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    I was enchanted to meet you [Talya & Emily]

    Mer 2 Juil 2014 - 21:58
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     ❝ I was enchanted to meet you ❞
    There I was again tonight, forcing laughter, faking smiles...




    Emily retint un juron quand sa valise buta contre une pierre de l'allée qui traversait le parc de l'UCLA. Elle avait deux sacs sur son bras gauche, un sur son bras droit, et devait en plus traîner cette traîtresse à roulettes, qui manquait de la faire tomber dès qu'elle croisait le moindre petit caillou.
    Passant sous les grands hêtres du parc, centenaires, elle apprécia la fraîcheur que leur ombre apportait, alors qu'elle évaluait avec désespoir les trois cent mètres qu'il lui restait à franchir jusqu'au bâtiment de l'aile Est de l'université.

    C'était par l'aile Est qu'on entrait dans le campus, et c'était surtout dans l'aile Est qu'allait se trouver sa future chambre d'étudiante. Sa chambre. La raison pour laquelle elle se baladait tel un sherpa partant explorer l'Himalaya, avec ses bagages divers et variés. Emily réussit à dégager la mèche de cheveux qui lui tombait devant les yeux, avant de relire le document qu'elle tenait à la main. La convocation envoyée par l'administration lui demandant de se présenter aujourd'hui sur le campus pour qu'on lui remette la clé de son nouveau logement.
    La jeune fille était impatiente. Elle était arrivée deux jours auparavant de South Bend, dans l'Indiana, disant au revoir à sa famille après un mois de vacances dans l'Alabama et, nouvelle à Los Angeles, elle avait dû loger dans un hôtel jusqu'à aujourd'hui. Aussi avait-elle hâte de prendre possession de sa nouvelle chambre. Et de rencontrer sa colocataire, également... D'un naturel assez sociable, bien que timide, Emily appréhendait un peu la rencontre avec cette personne avec qui elle allait devoir tant bien que mal cohabiter cette année. Secouant la tête, elle se sermonna mentalement. Allons, après tout, elle était venue à l'UCLA pour prendre un nouveau départ, pour ne plus être la fille terne qu'elle était dans l'Indiana. Ce n'était pas le moment de jouer les timides et de s'effaroucher à la moindre nouvelle rencontre !

    Tout en étant perdue dans ces considérations, la jeune fille avait finalement atteint le bâtiment. Poussant la haute porte vitrée en bois, elle se dirigea vers ce qui semblait être le secrétariat d'accueil, où déjà une quinzaine de filles aussi chargées qu'elle en terme de valises faisait la queue. Prenant place dans la file, Emily soupira. A regarder la tortue qui renseignait les étudiants, elle était là pour un bon moment...
    Elle ne s'y était pas trompée. Ce fut seulement trois quarts d'heure plus tard que la petite vieille au chignon gris et à l'accent campagnard marqué daigna enfin poser les yeux sur elle, quand elle présenta son courrier de convocation. Ce fut également avec un temps infini que l'honorable dame daigna trouver son dossier dans la pile et l'ouvrir :

    "Emily Callie Peters ?
    - Elle-même, répondit Emily, qui s'était décidée à s'armer d'une patience à toute épreuve.
    - 1ère année à l'UCLA ?
    - Oui" renchérit la jeune fille.

    Elle commençait à craindre que la petite vieille ne lui fasse vérifier les cases de son dossier scolaire point par point. Heureusement, ce ne fut pas le cas, cette dernière semblant décider à enfin accélérer le mouvement.

    "Vous êtes dans le Ladie's Quarter, au premier étage. Chambre 14. Veuillez aller attendre devant, un membre du personnel va venir vous apporter les clés. Vous allez aussi rencontrer votre colocataire. Bienvenue à l'UCLA. Au suivant !" acheva la secrétaire d'une voix rapide, allant de plus en plus vite.

    Se retenant de rire, Emily la remercia du bout des lèvres et s'éloigna. Remettant son sac sur son épaule, elle monta l'escalier, en marbre s'il vous plaît, qui faisait l'angle. Longeant les portes du premier étage, elle finit par atteindre la n°14.  
    Devant, assise sur une valise, en train de regarder quelque chose sur son portable, une jeune fille était assise. D'une vingtaine d'années, un peu plus âgée qu'elle, brune, très jolie.
    S'armant d'un sourire qu'elle voulait ultra-bright sans en faire trop, Emily lança vers celle-ci, pour attirer son attention :
    "Chambre n°14 ?"

    La jeune femme brune leva les yeux vers elle. La jeune fille continua, toujours souriante :

    "Je suis Emily. Emily Peters. Enchantée."




    © Code de Phoenix O'Connell pour Never-Utopia

    Re: I was enchanted to meet you [Talya & Emily]

    Jeu 3 Juil 2014 - 2:11
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    Miley

    Comme c'est bizarre à dire, mais il est vrai que les belles rencontres se font vraiment n'importe où. On avance dans la vie, on court entre les bombes, et quand on survit, parce que parfois ça arrive, on rencontre des compagnons de bataille, des gens biens, des gens qui nous donnent envie de continuer à nous battre. Alors on se donne la main, et on continue à courir ensemble.
    emily + talya.
    A chaque fois c'était le même cinéma. La plupart du temps, avec les nouveaux arrivants à UCLA et ceux qui avaient terminé leurs études, les vacances d'été étaient pour de nombreuses personnes l'occasion de changer de chambre. Il fallait bien avouer que c'était particulièrement difficile de s'entendre avec quelqu'un une année entière alors qu'on ne le connait pas sans risquer de finir par l'étriper. Prendre les habitudes de quelqu'un d'autre, se mettre à son rythme, supporter les posters de groupes de métal Allemands qui font saigner les oreilles accrochés sur les murs de ta chambre, les allers et venues des petits copains d'un soir, parfois les ronflements, la vie à deux ça n'était pas facile. Ça non. On a beau être à l'université et espérer que la sélection naturelle/intellectuelle/monétaire nous ait débarrassé une bonne fois pour toutes des cinglés, il arrive que parfois, il en reste quelques uns. Un peu trop, si on veut être exact.
    A chaque fois, Talya avait réussit à s'en sortir pas trop mal, mais chaque année, ou plutôt chaque changement était une source palpable d'angoisse. La première année, on angoisse tout court parce qu'on ne sait pas ce qui nous attend à l'université, comment se passent les cours... mais les années d'après on stresse juste de se retrouver avec un poulpe neurasthénique en guise de coloc'. Aujourd'hui, c'était ce jour, ce jour où tu ne sais pas pourquoi tu n'as pas décidé de t'acheter un appartement à proximité de l'université. Heureusement ça n'était qu'une fois par an.
    L'avant-veille, par précaution, Talya avait commencé à ranger ses affaires. Ce qui l'étonnait toujours, c'était combien de milliards de tonnes d'affaires les filles trimbalaient. Les garçons, c'était à peine s'ils remplissaient un carton avec leurs vieux slips, autant les filles, c'était un peu comme l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle la veille de la fashion week. Des vêtements à ne plus savoir quoi en faire et certainement un nécessaire de beauté qui en disait long sur le temps moyen passé par chacune d'elle dans la salle de bain le matin.

    Talya, elle, n'avait finalement en tout et pour tout qu'une grosse valise et un grand sac à main. A vrai dire, elle s'avérait assez minimaliste comparée à d'autres. C'est juste qu'à force de déménager tous les ans et à voir ce qu'on a mis ou pas, on finit par se raisonner et balancer le vieux pull qui gratte que Mamie nous a tricoté pour Noël en 1984, qu'on a jamais mis, qu'on mettra jamais et on garde le strict nécessaire. Elle quitta sa chambre et descendit dans le hall de l'aile est, une demie heure avant l'heure qui était indiquée sur sa convocation, par politesse. Enfin en bas, elle se rappela combien l'administration était lente et qu'arriver une demie heure en avance était inutile, car ils se prenaient des pauses déjeuner longues comme le bras. En fait, il n'y avait pour ainsi dire personne, si ce n'est deux paumés comme elle, qui étaient en avance et qui s'étaient endormis sur leurs valises.

    Environ deux minutes avant l'heure indiquée sur la convocation, une petite dame, grisonnante se dirigea vers le bureau central, en espérant que personne ne l'ai remarquée. Immédiatement, Talya - qui savait bien que d'ici un quart d'heure on assisterait à la troisième guerre mondiale du logement - décida de prendre à son avantage les deux minutes d'avance qu'elle avait. Tirant sa grosse valise et recentrant la bride de son sac à main griffé sur son épaule, elle s'élança avec enthousiasme vers la secrétaire.

    __ Bonjooou- 

    La petite dame ne leva même pas les yeux de ses papiers et se contenta de répondre sèchement.

    __ Le secrétariat est fermé. 

    Talya arqua un sourcil. Sérieusement?

    __ Mais il est 13h58.. 

    La petite dame ne soutint toujours pas son regard en classant ses papiers.

    __ Sur votre convocation il est écrit 14h00. Revenez dans deux minutes. 

    La jolie brune laissa échapper un soupir d'incompréhension mêlé à du mépris. Ce n'est pas parce que cette femme avait un job en carton qu'elle était obligée de gaspiller le temps des autres. Frustrée, elle porta son regard sur sa montre en restant au guichet, et à la seconde où la trotteuse indiqua deux heures piles elle prit une grande inspiration elle allait réitérer son bonjour quand soudain, la secrétaire leva la tête avec un sourire aussi hypocrite que moqueur et lança d'un air enjoué.

    __ Bonjour mademoiselle ! Donnez-moi votre convocation s'il vous plaît !

    Le dit papier, que Talya tenait dans sa main depuis précisément une demie-heure trouva enfin son contenance.

    __ Mademoiselle Talya Shannon Adams?

    Non, ici la reine de Prusse.

    __ Oui.
    __ Cinquième année?
    __ Oui.
    __ Master en droit pénal.
    __ Oui.

    Tandis qu'elle semblait déjà se noyer sous les dossiers, alors que pour l'instant, il n'y avait pas la queue et qu'elle n'en avait sorti qu'un, l'air de prononcer une condamnation à mort dans un tribunal, elle lâcha :

    __ Vous êtes dans le Ladie's Quarter, au premier étage. Chambre 14. Veuillez aller attendre devant, un membre du personnel va venir vous apporter les clés. Vous allez aussi rencontrer votre colocataire. Bienvenue à l'UCLA. Au suivant !

    Cette phrase, prononcée de manière robotisée était la même depuis chaque année, juste le numéro de sa chambre qui changeait. Le personnel de cet endroit devait dater de l'époque de la construction de l'université, en 1919. Cette hôtesse d'accueil semblait carrément préhistorique. C'était à se demander si elle n'allait pas claquer dans la prochaine minute. Talya ne prit même pas la peine de la remercier, un peu amère et entreprit de grimper les escaliers.

    Après avoir pesté pendant environ 48 marches contre l'administration préhistorique qui refusait de construire des ascenseurs et avoir fait une prise de catch à sa valise, Talya arriva triomphante au premier étage. Les couloirs étaient déserts. C'était presque flippant. Vu que l'administration - encore elle - risquait de lui donner les clefs une fois qu'elle ait eu le temps d'être ménopausée, Tal décida d'aller à la machine à café de l'étage en abandonnant lâchement sa valise devant la chambre 14. Elle revint plus tard avec deux cafés, dans les fameux gobelets en carton frappés du logo de UCLA. Un café, ça ne coûtait pas grand chose, et ça lui permettrait peut-être de rentrer dans les bonnes grâces de sa future colocataire.

    Le temps lui sembla, pour ainsi dire, long à mourir. Elle vérifia facebook, ses messages, ses mails, twitter, instagram, pinterest dans cet ordre, environ 51 fois avant de finir par s'endormir, complètement claquée, assise sur sa valise, le dos plaqué contre le mur.
    Quand elle rouvrit les yeux, il n'y avait toujours personne dans le couloir, et pourtant il était 15h29. Prions pour que la vieille soit pas allée faire une pause café, sinon c'était la mort assurée.
    Les yeux de Taly se fermèrent encore et quand elle les rouvrit, il était brutalement 17h00, et le couloir commençait à se joncher de nombreuses personnes. Elle porta son gobelet de café à ses lèvres et but une gorgée, tout en oubliant qu'il avait refroidit et ...

    __ Dégueulasse.

    Fit-elle en grimaçant.
    Déjà chaud, il n'était pas terrible, mais alors froid..
    Par curiosité, elle refit un petit cycle facebook, ses messages, ses mails, twitter, instagram, pinterest (dans cet ordre c'est fon-da-men-tal my dear) et à ce moment là... quelqu'un prononça les trois mots magiques de la journée.

    __ Chambre n°14 ?

    Elle crut que ce moment n'arriverait jamais.
    Talya quitta lentement son écran des yeux, comme pour profiter de ce moment qu'elle attendait depuis... longtemps. Elle toisa discrètement la jeune femme qui lui faisait face, beaucoup plus jeune qu'elle, sans doute une nouvelle vu la demie-tonne de sacs qu'elle avait et l'air un peu terrifié, plutôt très mignonne. Elle avait l'air assez sympa.

    __ Je suis Emily. Emily Peters. Enchantée.

    Et elle avait un sourire communicatif.
    Talya quitta sa valise-tabouret pour se lever et faire face à Emily. Elle embarqua au passage le gobelet de café qu'elle avait pris pour elle et lui tendit.

    __ J'imagine que tu te doutes que je ne m'appelle pas vraiment "chambre numéro 14" ...

    Un sourire étendit ses lèvres.

    __ Moi c'est Talya, Talya Adams.

    Elle désigna du regard le gobelet qu'elle tendait toujours.

    __ Je t'avais pris un café mais - il est froid - et donc dégueulasse - maintenant... mais ça partait d'une bonne intention. T'es pas obligée de le boire, je me vexerais pas !

    La jolie brune fronça les sourcils en esquissant un sourire en coin, comme si elle cherchait Emily dans son pokédex cérébral.

    __ Je t'ai jamais vu ici, t'es nouvelle?

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    Re: I was enchanted to meet you [Talya & Emily]

    Ven 4 Juil 2014 - 23:01
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    La jeune brune détourna tranquillement son regard de son téléphone, semblant jauger Emily en quelques coups d'oeils furtifs, avant de répondre à son interpellation. Cette dernière sentit ses paumes devenir moites contre les anses de ses sacs, à la fois sous l'effet de la chaleur et sous celui de l'appréhension. Celle qui semblait destinée à devenir sa future colocataire était plus âgée qu'elle clairement, au moins trois ou quatre ans de plus, elle semblait plus mûre, mais surtout beaucoup plus à l'aise dans ce couloir de l'université, où elle était nonchalamment assise, alors qu'Emily osait à peine frôler le mur tant elle était impressionnée.
    La jeune femme était vraiment très jolie, peut être même encore plus que ce qu'il lui avait semblé au premier abord. La peau légèrement mate, de longs cheveux noirs, des yeux de la même couleur, souriante. Ce sourire rassura légèrement Emily, et ce fut avec une voix assez claire qu'elle réussit à prononcer son nom.

    Celle qui lui faisait face et dont elle ne connaissait pas encore le nom se leva, laissant sa valise retomber plus ou moins lourdement sur le carrelage beige du couloir. Un gobelet de café à la main, elle franchit les quelques pas qui la séparaient d'Emily et, accentuant son sourire, sa future colocataire prit alors la parole :
    - J'imagine que tu te doutes que je ne m'appelle pas vraiment "chambre numéro 14" ...

    Emily esquissa un sourire amusé. Après tout, il avait bien fallu trouver une phrase d'accroche... Elle se rappela, distraite un instant par le souvenir, les sessions d'entraînement qu'elle avait faites avec son frère, pour trouver quoi dire de différent à chaque nouvelle rencontre. Il faut dire qu'elle appréhendait un peu de ne pas réussir à nouer le contact. La jeune fille était quelqu'un de sociable, mais timide. Il fallait juste réussir à briser la glace.
    Et la jeune brune en face d'elle était sur le bon chemin, car elle se présentait, toujours souriante :
    - Moi c'est Talya, Talya Adams.
    - C'est dommage, j'aimais bien "Chambre n°14". Mais bon, je ferai avec, plaisanta Emily en guise de réponse.

    Talya, puisque c'est ainsi que s'appelait la jeune femme brune, tenait toujours à la main le gobelet de café. Se sentant bête, Emily le saisit, en la remerciant.  C'était un récipient en carton beige, sur lequel était imprimé le logo de l'UCLA, rempli d'un liquide marronnasse. Il n'était pas chaud, et avait une couleur douteuse pour un café, mais la jeune fille le saisit avec reconnaissance. Après tout, ce n'était qu'un café de fac, et c'était un beau premier geste d'avoir pensé à elle de cette façon. Talya avait peut être lu dans ses pensées, ou en tout cas, les deux jeunes filles étaient déjà sur la même longueur d'onde. En effet, la première précisait déjà :
    - Je t'avais pris un café mais - il est froid - et donc dégueulasse - maintenant... mais ça partait d'une bonne intention. T'es pas obligée de le boire, je me vexerais pas !
    - On va dire que j'ai le goût du risque alors... Et puis, c'est mon premier café à l'UCLA, il faut bien que je teste.

    Elle approcha légèrement le gobelet de ses lèvres, s'apprettant par habitude à souffler dessus pour le refroidir, avant de se retenir voyant qu'en effet, ce n'était absolument pas nécessaire. Emily avala lentement deux gorgées. Le café était effectivement imbuvable. Il avait pris un goût assez étrange, comme une sauce qui aurait tournée, et sa température n'arrangeait rien. La jeune fille retint une légère grimace, avant de commenter en plaisantant :
    - Mettons que je retire cette phrase : je n'aurais jamais dû.

    Elle en reprit une légère gorgée, pour être sûre, puis secoua la tête avec détermination. Aucun espoir pour la pauvre petite boisson, elle connaîtrait probablement une triste rencontre avec la première poubelle venue. S'adossant au mur pour être dans une position plus confortable, Emily posa ses sacs par terre, à côté de sa valise, se penchant ensuite pour regarder au fond du couloir, vers les escaliers. Mais non, personne ne semblait venir pour leur ouvrir. Ayant fait le même constat qu'elle, Talya relança la conversation :

    - Je t'ai jamais vu ici, t'es nouvelle?
    - Oui, je rentre en première année. En droit. J'ai à ce point l'air de débarquer ? demanda Emily avec un sourire.

    Elle fit glisser un élastique, l'enlevant de son poignet et s'attacha les cheveux pour lutter contre la chaleur. Le couloir devait être assez mal situé dans le bâtiment car il n'y avait aucune fenêtre, hormis une seule tout au bout, qui peinait à faire entrer de l'air frais. A part cela, seulement un carrelage beige et des murs blancs.
    S'arrachant à ces considérations, Emily reprit, se tournant vers Talya :

    - J'imagine que toi, au contraire, tu es là depuis quelques années... Tu entres en quoi ? Master ?

    Cela l'aurait surpris qu'il en soit autrement, Talya paraissait trop mûre pour être seulement en licence. Souriant à l'idée du nombre d'années que la jolie brune avait pu passer à l'UCLA, la jeune fille ajouta :

    - En tout cas, tu as dû voir passer un sacré nombre de colocataires... Je suis la première psychopathe, ou tu as déjà eu des cas avant moi ?  




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    Re: I was enchanted to meet you [Talya & Emily]

    Mar 8 Juil 2014 - 23:59
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    Comme c'est bizarre à dire, mais il est vrai que les belles rencontres se font vraiment n'importe où. On avance dans la vie, on court entre les bombes, et quand on survit, parce que parfois ça arrive, on rencontre des compagnons de bataille, des gens biens, des gens qui nous donnent envie de continuer à nous battre. Alors on se donne la main, et on continue à courir ensemble.
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    Le sourire toujours aux lèvres, la jolie brune continua de détailler l’attitude d’Emily. C’était étrange. Normalement, on n’était pas sensé miser un caramel sur ce genre de relation, vivre vingt-quatre heures sur vingt-quatre avec quelqu’un, n’était jamais simple, ça créait indéniablement des liens mais ça n’était pas facile de savoir à l’avance à quoi ressemblerait la vie avec quelqu’un. Emily n’était pas une dinde, n’était pas stupide, n’était pas là, les doigts de pieds en éventails au milieu du couloir à parler ragots ou à jouer les terroristes maniaques de l’heure à frapper du pied chaque seconde qui passait et qui marquait un peu plus l’incompétence de l’administration. Emily semblait être juste comme il fallait. Ni plus, ni moins. Pas facile de savoir comment ça ressemblerait de vivre avec quelqu’un, mais rien que ce court entretien avec sa future-coloc laissait présager que le futur allait être bien sympa. Elle tendait toujours son gobelet, l’air amusé et glissa ses doigts nonchalamment dans ses cheveux bruns épais.

    __ C'est dommage, j'aimais bien "Chambre n°14". Mais bon, je ferai avec.

    La brune fronça les sourcils, l’air toujours un peu rieur, puis baissa la tête l’air grave. Elle fixa ses pieds quelques instants avant d’annoncer :

    __Bon ben ... si tu y tiens vraiment, ça ne va pas être très pratique.. Mais du coup, je me réserve le droit de t’appeler comme je veux moi aussi…

    L’air mystérieux, elle n’en dit pas plus. En fait elle connaissait un peu trop peu son interlocutrice pour adapter son langage à elle. Elle ne voulait pas non plus passer pour une grosse psychopathe, à lui faire peur ou quoi. Talya, elle, essayait simplement de la mettre à l’aise, Emily semblait assez impressionnée d’être là, ça, la jolie brune l’avait remarqué. Son regard se posa sur les doigts fins de sa colocataire sur le gobelet de café qu’elle tenait. Aussi elle nota que, par excès de politesse sans doute, son interlocutrice avait décidé de boire tout de même, malgré la mauvaise publicité qu’elle en avait fait, le café infecte de l’établissement, déjà infecte d’habitude, mais franchement infecte refroidi.

    __ C'est On va dire que j'ai le goût du risque alors... Et puis, c'est mon premier café à l'UCLA, il faut bien que je teste.

    Le temps pour elle de boire ses paroles, elle réalisa qu’elle allait commettre une grave erreur. La langue de Talya frappa contre la rangée supérieure de ses dents, allant articuler un « NON ! » tout en agitant les mains comme pour se protéger de toute éventuelle mesure de représailles mais c’était déjà trop tard. Le joli visage aux traits fins d’Emily se confondait déjà avec une grimace, quand Talya pinçait ses lèvres, l’air coupable. Si son geste d’offrir un café partait d’une bonne intention, cela s’était transformé, sans mauvais jeu de mot, en un cadeau empoisonné. Bon, enfin, après tout…

    __Je dirais un peu kamikaze…

    Soudain, les lèvres d’Emily rencontrèrent à nouveau le carton ramolli du gobelet et surtout l’ignoble liquide brunâtre qu’il contenait et qui vivait ses derniers instants en tant que café et ses premiers instants de déchet. Les sourcils de Talya se froncèrent dans un mélange d’incompréhension et de compassion, puis, la bouche légèrement entrouverte par la surprise, devant l’audace de sa collègue de chambrée.

    __ Mettons que je retire cette phrase : je n'aurais jamais dû.  

    __Et… un brin masochiste.

    Elle pointa son index vers elle, tel l’oncle Sam sur une affiche de propagande.

    __Tu as de l’audace toi, ça me plait.

    Le sourire aux lèvres, elle se surprit à penser qu’elle souriait un peu trop et qu’avoir une crampe aux joues serait quand même un truc légèrement foireux. Talya but ses paroles, elle s’attendait à ce qu’elle lui raconte un peu son histoire, mais Emily se limita à confirmer ses doutes : elle était bien nouvelle. Les mains de cette dernière se mirent en action pour s’attacher les cheveux, Talya la regarda faire, mi amusée, mi curieuse, en penchant légèrement la tête sur le côté. La commissure de ses lèvres, à droite, se renfonça légèrement dans sa joue lors d’un sourire qui se fit légèrement moqueur.
    Talya était assez fascinée par le comportement des gens en général, elle s’en donnait à cœur joie à analyser leur attitude, alors…

    __ Oui, je rentre en première année. En droit. J'ai à ce point l'air de débarquer ?

    __En fait, oui, tu as l’air.

    Elle avait répondu sans trop réfléchir. Elle glissa une main dans sa nuque, massant légèrement cette dernière pour soulager ses cervicales, endolories par sa sieste improvisée dans le couloir.

    __ En fait tu oses à peine toucher le mur comme si tu avais vu une affiche « attention peinture fraîche », tu as les mains un peu trop moites même s’il fait plutôt chaud dans cette aile du bâtiment, tu te trimballes avec des tonnes d’affaires et surtout tu as les pupilles dilatées tellement tu es excitée à l’idée de faire ta rentrée ici.

    Son regard malicieux se planta dans le sien.

    __ Ah, oui, bon à savoir pour toi. Je me prends tout le temps la tête pour tout. J’ai besoin de réfléchir, c’est ma façon d’évacuer le stress. En fait, ça se voit pas tant que ça que tu es nouvelle. Tu es juste… Jeune en fait. C’est ce que la majorité des gens aurait remarqué… Enfin j’imagine.

    Super, elle avait du la mettre extrêmement à l’aise en l’analysant à voix haute. Un sourire un peu gêné se dessina sur ses lèvres.

    __ Désolée de… Enfin. Désolée.

    Elle baissa la tête.

    __ J'imagine que toi, au contraire, tu es là depuis quelques années... Tu entres en quoi ? Master ?  
    __ Master 2. En droit pénal. Aussi.

    Sa tête se releva vigoureusement quand elle commença à répondre. Encore un atome crochu. Décidemment. Elle espérait juste ne pas l’avoir trop effrayée.

    __ En tout cas, tu as dû voir passer un sacré nombre de colocataires... Je suis la première psychopathe, ou tu as déjà eu des cas avant moi ?  

    La jeune femme éclata doucement de rire. Non pas parce qu’elle ne trouva pas cela très drôle mais parce qu’elle était trop polie pour déranger les autres dans le couloir, elle avait du respect pour les oreilles de ces braves gens.

    __ Toi alors... Je pourrais te retourner la question, je suis beaucoup plus passée pour une psychopathe que toi pour l’instant. Tiens, d’ailleurs, je crois que si j’y réfléchis bien, tu es la toute première kamikaze avec qui je vais partager une chambre. Tu éviteras de foutre le feu ou de t’enrouler dans une ceinture d’explosifs et faire sauter le bâtiment hein ?

    Un mince sourire se dessina sur ses lèvres, pour la énième fois aujourd’hui.

    __ Enfin pour ça… Faudrait qu’on ait une chambre un jour. Ils ont jamais mis autant de temps à venir distribuer les clefs. Ca fait longtemps que t’es là ? Je veux dire, avant l’université, tu habitais où ?

    Sourire encore.

    __ Ah, et au cas où tu te poserais la question, je te jure que je bosse pas à la CIA. J’aime discuter. C’est tout hein.

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    Re: I was enchanted to meet you [Talya & Emily]

    Lun 14 Juil 2014 - 15:20
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     ❝ I was enchanted to meet you ❞
    There I was again tonight, forcing laughter, faking smiles...




    Même si elle en riait, Talya fronça légèrement les sourcils devant sa plaisanterie et, après un léger silence qui fit douter Emily du comique de sa réplique, elle rétorqua avec un sourire :

    _Bon ben ... si tu y tiens vraiment, ça ne va pas être très pratique.. Mais du coup, je me réserve le droit de t’appeler comme je veux moi aussi…

    Emily se contenta de hocher la tête en guise d’approbation. A bien y réfléchir, la phrase faisait légèrement psychopathe sur les bords, mais elle se doutait que Talya voulait simplement dire qu’elle allait lui trouver un surnom. La jeune fille résolut immédiatement de se tenir à carreau pour les deux semaines à suivre, se doutant que la moindre action de travers risquait de fournir une énorme matière à plaisanter pour sa nouvelle colocataire. Compris. Elle allait éviter de tendre la moindre perche, cela risquait de se retourner contre elle, songea-t-elle en riant.

    Quand elle but –courageusement, il faut bien le dire- le café, Talya la regarda avec des yeux horrifiés, au point qu’Emily eut soudainement la sensation d’être un de ces psychopathes de série B qui avalent du cyanure avec la même tranquillité qu’un verre d’eau minérale. La brune en face d’elle renforça d’ailleurs cette impression quand elle commenta les faits avec une légère ironie, ponctuant chaque gorgée que buvait Emily par un tronçon de phrase :

    - Je dirais un peu kamikaze… Et… un brin masochiste.

    Mais apparemment, le jeu en valait la chandelle : sa camarade de chambre finit par conclure, avec l’œil approbateur d’un sergent recruteur:

    - Tu as de l’audace toi, ça me plait.
    - Je suis reçue, alors, sergent ? plaisanta Emily, contente malgré tout d’avoir réussi à gagner des points dans l’esprit de sa colocataire.

    Etant nouvelle, la jeune fille avait comme peur première de ne pas réussir à se lier avec les gens qu’elle rencontrerait. Or, là, elle sentait que le contact passait bien avec Talya, que les points communs qu’elles se découvraient tout au long de la conversation n’étaient qu’un petit nombre de tous ceux qu’elles partageaient. Aussi avait-elle peur de commettre une gaffe qui gâcherait le tout. Commentant d’ailleurs ce statut de « nouvelle » qui l’inquiétait, Talya précisait :

    - En fait, oui, tu as l’air, ajoutant après un petit silence : En fait tu oses à peine toucher le mur comme si tu avais vu une affiche « attention peinture fraîche », tu as les mains un peu trop moites même s’il fait plutôt chaud dans cette aile du bâtiment, tu te trimballes avec des tonnes d’affaires et surtout tu as les pupilles dilatées tellement tu es excitée à l’idée de faire ta rentrée ici.

    Emily écarquilla les yeux. Wow, c’était impressionnant, ce flot d’informations que la jeune brune décryptait à la vitesse de l’éclair. Ca avait un petit côté série policière qui n’était pas pour lui déplaire. Mais Talya eut l’air un peu nerveuse devant les yeux ébahis de la jeune fille, ne sachant probablement pas comment les interpréter, craignant visiblement d’avoir été un peu loin, et cherchant à rattraper ses propos, comme si elle regrettait de s’être autant emballée sur les précédents :

    - Ah, oui, bon à savoir pour toi. Je me prends tout le temps la tête pour tout. J’ai besoin de réfléchir, c’est ma façon d’évacuer le stress. En fait, ça se voit pas tant que ça que tu es nouvelle. Tu es juste… Jeune en fait. C’est ce que la majorité des gens aurait remarqué… Enfin j’imagine.

    Talya s’interrompit, visiblement mal à l’aise.

    - Désolée de… Enfin. Désolée.

    Emily éclata de rire. La jeune femme n’avait aucune raison d’être désolée, c’était plus épatant que terrifiant. Et puis, si elle se mettait à s’effaroucher devant la moindre personne qui commençait à comprendre comment elle fonctionnait, elle n’allait pas être amie avec grand monde ! Cette avalanche d’analyses montrait nonobstant que la jeune femme possédait une grande sensibilité et était attentive aux gens en face d’elle, ce qui était plutôt à mettre à son crédit. Emily décida d’ailleurs de détendre clairement l’atmosphère en précisant :

    - Ne t’excuse pas, il n’y a aucun problème. Après tout, je n’ai rien contre le fait de partager ma chambre avec la scénariste de NCIS et d’Esprits criminels. D’ailleurs, si tu me présentes Derek Morgan, sache que je suis ton esclave à vie.

    La légère crispation qu’avait pu avoir –à tort- la conversation retomba aussitôt, et la discussion s’orienta vers les études des deux jeunes femmes, et Emily hocha la tête avec approbation en apprenant que sa future colocataire étudiait également le droit.  Mais la conversation ne s’arrêta pas longtemps sur ce sujet, la jeune fille ne préférant pas rebondir là-dessus. En effet, la rentrée universitaire n’avait pas encore eu lieu, et Emily n’avait donc par conséquent jamais mis les pieds dans un cours de droit : elle préférait éviter de se ridiculiser en abordant le sujet, sur lequel Talya aurait immédiatement perçu son absence de connaissances. La discussion dériva alors sur les colocataires ainsi que sur l’esprit potentiellement légèrement dérangé des deux filles, Talya saisissant la balle au bond sur ce sujet :

    - Toi alors... Je pourrais te retourner la question, je suis beaucoup plus passée pour une psychopathe que toi pour l’instant. Tiens, d’ailleurs, je crois que si j’y réfléchis bien, tu es la toute première kamikaze avec qui je vais partager une chambre. Tu éviteras de foutre le feu ou de t’enrouler dans une ceinture d’explosifs et faire sauter le bâtiment hein ?
    - Je te promets rien, mais je vais essayer. Mais, tu sais, les grenades ont une fâcheuse tendance à se dégoupiller toutes seules, donc ce sera pas forcément de ma faute… Et ne t’inquiète pas, pour ce qui est de passer pour une psychopathe, je suis hors catégorie. Le jury ne comprenait même pas que ça puisse exister, à ce niveau, termina-t-elle avec un sourire en coin.

    A son tour, imitant sa colocataire, elle s’assit sur sa valise. Il faisait vraiment chaud, et elle en avait plein les jambes de traîner tout son équipement, à croire qu’elle partait escalader l’Everest. Comme lisant dans ses pensées, Talya s’était penchée pour voir si un être humain ressemblant de près ou de loin à un surveillant portant un trousseau de clés approchait. La réponse était manifestement non, car elle commenta :
    - Enfin pour ça… Faudrait qu’on ait une chambre un jour. Ils ont jamais mis autant de temps à venir distribuer les clefs. Ca fait longtemps que t’es là ? Je veux dire, avant l’université, tu habitais où ?
    - Je viens de South Bend. C’est dans l’Indiana, près du lac Michigan. J’y suis née et j’y ai toujours vécu, jusqu’à il y a quatre jours. Là, j’étais dans un hôtel, dans LA, en attendant d’avoir une chambre d’étudiante. Et toi ? Tu es angeline de naissance, ou une ancienne déboussolée comme moi ?

    Mentalement, elle se fit la réflexion qu’elle aimait bien ce gentilé, « angelin », pour les habitants de Los Angeles. C’était joli, léger… Elle s’y ferait vite. L’arrachant à ces considérations, la voix de Talya reprenait :

    - Ah, et au cas où tu te poserais la question, je te jure que je bosse pas à la CIA. J’aime discuter. C’est tout hein.
    - C’est dommage, parce que moi, je suis au FBI. On aurait pu faire collaborer les deux services… Mais bon tant pis, là encore, je ferai avec. Tiens d’ailleurs, moi je vais vraiment mener un interrogatoire, plaisanta-t-elle. Tu as des frères et sœurs ? Un chien ? Un chat ? Appartement ou maison ? Tu préfères les pizzas végétariennes ou garnies de viande ?

    Elle s’interrompit un instant, puis, pour bien préciser qu’elle plaisantait, elle ajouta avec son éternel sourire en coin :
    - Ok, je déconnais. Je suis pas au FBI. En fait, je suis à la NSA. Mais tu peux toujours répondre si tu veux, moi aussi, j’aime bien discuter.




    © Code de Phoenix O'Connell pour Never-Utopia

    Re: I was enchanted to meet you [Talya & Emily]

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