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    La rousse et le salopard - with Andreas [terminé]

    Dim 5 Jan 2014 - 22:38
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    Lola C. Sandstrøm
    Lola C. Sandstrøm
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    Métier/occupation : styliste d'une marque high end de prêt à porter (LuxaLuxa)
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    La paume me brûle. Fort. Des fourmis dans les doigts, le souffle coupé, mal à la gorge, la bouche sèche, le sang qui me bat aux tempes et m'assourdit.

    Je vois la trace de ma main rougir sur ta joue. J'entends encore mes insultes résonner dans le silence qui nous entoure. Les regards se posent sur nous. Amusés. Surpris. Avides. Indifférents.

    Pourquoi? Pourquoi tu lui as fait ça?
    Pourquoi tu lui as fait mal?
    Elle ne méritait pas ça.

    « T'es un beau salaud, Andreas »

    On ne se connait qu'à peine. De loin. Quand, en soirée, j'étais là, Madison aussi, et toi dans ses pattes. Elle t'aime, tu sais? Elle t'aime, cette folle. Et toi... Toi tu as fait le bellâtre avec une autre. Comme ça. Sans raison. Pour t'amuser.

    Je voudrais te tuer.
    Je voudrais pleurer.
    Je voudrais te voir pleurer.

    Mais elle... Elle n'a pas pleuré, pas vraiment, pas à gros sanglots.
    C'était tout son corps qui pleurait, pas ses yeux.
    Son sourire qui me déchirait le coeur.
    Ses épaules qui s'affaissaient.
    Son regard qui se dérobait.

    « Un connard... »

    Je ne crie plus. Je ne crie pas. Je n'ai plus l'énergie. Te frapper m'a tout volé... Je te regarde. Je ne vois qu'un monstre. Je ne regrette pas, tu sais? Je voudrais juste te cracher mon mépris à la figure. Ma haine. Mon dégoût.

    Putain... Pourquoi tu lui as fait ça?

    Tu la méritais, ta gifle. C'est vrai, je suis sortie de nulle part, je t'ai giflé, insulté. J'ai hurlé, fait une scène, frappé... Tu la méritais.

    Pourquoi j'ai envie de pleurer, dis?
    Pourquoi cette envie de chialer?

    « Elle embrassait bien, au moins, cette poufiasse? Ca en valait la peine?... oh... et puis non... je ne veux pas savoir. »

    ...

    « T'es juste répugnant... »

    Pourquoi je pleure?
    C'est pas moi qu'il a trompée...
    Alors... pourquoi je pleure?

    Re: La rousse et le salopard - with Andreas [terminé]

    Mer 8 Jan 2014 - 23:22
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    Andreas Klein
    Andreas Klein
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    Les gouttes viennent s'écraser sur la vitre à côté de moi, me plongeant dans une ambiance morose, triste. Négligemment assis sur cette chaise bancale, la main dans le vide, je regarde le ciel gris dans lequel de rares rayons de soleil tentent de se faire une place. Il y a cette voix en fond que j'entends mais que je n'écoute pas, bien trop captivé par la météo. Pourtant ce que notre professeur dit doit mériter d'être écouté, mais je m'en fous, totalement. Je n'ai qu'une envie et c'est de retrouver ma voiture pour rentrer chez moi et me préparer pour aller courir. Besoin de me défouler, de faire quelque chose qui va me changer de ce cours ennuyeux où je me retiens de bailler ouvertement. Les gouttes d'eau s'assemblent, s'attirent et se séparent d'une drôle de façon. J'suis fasciné par des formes aquatiques insignifiantes, quand tout à coup la voix du professeur me rappelle à l'ordre. « Monsieur Klein, je pensais que le marketing vous passionnait. » Les deux pieds en l'air de ma chaise viennent se reposer au sol dans un boucan involontaire et je croise le regard du professeur. Ce bougre moustachu m'a presque fait sursauter, c'est malin. La main dans la nuque, je tente une explication. « Ca dépend des cours m'sieur. » Bon, j'aurais sans doute pu trouver mieux, mais son sourire à moitié satisfait réussi à me convaincre que ça aurait aussi pu être pire. « Le cours est terminé pour aujourd'hui, je vous laisse partir et vous rappelle que j'attends votre rapport de stage pour la semaine prochaine. » Sans attendre je me lève, amasse mes affaires et me précipite hors de la classe après avoir salué quelques camarades. Quand je sors de l'établissement, je remarque que la pluie s'est presque arrêtée, en à peine cinq minutes. Je suis déçu, j'aime bien courir quand il pleut, étrangement. Marchant à grandes enjambées le long de l'allée principale, je n'entends tout d'abord pas cette voix qui m'appelle. Mais la seconde fois m'interpelle, alors je me retourne et me reçois une claque monumentale en pleine face.

    J'aurais pu remarquer ses cheveux tout d'abord, mais non, ce sont ses yeux. Son regard si clair, si rancunier et encore assassin. J'ai à peine le temps de passer ma main sur ma joue dans un mouvement réflexe qu'elle se met à parler.

    Je la connais. Elle aussi, visiblement.

    Bordel, cette fille vient de me frapper. Me frapper comme ça, devant l'université, devant des dizaines de personnes que je ne daigne même pas regarder. Mes yeux la fixent et je sens la rancœur naître en moi. Me faire traiter de beau salaud, j'ai connu mieux, mais j'ai connu pire aussi. Néanmoins sa voix à la fois meurtrière et passionnée me trouble. Les insultes continuent.

    Mais c'est qui ? Merde, je la connais, je l'ai déjà vue, mais où ?

    Je me sens con, malheureusement con. Mais ce moment de mystère ne dure pas longtemps, il suffit qu'elle me parle d'un baiser qui selon elle n'en valait pas la peine pour que je fasse le lien avec Madison et là, tout me revient. La rouquine meilleure amie de Madison. Comment déjà ? ... Ah, Lola.

    Lola, Lola, ton prénom pourtant si mélodieux ne m'inspire là aucune sympathie, mais vraiment strictement aucune.

    Je ne rêve pas, elle se met à pleurer en face de moi. Pour ça ? Bon sang, les filles et leurs meilleures amies, je ne comprendrai jamais. Elles sont reliées par un pacte spirituel ou quelque chose comme ça ? C'est pire qu'un pacte du sang, je vous assure. Je crois qu'il est temps que je parle, que je la remette à sa place. « Ca va pas la tête ? Je suis peut-être un connard mais toi, tu t'es vue ? T'as pas mieux à faire que de m'agresser, sérieux ? » Je lui crache mon venin à mon tour, après tout elle le mérite bien. Cette gifle était gratuite, trop gratuite et j'ai horreur de ça. Je déteste cette nana avant même d'avoir discuté avec elle et j'vous jure que c'est rare. Je ne la lâche pas du regard, et celui passe de l'énervement à l'indifférence. Une indifférence que je ne peux empêcher. « C'est Madison qui t'envoie ? » Ca m'étonnerait, mais je ne suis plus à une surprise près venant du sexe féminin. « En fait je m'en fous, ça serait juste bien que t'arrêtes de te mêler de ce qui ne te regarde pas si tu veux mon avis. T'as vraiment un grain... » Le regard noir, bourré de reproches. Elle s'attend à quoi ? Que je reparte de mon côté sans même lui glisser qu'un truc cloche chez elle ? On ne frappe pas quelqu'un comme ça pour de telles raisons, non ? Je veux bien croire qu'il me reste à apprendre des choses sur la vie, mais Maurice, faut pas pousser.
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    Je serais juste l'attrape-cœurs et tout. D'accord, c'est dingue, mais c'est vraiment ce que je voudrais être. Seulement ça. Salinger

    Re: La rousse et le salopard - with Andreas [terminé]

    Mer 22 Jan 2014 - 20:28
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    Lola C. Sandstrøm
    Lola C. Sandstrøm
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    Ton regard me fusille, me méprise, me jette plus bas que terre. Ton regard pourrait me faire mal si je n'étais bardée de défenses, Andréas...

    Si je n'avais déjà si mal.

    « Comme si Madison allait m'envoyer te dire tes quatre vérités en face... Tu la connais? Elle? Faire ça? Dans quel monde tu vis? »

    Je voudrais ne pas pleurer.
    T'es un salaud, mais tu n'es pas le seul... 
    J'en ai croisé tant d'autres, des salauds...
    Pourquoi est-ce devant toi que je pleure?

    « Elle ne ferait jamais ça... Si elle savait que je suis là... »

    J'en ris. Un rire sec, un rire qui se déchire.

    « Elle va m'en vouloir à mort. Tant pis. Et tant pis si j'ai un grain... Il faut bien que quelqu'un s'en mêle, non? On ne peut pas toujours rester de pierre. »

    Mon rire me déchire. Mes mots aussi.

    « Si je ne m'en mêle pas, qui va le faire? »

    Je suis fatiguée des silences, des fausses indifférences, des mensonges. Je susi lasse des faux semblants. De ne pouvoir ressentir, de ne pouvoir montrer... Et elle, elle qui a tant de tendresse, tant d'amour à donner, elle... Pourquoi lui faire ça?

    Me faire mal à moi, je comprends. Je mérite bien ça.
    Lui faire mal à elle? C'est un ange...
    On ne blesse pas les anges.

    Ou alors il faut avoir mal.
    Très mal.
    ET vouloir se venger...
    Prendre sa revanche contre le monde entier.

    Je ne te trouve pas d'excuses, Andréas.

    « C'est toi le malade. Pas elle. Pas moi. Toi. »

    je parle à mi-voix. Pas besoin que le cercle des curieux nous entende... Du dos de la main je m'essuie les joues. Je ne sais pas trop bien pourquoi je pleure... Sans doute pour tout, pour rien, pour ce que tu es, ce que tu pourrais être, ce que tu es devenu.

    Ce que je suis devenue.

    « Tu voulais la faire souffrir? Tu voulais juste t'amuser? C'était quoi, ton but? »

    ... Pourquoi je te fais cette scène en public?

    « .. J'aurais du te demander ça calmement, avant de te frapper, je suppose. »
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    Lola, quand elle voit une fille sexy

    Re: La rousse et le salopard - with Andreas [terminé]

    Jeu 20 Fév 2014 - 23:16
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    Andreas Klein
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    Si je connais Madison ? Je crois que oui... Fréquenter une personne pendant presque une année peut suffire pour prétendre bien la connaître, non ? Pourtant, je n'ai jamais eu autant l'impression de ne pas connaître quelqu'un que lorsque je suis sorti avec elle. Normalement, ça devrait être l'exact opposé. Mais ça n'a pas fonctionné, quelque chose a bloqué quelque part, peut-être était-ce moi, ou alors c'était elle. Madison était bloquée, ça j'en suis persuadé. Et moi comme un con j'ai préféré échapper à la situation en allant voir ailleurs plutôt que d'assumer. Je sais que j'ai été con, le regard de Lola me le rappelle tellement bien et pourtant, j'ai ma putain de fierté.

    Et elle ? Elle, elle abuse. Ces yeux humides, ces larmes prêtes à prendre le large, tout ça ne m'atteint pas. Ma sœur l'a déjà tellement fait que j'y suis désormais insensible, d'autant plus venant d'une fille que je ne connais que de vue. Quand la rouquine se met à rire nerveusement, mon regard remonte sur elle et je me confirme à moi-même qu'elle n'est pas nette, c'est en tout cas ce que j'aimerais croire. « Tu crois qu'elle a besoin de toi pour régler ses problèmes ? Franchement. » Moi aussi, je me mets à rire spontanément, comme si c'était ridicule. C'est ridicule d'ailleurs. Elles ont quel âge ? A peu près le même que moi non ? Il y a longtemps que je ne me mêle plus des histoires de mes potes moi, les miennes sont bien assez palpitantes si vous voulez tout savoir.

    Je pensais avoir tout vu mais je me rends compte que non lorsqu'elle me traite de malade. De « malade » ouais. Alors j'arrête petit à petit de rire pour croiser son regard et l'affronter avec un air dédaigneux. Elle n'est rien dans ma vie pour me traiter de taré. Au moins si elle me connaissait, mais là... « D'accord, je suis malade. » Que je réponds indifféremment pour l'emmerde. Tout ça pour un putain de baiser, je crois halluciner.

    Oui, essuie tes joues Lola. Même si l'aspect pleurnicheuse te va bien au teint. C'est triste à dire, j'aurais aimé te connaître dans de meilleures conditions.

    Voilà qu'elle pose des questions maintenant. N'oublions pas qu'elle reste une fille, juste une fille avec sa curiosité mal placée typique de ses congénères. Je ne suis même pas étonné, juste saoulé. Lui rendre des comptes à elle, où va le monde ? J'aurais cent fois préféré que Madison vienne m'en demander en face à face, quand bien même ce n'est pas elle qui devrait venir mais plutôt moi qui devrais aller la voir. J'suis peut-être un enfoiré mais j'en oublie pas les règles de savoir vivre. Elles sont là, bien logées au chaud dans ma tête, parfois peu enclines à entrer en pratique.

    C'est trop tard, tu m'as frappé. En public qui plus est. Tu crois que je vais oublier ?

    Elle ose me demander si je voulais la faire souffrir ? J'en soupire d'exaspération, quand ma main se lève pour aller glisser dans mes cheveux. « Mon but ? Tu crois que j'avais un but ? » C'est assez drôle. « Ecoute, c'était juste un stupide baiser, ça arrive à tout le monde et j'ai rien demandé. » J'en oubliais presque que c'était Atlanta qui avait pris les commandes ce soir là. Néanmoins, j'avais apprécié, le nier serait mentir. Je devrais culpabiliser pour ça... mais pas devant Lola, elle en jubilerait peut-être. « J'ai déconné, je le sais, c'est bon t'es contente ? Je tiens à Madison, ce n'est pas n'importe quelle fille pour moi. Mais franchement c'était pas une raison pour me gifler devant tout le monde, tu es aussi maboule que moi j't'assure, et j'ai horreur des pleurnicheuses.. » Je la regarde un instant avec un air soudain de dépit, de fatigue. Et ce que je dis pour finir, cela sonne dans ma tête comme une conclusion. « Ca ne marchait pas entre elle et moi, nous n'avions pas les mêmes attentes. Ca aurait du finir à un moment ou un autre, de toute façon. » Et j'hausse les épaules finalement.
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    Je serais juste l'attrape-cœurs et tout. D'accord, c'est dingue, mais c'est vraiment ce que je voudrais être. Seulement ça. Salinger

    Re: La rousse et le salopard - with Andreas [terminé]

    Dim 2 Mar 2014 - 19:44
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    Lola C. Sandstrøm
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    ... Je ne les comprends pas. Eux. Les garçons, les hommes, les mecs, les salauds... Je ne les comprends pas... Comment peut-on faire ça? Et en parler si légèrement...

    Ca arrive à tout le monde... ça arrive à tout le monde dit-il...

    Non. Non. NON. Ça n'arrive pas par accident, comme on glisse sur une plaque de verglas. On ne glisse pas sur un coeur, on ne piétine pas une relation par erreur...

    J'ai envie de rire. Envie de pleurer à nouveau. Envie de hurler, d ele frapper, de le tuer.

    Envie de comprendre ce fossé qui nous sépare. Pas n'importe quelle fille, dit-il. Elle n'est pas n'importe quelle fille pour lui. Je comprends encore moins. Il a encore moins d'excuses... SI au moins... Elle lui avait été indifférente.

    Pourquoi font-il toujours ça?

    Maboule... Peut-être. Un peu. A peine. Ils me rendent folle. Les sans coeur, les voleurs d'espoir, les tire-laine de l'âme. Il parle d'attente comme d'autre de bonbons. Nous n'avions pas les mêmes attentes.

    Elle ne te demandait pas un bébé, un golden retriever et un boulot chiant mais qui l'entretienne. Juste un peu de patience. De prudence. Juste le temps de la rassurer. Qu'elle se sente aimée. Aimée et normale.

    « Appelle-moi comme tu veux... Pleurnicheuse, Maboule... si tu veux... Ca me fait quoi? »

    Tout le monde a besoin de ça.
    Ëtre aimé. Ëtre apprécié. Comme les autres...
    Même toi... surement. Ne te cache pas derrière ton air blasé...
    Toi aussi tu dois mourir de ne pas avoir cela... non?
    Elle aurait pu te le donner...
    C'était proche, si proche de toi...

    Je ne comprends pas qu'on crache sur cette chance là.

    ...

    « Mais putain... c'était quoi tes attentes? Qu'est-ce qu'elle n'aurait pas pu te donner? »

    Je ne comprends pas.. Vraiment pas. Elle est malade. Un peu. Beaucoup. Un virus célèbre, un croque-mitaine du sexe et du sang... Mais ... Tu n'avais pas eu peur, jusque là. Je ne crois pas. Que s'est-il passé? Qu'est-il arrivé?

    Ou t'es-tu seulement lassé?
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    Lola, quand elle voit une fille sexy

    Re: La rousse et le salopard - with Andreas [terminé]

    Dim 9 Mar 2014 - 21:02
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    Andreas Klein
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    Une fille n'aime pas qu'on la traite de folle ou de timbrée dans un tel contexte en général, mais elle, elle s'en ficherait ? J'vais vous dire quelque chose de très sincère : j'en ai marre d'être entourée de filles complètement tarées. Elles s’enchaînent les unes aux autres, là comme ça, sans me demander mon avis. Mais cette Lola c'est la pire, pour être capable de me frapper en public sous prétexte que j'ai blessé son amie... Non mais allô, si tout le monde réagissait comme ça sur cette fichue planète, notre quotidien serait rythmé de baffes toutes plus insignifiantes les unes que les autres. Si ces gens pouvaient s'occuper de leurs propres affaires, ça m'arrangerait bien, moi et tous les autres subissant la même peine illégitime. C'est dépassé par les événements que je lui réponds finalement. « Rien visiblement. Enfin si, ça me confirme que Madison a une amie pas nette. » Bon, si ce n'est que ça, hein. Je survivrai, normalement...

    Lola, si tu pouvais cesser d'être si fille. Me laisser partir, fuir, rendre tout cela plus facile.

    Toujours insister, maladivement, obsessionnellement. Ai-je une tête à aimer les confessions envers les inconnus ? Devant tous ces gens, comme s'il s'agissait d'un spectacle, d'une scène de ménage possédant ne serait-ce qu'un soupçon de légitimité.

    Tu n'étais rien pour moi, jusqu'à cette baffe qui nous a liés de la façon la plus inédite qu'il m'ait été permise de vivre. Merci Lola. Le pire dans tout ça, c'est que je songe à satisfaire ta curiosité, puisque ce serait la seule chose qui te calmerait. Où est passée mon indifférence ?

    J'ai le regard fuyant, pour mieux retrouver le sien quelques secondes plus tard, quand un soupir s'échappe de mes lèvres involontairement. C'est vrai qu'elle m'énerve, de par son désarroi, de par sa ténacité, de par sa fragilité qui m'incite étrangement à ne pas faire n'importe quoi. Je ne comprends rien ; tant pis. « T'es qui pour elle, au juste ? » Mine de rien, j'ai oublié de lui demander. C'est pas que ça m'aiderait à y voir plus clair, mais un peu quand même. Cela dit, quelle que soit sa réponse, je la trouverai toujours aussi fureteuse. Parce que mon sac pèse sur mon épaule, je remonte la bandoulière vers mon cou et enfonce mes mains dans mes poches. « Écoute tout ça c'est privé, ça ne regarde qu'elle et moi. Cela dit je suis sûr que si tu demandes à Madison, elle saura tout t'expliquer bien mieux que moi puisque le blocage venait d'elle. Alors si tu pouvais me laisser rentrer chez moi, ça serait pas mal, je n'ai pas de temps à perdre avec la plus grande fouineuse de tout l'UCLA. » Et sur ces paroles, je commence à me retourner après lui avoir adressé un regard courtois.
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    Je serais juste l'attrape-cœurs et tout. D'accord, c'est dingue, mais c'est vraiment ce que je voudrais être. Seulement ça. Salinger

    Re: La rousse et le salopard - with Andreas [terminé]

    Sam 15 Mar 2014 - 22:33
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    ... Qui je suis, pour elle.
    Tu as des questions étranges.
    Des questions auxquelles les réponses sont...
    Limpides. Claires. Evidentes.

    « Une amie. »

    Tout est contenu là, dans le silence qui suit ces mots. Dans le sourire. Dans l'inflexion de ma voix. Dans le poids de mon silence. Nos confessions, nos rires, nos larmes. La chaleur de son corps blotti contre le mien, le parfum de ses cheveux, nos nuits presque blanches, nos journées noires...

    Et ces secrets partagés.

    « L'accuse pas ainsi... »

    J'ai envie de mordre, de frapper, de hurler ma révolte. J'ai envie de chialer. Envie de l'effacer de la terre. Envie d'oublier.

    Je voudrais que le monde soit simple et lumineux, que l'ombre soit bannie. Je voudrais un univers et un avenir lourd de soleil. Pour moi. Pour Madison... Pour lui, aussi. Pas de lassitude...

    Plus jamais cette terrible lassitude qui plombe ses mots.

    Je tends la main, j'enroule les doigts autour de son poignet.
    Je ne devrais pas. Je devrais le laisser fuir.
    Je devrais ne pas m'accrocher.

    Je m'attarde toujours sur la douleur.

    « Tu... »

    je voudrais lui dire qu'il n'a pas compris. Pas la moitié de ce qui s'est passé... Sans doute. Que s'il savait, il aurait été plus patient..; Qu'il aurait compris. Qu'il ne faut pas en vouloir à Madison...

    Que la maladie l'a capturée, entre ses griffes, il y a longtemps. Que depuis elle vit en prisonnière. Bâillonnée. Entravée. Apeurée.

    Qu'il ne l'a pas aidée. Qu'elle est malheureuse...

    Je lâche le poignet, aussi vite que je l'ai capturé. Je recule d'un pas.

    Ce ne sont pas mes secrets...

    « Je m'excuse... »

    Je détourne les yeux.
    Que pourrais-je lire dans tes yeux?
    Ton mépris? Ton indifférence? Ta lassitude?

    ... Je comprends si bien la lassitude...
    Je ne veux pas te comprendre.

    "Je n'aurais pas du te frapper. »

    C'est toi, le salaud. Toi. Pas elle. Pas ses secrets. Pas ses silences. Toi. Ton impatience. Ta désinvolture. Pas elle, pas son corps qui se tendait déjà vers un autre. Pas elle, pas son manque de confiance. Pas elle... Pas elle, pas ses yeux qui rient, ses lèvres qui pleurent, sa peau qui appelle les lèvres et son coeur qui tend ses bras vers qui pourra l'accueillir, lui offrir un port dans la tempête de sa vie. Pas elle.

    Le salaud, c'est toi. C'est la maladie.
    Et si ta joue te brûle, si ta peau s'est enflammée...
    C'est toi le responsable...

    Pas moi.
    Surtout pas moi...
    Pas mes silences.
    Pas mes secrets.
    Pas mes prisons.
    Pas mes désirs.

    « Mais si on se recroise... Je risque de recommencer. »

    Et je ris. Un peu. Beaucoup. A la folie. Pas du tout. Je ris.
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    Lola, quand elle voit une fille sexy

    Re: La rousse et le salopard - with Andreas [terminé]

    Sam 22 Mar 2014 - 17:48
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    Andreas Klein
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    Une amie. Juste une amie. Autant parfois je me fiche des détails superflus, autant là j'aurais bien aimé qu'elle précise un tant soit peu sa réponse. Je me doute bien qu'elle est une amie de Madison, c'est le minimum requis pour justifier son comportement, si tant est qu'il soit justifiable... Et vous avez mon opinion sur le sujet je pense. J'ai cette impression qu'elle n'est pas juste une amie, qu'il y a plus. C'est ce qui me semble le plus logique au vu de son attitude revancharde. Non clairement, il y a un truc profond entre elles. Meilleures amies, sœurs de cœur, peut-être même des amantes qui sait ! Elle me demande de ne pas l'accuser mais elle semble déjà oublier qu'elle vient de me frapper en public. La vérité c'est que là sur l'instant je me fiche bien de ce que Madison a pu ressentir il y a quelques semaines en arrière. Tout ce qui occupe mon esprit, c'est la violence indécente de Lola. Pourtant je réussis à me calmer, à me raisonner en réalisant que cette fille est juste ravagée, peinée – étrangement – pour le sort de son amie. Après tout, chacun gère ses émotions comme il veut ou peut, je ne vais pas rentrer dans une étude psychologique pour comprendre plus en profondeur sa façon de réagir, vous pensez bien. « Je ne l'accuse plus ok ? Madison fait sa vie, je fais la mienne, on a tourné la page. » Je songe alors à partir mais sa main autour de mon poignet m'en empêche, me force à me retourner non sans un soupir lâché au passage. Décidément elle est tenace cette rouquine, dans d'autres circonstances, je crois que j'aurais pu aimer ça, véritablement. Mes yeux retrouvent alors les siens et j'attends qu'elle parle, qu'elle me dise le fond de ses pensées une nouvelle fois. « Tu … ? » Que je lui répète pour l'aider à trouver ses mots, un peu grivoisement certes, mais sans un fond méchant néanmoins.

    Tu me lâches et je m'apaise aussitôt. Tu ne me connais pas mais je suis le genre de gars qui peut être parfois une véritable boule de nerfs prête à réagir au quart de tour. Je me répète à moi-même que t'as de la chance d'être tombée sur moi aujourd'hui, j'aurais pu m'emballer bien plus que je ne l'ai fait. Maintenant faut que t'assures. Allez, dis-moi ce que je veux entendre.

    Elle s'excuse. Difficilement mais elle s'excuse. Cette fille a une jolie fierté que je me surprends à aimer tout à coup, tellement que je souris malignement. Juste un bref instant, le temps de réaliser qu'elle n'est donc pas qu'un simple point noir à éliminer de ma vie aussi vite qu'il y est apparu. Comme quoi, il faut toujours garder espoir.

    Quelques minutes que je te connais et j'ai déjà découvert une chose sur toi. Tes silences nourrissent autant que les mots que tu balances. J'ai presque l'impression d'assister à un spectacle et c'est peut-être pour ça que mes yeux ne te quittent pas.

    Puis elle se met à rire. Comme ça, d'un seul coup. Un rire qui surprend, un rire qui émeut mais un rire certainement pas communicatif car je reste comme un con face à elle, cherchant mes mots tout à coup. Elle a dit quoi avant ? Ah, oui. « Eh bien, je n'ai plus qu'à prier les bonnes grâces du Seigneur pour ne plus te croiser alors. » Un bref sourire qui prouve autant ma nouvelle relative sympathie que mon incompréhension face à cette fille. Quelques secondes se passent sans que l'on ne se dise rien, où seules nos prunelles échangent un je-ne-sais-quoi de tout aussi incompréhensible. Au bout d'un moment ça m'embarrasse. « Bon, on a des beaux yeux mais c'est pas une raison pour se regarder pendant des heures. » Réfléchis, vite. « T'as fini les cours ? On peut aller boire un verre, si tu tiens vraiment à te faire excuser. » C'est vraiment, mais vraiment sans arrière pensées. Ceux qui me connaissent bien ne douteraient même pas de la véracité de mes propos. Cependant vous derrière votre ordinateur, j'ai un peu moins confiance... mais je saurai vous convaincre. Encore faut-il que mademoiselle Lola accepte.
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    Je serais juste l'attrape-cœurs et tout. D'accord, c'est dingue, mais c'est vraiment ce que je voudrais être. Seulement ça. Salinger

    Re: La rousse et le salopard - with Andreas [terminé]

    Mar 8 Avr 2014 - 21:23
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    Lola C. Sandstrøm
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    Prie...
    Prie, je t'en... prie.
    Le seigneur, le ciel, la mer...
    Prie toutes les forces que tu trouveras...
    De toutes les forces que tu rassembleras.
    Prie pour moi qui n'en ai plus la force.
    Prie... Je t'en... supplie.
    Prie pour moi.
    Moi qui plie...
    Moi qui me noie.

    L'heure de la tempête arrive et mon esquif est frêle. Et l'océan de ma vie vide. Elle approche, l'heure ouragan. Les évènements se rassemblent, se coagulent Sous la surface. Autour de moi. Au dessus de moi. Les monstres. Les chimères. Les abimes. Un nuage sombre, une épée de Damoclès... Je ne connais ni danse de la pluie ni botte secrète. Je ne sais quel ennemi terrasser... Et je nage mal... Je ne nage pas. Je me noie.

    Si vient l'heure ouragan, c'en est fini de moi.

    Alors prie... Prie. Qui sait si ce n'est toi qui la déclencheras? Qui sait si...
    Peut-être, la prochaine fois.. Tu te fâcheras. Tu m'en voudras...
    Peut-être, la prochaine fois, tu me détruiras...

    Je souris, faiblement.

    « Ah... Comme si quelques prières pouvait te sauver de ma vengeance! »

    Le silence. Entre nous. Le rouge me monte aux joues... Je baisse les yeux. Embarrassée. Ta plaisanterie. Cette mèche rousse qui me gêne, que je balaie. Cette marque rouge sur ta joue, qui, peu à peu, s'efface.

    « J'y tiens... »

    Je crois que j'y tiens, oui. Vraiment. Je ne sais pas exactement pourquoi. Pour ton regard. Pour cette offrede paix inattendue. Pour cette façon que tu as d'accepter le destin. De te dresser face à moi, à ma folie, à ma déraison... Pour cette tension, cette force, cette violence retenue que je sens en toi. Qui dialogue avec une part de moi qui n'a pas de nom. A laquelle je refuse un nom. Pour ce gout connu, ce mélange de répulsion et de familiarité. Une reconnaissance instinctive, animale. Que partageons nous? Je ne sais. Mais nous sommes d'une même race, toi et moi...

    Je ne comprends pas pourquoi.
    Je ne susi pas sure de vouloir comprendre.
    Mais j'accepte...

    Parce que je suis folle, tu vois.
    Parce que je joue avec le feu.
    Pour le feu que je vois dans tes yeux.
    Parce que j'ai des démons  exorciser...
    Et qu'il me faut des bras pour les étouffer.
    Parce que je suis folle, que je me déteste...
    Que si Madison me déteste...
    Je serai.. soulagée.
    Horrifiée.
    Condamnée...
    ...
    Mais soulagée.

    C'est l'heure de la tempête, l'heure ouragan qui se profile... Mais je la repousserai un peu, encore, je la distrairai. Je suis toréador de ma vie, à mes heures perdues.

    Toutes mes heures sont perdues.

    Toutes mes heures sont distractions... La bête, là, tapie, furieuse. Mon costume brodé d'ors menteurs ou de mensonges dorés...
    Toutes mes heures sont destinées à la tromper, à la distraire, à l'enflammer, la bête.
    La bête en moi, le démon dans mon avenir, le monstre de mon passé.

    "Que préfères-tu à cette heure-ci? un café? Une bière? .. Un cocktail?"

    Viens, je t'emmène...
    Viens, noyons-nous.
    Les rivages sont lointains.
    La raison plus encore.
    Restent nos océans.
    Nos solitudes.

    Viens, je t'emmène.
    On va chasser des chimères.
    On les appellera "pardon".
    On les déguisera sous de faux noms.
    Viens, je t'emmène.
    On sait où on va.
    A peu près.

    Droit dans le mur.

    ET si on se fait assez mal, on recommencera.

    Je marche, on échange quelques mots... Peu de choses. Je pousse la porte du bar. Un coin sombre, une table basse, noire, des chaises confortables...

    "... On ne voit presque plus rien."

    Je souris. Je montre ma joue pour désigner la sienne.

    Je n'y vois presque plus rien.
    Il fait sombre. Un peu. Pas tant que ça.
    Opaques, mes projets...
    Opaque la situation.
    Je n'y vois presque plus rien.
    J'agis à l'instinct, à l'animal, au corps.
    En silence, en étouffant la raison.
    je ne veux pas voir.
    Surtout pas...

    "... Désolée. Pour le silence... Je ne vois juste pas... quoi te dire."

    Re: La rousse et le salopard - with Andreas [terminé]

    Ven 9 Mai 2014 - 2:11
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    Andreas Klein
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    Jamais quelques prières ne pourront nous sauver de l'impétuosité des femmes, ni de leur passion. De quoi pourraient-elles nous sauver au juste ? La vérité c'est que je ne me pose même pas la question, absolument certain que toute croyance ne pourra jamais épargner l'homme de sa destinée. Le côté fataliste de la vie, voilà la seule chose en laquelle nous devrions croire, peut-être. Qu'importe de toute façon, j'ai déjà trop à faire dans ma vie pour y ajouter toute cette couche spirituelle à la noix. Je ricane légèrement en réponse à ce qui ressemblait à un avertissement. Et puis nous nous observons, je la sens gênée quand je me demande moi ce à quoi elle pourrait penser. C'est toujours pareil avec les filles, elles sont à elles seules les plus grandes énigmes de notre vie, celles que l'on croit pouvoir séduire à l'aide de quelques sourires, celles qui nous laissent interdits au moindre regard. Lola ne déroge pas à la règle. Néanmoins, elle finit par m'affirmer qu'elle tient à se faire pardonner.

    Alors, serions-nous sur la bonne voie ? Laquelle au juste ? Celle du pardon ou celle de la simple réconciliation ? La nuance a-t-elle vraiment de l'importance ?

    Mes lèvres s'étirent doucement, comme si l'espace d'un bref instant un gentleman s'était emparé de mon corps. « Très bien dans ce cas. » Mais cela ne me ressemble pas. Je ne saurais dire pourquoi je joue à ce jeu avec elle... Non, non ce n'est pas un jeu, c'est juste que... Notre relation a commencé étrangement, peut-être est-ce donc normal qu'elle se poursuive aussi étrangement, dans le fond. Je suis honnête avec elle, je l'ai été depuis le début. Pourtant si cela n'avait tenu qu'à moi, je serais déjà ailleurs, seul, sur le chemin du retour jusque chez moi. Au lieu de ça je creuse, cherche presque à la voir heureuse. Incompréhensible. « J'ai horreur du café. Et les cocktails c'est pour les filles. Alors disons une bière. » Simplement je le décide. Vaguement je souris, reprenant ma route en sa compagnie. Je pourrais me dire que c'est trop mystérieux, que je fonce dans un mur avec cette fille que je ne connais que peu, mais je ne réfléchis pas, je pense à tout un tas de choses qui me préoccupent en ce moment, je pense à cette gifle que je dois ajouter à toutes les autres baptisées « what the fuck ? » et puis je pense à la lessive que je devrai faire tourner en rentrant car je n'ai presque plus de boxers à me mettre, rien que cette idée me dérange amèrement.

    Quand nous entrons dans le bar qu'elle a choisi, que l'on s'assied tranquillement, sa voix me sort de mes pensées et son sourire me surprend. Une nouvelle fois j'amène machinalement ma main jusqu'à ma joue, presque embarrassé par ses mots. « Dommage, je pensais envoyer une photo de moi à SOS Hommes Battus une fois rentré chez moi, c'est loupé pour le coup. » Mes épaules se haussent, je n'ai plus qu'à espérer qu'elle ait de l'humour. Je crois que pour avoir des cheveux aussi colorés, elle doit forcément en avoir. Un roux qui n'a pas d'humour, c'est comme un clavier de piano sans ses touches noires, ça sonne étrange, non ? Les secondes passent et je peux sentir que l'atmosphère est pesante. Je la regarde mais elle semble vraiment timide tout à coup. Quand ses mots confirment mon impression, je la fixe avec plus d'insistance encore, et c'est le moment que choisit un serveur pour venir prendre notre commande. « Je vais vous prendre une Guinness. » Mon regard retourne se poser sur Lola avec intérêt. « Tu prends quoi ? » Et une fois qu'elle a pris commande et que le garçon de bar s'en est allé, je me redresse sur ma chaise, la considère une nouvelle fois avant de prendre la parole, un léger sourire aux lèvres qui se veut rassurant. « Alors, parle-moi un peu de Madison et toi. Ou de ce que tu fais dans la vie, ce que tu étudies, ce que tu aimes. Ou encore de tes cheveux, si la couleur est naturelle ou si c'est toi qui l'as choisie. » Non franchement, ça ça m'intrigue.
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    Je serais juste l'attrape-cœurs et tout. D'accord, c'est dingue, mais c'est vraiment ce que je voudrais être. Seulement ça. Salinger

    Re: La rousse et le salopard - with Andreas [terminé]

    Lun 9 Juin 2014 - 21:04
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    Lola C. Sandstrøm
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    J'attends le vin blanc sec commandé... J'attends en cherchant, au fond de moi. Que dire? Que taire? Oh taire... presque tout. Dire... Des mensonges. Je souris.

    « Ah le roux... 100% naturel. J'ai les taches de rousseur pour le prouver... Plein de tâches de rousseur. Mh... Quoi d'autre? Madison et moi... Disons... Qu'elle connait un de mes plus grands secrets et qu'elle le garde et l'accepte? »

    On nous apporte mon verre et j'étouffe un rire embarrassé dans le vin.

    « Et puis elle est juste... trop gentille. Comment ne pas être son amie? »

    Malgré moi, parler de Madison, après l'avoir frappé, après qu'il l'ait trompée... Cela me met mal à l'aise. Je détourne le regard. Je joue avec le pied de mon verre. Je soupire.

    « Parlons de quelqu'un d'autre... Ou de quelque chose d'autre. Je suis encore plus mal à l'aise... Mon plus grand rêve... si je ne peux pas réussir à créer ma propre marque.. Ce serait de partir, sac à dos au dos, et de découvrir le monde. En baroudeuse. Marcher, faire du stop, traverser des continents et des pont de singe, voire l'himalaya et le désert de Gobi... J'ai l'impression que c'ets el seul moyen... Le seul moyen de se connaitre vraiment, le voyage. Ne jamais se poser nulle part. Toujours découvrir...»

    Je m'invente un rêve étrange, un rêve que je ne savais pas posséder. Un rêve de fuite et d'illusions, de soleil et de moussons.

    « Traverser les andes à dos d'âne, dormir dans des cabanes sans eau ni électricité... Voir des villes monstrueuses, tentaculaires... Récolter du riz au japon, le manger en chine puis m'envoler vers l'Australie et ses déserts rouges, son ciel écrasant... »

    Les images se précises, je m'amine... Lola Columbine, la petite gosse de riche, celle que je joue, se prend au jeu, à ce tissu de mensonge. Elle voudrait fuir, elle voudrait se trouver un sens...

    « ET toi? Quel est ton plan B, dans la vie? »
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    Lola, quand elle voit une fille sexy

    Re: La rousse et le salopard - with Andreas [terminé]

    Mar 17 Juin 2014 - 21:03
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    Qu'est-ce que tu fous Andreas ? Cette nana a eu l'audace de te frapper il y a de cela à peine quelques minutes et te voilà, la bonne mine au teint, prêt à faire plus ample connaissance avec elle. Où est donc passé ton sens de la justice, celui qui n'appartient qu'à toi tant il est marqué par ta fierté et ton impétuosité habituelles ? C'est que, vraiment, cette fille doit posséder en elle un petit quelque chose qui te plait. Ou alors pincez-moi.

    Certes j'essaye de détendre l'atmosphère - reste-t-il tant de compassion en moi après cette virulente introduction ? - mais cela ne m'empêche pas de garder en tête tout ce qu'il vient de se passer. Et ce doit être pour cette raison que je reste un peu en retrait, à ma façon. La faire parler d'elle pour qu'elle brise cette glace dont elle est la seule responsable et espérer qu'elle ne m'en reverra pas trop vite la pareille. Oui, je n'ai qu'à espérer cela. Puis, que mon verre de Guinness arrive rapidement aussi. Avant cela, Lola a le temps de me parler de ses cheveux et de ses tâches de rousseur que je n'avais pas pris le temps de discerner auparavant. Voilà une chose dont je me fiche pas mal, si vous voulez mon avis. Le dossier Madison m'intéresse plus, puisqu'il a pour sujet central cette fille avec laquelle je suis sorti pendant quelques jours, ou semaines, enfin je ne pense pas que la nuance soit essentielle pour comprendre combien notre relation était platonique. La rouquine s'enfonce un peu plus dans un mystère sans nom que je m'étonne vouloir percer à jour. Parce qu'elle cache son sourire dans son verre de vin blanc, parce que son rire résonne curieusement en moi. Mes yeux à moi l'observent, détaillent  minutieusement chaque parcelle en mouvement de son visage. Jusqu'au bout elle m'intrigue, jusqu'à sa question qui ne possède selon moi ni queue ni tête. « Si l'on pouvait être si aisément ami avec tous les trop gentils de cette planète, ça se saurait. » Ce serait chiant à mourir, bon sang.

    Trop gentille ou trop... séduisante. Comment aurais-je pu être son ami ? Je ne regardais pas les bonnes choses, et je ne regrette rien. Absolument rien. Je n'y arrive pas.

    Haussant les épaules, je l'invite également par cette gestuelle à enchainer, ne pas rester statique ; je déteste rester statique. De sa voix fluette et si peu élevée, je l'écoute me décrire une fille pleine de rêves et d'envies. Me dépeindre un portrait parsemé d'aventures, de chemins inconnus, plus ou moins prometteurs, plus ou moins sûrs. Cette Lola n'a plus la haine au coeur, elle se libère et s'échappe, en tout cas elle semble rêver de ça.

    Je ne te reconnais pas, ou peut-être que je te découvre, en réalité. Me voici face à une âme poète, une artiste et ses aspirations sans limite.

    Elle m'a captivé, je dois le reconnaître, avec son tableau digne d'une épopée. Je ne partage pas ses rêves, pourtant. Je suis bien trop attaché à mon confort, à mes habitudes de citadin, pour partir un jour dans une telle aventure avec le sourire et l'insouciance sur le visage. Trop matérialiste, aussi. Puis trop terre à terre, mais pas la même terre, pas la même essence. Lola et moi n'avons pas le même carburant, je ne suis pas un rêveur et je ne le serai jamais. Je m'attache aux chiffres et aux données statistiques bien plus qu'aux images. « Je n'ai pas de plan B, je n'ai qu'un plan dans ma vie et je ferai tout pour le réaliser. » Ce tableau ne sera pas aussi beau, merveilleux. Il sera bien moins époustouflant mais il m'épanouira et c'est tout ce que je lui demande. Plein d'assurance, je poursuis. « A quoi ça sert, d'avoir un plan B ? De le prévoir, même. C'est très beau, je suis même certain que tu pourrais en écrire un roman, cela dit ça ne va rien t'apporter concrètement. Si, des désillusions peut-être. Et je ne vois vraiment pas l'intérêt. » Assoiffé je puise dans l'alcool irlandais avant de reposer le verre d'un coup franc sur la table. Et je m'éclaircis la voix, retrouve ses jolies yeux de biche innocente. « Pourquoi tu ne pars pas en voyage, si tu en rêves tant ? T'as la trouille de te perdre en chemin ? » Mes doigts s'alignent et se cognent contre la paroi de mon verre tandis qu'un rire s'échappe, léger, de mes lèvres. Je ne la quitte pas des yeux, tout à coup déterminé à lui faire partager ma vision des choses. « Mais peut-être que ton plan A vaut la peine de réfléchir à deux fois. Tu veux créer une marque de quoi ? »

    Re: La rousse et le salopard - with Andreas [terminé]

    Dim 22 Juin 2014 - 16:27
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    Lola C. Sandstrøm
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    chats merveilleux mais nommés d'après des criminels de guerre

    Orientation & situation : homosexuelle, célibataire
    Métier/occupation : styliste d'une marque high end de prêt à porter (LuxaLuxa)
    Études & fraternité/sororité : Stylisme - Gamma
    Résidence : Eastside
    « De vêtements... Une marque de vêtements... »

    Je l'observe, intensément, certaine de trouver, quelque part, le secret de cette dureté, de ce noyau de pierre qui semble au centre de son être. Un seul plan, un plan A. Pas de compassion, pas de foi en la gentillesse... Le réalisme chevillé à l'âme, la lucidité à la colonne vertébrale. De quoi tenir debout en pleine tempête, de quoi devenir amer et triste, de quoi parvenir à son but en se perdant en chemin.

    Ou alors ce n'est que moi qui suis trop rêveuse...

    « C'est pour ça que j'étudie le mode, le stylisme. Ca prend un temps et une énergie folle... et... il y a beaucoup d'appelés, peu d'élus. 95% de chances de ne jamais percer. Même en bossant comme une folle, même avec des appuis, des soutiens. Même en étant douée. Alors j'ai un plan B. Mais je n'ai pas le temps de partir, là, maintenant. Seulement le temps de bosser. De passer quelques moments avec des amis. D'éviter les ennemis... A peine le temps de regarder autour de moi. »

    Je souris, prend une gorgée du vin, ferme les yeux sur sa saveur ronde. Un tissu qui aurait sa robe et ces accents doux, moelleux, cette pointe de vert, ce soupir alangui... Un tissu pour en faire une jupe fluide et ondoyante. Chatoyante. Des broderies de perle.

    « Et regarder autour, c'est être inspirée, à tout instant, et prendre des notes, et avoir des idées... Etre habitée d'idées qui remuent au fond de moi et qui éclosent pour faner et rejoindre la mer .. ou s'attarder... fleurir...Tu vois... Je n'ai pas vraiment le temps de voyager. Mais je voudrais. Alors, ça sera mon plan b. Et peut-être que j'en ramènerai, de ces voyages, l'inspiration pour tout recommencer, et la force. »

    Ouvrir les yeux, à nouveau, et sourire, en haussant les épaules.

    « Tu as l'air d'y tenir, à ton plan A. Imagine que tu échoutes... Que feras-tu, si tu n'as aucune porte de secours? Aucun plan B. Tu laisseras ton échec t'écraser? Tu maudiras le monde qui n'a pas été assez gentil, ou tes forces qui t'ont manqué.? Ou les banquiers, l'économie et les clients stupides? »

    Une grimace amusée, un soupir.

    «Dis-moi, quel est ton plan A? Moi, j'ai même un plan C. »

    J'invente, je m'amuse, je ris, je me moque doucement, silencieusement, entre deux mots. De mon univers qui tangue et dérive, de mon univers de mensonges, de mon état de fétu de paille, bousculé d'une tempête à l'autre. Il est le chêne fermement enraciné, qui tend les mains, les branches, vers le ciel. Je suis le pissenlit qui ne fleurit que pour s'envoler... Je ne l'envie pas, pas vraiment... Mais je voudrais sa force et ses certitudes...

    En attendant, j'exagère, j'unvente un mensonge, un racontar gros comme une maison. Et à mon sourire je sais que la malice transperce mon regard et danse à la surface, et qu'il n'y croira pas une seconde.

    Je suis experte en mensonge.
    Je sais mentir pour me moquer et le faire sentir.
    De qui je me moque???
    De moi. Toujours...
    Toujours de moi.

    « Si je n'ai pas l'argent pour voyager, si jamais je perds tout! Je deviendrai poule de luxe. J'ai le profil, non? Le bonnet D, les courbes affolantes, le cerveau plein de détails inutiles, un caractère complaisant et lascif... Sans parler de mes jambes kilométriques. »

    Un mensonge à demi. Il m'en faudra bien un, peut-être, un beau, un riche, un fou que je tromperai, que j'épouserai, qui m'aimera peut-être. Que je supporterai.

    Et je serai heureuse.

    Je me moque...

    "Si ton plan A te rend riche et que j'en suis au plan C, je te ferai signe..."
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    Lola, quand elle voit une fille sexy

    Re: La rousse et le salopard - with Andreas [terminé]

    Jeu 3 Juil 2014 - 15:39
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    Es-tu terre à terre ou bien rêveuse ? Réaliste ou trop pleine d'espoir ? Partagée entre deux idéaux, deux fantasmes ou juste poétesse passionnée ? Je dois t'accorder une chose, tu m'intrigues Lola.

    Et Lola, Lola elle vit différemment de moi. Elle a sa façon bien à elle d'observer, de juger du regard, d'offrir un sourire mutin, de boire un verre en appréciant toute sa saveur, tout son parfum. Lola, elle est aussi transparente que secrète. Aussi commune que singulière. J'en oublierais presque que son plan A trouve refuge dans les pans de tissus et d'étoffes, d'accessoires accordés aux ensembles. Mais elle est ailleurs, elle voyage déjà, jusque je ne sais quelle contrée étrangère, suffisamment loin pour la dépayser. Si je faisais l'effort de participer à cette excursion imaginaire, je pourrais certainement rêver avec elle d'une vie ailleurs, de tout cet inconnu qu'il me serait possible de découvrir, des cultures, des langues, des personnes. Je sais rêver, mais aux rêves je préfère les sensations vraies, fortes. Quitte à aimer le voyage, autant voyager tout court. Se lancer, partir à l'aventure. Que Lola me considère comme quelqu'un de trop matérialiste si elle le veut, ce n'est pas cela qui fera de moi un homme triste.

    Alors ne me regarde pas comme si j'étais cet homme triste. Il me rebute malgré moi, j'aimerais m'en foutre mais ce n'est pas le cas, je ne me fiche jamais de ce que l'on peut penser de moi, quoi que j'en dise. Toi et moi, ça a mal commencé, et la pente sur laquelle nous nous lançons me brouille.

    Comme une télé qui reçoit mal les ondes électromagnétiques, qui parvient difficilement à afficher une image calme, je cherche dans son attitude, dans son flot de paroles ce qui pourrait m'aider à la cerner un peu mieux. J'enregistre tout mais je reste en recul. Jusqu'à ce qu'elle revienne sur mon plan A, mon grand projet professionnel. Sous la forme d'une conjecture douteuse, elle imagine ce que moi-même je n'oserais jamais penser ; un échec. Echec que je noie aussitôt dans mon breuvage alcoolisé. Ne comprend-elle donc pas que l'échec n'est pas envisageable ? Je souris avec flegme face à sa grimace. « Je suis étudiant dans le commerce et plus précisément dans la publicité, comment veux-tu que j'échoue alors que mes résultats sont excellents et que ces branches du marché recrutent toujours plus ? » J'ai envie qu'elle comprenne mon point de vue. « Quand bien même je ne serais pas pris là où je souhaite aller, il y aura toujours d'autres professions à portée de mains. Tu crois que c'est malheureux de n'avoir aucun second plan mais tu n'es pas comme moi, tu n'as pas les mêmes aspirations, les mêmes centres d'intérêts. Le monde dans lequel je veux être est plein de ressources, il offre une multitude d'emplois divers et variés, ce n'est certainement pas comme la mode qui est ultra sélective et fermée. » Pas que je considère le stylisme comme une voie forcément périlleuse mais il faut reconnaître que ces deux mondes n'ont strictement rien à voir.

    Son plan C maintenant. Décidément, combien de facettes d'elle-même cache-t-elle ? Si celle-ci en est une réelle en tout cas, et rien n'est moins sûr vu le caractère évasif ou parfois aberrant de ses propos. « Si l'on ne compte pas le bonnet D, ma foi... » Détrompez-vous, je n'ai même pas baissé mon regard vers son décolleté, je suis juste plutôt bon pour ce genre d'approximation. D'ailleurs tout cela m'arrache finalement un rire franc. « Enfin d'ici là tu as le temps de dessiner deux ou trois collections désastreuses, de faire le tour du monde pour tenter de retrouver l'inspiration et de finalement te rendre compte que tu as seulement tourné en rond pendant quelques années. » C'est le cas de le dire, non ? Après avoir affiché un fin sourire, je secoue la tête et me retranche à nouveau. « Si jamais j'échouais... » Faire un effort, réfléchir à ce que vraiment je pourrais faire si je n'avais pas la possibilité de travailler dans le marketing. Peut-être que s'imaginer une autre vie a du bon, après tout. « J'aimerais bosser dans le sport. Enchainer les compétitions, faire de cette adrénaline toute ma renommée, toute ma reconnaissance professionnelle. » Enfin ça, c'est plutôt mon grand rêve. Un rêve de gamin, qui n'aurait pas de grandes chances de se réaliser. Mes doigts caressent le verre rayé par-ci par-là de ma pinte, et je continue sur ma lancée. « Je pourrais aussi tenter de me faire recruter en tant que pianiste de bar dans un bistrot ou même dans un cabaret. » Cela lui apprendra donc que j'aime la musique et que j'en joue suffisamment bien pour prétendre à un tel métier. Mes yeux se relèvent sur Lola quand un air finaud me prend. « Alors, tu me trouves toujours aussi barbant ? Tu vois, je n'ai pas que la passion des chiffres finalement. J'ai juste mis peu de temps à réaliser laquelle me permettrait de gagner le mieux ma vie tout en pouvant m'offrir le luxe d'une famille ou que sais-je, enfin tout ce qui fait une vie normale quoi. » Réponde-je en haussant les épaules, soudain rieur. « Si j'étais toi, je garderais l'idée de la poule de luxe dans un coin de ma tête. Ou au pire, femme au foyer. Tu ne te vois pas vivre avec plein de marmots roux comme toi avec l'argent de ton très cher mari ? » Ce n'est pas du tout sarcastique... Enfin, presque pas ? Voyons, je ne suis pas comme ça !
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    Je serais juste l'attrape-cœurs et tout. D'accord, c'est dingue, mais c'est vraiment ce que je voudrais être. Seulement ça. Salinger

    Re: La rousse et le salopard - with Andreas [terminé]

    Dim 10 Aoû 2014 - 19:32
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    Commerce... Publicité. Malgré moi, malgré cette assurance et le feu qui brûlent en lui, alors qu'il parle de ces études... Ou peut-être à cause d'eux,.. J'ai une envie presque animale de découvrir les crocs, de reculer. De fuir. Tant de réalisme qui lui colle à la peau et aux mots, tant de froideur qui me terrifient... Mais je ne suis pas un animal, je ne puis fuir, suivre mon instinct, mes peurs, mes craintes. Alors... Je résiste... Dessous mes cils mi-clos je l'observe, je détaille la ligne tendue et sèche des joues, qui glisse vers la bouche, les lèvres qui s'autorisent une courbe... Ce méplat qui devient angle de mâchoire et rejoint la palpitation des veines... Et ces yeux clairs qui brillent d'une flamme de plaisir en évoquant ces projets qui me glaceraient le sang...

    « Mon bonnet D... ah... il me manque, lui... »

    Tu pourrais presque me sembler humain...

    Je me noie dans mon verre pour ne pas rire, ensuite, en l'écoutant poursuivre. Puis pour ne pas le gifler à nouveau pour sa condescendance, aussi... J'ai cru, un instant, qu'il serait agréable... Que tu étais... fréquentable. Tu m'as menti...

    J'ai cru que je pouvais comprendre ce que Madison avait pu lui trouver. Mes doigts se crispent sur le pied de mon verre lorsqu'il évoque un futur échec et je ne peux m'empêcher de lui lancer un regard colérique, me retenant de siffler que non, mes collections ne seront pas désastreuse...

    Tu t'amuses, n'est-ce pas? Tu t'amuses à l'idé ede mon échec qui te conforte dans tes certitudes de réussite?

    « Le sport? »

    Je me raccroche à cette idée pour ne pas lui jeter mon verre à la tête. Etrangement je crois qu'il n'apprécierait que moyennement une deuxième manifestation de mon caractère. J'observe le jeu de ses doigts sur la transparence de sa chope alors qu'il me parle du sport... puis, ensuite, de la musique.

    Pianiste. Lui. Pianiste. Lui, le matérialiste, sans une goute de rêve ou de poésie... musicien, lui?

    « Je crois que tu as si peur de l'échec que tu choisi la facilité, Andréas... Et moi je ne veux pas vivre dans la peur.  Mais tu réserves quelques surprises...»

    Peut-être joues-tu sans âme, mécaniquement, mais parfaitement? Je peux t'imaginer ainsi... Bien plus que passionné et faillible.

    Et déjà... Déjà tu reviens me blesser... peut-être n'est-ce que justice? Peut-être aurais-je du me taire? Ne pas être si honnête?

    « Et quoi? C'est si mal, élever des enfants et se consacrer, corps et âme, à ceux qu'on aime? Tu méprises une femme dès qu'elle ne gagne pas sa croute et n'abandonne pas ses enfants chaque matin pour aller gagner de quoi se payer une seconde voiture? Ce n'est pas mon rêve, soit, être femme au foyer... Mais aimer à ce point-là... ça pourrait l'être. »

    Je vide mon verre d'un geste brusque, nerveuse, poing serré sur mes genoux.

    « On... devrait parler d'autre chose... Ou je risque de te frapper à nouveau. Tu as le mépris facile... Et je suis facile à blesser. »
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    Lola, quand elle voit une fille sexy

    Re: La rousse et le salopard - with Andreas [terminé]

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