mariée depuis le 1er janvier 2022 avec Clarence Burns. Le 1er janvier 2024, cela fera dix ans qu'ils sont ensemble.
    Métier/occupation : Chroniqueuse Web, elle a son propre podcast, ce qui lui permet d'être également maman au foyer.
    Études & fraternité/sororité : Etude en communication.
    Résidence : Les Burns résident à la périphérie de Los Angeles, relativement proches pour y travailler mais assez éloignés pour élever leurs enfants loin du tumulte du centre-ville.
    Nice to meet you... or not
    FEAT. Gregorian & Aaron
    L'atmosphère était devenue étrangement lourde. La tension entre les deux hommes était palpable, un peu trop pour la blonde en tout cas. Ils semblaient se connaitre oui, mais c'était au delà de cela. Il semblait se connaitre à s'en détester ou du moins à avoir du mépris pour l'autre. C'était un ressenti étrange qui se confirmait par un geste simple d'Aaron: retirer sa main de son poignet. C'était peut-être anodin mais pour le coup, elle sentait le malaise s'installer. Elle se sentait prise entre deux feux de camps ennemis et ce n'était franchement pas agréable pour elle - ça ne l'aurait été pour personne de toute façon. Le simple fait qu'ils s'appellent l'un et l'autre par leur prénom respectif soit sur un ton narquois ou sur un ton désapprobateur était révélateur d'un véritable duel entre eux, un vrai combat de coqs. Mais pourquoi au juste? C'était une question qu'elle se posait, légitimement parlant puisqu'ils se haïssaient presque en sa présence. Étaient-ils de vieilles connaissances séparées en mauvais terme? Peut-être que l'un avait brisé le cœur d'une amie de l'autre? Leaven se posait des questions, voyait bon nombre de scénarios défiler dans sa tête. Pourquoi se détestaient-ils? Et surtout, pourquoi était-elle prise dans ce petit jeu qu'elle n'aimait pas du tout? Pour le coup il lui aurait suffit de partir, de les laisser régler leurs comptes entre eux et de prendre des nouvelles de son frère ensuite. Mais non, elle ne pouvait pas, parce que visiblement son statut de "sœur d'Aaron" posait un problème. Elle le devinait au ton de mépris qu'Aaron avait emprunté. Bordel, ils allaient enfin être honnêtes et se dire les quatre vérités ou fallait-elle qu'elle leur mette un coup de pied au cul? Parce que c'est ce qu'elle pensait, qu'il y avait simplement un problème avec le fait que Gregorian semblait la draguer un peu plus tôt. Elle était prête à sermonner Aaron, lui dire qu'elle connait ses limites et qu'elle n'est plus une petite fille à couver sans cesse. Mais ça, c'était sans compter sur ce dit frère qui reprit enfin la parole. Oula, ça sentait le roussie à plein nez! Sa façon de parler, sa voix presque chevrotante, c'était étrange et dérangeant. Wait... non? Aaron n'avait pas eu une période gay dans sa vie quand même? Gregorian n'a pas été l'un de ses petits-amis qui lui aurait défloré le derrière? Non... ça pouvait pas être ça. Le sérieux qu'il employait sous-entendait bien plus grave.

    Le stress commençait à monter pour la blonde, mais elle se taisait, toujours muette depuis que les deux hommes avaient affirmés se connaitre. Elle était comme ça, elle avait toujours été comme ça, taisant son mal-être, taisant ses craintes jusqu'à exploser, telle une bombe à retardement. Elle savait que le couperet allait tomber, le tout était de savoir quand. Aaron semblait prendre son temps pour lui expliquer et plus il parlait, plus elle avait tendance à froncer les sourcils. Elle ne comprenait pas où il voulait en venir, comment aurait-elle pu deviner qu'il en viendrait là... Ils se connaissent depuis des semaines, ça a été un choc, oui et après? Comment ça il voulait attendre d'être avec maman? Qu'est-ce qu'elle venait faire dans cette histoire? Leaven était confuse, totalement perdue. Elle n'arrivait absolument pas à faire le lien entre tout ce qu'il lui racontait, ça n'avait aucune logique. Alors cherchant à comprendre, elle le laissait faire lorsqu'il saisissait ses mains pour la guider. Les posant sur le visage de Gregorian, ses doigts se mirent immédiatement à redessiner les courbes de ce dernier avant de s'arrêter net quand Aaron lâchait la bombe, une putain de vraie bombe qui détruisait tous les fondements de toute une vie, de sa vie, de leurs vies. Les traits qu'elle venait de parcourir étaient bien les mêmes que ceux d'Aaron, assez pour que la réaction de Leaven en devienne surprenante, un rire jaune passant le seuil de ses lèvres tandis qu'elle rabattait ses bras vers elle, lâchant Greg. « C'est bon Aaron, j'ai compris. C'est un pote qui sait très bien t'imiter avec un accent russe dégueulasse et un masque en silicone à ton image. C'est vraiment une blague pas drôle, vraiment pas. » Elle ne voulait pas y croire, elle avait tout intérêt à ne pas y croire, ne serait-ce que pour sa santé mentale, ne serait-ce que pour ne pas détruire la confiance qu'elle a toujours eu en son frère, le seul homme qu'elle a toujours cru et qui ne l'a jamais trahie.

    Et pourtant, bien que son esprit ne voulait pas y croire, son corps, lui, avait presque une mémoire tactile. Elle avait touché, elle avait deviné des traits familiers et sans même pouvoir s'en empêcher, elle sentait les larmes monter à ses yeux. Son esprit refusait l'information mais ce qu'elle venait de toucher, ce qu'elle avait sentit était plus vrai que nature et dans un sens, elle le savait, il lui fallait juste du temps pour réaliser, pour rassembler un puzzle. Et quand ce fût fait, sa réaction fut à l'image de l'annonce: violente. Automatiquement sa main était venue s'abattre contre la joue d'Aaron, comme si elle le voyait clairement devant elle. Putain, il avait un frère jumeau, ils avaient un frère tout court, et il ne lui avait rien dit, absolument rien, et ce depuis des semaines? Et elle était censée lui sourire et lui sauter dans les bras après ça? Peut-être qu'elle regrettait son geste plus tard, mais pour le moment la colère avait pris le dessus, des larmes de rage coulaient sur son visage tandis qu'elle se levait de sa chaise. « je te hais bordel, JE TE HAIS. » Elle se fichait bien que tout le monde la regarde parce qu'elle hurlait, mais c'était plus fort qu'elle. Elle voulait simplement évacuer sa déception grandissante aussi bien envers son frère ainé que sa mère, elle voulait sortir de ce cauchemar parce qu'il détruisait absolument tout. Sa mère lui avait appris à être honnête, à être droite en toutes circonstance, à faire les bons choix. Elle vouait un véritable culte à sa génitrice pour sa gentillesse, pour toutes les valeurs qu'elle représentait. Elle avait toujours rêvé d'être une femme comme elle et là, toutes ces valeurs, ce pilier venait de sauter, les fondements de sa vie venaient d'exploser. Alors sans adresser un mot de plus à l'un comme à l'autre, elle quittait la table pour s'en aller en direction de la sortie. Il était hors de question qu'elle reste ici, pas avec eux, plus maintenant.

    Spoiler :


    codage par Junnie sur apple-spring
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    Re: Nice to meet you... or not ► CAMPBELL's TWINS

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