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    ADELAÏDE & ANDREAS - save my soul, save myself [hot]

    Ven 10 Jan 2014 - 17:49
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    Andreas Klein
    Andreas Klein
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    Nationalité/origines : Naturalisé Américain. Originaire d'Angleterre. Père allemand.
    Orientation & situation : Bisexuel et célibataire.
    Métier/occupation : Chef de publicité à Millenium Advertising.
    Études & fraternité/sororité : Diplômé en marketing à l'UCLA.
    Résidence : Appartement dans Eastside.
    Adelaïde n'avait pas tort sur ce point, les heures à bosser tranquillement sur mon bureau dans ma chambre ne se sont jamais beaucoup bousculées, pour ne pas dire pas du tout. Tout le temps que je passe à travailler, c'est la plupart du temps à l'université entre deux cours, ou avec des potes quand ça nous prend de bosser collectivement. Je n'ai jamais aimé travailler chez moi, et ma chambre a d'ailleurs toujours été une espèce de milieu hostile aux études. Vous y trouverez des bouquins en pagaille sur tout et n'importe quoi, mais pour ce qui est du travail... C'est une autre histoire. Mon amie était partie quelques jours à New York et si je lui avais laissé croire par mes messages que la revoir ne m'excitait pas tant que ça à cause de mon boulot, à la vérité j'en avais hâte. Qu'elle puisse me raconter tout ce qu'elle avait fait là-bas, qui elle avait rencontré aussi, évidemment. La connaissant, je m'attendais à l'entendre me parler d'hommes ou de femmes avec qui le « courant » serait passé, et quand bien même ça ne m'enchantait pas, j'allais me montrer curieux, comme toujours. Parce qu'Adelaïde, la fille qui se cachait sous cette impétueuse Jane, valait à mes yeux qu'on s'y intéresse dans son intégralité.

    Quand elle m'informa de sa présence toute proche, je me mis à soupirer comme un gosse, puis je me levai pour aller lui ouvrir la porte. Je ne portais aucun t-shirt, aucune chemise, seul mon pantalon m'habillait, ainsi que ce qu'il y avait en-dessous. Peu m'importait car il s'agissait là d'Adelaïde. Sa frimousse égayée m'avait manqué, tiens. « T'aurais eu l'air con si je t'avais remballée quand même. » Lui lançai-je en relevant le menton vers elle, tout en m'appuyant contre la porte. Les filles se compliquent la vie parfois... N'est-elle déjà pas assez complexe pour qu'on en rajoute une couche ? Je rangeai ma fierté d'homme au placard pour m'approcher finalement d'elle, posant ma main derrière son épaule et l'attirant à moi comme si elle était une fille à pardonner. « Bonsoir sinon. » Je posai mes lèvres sur ses cheveux pour l'embrasser doucement avant de la relâcher et de refermer la porte derrière nous. Une musique pop venait de la musique d'Atlanta ou de ma sœur Juliet peut-être. Je n'en savais rien et c'était peu important. Les deux étaient là ce soir, mais nous avions peu de chance de les croiser. « Alors, New York ? » Lui demandai-je en tenant son regard une seconde, avant de me diriger dans la cuisine pour prendre une bouteille d'un jus de fruits dont elle raffolait. Une fois la boisson dans les mains, je sortis de la pièce et l'invitai à me suivre jusqu'à ma chambre d'un signe de tête.
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    Je serais juste l'attrape-cœurs et tout. D'accord, c'est dingue, mais c'est vraiment ce que je voudrais être. Seulement ça. Salinger

    Re: ADELAÏDE & ANDREAS - save my soul, save myself [hot]

    Sam 11 Jan 2014 - 3:58
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    Adélaïde Sullivan
    Adélaïde Sullivan
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    Nationalité/origines : Argentino-Américaine (origines : Danoises et Argentines)
    Avertissements contenu : Maladies mentales sous traitement (bipolarité et nymphomanie), sexualité exacerbée, grossesse, fausse couche.
    Mention : Pauvreté.
    Orientation & situation : Bisexuelle en couple avec Aaron Campbell
    Métier/occupation : Directrice du Ritz-Carlton
    Études & fraternité/sororité : Etudes en dessin puis marketing à son arrivée à UCLA, membre des Alpha Bêta
    Résidence : Loft spacieux à l'intérieur même du Ritz-Carlton
    Save my soul, save myself
    FEAT. Andreas Klein
    L'amitié était une chose rare dans la vie de la jeune femme. Depuis des années elle n'était que Jane, que cette fille de riche garce, capricieuse et qui n'a aucune honte à briser des couples pour son simple plaisir sexuel. Une salope, une trainée, une petite pute, voilà les étiquettes qu'on lui collait régulièrement sur le dos, aussi bien les femmes que les hommes d'ailleurs. Sauf un... un tout particulier qui sans vivre ce qu'elle vit sait plus ou moins comprendre ce qu'elle ressent. Andreas Klein, le seul homme qui a sut résister à ses charmes jusque là, savant parfaitement qu'il s'agit là de pulsions maladives plus que de réelles envies. Le seul homme à savoir la prendre dans ses bras sans qu'elle s'énerve ou ne veuille des relations physiques avec lui. Le seul homme capable de la consoler quand plus rien ne va, loin des regards indiscrets. Le seul, oui le seul à savoir réellement la maitriser et la faire sentir mieux. Aussi bien dans sa maladie que mentalement, Andreas avait le don de la rassurer, de lui promettre que tout ça allait bien se passer malgré ses nombreuses crises de colère et de larmes. Elle pouvait compter sur lui, quoi qu'il arrive, et ce jour ne fit pas exception. C'est bien pour cette raison qu'elle n'était que peu étonnée qu'il lui accorde une visite chez lui malgré le fait qu'il semblait travailler. Le sourire sur le visage de Jane venait immédiatement illuminer son visage lorsqu'elle entendit des bruits de pas derrière la porte. On pouvait déjà sentir dans son comportement qu'elle n'était pas comme d'habitude. Jane n'était pas Jane ce jour-là, mais bien Adélaïde, ou Adé pour les plus intimes. Son sourire transpirait l'envie de voir son ami, il était plus doux qu'à la normale et beaucoup plus sincère aussi. « Je t'aurais pas dit que j'étais devant chez toi et je serais repartie en douce pour pas avoir la honte. » Riant doucement elle refermait ses bras autour de son ami, son calepin de dessins à la main. Malgré le fait qu'il soit torse nu et terriblement séduisant, elle taisait ses envies, bien trop heureuse de le voir. « Salut monsieur presque tout nu. » Pourtant elle n'arrivait pas à s'en empêcher, c'était incontrôlable, la définition même d'une maladie. Se décollant de lui, elle le suivait avec automatisme, pour poursuivre sa conversation avec lui. « Ennuyant, j'ai eu le temps de faire trois dessins en une semaine, c'est pour te dire. » Et connaissant sa tendance au perfectionniste, il fallait avouer que trois dessins en si peu de temps c'est assez impressionnant. Souriant en voyant qu'il avait pris une bouteille d'un de ses jus favoris, elle le dépassait dans leur marche vers la chambre d'Andreas. « Merci, fallait pas. » Souriant malicieusement elle ouvrait la porte de la chambre du jeune homme, toujours aussi jalouse de sa décoration. Ouvrant la bouteille, elle ne se gênait pas pour boire directement au goulot après avoir posé son calepin sur le bureau d'Andy. Se dirigeant vers le piano, elle posait son fessier sur le pupitre, lui tendant la bouteille après deux ou trois gorgées. « Je crois que le seul moment drôle ça a été l'allée en avion, je me suis bien amusée. » Et vu son regard, elle savait qu'Andy comprendrait de quoi elle parlait.

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    Re: ADELAÏDE & ANDREAS - save my soul, save myself [hot]

    Dim 12 Jan 2014 - 0:25
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    Andreas Klein
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    Attachante, c'était bien un mot pour la décrire. Heureusement que je ne l'avais pas renvoyée chez elle, ça m'aurait fait mal au coeur si j'avais appris ensuite qu'elle était derrière ma porte, la pauvre méritait tout sauf ça. Je la serrai donc dans mes bras avant de la saluer, réalisant en même temps qu'elle avait réussi à me manquer. Il y a des personnes dont la présence manque rapidement et elle était définitivement de celles-là. « Flemme de me repasser un t-shirt. » Répondis-je ensuite au fait que j'étais "presque nu" à la jeune femme qui y était habituée pourtant. Parce que oui, j'ai toujours eu soin de repasser mes fringues avant de les porter, même les basiques. J'vous vois déjà rire, mais que voulez-vous, on veut un style impeccable sur soi ou non. J'évitais juste de le faire devant Atlanta pour ne pas me prendre des piques féministes en pleine tronche, chose à laquelle cette fille a toujours été particuièrement douée d'ailleurs. Bref, j'écoutais mon amie me parler de New-York tandis que je sortais une bouteille de jus du frigidaire, et comme on s'y attendait autant l'un que l'autre, elle avait trouvé cette semaine chiante. Je haussai les sourcils en sortant de la cuisine. « Ton père et ses obligations, on sait ce que ça vaut. » Avais-je lâché en soupirant vaguement, entrant dans le couloir. Mais Adé et son père, c'était toute une histoire aussi, quelque chose contre laquelle on ne pouvait pas aller à l'encontre. La renommée de monsieur Sullivan ne me posait aucun problème en soi, c'était plus la relation qu'il entretenait avec sa fille qui me laissait parfois perplexe. Je lui tendis la bouteille et allai m'asseoir sur le bout de mon lit, après avoir poussé de mon chemin deux ou trois affaires participant au bordel organisé de ma chambre. Elle me rendit la bouteille et j'en bus deux gorgées tandis qu'elle revenait sur son voyage ou plutôt, sur son allé en avion. Je fronçai alors mes sourcils avant de sourire malignement, mes prunelles ancrées dans les siennes. « Dans l'avion... Je voulais le faire avant toi, merde. » Je souris, secouant tout de même la tête en songeant qu'elle ne pouvait décidément pas s'arrêter. Ses envies lui bouffaient son existence et l'entendre me raconter tous ses plans cul me fatiguait presque à sa place. « T'es vraiment pas croyable Adé, tu ne peux même pas tenir pendant un vol. » Ce n'était pas dit sur un ton de reproche, plutôt de désespoir en fait. Mais un désespoir détendu, amusé presque par son ardeur. Ca ne me faisait pas toujours rire, et pourtant il valait mieux en rire qu'en pleurer non ? Je devais être l'un des seuls qui m'inquiétait pour elle d'ailleurs et ça n'avait rien de rassurant. Mes yeux se posèrent finalement sur son calepin que j'allai chercher avant de me rasseoir sur mon lit en tailleur. « Voyons voir ce que tu nous as fait là... »



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    Re: ADELAÏDE & ANDREAS - save my soul, save myself [hot]

    Dim 12 Jan 2014 - 17:48
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    Adélaïde Sullivan
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    FEAT. Andreas Klein
    Le léger haussement de sourcils d'Adélaïde ne trompait pas. Elle était lassée de servir de faire-valoir à son père, et pourtant elle lui devait tout de même beaucoup. Il était le déclencheur de sa maladie, celui qui avait tout chamboulé, et pourtant, paradoxalement, il était aussi celui qui l'avait sauvée. Il lui avait avait offert un vrai toit, ses propres vêtements neufs, à manger à volonté, une vie plus saine, loin de la misère. Elle lui devait au moins ça. Sans lui elle serait peut-être morte ou encore à la rue. Elle aurait fini comme sa mère, à être payée pour son physique, pour se faire baiser sans relâche sans l'avoir choisi. Là était la différence entre Adélaïde et sa mère Fernanda, Adélaïde choisissait de céder à ses envies, elle choisissait d'être Jane, même si de base ses envies lui venaient sans qu'elle ne le veuille vraiment. Elle pourrait résister, elle pourrait se battre contre la nymphomanie, mais c'était plus facile de céder, plus satisfaisant, et en même temps tellement plus honteux. Se sentir vivante que par ça, la chaleur, les touchers, la force avec laquelle les hommes s'adonnaient à lui donner du plaisir, c'était le seul moyen pour elle de combler ce vide qu'elle ressentait, d'être Adélaïde le temps d'apprécier les points positifs d'une relation purement sexuelle tout en étant Jane, cette tigresse sauvage dont le seul plaisir était l'orgasme pur. Voilà pourquoi elle avait si facilement céder aux regards d'un certain Campbell, voilà pourquoi elle cédait à tant d'autres à côté. « Trois fois en plus dont deux avec le même homme. » Riant doucement, elle ressentait un peu de honte à le dire, mais elle était en face d'Andy, elle savait qu'elle pouvait tout lui confier. « Pour être plus précise le premier homme m'a gentiment proposé de me satisfaire une seconde fois quand il a remarqué que le second homme avait pas été foutu de me faire jouir. Enfin je te raconte pas hein, tu me suis. » Non elle n'allait pas lui raconter le pourquoi du comment, ni où ils l'avaient fait dans l'avion, sauf s'il lui demandait évidemment, la Jane à l'intérieur d'elle ne pourrait s'empêcher de lui raconter ses exploits. « C'était un voyage de plus de 5h quand même, et tu aurais vu le mec à côté de moi, t'aurais compris pourquoi j'ai pas résisté. Il avait un de ses culs bon sang. » Se trémoussant un peu, elle lui faisait clairement voir que rien que d'y repenser ça lui passait partout, elle en avait même des frissons. Ce cul était d'un parfait absolu. Enfin bref. Le rejoignant sur le lit, elle passait ses jambes au dessus des siennes, non pas pour le séduire mais seulement pour qu'il puisse y poser son calepin de dessins, histoire que ce soit à peu près droit. « Repère la page bleue, mes nouveaux dessins sont juste après. » En effet la jeune femme avait pris l'habitude de glisser une feuille bleue électrique individuelle dans son carnet pour repérer où elle était rendu. Comme elle lui avait précisé, elle avait fait trois dessins ( x  x  x ) pendant son voyage dont une caricature. Pendant qu'Andy les regardait, elle lui expliquait le pourquoi elle les avait fait. « Mister Bean, mon père le regardait et j'entendait sa télé de ma chambre du coup je l'ai dessiné. L’œil c'est celui d'un vieux magicien qu'il y avait dans une soirée, c'était à moitié flippant son regard d'ailleurs, du coup ça m'a marqué et j'ai eu envie de le dessiner. » Le dernier dessin, elle savait qu'Andy aurait conscience que le fessier avait été l'une des obsessions de son voyage et qu'elle s'était sentie obligée de le dessiner, comme pour tenter de l'extérioriser, comme à chaque fois qu'elle fait des dessins de nus d'ailleurs.

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    Re: ADELAÏDE & ANDREAS - save my soul, save myself [hot]

    Mer 15 Jan 2014 - 17:59
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    Andreas Klein
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    « Enfin je te raconte pas hein, tu me suis. » Etait-ce déplacé ou non de rire à ce moment-là ? Allait-elle mal le prendre ? Non, bien sûr que non. A vrai dire, elle était même habituée à ce que je me moque, certes gentiment mais tout de même, de ces sauteries dont elle ne pouvait plus se passer. J'avais l'impression que plus les années passaient, plus ça empirait. Et si au début j'avais trouvé ça assez drôle, avouons-le, désormais je voyais la chose d'un oeil plus négatif. C'est à croire qu'elle avait sans cesse besoin de coucher avec des hommes, ou même des femmes pour se sentir exister. Et entendre de la bouche d'une nana qu'elle s'est tapée un mec en particulier parce que le précédent ne l'a pas faite jouir, croyez-moi, c'est perturbant. « Je te suis oui... et ma conclusion c'est que t'es intenable. Si ce premier homme ne t'avait pas non plus satisfaite, t'aurais été choper tous les passagers de l'avion jusqu'à ce que l'un d'eux te fasse jouir ou quoi ? » Et je ne disais pas ça en rigolant hein, enfin pas dans l'immédiat en tout cas, parce que ça n'avait rien d'hilarant, c'était même un peu flippant. OK je suis un mec, OK j'adore le sexe, OK y goûter tous les jours ne m'a jamais dérangé, mais là, quand même... Adélaïde n'était plus elle dans ces situations-là. Ce qu'elle me racontait ne lui ressemblait tellement pas. « Ah donc l'argument choc c'est son cul ? Il a dû se dire que t'étais une fille facile, et toi tu t'en fous je parie ? » J'attendais la réponse à ma question, honnêtement. Parce qu'elle était une fille à laquelle je tenais énormément, entendre tout ça ne m'était pas forcément très agréable. Ce n'était pas tant de savoir qu'elle avait une vie sexuelle ultra-riche mais plutôt de lui imaginer une réputation peu glorieuse qui m'emmerdait. Après avoir récupéré son calepin, Adé me rejoignit sur le lit et m'indiqua où regarder précisément. Je connaissais déjà les premiers dessins en effet, alors je repérai la page bleue et pus enfin admirer ses oeuvres. Pour le premier je ne retins pas un sourire de gosse. Mister Bean ou l'idole anglaise par excellence. Cette caricature était réussie, pour cause je me mis à rire en contemplant chacun des traits exagérés. Ensuite, l'oeil en gros plan d'un vieil homme. S'il me touchait moins, je ne pouvais qu'admirer le talent de mon amie. « Tu es sacrément douée Adé. » Pour finir je tournai la page menant au troisième dessin et là, je tombai donc sur deux longues jambes et une paire de fesses. Je ne restai qu'un instant perplexe, appréciant à nouveau vite ce coup de crayon. Mes deux yeux se relevèrent sur elle et j'esquissai un sourire malin. « J'avais oublié que tu aimais dessiner des corps nus. Je t'ai déjà proposé le mien d'ailleurs ? » Demandai-je sur le ton de la plaisanterie avant de quitter son regard. « En tout cas, je préfère cent fois que tu dessines des nus plutôt que tu te tapes des mecs les uns après les autres. C'est même plus prendre son pied, c'est juste baiser pour baiser à ce stade. Tu mériterais mieux, franchement. » Ouais, franchement... Ma main qui ne tenait pas le calepin se posa sur la cheville d'Adélaïde que je caressai du bout des doigts, doucement, avant de retrouver son regard. Allait-elle accepter de comprendre mon point de vue ou non ?


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    Re: ADELAÏDE & ANDREAS - save my soul, save myself [hot]

    Mar 21 Jan 2014 - 4:16
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    Adélaïde Sullivan
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    FEAT. Andreas Klein
    Le ton qu'employait Andreas avec elle n'avait rien d'agréable. Il lui renvoyait en pleine figure ce qu'elle se refusait de croire. Elle était incapable de résister à ses pulsions malgré ses efforts, incapable de faire la différence entre le bien et le mal. Parce que oui, là où elle prenait plaisir à se taper des hommes à tour de bras, c'était mal pour elle. Ça n'arrangeait absolument rien à ses deux maladies étroitement liées, au contraire, ça les empirait parce que ça leur donnait raison. Plus les années passaient et plus elle était Jane, cette femme inventée de toute pièce pour mieux fuir la réalité de la femme blessée qu'est Adélaïde. C'était tellement plus facile d'être Jane, tellement moins blessant et frustrant. Adélaïde n'avait aucun intérêt, et même si on la prenait souvent pour une poupée Barbie écervelée quand elle est Jane, elle avait au moins ses valeurs là. Elle n'était pas rien, elle était celle qu'on désirait, celle qu'on cherchait à tout prix à séduire. Adélaïde on la laisse dans son coin, on ne va pas la chercher, on ne cherche pas à l'aimer. Alors le choix était vite fait entre elles pour la jeune femme. Sa vie n'avait rien d'un conte de fée, le mal triomphait toujours chez elle, écrasant le bien à pied joint en riant machiavéliquement. « Je sais très bien me satisfaire toute seule je te ferais remarquer. Tu veux pas une démo non plus ? » On pouvait sentir dans sa voix qu'elle commençait à s'énerver. Rares sont les fois où elle s'énerve, tout simplement car rares sont ceux qui la connaissent assez pour toucher un point sensible. Andreas était le seul à vrai dire à la connaitre pour pouvoir la piquer à vif comme il le faisait. « Oui, je m'en fou  totalement. Je le reverrais jamais ce type de toute façon, alors qu'il me prenne pour une fille facile, j'en ai rien à branler. Après tout, c'est ce que je suis, j'assume. » Faux. Elle n'était pas une fille facile, elle jouait les filles faciles, la nuance était là. Pour se donner de l'intérêt, pour se sentir aimée quelques minutes, pour exister. Peu importe, c'était le moyen qu'elle avait trouvé pour se sentir bien, et tant pis si son côté Adélaïde regrettait de suite après l'acte en question.

    Très vite sa colère descendait. Andreas avait le don de la calmer ne serait-ce que par son sourire ou sa façon de regarder les dessins qu'elle pouvait faire. La façon dont il tourne les pages, celle de frôler le dessin de ses doigts malgré lui. Elle l'avait toujours connu comme ça. Humble, délicat, doux. Elle avait presque une sorte d'admiration pour lui, elle qui est si impulsive et sauvage la plupart du temps. Alors oui, elle se sentait apaisée en sa présence, même quand il cherchait à la faire réagir sur son comportement. C'était probablement pour cette raison qu'elle était plus elle-même avec lui, parce qu'il était bien le seul homme à la regarder autrement que pour satisfaire un désir. « Merci, c'est gentil. » Que pouvait-elle dire d'autre de toute façon ? Il la complimentait sur ses dessins, elle ne pouvait que le remercier pour cela, considérant ces derniers comme son seul réel talent en plus de la danse. Quoi que... quand elle est Jane on peut dire qu'elle a le talent de casser les gens en quelques mots, mais ça, c'est une autre histoire. Le poussant gentiment, elle ne pouvait s'empêcher de rire à sa proposition. « Non jamais, mais fait gaffe, je pourrais te demander un de ces quatre et tu te verra obligé d'accepter. » Sa remarque suivante avait pourtant le don de la blesser un peu, sans qu'il en ait conscience. Il préfère qu'elle dessine plutôt qu'elle passe à l'acte... Le problème était là. Si pendant les premières années le dessin suffisait pour calmer ses pulsions, aujourd'hui ce n'était plus le cas. Sa maladie avait évoluée et les moyens qu'elle avait auparavant pour la contrer ne fonctionnaient plus, le dessin y compris. « C'est plus facile à dire qu'à faire. » Dans ces mots elle lui avouait plus ou moins qu'elle ne contrôlait rien, qu'il s'agissait de là d'une maladie plus que de réelles envies. Mais elle ne lui laissait pas le temps de réagir, qu'elle reprenait la parole. « Faut croire que non si tous les hommes que je me fait se contentent de me baiser, c'est que je dois pas mériter mieux. » Un autre constat blessant, mais réaliste. Un constat qu'elle oubliait vite en sentant la main d'Andreas se glisser sur sa cheville pour la caresser délicatement. L'habitude lui faisait clairement comprendre le message, et pourtant elle ne pouvait pas s'empêcher de lui demander. « Qu'est-ce que tu fais ? » Elle voulait une confirmation de sa bouche, elle ne voulait pas se jouer de films, pas avec lui. Elle ne voulait pas risquer leur amitié pour un geste qu'elle pourrait mal interpréter à cause de sa maladie. « J'ai pas envie que tu me vois sous cet angle-là. » L'angle dont elle parlait était évidemment Jane. Elle ne voulait pas qu'il la voit en Jane, elle voulait qu'au moins une personne continu de croire qu'il reste un peu d'Adélaïde quelque part... une chose dont la jeune femme doutait elle-même...

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    Re: ADELAÏDE & ANDREAS - save my soul, save myself [hot]

    Mer 22 Jan 2014 - 18:36
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    Pour connaître Adelaïde depuis une bonne dizaine d'années, je pouvais affirmer que ma remarque l'avait blessée, quelque part dans son for intérieur. Et je n'en ignorais pas la raison, elle m'était même évidente. La plupart des hommes ne la considérait pas comme je la considérais moi. Jamais n'iraient-ils critiquer son tempérament volage, accroc au sexe. Non bien sûr, ils devaient même adorer ça, en redemander pour peu qu'elle se montre ouverte. Je n'aimais pas cette image d'Adelaïde, ce n'était pas celle que j'avais connue, que je connaissais toujours lorsqu'elle était en ma présence. Et contrairement à n'importe quel autre homme, je ne me gênais pas pour le lui faire remarquer par de multiples signes. Piquée à vif, la blondinette se braqua et mentionna un plaisir solitaire qui me laissa sur ma faim, dans le sens où... « Ce n'est pas de ça dont il est question Ade, tu le sais très bien. » Si elle savait se faire du bien elle-même, c'était tant mieux pour elle, mais pour l'occasion, je m'en fichais éperdument et c'est par un soupir que j'agrémentai mes paroles. Enfin ça, c'était avant qu'elle ne dise clairement et sans le moindre air de vexation qu'elle était une fille facile. En effet, c'était ce qu'elle semblait être, mais de là à le clamer haut et fort, assumant cette sale part d'elle-même ? De suite j'avais froncé mes sourcils en la fusillant du regard, lui signalant en quelque sorte mon désaccord. J'eus envie de lui rappeler la fille qu'elle était avant, qui ne vivait pas à travers le sexe mais plutôt au travers de ses proches, qui avait encore du respect pour son corps. Oh je n'étais pas moi-même un homme exemplaire en matière de sexe, mais je n'étais jamais devenu accroc au point de vouloir me choper tout ce qui bouge, croyez-moi. Elle, c'était ça. Un électron trop libre attiré par tout ce qui avait une apparence suffisamment appétissante pour elle. Le pire dans tout ça, c'est qu'elle ne semblait même pas s'en rendre compte. « Tu sais comment je les appelle les filles faciles ? » Oui, elle savait. Un instant je la fixai, le regard grave, avant de poursuivre. « Tu n'es pas ce genre de personne. En tout cas tu ne l'étais pas. Je ne sais pas ce qui t'a rendue aussi dépravée mais on peut dire que ça a bien fonctionné. » Quand bien même j'employais des mots forts, je ne voulais pas qu'elle me réponde. Dépité, ou déçu, j'avais finalement abaissé mon regard pour ne plus voir le sien, mécontent. Qu'importe, elle me connaissait bien et savait très bien que je ne mesurais pas mes mots avec elle, ça n'allait pas changer juste parce qu'elle était blessée dans son amour-propre. Et puis, de quel amour-propre parlions-nous ? Celui d'une fille qui passait son temps à baiser tout ce qui lui faisait un tant soit peu de l'œil. Il allait falloir qu'elle se rende compte de ses erreurs, et que mes paroles n'étaient au fond pas les éléments les plus blessants dans cette histoire la concernant.

    Il avait suffit que je pose mon regard sur ses dessins pour qu'Adelaïde se calme. Elle était comme ça, à changer d'humeur facilement, ce qui pouvait laisser penser qu'elle n'était pas rancunière pour deux sous. Je n'étais pas dans sa tête, mais je crois surtout qu'elle était ravie de changer de sujet. Alors soit, calé sur mon lit avec elle, j'avais regardé et commenté ses coups de crayons que j'admirais depuis déjà bien longtemps. Tout comme moi j'avais le sport, elle elle avait le dessin, et c'était une passion qui lui allait d'ailleurs très bien. Je ne la trouvais jamais aussi belle que lorsqu'elle était le nez penché sur une feuille à crayonner quelque chose, avec cet air concentré, comme si le monde dépendait de ces dessins. Lui proposer mon corps était une plaisanterie qu'elle prit plus ou moins à la légère. Heureusement, ou pas, j'étais plutôt pudique en général. Alors je ricanai doucement sans lâcher son croquis du regard. « Le jour où j'accepte de poser nu, ça sera pour une bonne somme d'argent en échange, crois-moi. » Et sans attendre je lui glissais une nouvelle remarque sur sa nature trop gourmande, ce qu'elle n'apprécia pas. Plus facile à dire qu'à faire, me disait-elle ? Si seulement j'avais compris. Si seulement j'avais cherché à creuser le fond de ses mots, mais je ne le fis pas néanmoins, je me contentai de lever les yeux en l'air légèrement. A vrai dire, elle me désespérait à être à ce point fataliste, comme si sa dignité ne dépendait que de ces hommes qu'elles se tapaient. Certes ces hommes en profitaient mais qui était le fautif dans l'histoire ? Je l'avais déjà vue à l'œuvre, une vraie mangeuse d'hommes, prête à tout pour en venir au plaisir charnel. J'avais horreur de ça, de cette attitude venant d'elle. Sans doute se vantait-elle d'avoir eu bon nombre de proies à son compteur, mais que savait-elle vraiment du plaisir ? Ces hommes devaient bien se foutre de sa personne intérieure pour ne vouloir - outre se décharger en elle - que lui procurer un orgasme minable par-ci par-là. Et si j'aurais pu m'en foutre moi aussi de sa vie, ce n'était pas le cas. J'avais la nette impression qu'elle se foutait en l'air. C'était sans trop réfléchir que ma main s'était posée sur sa cheville, après tout, il m'arrivait parfois de poser mes mains sur elle sans qu'elle ne le remarque, mais là sa voix m'interpella. Le regard interrogatif, je restai silencieux quelques secondes de plus, le temps qu'elle parle à nouveau. Quelle idiote. « Dis pas de conneries, tu restes toujours la même pour moi. » Parce que je m'efforçais de ne pas oublier cette fille que j'aimais tant, malgré ce qu'elle devenait et que je détestais. Mais quelque chose m'intimait l'ordre de ne pas laisser tomber cette part plus sage et pure d'elle, tout comme j'avais cette envie naissante en moi de lui prouver par a plus b qu'elle se trompait sur le plaisir. Comment faire... Non, comment le lui dire plutôt. Mes prunelles ne quittèrent plus les siennes, je décidai de refermer son calepin pour l'abandonner derrière moi et pousser finalement ses jambes. Ensuite je me levai pour aller abaisser les volets de ma fenêtre qui donnait sur l'immeuble d'en face ; il faisait certes déjà nuit, mais avec la lumière que j'allais allumer, mieux valait éviter d'attirer les regards. J'étais un peu fou de vouloir faire ce que je m'apprêtais à faire mais mon impétuosité n'était une découverte pour personne, et puis c'était là uniquement mon cœur qui me guidait, rien d'autre. Lorsque ma lampe de chevet fut allumée, je retournai m'asseoir à côté d'Adelaïde, avec le plus grand sérieux du monde, me raclant au passage discrètement la gorge. Là, je posai mon regard sur ses deux mains que j'avais attrapées dans les miennes, avant d'aller à la recherche de ses prunelles. « Ade, j'ai besoin que tu me fasses confiance à partir de maintenant. Encore plus que d'habitude. » Doucement, mes doigts s'emmêlèrent avec les siens, dans un geste plus sensuel qu'amical. C'était, il me semble, un début inconscient. « J'ai envie de.. de te prouver que tout ce que tu fais avec ces hommes, ce n'est pas ça que tu mérites. Que tu ne devrais pas te satisfaire de ça uniquement, que le sexe c'est autre chose que quelques coups de bassin bien placés comme tu sembles le penser. » Dis-je à moitié contrarié, à nouveau. J'aurais pu continuer longtemps comme ça, à décrire le sexe comme je le pratiquais moi-même régulièrement, mais là n'était pas le but. Il s'agissait d'elle en l'occurrence, d'une fille qui je l'espérais se respecte un jour. S'il n'avait pas s'agit de notre amitié à elle et moi, je n'aurais jamais proposé ça. Là, elle devait me faire confiance. C'était certes un défi, mais je ne rigolais pas le moins du monde. J'crois que je voulais la sauver du gouffre dans lequel elle plongeait, qui la bouffait à petit feu. Ouais, c'était ça. « Je te promets que cela ne changera rien à notre amitié, je te le promets sur ce que tu veux, mais accepte le challenge. Laisse-moi te montrer quelque chose de différent, de bien plus agréable. » En d'autres mots, laisse-moi te faire du bien différemment.

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    Je serais juste l'attrape-cœurs et tout. D'accord, c'est dingue, mais c'est vraiment ce que je voudrais être. Seulement ça. Salinger

    Re: ADELAÏDE & ANDREAS - save my soul, save myself [hot]

    Ven 31 Jan 2014 - 5:59
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    Rien n'est plus simple que le regard des hommes sur elle. Toujours, ou presque, emprunt au désir et à la luxure. Jane ne représentait que ça pour eux. Des courbes affriolantes, une expérience certaine dans le domaine du sexe, de quoi faire le meilleur des jouets pour une nuit pleine de plaisir. Oui, c'était ça. Un jouet, rien qu'un foutu jouet. Mais aux yeux d'Andy, elle n'était pas Jane, elle était Adélaïde, et bon dieu ce que ça pouvait lui faire du bien. Elle avait du mal à admettre qu'elle ne contrôlait absolument pas son comportement fougueux envers les hommes, mais si elle était sûre d'une chose, c'est qu'avec Andy, elle ne fait pas semblant et sait se contrôle un tant soit peu. Les années à se fréquenter avaient fait qu'elle ne pensait pas à lui dans un angle sexuel, bien trop admirative envers lui, envers ce jeune homme qui ne peut que lui inspirer le respect. Et c'est bien pour cette raison, parce qu'il est différent, qu'il arrivait à la blesser. Elle savait parfaitement que ses mots étaient fait pour la bousculer, mais elle fermait les écoutilles, c'était bien plus facile que d'accepter ce genre de propos de sa part. Et pourtant elle le provoquait, encore et toujours. C'était du Jane tout craché, sa personnalité exécrable et désespérante avait tendance à ressortir dès qu'Andréas lui faisait voir des vérités blessantes. C'était un peu comme sa coquille, sa façon à elle de se protéger parce que Jane est grande, fière, trop fière pour admettre quoi que ce soit, trop fière pour accepter les remarques, tout ça lui passant au dessus de la tête. Mais Andy le savait, oui il savait malgré tout que dès qu'elle s'énervait envers sa personne c'est qu'il l'avait touchée. Alors elle feignait l'indifférence, comme à chaque fois. « Oui je sais comment tu les appelles, tu peux le dire, tu sera pas le premier ni le dernier de toute façon. » Bordel de merde, elle avait qu'une envie: lui arracher la langue pour qu'il arrête de suite son petit jeu qu'elle ne trouvait absolument pas drôle. Si seulement elle avait la force de lui dire que tout ça est impulsif, hors de son contrôle, qu'elle ne peut rien y faire et que sa dépravation n'est absolument pas de sa faute mais bien celle de son père lorsqu'il l'a arrachée des bras de sa mère. Mais elle était incapable de le dire, à la fois trop énervée et reconnaissante envers son père. C'était paradoxal, mais il était son bourreau et son sauveur, sans lui elle serait peut-être morte de faim ou d'une quelconque maladie, alors comment pouvait-elle lui en vouloir de l'avoir sauvée de sa misère en dépit du reste ? Mettre des mots sur ce qu'il a déclenché reviendrait à lui dire qu'elle lui en veut, ce qui était aussi vrai que faux. Une ambivalence bien représentative de sa double personnalité.

    Au final ils avaient fini par passer à autre chose, se glissant tous les deux sur le lit d'Andy pour regarder les nouveaux dessins de la jeune femme. Outre le sexe, si elle avait bien un plaisir, c'était le dessin. Elle pouvait y passer des heures, s'enfermant parfois dans sa chambre pour mieux finir un dessin sans être dérangée. Il arrivait même parfois que son père entre sans qu'elle ne le voit, bien trop concentrée à donner une forme à la limite du réel à son dessin. Il était alors obligé de la toucher à l'épaule pour lui signaler sa présence pour qu'elle s'arrête un instant. Le dessin c'était son truc, et croyez le ou non, même si elle aime la danse, il vous suffirait de lui retirer sa capacité de dessiner pour faire d'elle une véritable épave. Elle s'imaginait parfois atteinte de tendinite du poignet ou encore du syndrome du canal carpien... autant vous dire que ça avait tendance à l'effrayer, assez pour que parfois elle s'empêche de dessiner pour éviter ce genre de troubles qui finiraient par la rendre inutile. Déjà qu'elle n'a pas spécialement une image glorieuse d'elle-même, mieux fallait qu'elle préserve ses mains pour garder ce talent artistique. Et puis à petit à petit, il avait glissé sa main sur sa cheville. Même s'ils avaient l'habitude de ce genre de tendresse entre eux, elle ne pouvait s'empêcher d'y voir autre chose, un certain frisson ayant longé son échine. C'était presque aussi agréable qu'étrange. Ce regard elle le connaissait et pourtant il était différent de celui tous ces pervers avec qui elle passait du bon temps ou à qui elle donnait du bon temps, selon les circonstances. Quelque peu déstabilisée, elle lui servait un sourire de politesse, pas réellement sûre de déceler ce qu'il voulait vraiment. Jusqu'à ce que ce dernier se lève brusquement. Dénue, elle restait là, à trôner sur le lit en l'observant, le suivant du regard dans les moindres faits et gestes. La nuit était tombée sur Los Angeles, mais ce n'est pas ce qui inquiétait Adélaïde, bien trop préoccupée par les pensées de son ami. Qu'est-ce qu'il était en train de foutre bordel, il lui foutait les jetons! D'autant plus quand ce dernier venait à elle, arborant ce regard sérieux qu'elle lui connait parfois. Il allait lui annoncer la mort de quelqu'un ou quoi ?

    Et finalement pour elle, ce fut presque pire. Elle n'arrivait pas vraiment à croire ses paroles, elle se laissait pourtant faire, elle le laissait pourtant dire. Il venait de lui couper le sifflet d'une manière tellement inattendue que si elle n'était pas assise, elle en tomberait sûrement sur le cul. Les doigts liés aux siens, elle ne pipait pas un mot et venant d'Adélaïde ça trahissait honteusement son manque de confiance en elle. Elle si connue pour sa répartie, pour son franc-parler et son rentre dedans, elle se trouvait être gênée d'avoir une telle proposition venant d'Andy. « Pardon ? » Elle ne savait pas quoi dire d'autre ni même si elle avait réellement compris les attentions du brun. En réalité sa proposition lui faisait peur, voilà tout. Elle ne savait pas si elle serait capable de réagir différent avec lui qu'avec les autres, elle ne savait pas si elle était en mesure de retenir la tigresse en elle, cette Jane qui ne demande qu'à sortir de sa cage pour mieux jouir des plaisirs de la vie - et jouir tout court d'ailleurs. « Tu peux pas me dire que ça changera rien à notre amitié, tu sais aussi bien que moi que c'est faux. » Si ce n'était pas lui, c'est elle qui le verrait différemment. Elle avait tendance à vouloir lui dire non, à s'enfuir de chez lui quitte à faire exploser sa seule réelle amitié ou au contraire pour la préserver. Mais dans un autre sens, elle était curieuse. Il l'avait piquée à vif, une nouvelle fois, mais d'une façon bien différente. C'était un défi, et elle ne serait pas elle-même si elle le refusait. « Je suis pas sûre que tu sois capable de me faire changer d'avis sur ce que je mérite ou non. Autant t'avouer que le challenge est plutôt pour toi. » Faux ! Bon certes, maintenir Adélaïde en place serait un défi pour lui, lui faire prendre du plaisir dans la douceur et non dans la fougue serait compliqué mais le réel baptême, c'était pour elle. S'il arrivait à la faire changer, s'il arrivait à lui montrer que le sexe c'est autre chose que ce qui frôle la brutalité, tout allait changer. Sa vision de sa vie toute entière serait tournée d'une façon différente, et elle avait peur. Idiot oui, mais tout autant que son désir d'homme, la peur est incontrôlable et on pouvait le voir facilement à sa fâcheuse manie de jouer avec l'élastique à cheveux qu'elle porte autour du poignet. « Je te fais confiance. » A peine murmurés, ces mots donnaient le feu vert à Andy. Elle ne pouvait pas passer à côté de cette occasion, ça serait probablement le seul homme qui serait capable de la faire jouir dans le respect, elle devait bien ça à sa propre dignité.

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    Re: ADELAÏDE & ANDREAS - save my soul, save myself [hot]

    Dim 9 Fév 2014 - 19:55
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    Des putes, je les appelais comme ça, et sans la moindre pitié envers loin de là vu que tout ce qu'elles savent ou plutôt veulent faire c'est allumer des mecs et s'offrir à eux comme si elles n'étaient qu'un trou à combler, ce qui en soit est proche de la vérité. Je ne répondis rien à Adelaïde évidemment, puisqu'elle voyait où je voulais en venir. Inutile de remuer le couteau dans la plaie. Quand bien même ça n'avait pas l'air de la gêner tant que ça, au fond je me doutais que ça l'atteignait. Toutes ces années que nous avions vécues non loin l'un de l'autre m'avaient servi à la connaître bien plus qu'elle-même ne pouvait s'en douter.

    Quelques minutes plus tard, temps qu'il m'avait fallu pour entrevoir une perspective de soirée totalement différente de celles de d'habitude, je m'étais rapprochée d'elle, d'une façon aussi naturelle que préméditée à vrai dire. Une nouvelle fois, elle m'avait étalé ses dernières expériences sexuelles comme s'il s'agissait de prouesses à vanter, et cela avait été la fois en trop. Personne n'aimait Adélaïde comme je l'aimais moi, et si jamais je n'avais eu envie d'elle d'une façon charnelle, ce soir-là j'étais victime d'une envie encore plus profonde, plus... vitale. Je tenais tellement à cette fille que j'étais prêt à m'imaginer lui faire du bien, à la toucher comme si elle était ma petite-amie ou toute autre fille qui mériterait cette affection que je ne donne que rarement. Dès le moment où je lui avais proposé de s'abandonner à moi en me faisant confiance, j'avais compris qu'il ne s'agissait non pas de prendre du plaisir à deux, mais bel et bien de la persuader que le plaisir pouvait être tiré autrement qu'en jouant la fille facile. C'était un pari fou que celui dans lequel je me lançais. N'importe lequel de mes amis m'aurait rappelé combien j'étais taré, et peut-être inconscient. Ca, je ne me rendais pas encore compte sur l'instant présent. Mon but n'était pas de posséder Adélaïde, non je voulais juste la voir comblée, par mes gestes oui, mais surtout par autre chose que par tous ces hommes baiseurs à souhait qui ne la traitaient sûrement pas comme elle le mériterait. Encore une fois, oui, j'étais sans doute fou de me lancer dans une telle entreprise, mais je ne pouvais, et ne voulais plus reculer.

    Bien sûr, elle fut surprise, me demanda presque de répéter pour être sûre qu'elle avait bien entendu, mais elle savait très bien que je n'avais nul besoin de réitérer ma demande. Lisant la peur dans ses yeux, je resserrai ses mains dans les miennes, sans jamais la quitter du regard. Très vite, elle exprima à haute voix ses doutes quant à l'évolution de notre amitié si nous en venions à nous lancer dans cette expérience. Je ne pouvais pas lui en vouloir de craindre ça, mais je ne voulais pas non plus que ça la rebute car l'intérêt était trop grand. « Il n'y a jamais eu aucune ambiguïté entre nous. C'est un risque à prendre. » Peut-être que j'étais simpliste, mais je croyais réellement en ma version des faits - encore non accomplis. Plus les secondes passaient, plus je voyais sur son visage qu'elle considérait vraiment ma proposition ; là, c'était l'audacieuse que je connaissais. Quand elle eut terminé de parler, j'esquissai un petit sourire. « Que tu changes d'avis ou non, ça te regarde. Tout ce qui compte, c'est que tu réalises à côté de quoi tu passes. » Bon, qu'on se le dise, j'étais parfois le premier à vouloir tirer mon coup sans y ajouter la moindre tendresse, mais je savais reconnaître les filles qui valaient plus que ça. Et ces filles-là ne m'incitaient de toute manière aucunement à la brusquerie. Voilà, Adélaïde me confirma avoir confiance et moi, il ne me restait plus qu'à... agir. Agir alors que je n'avais en soi, aucune idée de comment j'allais m'y prendre. Enfin si, plus ou moins bien sûr, mais par où commencer, comment la combler du début à la fin alors que nous n'avions jamais fait ça. Il y avait bien eu des fois où plus jeunes nous avions osé jouer un peu l'un et l'autre, se draguer vite fait sans pour autant y voir là quelque chose de sérieux. Ouais, nous étions juste jeunes, en train de découvrir comme tous les autres les joies liées aux sensations de l'attirance mutuelle. Rien de plus. J'aimais Adélaïde non pas comme on aime une femme au point de vouloir la faire sienne, et pourtant, j'avais à ce moment-là, l'envie désormais nullement secrète de la voir jouir grâce à moi, sans y passer par des coups de reins sec.

    Après l'avoir fixée de longues secondes droit dans les yeux, je lâchai finalement ses mains pour me lever et me retourner face à elle, un air nouvelle grave sur le visage. Mes mains attrapèrent le bout de ma ceinture, la boucle, et l'enlevèrent en deux secondes à peine. Ce serait mentir de dire que je ne ressentais rien de particulier ; en toute franchise je me sentais étrangement excité d'avance, le cœur battant plus vite qu'une minute auparavant. Là, j'attrapai le haut de mon jean et le fis glisser le long de mes jambes, jusqu'à m'en débarrasser complètement et une fois en boxer face à elle, je tendis ma main vers elle pour attraper la sienne et l'attirer vers moi. Sa crainte était toujours présente en elle, je la sentais, je la voyais de mes deux yeux. Mes mains se posèrent sur ses hanches et sans attendre une heure, je relevai son débardeur et le lui ôtai avant de le jeter sur le bout du lit, puis je rabattis mon regard dans le sien un instant pour lui sourire tendrement tandis que mes doigts se mêlaient à nouveau aux siens. « Termine de te déshabiller. » Murmurai-je seulement, l'invitant ainsi à prendre part au lancement de cet acte afin de lui permettre de maitriser un peu plus sa peur, j'espérais en tout cas qu'elle fonctionne ainsi.


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    Re: ADELAÏDE & ANDREAS - save my soul, save myself [hot]

    Mar 18 Fév 2014 - 3:55
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    Ce regard, cette absence de sourire, ces mains dans les siennes. Bordel il était sérieux, Andy était sérieux! Et qu'est-ce que ça pouvait foutre les boules à Adélaïde. Elle ne le connaissait pas comme ça, ou très peu. Les moments où ils se voient sont plus jonchés de rire et d'amusement que des discussions sérieuses et d'ouverture d'esprit. Et là, elle devait faire preuve d'ouverture d'esprit et de confiance. Elle n'avait jamais imaginé coucher avec Andy, leur amitié étant trop précieuse à ses yeux pour prendre le risque. Mais visiblement, il ne semblait pas de cet avis, du moins il affirmait une nouvelle fois que ça ne changerait rien pour lui. Elle craignait bien que non. Elle avait peur, tellement peur que Jane se montre, qu'elle prenne le dessus et qu'Andy se dise qu'elle est incapable de changer, de se contrôler dans ses pulsions dévastatrices. Elle craignait qu'il découvre qu'elle est incapable de se contrôler, qu'il comprenne qu'elle est incapable d'apprécier la douceur et la passion à l'instar de la brutalité. Lui-même parlait de risque, lui-même devinait que ça serait fou de le faire. Elle aime Andy, tellement et d'une façon si particulière que ça lui trouerait le cul de le perdre, ça lui ferait tellement mal qu'elle savait d'avance que ça l'achèverait. Elle serait définitivement incapable d'aimer, de s'ouvrir de nouveau à quelqu'un par peur de la souffrance mais il la suppliait presque du regard de lui céder, de le laisser faire pour lui montrer ce qu'elle loupe depuis des années. Alors elle avait cédé avec cette peur grandissante au creux de ses reins, se mêlant à une envie nouvelle et tout aussi effrayante. Elle avait donné son accord, ils allaient coucher ensemble et cette idée l'émoustillait autant qu'elle lui faisait froid dans le dos. Elle n'avait aucune idée du pourquoi mais elle sentait déjà une légère chaleur s'installer en elle. C'était différent de d'habitude, nouveau, et elle se plaisait à croire - probablement pour se rassurer - que cela venait tout simplement de son appréhension alors qu'en réalité, c'est juste qu'elle réalisait qu'elle était sur le point de coucher avec un ami, plus qu'un ami. Elle allait finir dans les bras d'un homme qu'elle apprécie à sa juste valeur et qui l'apprécie en retour, et ça, c'était agréable, quasiment envoûtant tellement ça la prenait dans chacun de ses membres. Là était la nouveauté. Habituellement elle ne sentait que cette envie forte entre ses reins, ce vide à combler mais à l'instant, c'était chacun de ses organes qui se réchauffaient, chaque partie de son corps qui réclamait des caresses et des baisers.

    Attentive aux faits et gestes d'Andreas, son cœur s'accélérait dès l'instant où il s'éloignait. Elle savait que c'était le commencement, qu'à partir de ce moment précis tout était censé changer. Le regardant plus ou moins dans les yeux jusque là, le bruit de sa ceinture vint attirer son regard et naturellement ses joues prirent une teinte légèrement rosée. Sérieusement?! Elle rougissait à la vue de son ami en boxer? Et oui, il fallait croire que Jane, cette fille habituée à voir bien des hommes en boxer, était mise au placard, laissant toute la place à Adélaïde - pour le moment. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'Adélaïde n'avait pas l'habitude de cette situation, la dernière fois remontant à son dépucelage, c'est pour vous dire. Alors oui, elle rougissait pour ça, mais surtout parce qu'il s'agit d'Andy. Bon sang, elle l'avait jamais imaginé sous cet angle, c'était flippant, intimidant. Elle se sentait comme une ado sans expérience, comme une gamine gênée de voir un garçon dans cette tenue. Ridicule, tellement ridicule! Elle avait honte de se sentir ainsi, comme une jeune fille en fleur découvrant la sexualité. C'était faux, totalement faux. Elle se savait loin d'être sage, elle avait consciente qu'elle n'était pas cette fille, qu'elle n'était que pitoyable à avoir couché avec tant de mecs, qu'elle n'était que l'étiquette qu'on lui avait collée, celle de salope et de fille facile. Ses idées s'embrouillaient, son image d'elle-même était faussée, qui était-elle au fond, qui était-elle vraiment? Quand elle se levait enfin, entrainée par le jeune homme, elle en tremblait. Elle avait peur de se voir changée, elle avait peur de réaliser bon nombre de choses ce soir. C'était tellement facile d'être Jane, d'être cette fille forte de caractère qui n'a peur de rien, maitrise tout, contrôle tout et sait comment se comporter et quoi faire dans ce genre de situation. Si elle s'écoutait, elle plongerait dans le cou d'Andy, finirait de le déshabiller et le dévorerait littéralement. Mais en acceptant ce marché, elle avait plus ou moins promis implicitement de ne pas être cette fille, de se maitriser un minimum et de faire des efforts pour découvrir le sexe autrement. Mais pour le coup, elle avait besoin d'aide, elle avait besoin qu'on la guide. Elle ignorait tout du sexe doux et du comportement qu'elle devait avoir dans ces cas-là. C'était donc avec un certain soulagement qu'elle se laissait déshabiller par Andreas et qu'elle finissait elle-même de se déshabiller sous les conseils de ce dernier.

    Et maintenant? Elle n'allait tout de même pas restée en shorty et en soutif figée de la sorte? Avalant difficilement sa salive, elle posait ses mains moites et tremblantes contre le torse du brun évitant soigneusement ce regard qu'il semblait vouloir accrocher. Elle avait du mal à se laisser aller, elle avait peur de lâcher prise et que cet acte engendre un manque de maitrise, permettant à Jane de s'exprimer beaucoup trop. Ça aussi c'était une nouveauté. A vouloir absolument rester Adélaïde, la jeune femme se rendait petit à petit compte qu'elle n'avait aucune maitrise sur sa bipolarité et que depuis des années, elle faisait semblant de choisir qui elle est, de choisir son comportement. Encore une fois, c'était faux. Elle n'était qu'apparences et faux semblants, elle se rendait compte qu'elle ne faisait que subir contrairement à ce qu'elle voulait se faire croire à elle-même. Mais ce soir elle voulait être vraie, elle voulait être elle-même, elle voulait être Adélaïde et, en quelque sorte, honorer ce cadeau qu'Andy voulait lui faire. Fermant les yeux pour tenter de calmer son rythme cardiaque entrainé par l'anxiété, elle collait son front contre le sien, cherchant une respiration moins marquée par l’effroi et plus calme. « J'ai peur Andy, tellement peur. » Murmurait-elle dans un souffle court, elle-même étonnée de lui avouer. D'une façon tout à fait incontrôlée, sa voix en était devenue tremblante d'émotions beaucoup trop nombreuses pour qu'elle puisse les supporter d'une seul coup sans craquer. Elle sentait que sous ses paupières, ses yeux devenaient larmoyants sans qu'elle ne puisse rien y faire. La peur était tellement forte, tellement présente, qu'elle craquait comme une imbécile, se rendant compte une nouvelle fois à quel point elle peut être sensible et fragile. Mais elle ne voulait pas pleurer, elle ne voulait pas gâcher ce moment pour qu'il l'a console d'un trop plein de blessures qu'elle avait elle-même engendrées.

    Alors sans plus attendre, elle approchait davantage son visage du sien, remontant ses mains sur son visage. Son souffle se mêlait un instant au sien et elle vint prendre ses lèvres dans un baiser tendre et doux à la fois. Ce simple geste, cette connexion nouvelle entre eux la calmait instantanément. L'atmosphère paisible qu'elle ressentait lui permettait de retrouver un tant soit peu de contrôle. Son envie de pleurer s'en allait doucement et était remplacée par la curiosité, la soif d'en savoir plus. Parce qu'au fond c'était elle, c'était Adélaïde toujours avec son esprit d'enfant qui cherche à en savoir davantage, à connaitre le plus possible de choses. Évidemment, étant donné son statut actuel de jeune adulte, elle voulait connaitre ce qu'était le sexe, le vrai selon les dires d'Andreas, et pas quelque chose sur le fonctionnement de la planète ou pourquoi le chien aboie et le chat miaule. Mordillant tendrement la lèvre inférieure de l'Américain, Adélaïde lui souriait doucement, redescendant ses mains dans son cou puis de nouveau sur son torse dont elle retraçait le contour des muscles. Se pinçant légèrement la lèvre, elle descendait encore ses mains jusqu'à accrocher le haut du boxer d'Andy pour le pousser vers le bas afin qu'il rejoigne son jean. Pour une fois elle ne se montrait pas trop entreprenante, réprimant ses pulsions à son égard, et évitant soigneusement d'aller droit au but en s'occupant de lui. Au contraire, elle remontait ses mains pour aller dans son propre dos et défaire l’agrafe de son soutien-gorge qu'elle lançait au bout du lit avec son débardeur, sans lâcher le regard du jeune homme. Déposant un baiser furtif sur ses lèvres, elle finissait par lui révéler ses envies. « Apprends-moi, fais-moi l'amour Klein. »

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    Re: ADELAÏDE & ANDREAS - save my soul, save myself [hot]

    Dim 23 Fév 2014 - 1:45
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    Andreas Klein
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    Études & fraternité/sororité : Diplômé en marketing à l'UCLA.
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    Mon unique désir était qu'elle oublie cette façade trop délibérée qu'elle s'était construite au fil des années pour l'Adélaïde rougissante, attentionnée et doucereuse que j'avais connue et que j'avais aimée dès nos premières entrevues. Cela remontait à une dizaine d'années, et le chemin avait été long jusqu'à ce jour-là. Lui demander de me faire confiance et de me laisser contrôler l'acte devait sonner comme un retour en arrière ou un pas en avant pour elle, je n'en savais trop rien mais l'essentiel était qu'elle se sente bien, qu'elle saisisse l'importance de ma démarche. Elle comptait trop pour moi pour que je la laisse aggraver cette situation - selon moi misérable - dans laquelle elle plongeait de plus en plus profondément chaque jour.

    Là voilà face à moi, en sous-vêtements, plus démunie que jamais. J'aurais pu la dévorer du regard sous toutes ses coutures restantes comme je l'aurais fait avec n'importe quelle autre fille dans la même situation mais je n'en fis rien. Mes yeux ne bougeaient pas des siens qui se faisaient eux fuyants. Timidement, les mains de mon amie se posèrent sur moi ; elles étaient à la fois chaudes et froides, une température étrange qui m'indiquait une fois de plus son état. Elle avait peur, peur de se jeter à l'eau. C'était pourtant si naturel, plus simple encore que ce spectacle habituel auquel elle se donnait régulièrement pour épater ses proies. Je me faisais force pour ne montrer qu'assurance, mais en réalité j'étais affecté, plus que je n'aurais voulu l'affirmer. Je ne réalisais pas l'ampleur de ce que nous allions faire, j'étais juste persuadé du bienfait que cela aurait sur elle et pour cette raison, je ne faillis pas. Stoïque, je l'observai rapprocher son visage, non pas pour lancer les festivités mais bel et bien pour trouver du réconfort. M'avouer dans un murmure tremblotant son ressenti. Je restai tout d'abord silencieux, mes paupières suffisamment relevées pour observer calmement son visage. Je crois que j'étais rassuré quelque part, d'avoir en face de moi une fille au cœur palpitant à l'idée de s'abandonner. C'était bien la première chose que je voulais voir, et cela marchait. Je la cernais beaucoup mieux que ce que je voulais croire. S'il avait fallu qu'elle craque, je l'aurais laissé faire mais Adé n'était pas le genre à se laisser abattre. « Je crois que c'est normal. Laisse-toi aller... tout ira bien, ce n'est que moi. » Et non un type à impressionner. Je me fichais bien de ses soit disant prouesses sexuelles, j'étais à mille lieues de les vouloir pour moi et n'y pensais même pas pour être honnête. Qu'elle s'oublie, j'vous jure, je ne voulais que ça.  

    Un instant plus tard, elle reprenait confiance et relevait ses mains vers mon visage pour approcher le sien, dont les lèvres atterrirent à bon port peu après. Bien sûr que cela fut étrange, le contact de cette partie d'elle sur moi eut un effet inattendu puisqu'il avait été si peu prémédité. Quelque peu secoué, je me repris bien vite néanmoins pour lui répondre doucement, avec la même tendresse mesurée qu'elle m'offrait. Mon visage fut attiré vers l'avant quand elle me mordilla la lèvre ; les yeux fixés sur elle, la bouche entrouverte, je sentis aussitôt naître en moi une envie plus forte, plus prononcée qu'auparavant. Je lui rendis ce sourire qu'elle m'adressa, la laissa abaisser mon sous-vêtement jusqu'au sol sagement, sans bouger d'un seul centimètre. Il n'était pas question d'un quelconque défi, d'une épreuve de vitesse ou même de donner urgemment envie à l'autre, c'était autre chose, une complicité unique transformée en quelque chose de plus rare. C'est avec un léger sourire que je la regardais se redresser, retirer son soutien-gorge d'un mouvement de doigts habiles. Je ne rougissais sans doute pas mais j'étais tout de même quelque peu embarrassé d'être nu dans cette position face à elle. J'espérais qu'elle considérerait mon corps de la même manière que je considérais le sien désormais à moitié dénudé, c'est-à-dire avec une gourmandise parcimonieuse. Néanmoins... oui, j'abaissai mes yeux vers sa poitrine, oui je contemplai cette partie d'elle que l'on m'autorisait cette fois à aimer différemment. Après tout, le désir d'un homme ne se construit pas que d'imaginaire. L'effet fut instantané, je ressentis cette petite excitation au niveau de mon bas ventre s'accentuer au fur et à mesure que les secondes passaient. Quand elle brisa à nouveau le silence pour me sommer de lui faire l'amour, je perdis pas une seconde de plus.

    Lentement je m'approchai. Lentement je la poussai vers mon lit tout en venant capturer ses lèvres une seconde fois, en y rajoutant cette fois un peu plus de véhémence. C'était surprenant tant j'y prenais goût, tant ces baisers qui auraient pu nous paraître étranges résonnaient finalement plutôt bien dans mon esprit. Elle n'était définitivement pas n'importe qui. Ni une amie, ni une amante. C'était différent, un entre-deux que je ne saurais toujours pas définir aujourd'hui mais qui faisait d'elle une personne indispensable à ma vie, à mon équilibre. Ma jouissance à moi allait avant tout être de lui procurer un plaisir particulier, rien d'autre. Il ne s'agissait pas de moi, je ne serais que secondaire dans cette affaire. Quand ses mollets furent contrés par le matelas, je l'invitai à s'asseoir tandis que je m'agenouillais au sol. Sans cesser de l'embrasser, je fis glisser mes mains le long de son corps, jusqu'à ses hanches où mes doigts agrippèrent le tissu de son shorty. Et dans un mouvement toujours aussi lent, je le tirai, l'abaissai pour lui ôter ce dernier vêtement et le jeter un peu plus loin. Là, j'écartai mon visage, la fixai un moment gravement tout en effleurant ses deux cuisses du bout de mes doigts. A la vérité, je guettais la moindre de ses réactions, le moindre frisson dont elle serait la victime. Rien ne devait être précipité, c'était un effort pour elle autant que pour moi, je vous l'assure.

    La destination n'était pas son intimité, c'était un tout. C'est pourquoi je ne cessai pas mon ascension au niveau de son bas ventre que j'effleurai à peine, au lieu de ça mes doigts continuèrent leur chemin le long de son ventre, jusqu'à l'un de ses seins. J'abaissai mon regard vers le mont convoité, dessinai des cercles invisibles autour de la pointe du bout de mes doigts afin d'en réveiller les terminaisons nerveuses. Cela ne tarda pas à avoir l'effet escompté et quand j'obtins ce résultat sur ses deux seins, j'approchai mes lèvres de l'un d'eux pour goûter sa peau, l'embrasser autant sur sa peau claire que sur cette partie plus foncée et plus tendue. Doucement, j'y agrippai mes dents, léchai le téton afin de l'enflammer un peu plus, elle toute entière quand mon autre main devint plus insistante de l'autre côté. Et c'est dans un mouvement naturel que celle-ci s'aventura vers son intimité que je frôlai d'abord seulement, un long moment. Sa poitrine était de plus en plus ferme et bombée, j'éloignai mes lèvres de la pointe vers le haut de son sein, vers le pli de son aisselle que je n'atteignis pourtant pas. Entre ses cuisses, mes doigts taquinèrent cette entrée intime avec curiosité, quand mes yeux se rouvrirent sur elle, quand mon regard intercepta à nouveau le sien.


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    Je serais juste l'attrape-cœurs et tout. D'accord, c'est dingue, mais c'est vraiment ce que je voudrais être. Seulement ça. Salinger

    Re: ADELAÏDE & ANDREAS - save my soul, save myself [hot]

    Mar 25 Fév 2014 - 22:53
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    Adélaïde Sullivan
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    Études & fraternité/sororité : Etudes en dessin puis marketing à son arrivée à UCLA, membre des Alpha Bêta
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    Un gouffre. Un gouffre où elle plongeait la tête la première et d'une façon tout à fait délibérée. Qu'est-ce qui l'avait amené à faire cela? Quel diable l'avait donc possédé pour qu'elle se détruise consciemment de cette façon? La déchirure qu'elle ressentait depuis qu'on l'avait arrachée à sa mère était-elle assez grande pour justifier cela? Quelque chose lui manquait sûrement. Cette façon de détruire sa propre dignité dans des actes sexuels brutaux où elle n'est souvent qu'un objet trahissait un manque certain, un vide à combler de toute urgence. Le tout était de savoir de quoi il en retournait, de quelle façon est-ce qu'on pouvait la guérir de ce maux de plus en plus destructeur au fil du temps. Ça la bouffait, intérieurement, physiquement, moralement. Ses crises étaient de plus en plus nombreuses, de plus en plus violentes, elle en venait à se blesser parfois. Certes de façon maladroite mais à chaque fois, elle ne se soignait que tardivement. Ce sang qui coule, cette blessure qui picote, son palpitant rapide, ses yeux embuaient de larmes... encore de l'extrême pour se sentir en vie, pour se sentir humaine. Et pourtant, ce soir, c'était différent. Face à Andy elle n'avait pas besoin de tout ça, elle n'avait pas besoin d'être brutale, pressée et dominatrice, elle n'avait pas besoin de se blesser ou de subir pour se sentir elle-même. Non... elle avait juste besoin de lui, tout simplement. C'est ce qu'elle aimait en sa présence, la capacité du jeune homme à lui faire comprendre qu'elle n'a pas besoin de tant d'artifices pour être appréciée, pour être aimée même si elle savait que l'amour qu'Andreas lui portait n'avait rien d'amoureux. C'était un respect mutuel mêlé à une amitié passionnée et sincère. Oui elle avait de la passion pour lui, de l'admiration suprême, il représentait son idéal. Au-delà d'un idéal masculin, il était un idéal de vie, un véritable modèle d'équilibre qu'Adélaïde rêvait un jour d'atteindre, un idéal qu'elle craignait ne jamais pouvoir gagner tant il lui semblait lointain et insaisissable pour elle. Alors oui, forcément qu'elle avait peur face à lui et au contraire, si elle avait du mal à se laisser aller, c'est bien parce que c'était lui et pas un autre. Et si elle le décevait? Et si elle était incapable de se contenir? Et si Andy ne réussissait pas ce défi? Des réponses qui piquaient autant sa curiosité que sa peur, mais pour éradiquer les deux, elle se devait d'essayer et de lui faire confiance.

    Alors naturellement, presque avec assurance, elle était venu chercher ses lèvres et elle avait fini de le déshabiller. Ses envies se réveillaient, lentement mais sûrement. Le corps d'Andy face à elle appelait au désir charnel, c'était certain. Jamais elle n'avait osé poser un œil sur lui de cette façon... et dans un sens elle le regrettait un peu, parce que ça lui plaisait. Tandis que dans l'autre sens, elle se disait tant mieux, parce que cela les avait menés ici, dans cette chambre, à vivre ce moment spécial qui demande une complicité certaine et acquise parce qu'aucun d'eux n'avait eu cette idée avant cet instant précis. La peur montait d'un cran, mais elle était vite rattrapée par un désir ardent. Celui qu'il la touche, qu'il l'embrasse, qu'il fasse d'elle sienne pour quelques instants. C'était étrange comme cette sensation de jalousie et d'envie de possession de l'autre peut se développer d'une façon rapide et spontanée quand il s'agit d'un moment comme celui-là. Le regard du brun sur elle avait tendance à l'émoustiller un peu plus. Cette façon qu'il avait de l'observer faisait sentir à Adélaïde qu'elle était désirée, alors oui, sans même réfléchir elle lui avait demandé de lui faire l'amour, sans plus attendre, maintenant. On aurait pu facilement croire que ces paroles ressemblaient à un ordre que Jane aurait pu donner à un homme quelconque. Mais en réalité, c'était presque une supplication, une demande inespérée de la jeune femme qui se prêtait au jeu. Elle voulait sentir autre chose pour une fois et elle ferait tout son possible pour se contrôler et laisser à Andy le contrôle ou faire en sorte de rester elle-même douce si elle prenait les commandes à un moment donné. Parce que l'amour c'était ça, faire l'amour c'était le partage d'une passion entre deux personnes, c'était laisser l'autre s'exprimer physiquement tout en s'exprimant soi-même. C'est du moins ce qu'Adélaïde s'imaginait et autant avouer que niveau passion, habituellement, c'était absent. Oui il y avait de l'animosité, de l'envie brute et pure, mais la passion, la vraie n'existait pas. Et ce soir, c'est ce qu'elle voulait ressentir dans les bras d'Andreas, c'est ce qu'elle voulait lui donner et recevoir en retour.

    Timidement l'une de ses mains était venue se poser sur son torse tandis que la seconde se posait délicatement sur sa nuque, répondant au baiser de son amant qu'elle trouvait d'autant plus osé. L'envie ne se réveillait pas que chez elle, et c'était une petite satisfaction pour l'Argentine dans un sens. Un ami pouvait donc bien la désirer tel qu'elle est réellement. Cette jeune femme douce, torturée, discrète tout en étant attachante, drôle et avec un caractère assez fort tout de même. On pouvait l'aimer sans la prendre en pitié, on pouvait l'apprécier sans la mépriser. Une sensation aussi douce qu'intense s'était éprise de son cœur à cette observation. Comme un pansement, c'était un véritable baume d'apaisement que allégeait un instant ce palpitant si lourd de regrets et de remords. Les mains d'Andreas sur son corps la faisaient frissonner d'impatience et de désirs. La façon qu'il avait de la caresser était douce, presque trop innocente pour elle, et pourtant elle se surprenait à aimer ça, à y trouver du positif. Posant ses fesses au bord du lit quand Andy lui en donnait l'impulsion, elle mordillait ses lèvres légèrement alors qu'elle soulevait un peu son fessier en s'appuyant sur ses bras afin de lui permettre de lui retirer son shorty. Ça y est, elle était nue face à lui, ils étaient tous les deux sans rempart visuels, et c'était aussi étrange qu'excitant. Se penchant en arrière, toujours en appui sur ses mains posées très légèrement derrière elle, elle ne lâchait pas son compagnon du regard. Le frôlement de ses doigts sur ses cuisses la faisait sourire. « Tu me chatouilles. » Avait-elle murmuré, dans un sourire amusé. Lorsque ses mains vinrent saisir ses rondeurs féminines, un frisson intense se mit à courir le long de son échine, s'intensifiant avec les gestes d'Andy, ses caresses subtiles pour réveiller sa poitrine encore endormie. Très vite, ses seins réagirent à ses caresses et quand son ami se décidait à venir la titiller encore plus avec sa bouche, elle lâchait un léger soupir de plaisir. Qu'on s'occupe d'elle, seulement d'elle sans qu'un retour lui soit demandé, c'était d'autant plus agréable. Naturellement sa main retrouvait son cou qu'elle caressait du bout des doigts alors que sa tête partait légèrement en arrière lorsqu'Andy tardait sur l'un de ses tétons durci d'excitation et humide des passages de sa langue.

    D'ailleurs il n'y avait pas que lui qui se trouvait être humide. Son corps entier réagissait à ses douces caresses et ce n'est pas son intimité qui prouverait le contraire. Ils ne faisaient que commencer et déjà l'excitation de la jeune femme était intense et c'était donc tout à fait naturel qu'elle se crispe légèrement lorsque la légère fraicheur de la main de l'Américain rencontrait sa chaude intimité. Le contraste était électrisant, presque douloureux avant de devenir très agréable. La main d'Adélaïde venait alors glisser dans les cheveux d'Andreas tandis qu'elle ouvrait un peu plus les cuisses et qu'elle retrouvait son regard. L'intensité de ce moment, l'excitation exacerbée de la jeune femme l'obligeait à rendre les armes et lâcher un premier gémissement, discret et timide. De nouveau, elle venait chercher ses lèvres dans un baiser plus fougueux que tous les autres. C'était une belle façon pour elle de l'entrainer dans sa chute quand elle se décidait à s'allonger sur le lit, entourant Andy de ses grandes jambes sans pour autant trop le rapprocher d'elle, histoire de lui laisser de la place pour qu'il continue sa douce torture. Malheureusement et plus vite qu'elle ne l'aurait cru, son caractère fort tout particulièrement représenté par Jane se manifestait. Les caresses d'Andy étaient délicieuses, mais elle voulait plus que cela. Elle voulait que cela soit plus intense, plus rapide, comme à son habitude avec les autres hommes. Dans un automatisme parfait, sa main rejoignait donc celle d'Andy, lui imposant un rythme plus rapide et une pression plus intense, forçant presque les doigts du jeune homme en entrer en elle, flirtant dangereusement avec la pénétration. Jane reprenait trop vite le dessus, le cœur d'Adélaïde s'accélérait brusquement, la peur revenait. Se maitriser, elle n'y arrivait plus. Elle perdait totalement le contrôle d'elle-même et si Andy ne réagissait pas maintenant, elle perdrait totalement pied et le défi tomberait à l'eau.

    Elle voulait se reprendre d'elle-même, mais c'était tellement difficile. Sa nymphomanie et sa bipolarité parlaient pour elle, agissaient pour elle. Jane n'est pas une gentille tigresse qu'on enferme si facilement dans une cage... comment Adélaïde avait-elle pu le croire? C'était insensé, trop facile pour que cela tienne la route. Rapidement elle faisait basculer le duo devenant ainsi la plus dominante d'eux deux. C'était tellement bon qu'elle était incapable de s'arrêter seule, il lui fallait de l'aide, il fallait qu'Andy la calme et reprenne le dessus. Sa peur l'avait poussée à devenir Jane, parce qu'être Jane c'est tellement plus simple. Elle maitrise tout, contrôle tout, fait ce qu'elle veut. Elle préférait cela, elle était moins peureuse comme ça parce qu'en étant Jane, elle n'a aucunement besoin de lâcher prise. Elle avait beau  faire confiance à Andy, elle n'avait pas sut se contrôler pour éviter ce débordement. Jane se manifestait plus désireuse que jamais, dévorant le cou de son amant et descendant dangereusement le long de son torse. Sa respiration devenait haletante, son cœur accélérait de nouveau la cadence, et finalement, de force, elle remontait avant d'atteindre le point de non retour, retrouvant les lèvres d'Andy. Un baiser doux, totalement opposé à la fougue qu'elle venait de lui faire subir. Subtilement ses lèvres dérivaient le long du menton de son ami, traçant une ligne invisible dans son cou pour mieux remonter sur sa mâchoire et mordiller tout doucement le lobe de son oreille. « Je suis désolée... » Désolée de ne pas savoir se maitriser et probablement désolée d'avance si Jane revenait à l'assaut et gagnait la bataille. Parce que oui, elle s'était calmée... mais pour combien de temps exactement? Son cœur battait tellement fort que Klein devait probablement le sentir contre son torse. Elle était au bord du gouffre, et si Andreas ne profitait pas de ce court temps de répit pour la calmer et la maitriser, elle sera définitivement perdue...

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    Re: ADELAÏDE & ANDREAS - save my soul, save myself [hot]

    Ven 7 Mar 2014 - 0:11
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    C'était la première fois que je la voyais nue. Je ne voulais pas rougir pour ça, cela ne me ressemblait pas quand bien même j'abaissais toujours mes barrières en présence d'Adélaïde. Parce qu'elle ne méritait pas que je les dresse et que je lui expose un Andreas plus fort qu'il ne l'était en réalité. Parce que tout ce dont elle avait besoin, c'était que je la protège d'elle-même, de cette Jane qu'elle vantait sans cesse pour des raisons qui m'indignait à sa place. Le bon Anglais que j'étais aurait pu être intimidé alors, face à cette nudité et ce qu'elle m'offrait ce soir-là mais il fallait néanmoins comprendre la complexité de ma relation avec l'Américaine. Pour elle, je me retranchais dans cet homme que sa propre faiblesse appelait, celui que je rêvais secrètement d'être avec n'importe quelle femme qui le mériterait. Elle en faisait partie, bien plus qu'elle ne le pensait elle-même. Alors que mes mains parcouraient son corps, je n'étais habité ni par l'amour comme il est narré dans les plus grands romans à l'eau de rose, ni par le désir animal qui m'aurait annihilé toute patience. Je l'aimais, différemment. J'étais patient, on ne peut plus patient. Mes prunelles claires se concentraient exclusivement sur chaque parcelle de son corps qui aurait pu réagir à mes gestes et ce, sans me laisser dominer par une envie naissante, celle d'un homme en présence d'un sujet qu'il savait capable de satisfaire ses désirs incontrôlables. Ce n'était que ça, mais c'était déjà énorme.

    Un chatouillement, un sourire puis un frisson. Le second fut communicatif car mes lèvres s'étirèrent aussitôt en un propre sourire autant marqué par l'amusement que par l'attendrissement. C'était idiot dans le fond. Idiot ou candide peut-être mais j'en oubliais bien vite les désavantages en cherchant d'autres frissons de sa part par un simple baiser bien placé, par la marque de ma langue ou de mes dents là où, je le savais, toute femme y était plus ou moins sensible. Quand je sentis le moment opportun, j'aventurai ma main vers son intimité et entamai de douces caresses tout d'abord extérieures. Adélaïde y était on ne peut plus réceptive ; si cela n'avait pas été elle, j'aurais cherché à lui donner plus de plaisir encore, cela aurait été mon unique but d'ailleurs. Mais je n'oubliais pas ce pourquoi j'étais là, dans cette posture avec elle. Je commandais et guidais le navire là où je désirais qu'il aille et dans mon idée, plus le chemin était long, mieux ce serait pour elle. Un instant plus tard nous étions sur le lit, allongé l'un contre l'autre, mon bras sous sa nuque, l'autre tendu sur elle tandis que ma main s'occupait encore de lui faire du bien. Je ne la quittais pas du regard mais elle avait quitté le mien pour se concentrer sur ses sensations. Son corps s'agita au fil des secondes. Sa respiration devint plus saccadée, représentative sûrement de son désir grandissant. Je ne craignais pas cette transformation tout du moins pas jusqu'au moment où sa main rejoignit la mienne pour m'ordonner à sa manière d'être plus insistant, plus inquisiteur sans doute en entrant mes doigts en elle. Mais je ne le fis pas, résistai à cette main avide de contrôle qui avait sans doute pour habitude de ne pas attendre autant pour la satisfaire, tout comme ces autres mains étrangères qui étaient venues jusque là. Ce n'était pas ça que je lui avais promis, je préférais cent fois la frustrer plutôt que d'échouer à mon entreprise. Néanmoins, je ne m'attendais pas à ce qu'elle se fasse force autant pour dominer le duo, s'éparpillant envieusement dans mon cou, sur mon torse, mon ventre. Une voix intérieure grondait en moi, me prévenant à moi-même que j'allais l'arrêter d'une seconde à l'autre quand elle le fit elle-même finalement, remontant plus haut avec une douceur étonnante. Bon Dieu ce qu'elle était perturbante. C'était comme si elle était guidée parfois par une autre femme, une seconde plus vorace, plus puissante que celle que je connaissais d'origine. Je refusais absolument qu'elle la montre à nouveau et pour cette raison, j'attrapai ses deux fins poignets et les joignis au-dessus de sa tête à l'aide d'une unique main. « Tu dois me faire confiance Adé, le résultat n'en sera que meilleur à la fin. » C'était audacieux, j'en suis bien conscient. De toute façon, j'étais averti du fait que le plaisir féminin était capricieux ; il y a bien un moment où la belle aurait son mot à dire ou plutôt devrais-je dire sa liberté d'agir. Pour l'instant, nous n'en étions pas là et il allait falloir qu'elle respecte le deal. Doucement, je vins me placer sur elle, écartant ses deux jambes grâce aux miennes sans pour autant que ma main lâche ses poignets. Je n'étais pas collée contre elle, il y avait un espace entre nous qui me donnait l'impression de dominer d'autant plus la situation. Quoi qu'il en soit, j'avais planté mon regard dans le sien, approché mon visage du sien, puis mes lèvres des siennes. Ma main libre retourna là où elle avait été dérangée et caressa à nouveau l'objet d'une douceur relative... qui petit à petit s'accentua, devint plus pressante, plus intime encore qu'elle ne l'était. Quand mes lèvres frôlèrent les siennes, quand elles se posèrent même sans pour autant l'embrasser et que nos souffles se mêlèrent l'un à l'autre, j'entrai enfin un doigt en elle, lentement. Une douce inquisition qui s'accompagna bientôt d'un deuxième doigt afin de la combler le plus possible dans cette chaude et humide cavité qui très vite se formalisa des vas-et-viens encore dociles que j'effectuais. Ce que je voulais, ce n'était pas qu'elle crève de jouissance sous mes gestes, c'était qu'elle se consume à petit feu d'abord pour que finalement le tout déborde, qu'elle ne puisse plus faire autrement. Je n'avais lu aucune recette, j'y allais de ma simple expérience que j'espérais suffisante. Alors que je continuai les mouvements en elle, mes lèvres gagnèrent sa mâchoire, son oreille. « Tu es trop belle... » Ces joues rougies par le plaisir, ce regard gourmand tout autant que ses lèvres entrouvertes qui laissaient s'échapper quelques soupirs significatifs, le tout était beau, je ne mentais pas. Suite à ces mots, je retrouvai son regard et lui adressai un petit sourire censé la rassurer, la détendre peut-être. Lui faire penser à autre chose qu'à la domination aussi, peut-être, ou même à son urgent plaisir personnel. Pour accompagner ces pensées, je ralentis tout à coup mes vas-et-viens sans pour autant les retirer et décidai de relâcher ses poignets. Pendant quelques secondes je l'observai, tendrement, tout en dévorant du regard ses formes appétissantes sous mes yeux. Sage, elle ne manifesta aucun besoin de régir. Alors ma main alla chercher l'une des siennes et la posai sur moi, plus précisément sur ma virilité dressée par une excitation indéniable. « Caresse-moi, doucement. » Précisai-je pour ne pas qu'elle s'emballe dans une course inutile car je n'en avais nullement besoin. Et avant même qu'elle ne s'exécute, je donnai de plus vifs coups en elle à l'aide de me doigts pour lui arracher un gémissement ou deux un peu plus prononcés, tandis que mes lèvres elles se posaient sur les siennes pour l'embrasser, avec une gourmandise de moins en moins modérée.
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    Je serais juste l'attrape-cœurs et tout. D'accord, c'est dingue, mais c'est vraiment ce que je voudrais être. Seulement ça. Salinger

    Re: ADELAÏDE & ANDREAS - save my soul, save myself [hot]

    Jeu 10 Avr 2014 - 5:05
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    Adélaïde Sullivan
    Adélaïde Sullivan
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    Nationalité/origines : Argentino-Américaine (origines : Danoises et Argentines)
    Avertissements contenu : Maladies mentales sous traitement (bipolarité et nymphomanie), sexualité exacerbée, grossesse, fausse couche.
    Mention : Pauvreté.
    Orientation & situation : Bisexuelle en couple avec Aaron Campbell
    Métier/occupation : Directrice du Ritz-Carlton
    Études & fraternité/sororité : Etudes en dessin puis marketing à son arrivée à UCLA, membre des Alpha Bêta
    Résidence : Loft spacieux à l'intérieur même du Ritz-Carlton
    Save my soul, save myself
    FEAT. Andreas Klein
    Le cœur battant, la respiration profonde et cette soif de toujours plus de sensations. C'était les signes d'une présence forte, celle de Jane. Une Jane frustrée, quasiment en colère qu'Andreas ne fasse pas ce qu'elle veut, qu'il ne lui donne pas plus de plaisir en augmentant le rythme ou en étant plus inquisiteur. Une Jane qui voulait sa vengeance en poussant le jeune homme dans ses retranchements, prête à user de toute son expérience pour se faire. Mais Adélaïde avait finalement repris le dessus, juste à temps avant le point de non retour. Mais elle s'en voulait, elle s'en voulait tellement. Elle était atteinte à ce point-là, atteinte au point de ne pas savoir maitriser les aller et retour de Jane, atteinte au point de se laisser dominer par cette autre elle qui ne lui ressemble pas alors qu'elle est en présence de celui qui la connait le mieux, de celui qui, elle le sait, ne la jugera pas, peu importe ses performances et sa capacité ou non à lui donner du plaisir. Elle était malade au point de ressentir cette nécessité d'être la meilleure même avec Andy, son plus ancien et meilleur ami très certainement. Honteuse oui elle l'était, alors elle se cachait un instant dans le cou de son amant, se réfugiant dans de doux baisers, ne prenant pas le risque d'être plus entreprenante. La peur au ventre était d'autant plus intense, sa gorge s'était resserrée, retenant un sanglot qu'elle aurait voulu lâché sans pour autant oser. Elle ne voulait pas effrayer Andy, elle ne voulait pas qu'il se dise qu'elle n'avait pas envie de tout cela au point d'en pleurer lamentablement alors que c'était tout le contraire. Elle avait envie de lui, elle avait envie d'affronter en face-à-face ses pulsions malsaines et incomprises de tous, mais elle avait peur de craquer, peur de tomber dans l'oubli, dans l'ombre de Jane, cette vorace aussi perturbante pour Andreas que pour Adélaïde.

    Alors elle ne disait rien, elle se laissait faire, laissait Klein reprendre la situation en main sans omettre la moindre résistance. Il était son harnais de sécurité, sa bouée de sauvetage dans le chaos de son âme, dans la tempête de ses sentiments aussi contradictoires les uns que les autres. Si certaines filles auraient très mal pris ce geste de contrôle de la part d'Andreas, Adélaïde, elle, y voyait une assurance, celle de maitriser la femme qu'elle redoute tant et qu'elle peut être parfois. Ses poignets retenus au dessus de sa tête n'avait rien d'une position sexuelle extrême, elle le savait, c'était simplement pour lui laisser le temps de retrouver pleinement ses capacités, lui laisser le temps de se retrouver elle-même. Son cœur ralentissait doucement mais sûrement, son corps se détendait et n'était plus dans la lutte pour avoir le dessus. Elle laissait Andreas se placer entre ses jambes sans aucun problème, bien que l'idée qu'il la domine avait tendance à réveiller ses envies de domination mais pour le moment, elle se maitrisait et elle comptait bien ne laisser aucune chance à Jane pour refaire surface. C'était certain que cette scène plus que sensuelle avec Andy ne se reproduirait pas de si tôt et Adélaïde voulait en profiter au maximum et pour cela, elle devait dire adieu à son double. Un choix difficile à faire mais surtout à tenir, d'autant plus lorsque son compagnon reprenait là où il s'était arrêté un peu plus tôt, l'excitant davantage par son regard et sa proximité. Elle ne le quittait pas des yeux, entrouvrant parfois ses lèvres pour laisser s'échapper de profonds soupires ou directement des gémissements quand Andreas se faisait plus coquin en accentuant ses caresses. Il arrivait parfois que la jeune femme ait tendance à vouloir se défaire de l'emprise de son ami sur ses poignets mais on pouvait lire très facilement sur son visage et on pouvait entendre à ses gémissements qu'il ne s'agissait pas d'une manifestation de Jane, mais bel et bien d'une envie naturelle de toucher le corps de celui qui lui faisait du bien.

    Naturellement son dos s'était légèrement cambré quand il se décidait à la pénétrer, d'abord avec un doigt, puis un second. Elle avait eu raison de lui faire confiance, elle avait eu raison de se laisser faire. Il n'effectuait que de simples vas-et-viens en elle avec ses doigts que déjà, Adélaïde trouvait cela plus intense que d'habitude. Peut-être était-ce à cause de la relation qui la lie avec son ami, mais elle était d'autant plus persuadée qu'il s'agissait surtout de la satisfaction que la patience pouvait finalement donné. Plus on attends, mieux c'est. L'adage avait donc raison. Évidemment, elle n'était pas non plus au bord de l'orgasme mais elle notait une claire différence dans les sensations entre ce moment intime et doux avec Andreas et les moments qu'elle a pu connaitre avec d'autres hommes, plus impulsifs et d'autant plus régnés par l'animosité que la douceur. Un sourire malicieux aux lèvres, elle ne pouvait s'empêcher de laisser sa taquinerie habituelle prendre le dessus. « T'es pas mal non plus. » Une petite provocation qui ne faisait que rappeler leurs statuts d'amis. Ils étaient toujours comme ça entre eux, à se taquiner et se chamailler gentiment, elle ne voyait pas pourquoi cela serait différent maintenant. Et puis si ça pouvait l'aider à rester elle-même, c'était un plus qu'elle ne voulait pas laisser s'échapper. Se mordillant la lèvre de plaisir malgré le ralentissement des vas-et-viens, elle n'était plus dans l'optique du dominant/dominé mais bel et bien dans celle du partage, dans celle de satisfaire l'autre sans en faire de trop. Alors quand Andy relâchait enfin ses poignets, elle ne cherchait pas à réagir vivement, bien au contraire. Dans une douceur relative, l'une de ses mains se posait sur son visage, balayant sa joue de son pouce avant que ce dernier ne dessine les contours des ses lèvres avec une envie certaine. Quant à son autre main, elle se laissait guider par la sienne, se posant délicatement sur sa volonté tendue. Elle n'eut pas le temps d'exécuter les ordres d'Andy que ce dernier la fit gémir d'autant plus intensément sous la surprise de ses pénétrations plus virulentes. Bon sang, la surprise était aussi étonnante qu'agréable!

    Retrouvant enfin ses lèvres, elle les dévorait littéralement de plaisir bien qu'elle était parfois dans l'obligation de les quitter pour mieux exprimer le bien qu'il lui faisait. Automatiquement elle voulait en faire autant, elle voulait qu'il prenne lui aussi du plaisir. Alors elle n'attendait plus pour le caresser, pour faire à son tour des vas-et-viens sur sa partie la plus sensible. Plutôt douce et sage au début, elle se voulait presque trop douce pour que cela devienne aussi frustrant qu'agréable. Mais doucement mais sûrement, elle augmentait elle aussi le rythme de ses caresses intimes, provoquant chez Andy le retient d'un soupir profond ou d'un gémissement. Les baisers qu'ils s'échangeaient quand ils le pouvaient devenaient de plus en plus intenses, de moins en moins sages, de plus en plus sexuels. Elle avait clairement envie de lui, envie de le sentir se faire une place en elle, mais elle n'osait pas vraiment l'exprimer et elle voulait aussi profiter un peu plus des préliminaires pour voir jusqu'au elle était capable de supporter ce plaisir sans pénétration classique. Alors pour une fois, elle prenait les choses en main sans laisser Jane agir. Elle était pleinement Adélaïde et son objectif n'était pas d'avoir du plaisir mais d'en donner. Seulement voilà, elle savait parfaitement qu'Andy ne la laisserait pas faire s'il n'avait pas la possibilité de lui en donner en retour, cette question de partage et de patience étant toujours en jeu. Quittant ses lèvres et abandonnant un instant son sexe, elle l'obligeait aussi à sortir d'elle pour avoir son attention la plus complète. « Je t'ai fait confiance, je te fais toujours confiance mais cette fois, c'est à ton tour d'avoir confiance en moi. » Elle savait que ça ne serait pas une mince affaire de lui faire confiance après ce qui c'était passé quelques minutes plus tôt avec la manifestation de Jane. Mais elle savait aussi qu'Andy lui laisserait cette chance de laisser exprimer son corps et ses envies.

    Alors doucement, bien plus délicatement que la première fois, elle se faisait dominante en basculant Andy contre le matelas. Encore une fois, contrairement à tout à l'heure, les baisers qu'elle lui offrait dans le cou et sur le torse étaient bien plus doux et contrôlés. On pouvait ressentir qu'elle n'était pas pressée dans sa façon de faire les choses mais qu'il régnait tout de même une certaine excitation, une atmosphère aussi sereine qu'oppressante sexuellement parlant. Elle ne savait pas si Andy accepterait ce qu'elle voulait faire, elle ne savait absolument pas s'il avait déjà tenter ce genre de choses, ne sachant pas si c'est commun ou non avec des femmes plus "classiques" qu'elle. Après tout, la normalité, elle ne connait pas vraiment. Mais qu'il ait tenté ou non, elle trouvait que l'expérience valait le coup et que c'était probablement la meilleure des façons  de partager du plaisir en simultanée. Mordillant tendrement la peau de son bas-ventre, elle remontait le long de son torse pour venir partager un dernier baiser aussi tendre que fougueux, aussi délicat que fiévreux. Quelques secondes après et suivi d'un regard aussi complice que malicieux et plein d'envie, elle prenait l'initiative de se retourner dans le sens inverse, restant au dessus de lui. Reculant doucement en faisant attention de ne pas heurter sa tête avec ses genoux, elle lui présentait son intimité, celle qu'il avait tellement excitée avec ses doigts qu'elle se trouvait être demandeuse d'un peu plus. Peu importe qu'il décide ou non de lui faire subir de nouveau ses foudres, elle décidait de son côté de continuer de lui donner du plaisir, plaçant ses lèvres et sa main autour de sa virilité et commençant des vas-et-viens bien plus humides que les précédents. La timide Adélaïde s'était envolée, sans pour autant laisser la place à Jane. Elle était juste un peu plus entreprenante, un peu plus déterminée à donner du plaisir délicatement et sans se presser. Elle était excitée et apaisée, des sensations opposées et pourtant tellement complémentaires. Elle savait qu'elle arriverait à se maitriser, elle en était intimement convaincue et c'était rassurant, apaisant. Et en même temps, rien que l'idée de donner du plaisir à Andy, ça l'excitait aussi et ça, il fallait avouer que c'était assez nouveau pour elle et loin d'être désagréable. C'était d'ailleurs pour cette raison qu'elle augmentait un peu plus le rythme, la profondeur et l'intensité de ses caresses buccales quelques minutes après le commencement de ce jeu.

    Spoiler :


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    Re: ADELAÏDE & ANDREAS - save my soul, save myself [hot]

    Ven 25 Avr 2014 - 19:47
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    Andreas Klein
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    Nationalité/origines : Naturalisé Américain. Originaire d'Angleterre. Père allemand.
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    Études & fraternité/sororité : Diplômé en marketing à l'UCLA.
    Résidence : Appartement dans Eastside.
    Elle était belle, j'étais pas mal. Cela a toujours été comme ça. En une dizaine d'années, rien n'avait changé, si ce n'est que je tenais toujours plus à elle puisque j'avais grandi en sa compagnie à un moment où j'avais grand besoin d'un soutien qu'elle avait été elle capable de m'offrir. Adélaïde n'était définitivement pas n'importe quelle fille, avec elle je n'avais aucun rôle à jouer, aucune carte à choisir précautionneusement avant de la jeter sur le tapis. Bien sûr ce soir-là, la situation était exceptionnelle. Jamais je n'aurais pensé que l'on ferait cela, jamais. Parce que je n'en avais jamais ressenti l'envie auparavant, parce que je ne pensais pas qu'un jour j'en éprouverais le besoin afin de la sauver d'elle-même. Moi qui suis pourtant d'ordinaire aveugle face à ce genre de choses, là j'avais encore la preuve qu'elle n'était pas n'importe qui et que son bien-être m'importait, plus que je ne pouvais le lui affirmer. Un petit rire s'échappa de mes lèvres suite à sa provocation mais je ne ralentis pas pour autant la cadence de ce que mes doigts eux s’attelaient eux à faire, bien au contraire. Je voulais qu'elle se rende compte de sa passivité, une passivité qui durait dans le temps mais qui ne l'empêchait pas de prendre du plaisir. Si je n'étais pas un débutant dans ce genre d'expérience, j'avais pourtant l'impression d'être en plein tâtonnement en sa présence, à chercher les points les plus sensibles, à les effleurer, les toucher, les satisfaire mais avec parcimonie pour que la blondinette n'aie pas trop envie de reprendre les rênes. Non, ce n'était définitivement pas simple mais à en voir ses réactions, je ne devais pas me débrouiller trop mal.

    Évidemment, la voir onduler de plaisir et l'entendre gémir n'avait pas pour effet de calmer ma libido, quand bien même nous n'étions « que » des amis. Non, au contraire, ça m'excitait et je ne m'en cachais pas, même face à elle. J'avais toujours su qu'elle était une fille ultra séduisante, qu'elle était sans doute aussi douée au pieu que ce qu'elle me disait pour se vanter. Ce soir-là, je ne pouvais pas nier que j'avais envie d'elle, de plus en plus en observant son corps se transformer et appeler le mien. Quelle étrange sensation que celle qui m'habitait ; j'avais envie de lui prouver tout un tas de choses parce qu'elle comptait pour moi, et puis il y avait cette envie purement sexuelle qui devait forcément se déclarer dans un moment pareil. Je n'étais qu'un homme comme les autres, incapable de se tenir face à un tel spectacle. Ce n'était rien de plus, et je suis persuadé qu'Adélaïde avait conscience de tout cela. Quand nos lèvres se retrouvèrent, c'est notre désir physique l'un pour l'autre qui commença à se consumer autant qu'il le pouvait, autant qu'il en avait pour l'instant l'autorisation. La vérité, c'est que je ne pensais pas que sa main sur moi effectuant ces va-et-viens pourtant presque routiniers me ferait un tel effet. J'veux dire, ça me faisait une drôle de sensation, parce qu'elle n'aurait pas dû faire ça, vous comprenez. Parce qu'elle n'aurait pas dû me regarder de cette façon, parce qu'elle n'aurait pas du être l'auteure de tout ce plaisir qui me pris, m'affaiblit aussitôt. Pourtant j'étais bel et bien à l'origine de ce qui se passait et je l'acceptai autant que j'en profitais sans perdre de vue mes objectifs. Objectifs qui furent remis en cause lorsqu'elle m'intima l'ordre de la laisser prendre le contrôle de la situation un moment. Lui faire confiance, me dit-elle, voilà une chose en laquelle je n'aurais jamais failli, d'ordinaire. Mais la situation était différente cette fois-là et c'est pourquoi je doutai face à elle. Ce que je voulais, c'était être le maître de son plaisir du début à la fin, quitte à me priver moi-même de la jouissance ultime. Je crois que c'était sacrément ambitieux et peut-être même que je me surestimais...

    Sentant comme si je n'avais pas le choix, j'abdiquai, acceptai de lui accorder ma confiance sans pour autant savoir ce qui m'attendait. Oh bien sûr, j'avais des idées. Idées qui furent bientôt nourries d'un renversement contrôlé de la situation, elle au-dessus, moi en-dessous. Je ne lâchai pas ses yeux pour vérifier qu'elle restait mesurée, tout du moins pour l'instant. Puis elle se pencha vers moi, picora ma peau à l'aide de quelques baisers bien placés. Les paupières abaissées je me laissai faire en appréciant l'effet que cela me procurait tandis qu'elle descendait plus bas, plus bas... Alors oui, je m'imaginai de suite ce qu'elle voulait possiblement faire. Elle devait tellement avoir l'habitude de le faire aux hommes avec lesquelles elle couchait que rapidement je songeai à l'en empêcher pour reprendre les rênes malgré l'envie de plus en plus urgente dont j'étais victime. Sauf qu'à ce moment-là, elle se retourna et m'offrit une nouvelle vue, terriblement excitante. C'était donc à ça qu'elle pensait... Je fus un peu surpris sur le coup, dans le sens où je ne m'attendais pas à ce qu'elle prenne une telle initiative sous mes ordres. Ce n'était pas la première fois que je m'adonnerais à cette pratique mais rares sont les filles qui proposent d'elles-mêmes cette position, qu'on se le dise. Une fois ma surprise atténuée, je posai mes mains sur ses cuisses doucement d'abord, puis quand elle s'empara à l'aide de ses mains autant que de sa bouche de ma virilité, là je m'y agrippai plus fermement... forcément. Pinçant mes lèvres sous l'effet du plaisir, je fermai aussi mes yeux un moment, le temps d'apprécier ce qu'elle était en train de me donner. Puis au bout de quelques secondes, je les rouvris et rehaussa légèrement ma nuque pour atteindre son sexe et aller à mon tour lui offrir un petit quelque chose. Je ne pus pas me résoudre à rester modéré dans mes baisers, dans ce jeu auquel ma langue jouait. Ce qu'Adélaïde me procurait en même temps était tellement bon et tellement enflammant que mon emprise se resserra bientôt au niveau de ses cuisses et que mes gestes eux aussi se précisèrent de plus en plus. Voilà que mon impulsivité toquait à la porte, dessinant trop nettement dans mon esprit des actes plus bestiaux encore. L'envie de lui demander d'arrêter, de la prendre comme j'aurais déjà pris n'importe quelle autre fille dans la même situation, sans me soucier de faire durer les préliminaires aussi longtemps.

    Néanmoins je me fis force, sans trop de difficulté bien sûr tellement le plaisir était décuplé à chaque seconde. Notre jeu était à double tranchant et je finis tout de même par cesser le mien en la forçant elle aussi à arrêter le sien. Je la repoussai ensuite et l'attirai au centre du lit pour me replacer entre ses jambes. J'aurais aimé me retenir, ne pas dire ce que je lâchai finalement en souriant, spontanément. « Ça n'était pas prévu, ça. » Mes lèvres restèrent étirées un moment et mes yeux ancrés dans les siens. Ce qu'ils lui disaient, c'est qu'à cause de cette gâterie j'avais désormais envie de ne faire qu'un avec elle pour assouvir plus efficacement mes pulsions. D'ailleurs nos deux intimités l'une contre l'autre se narguèrent un instant, avant d'entrer en contact sous mon contrôle, sans pour autant que ça ne dépasse l'effleurement, la caresse... et si je résistais ? Et si je réussissais à me contenter de ces attouchements sexuels mais non approfondis ? C'est dingue, je ne réussissais qu'à me dire cela pour le moment, tandis que je continuais de me frotter à elle, que mes lèvres l'embrassaient à nouveau tendrement, passionnément, plusieurs fois. Mes mains elles caressèrent son visage, ses cheveux et l'une d'elle redescendit le long de son corps, vint agripper l'un de ses seins, plus sauvagement qu'auparavant, plus envieusement. Tout mon corps se cambra sur le sien, marquant autant la frustration ressentie qu'une danse que nous pourrions faire si seulement je n'écoutais que mes envies animales. Tout mon être se réchauffa soudainement, et je bouillonnais contre elle, contre son corps qui aurait aimé être mien et que je désirais mien. Oui, j'avais envie qu'elle me capture, qu'elle laisse éventuellement l'autre part d'elle me combler, le plus naturellement possible. Au lieu de ça, je me contrôlai encore un peu, glissai ma main à nouveau entre ses deux cuisses pour la pénétrer à l'aide de mes doigts, plus sèchement. Je mordillai le cou d'Adélaïde et lui glissai quelques mots à l'oreille « laisse-toi aller maintenant, totalement » avant de descendre le long de son corps pour aller à nouveau la titiller à l'aide de ma langue sur le point sensible quand mes doigts eux s'occupaient de la partie plus cachée. Et là je mis tout, vraiment tout en œuvre pour la faire venir, lui garantissant au passage une scène plus bestiale que les autres et ça, je savais que ça lui plairait, que ça l'aiderait sans doute à lâcher encore plus prise...
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    Re: ADELAÏDE & ANDREAS - save my soul, save myself [hot]

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