Game on bitch. | Sapphire

Vendredi. Vendredi. C’est le jour des courses. Non mais ce n’est pas vrai. Je n’ai pas de jour pour faire mes courses. Il faut juste que je trouve un créneau et puis je n’ai plus de tampons. Oui, je sais, c’est glamour mais une fille a besoin de choses vitales. Un homme a besoin d’éjaculer une fois par jour alors qu’on sait que le sperme se renouvelle toutes les quarante-huit heures (mais c’est un besoin vital pour eux) et nous, nous avons besoin de tampons. Et des préservatifs aussi. J’ai un petit ami maintenant. Qui est bien pourvu de sa personne et donc je devais me faire à toute éventualité que nous allions gnugnuter un jour. Pis bon, c’est dans l’ordre des choses que de coucher avec son copain. Je ne suis pas une obsédée, je n’ai même jamais gouté au sexe. Donc je flânai dans les rayons pour regarder un peu. Après avoir passé trois ans en isolation, ça peut nous faire perdre nos moyens. J’ai loupé mon cours d’éducation sexuelle. C’est vrai que de se faire violer par une maniaque qui me prenait pour sa femme disparue, ça craint. L’amour est bizarre parfois.

Je soupirai en prenant tout un tas de choses. Bon c’est vrai que de trouver des manix king size à côté des petits suisses, ça fait bizarre. Mais ce n’est pas pire que le lubrifiant à côté du dentifrice. J’aime bien me brosser les dents mais il ne faut pas que je me trompe de produits. Je soupirai en allant jusqu’à la caisse pour voir qu’il y avait une fausse blonde devant moi. Bon, ce n’est pas grave, elle a un peu de mal à décharger ses courses. « Vous avez besoin d’aide, lançai-je alors sur un ton gentillet. » Je ne suis pas d’humeur à être sociable mais si ça peut m’aider à gagner du temps pour que je retourne bosser, ça ne me fera pas de mal je pense. Je dois finir mon exposé sur les diverses programmations pour le lendemain matin où j’allais passer devant toute la classe. Je n’avais pas le trac. J’en avais rien à foutre. C’est alors que la demoiselle se retourna et que je reconnus son visage de suite. Un rictus mauvais s’installa sur mon visage et j’attrapai le premier objet qui me passait sous la main – une banane -. « Game on, bitch. »

J'ai faim. Genre, vraiment très faim. Le pire, c'est que pour une fois, ce n'est pas ma façon subtile que j'ai envie de sexe. J'ai vraiment un désir ardent de ... Manger, quelque chose. N'importe quoi. Enfin, tant que ça ne fait pas grossir, évidemment. Que ce n'est ni gras, ni huileux, ni trop sucré, ni farineux ... De l'eau ? Non, peut être pas. Ah, je sais ! Des fraises. J'ai vraiment envie de fraises, tout d'un coup, et n'allez pas penser que je suis enceinte, parce que je le saurais, si c'était le cas. Je suis bonne comme ça, moi, ouais : j'arrive à prédire si je suis enceinte ou non. Je l'ai jamais été d'ailleurs. Oh, et puis ... Je suis bonne pour tout, de toutes façons, avouons le. Je rentre donc dans le premier supermarché que je trouve. Le premier Walmart dans le coin. S'il ne reste que une barquette de fraises ? Je me battrai pour l'avoir. Le problème, avec moi, en fait ... La chose qu'il faut savoir à mon égard ... C'est que, que je sois dans un supermarché ou dans un Versace, je finis toujours par ressortir avec plus de choses que prévues. Aujourd'hui n'est pas exception. Et hop ! Trois tubes de dentifrices, parce qu'ils font une promotion spéciale dents blanches ! Et hop ! Assez de préservatifs pour m'aider à passer au mois prochain, parce qu'on en a jamais assez ! (Et que Brad' s'amuse un peu trop souvent à m'en emprunter sans me les rendre) Avant que je ne m'en rende compte, me voilà avec un chariot rempli, prête à braver le regard fulgurant de la caissière aigrie jalouse de mon nouveau haut de chez Massimo Dutti. Je commence à décharger les contenus de mon caddie lorsqu'une voix inconnue, de femme, me propose de l'aide. Curieux. Où est la caméra cachée ? Je connais les femmes : j'en suis une moi-même. Nous sommes des salopes. Ainsi, nous ne faisons jamais de cadeaux gratuits. Je me retourne alors, souriant à pleines dents à l'inconnue, avant de lui répondre, calmement :

- Visiblement vous savez mieux ce dont j'ai besoin que moi même ! Mais ça devrait aller, merci. Vous avez besoin d'aide ? Je lève une épaule de façon "mignonne" avant de commencer à me retourner lorsque j'entends une phrase assez singulière. "Game On, Bitch." Me retournant à nouveau, voilà que je hausse d'un sourcil et que je lui demande :

- Pardon ? C'est qui, cette psycho ? Elle me veut quoi au juste ?

extensionauto_awesomeac_unitvolunteer_activism


blondes bad bitches have more fun.

Spoiler :

Franchement quel est le pourcentage de chances que je tombe sur cette salope même dans un supermarché ? Lorsque je croise son regard, je sens tous les muscles de mon visage se tendre et je me retiens de ne pas me jeter sur elle. C’est le genre de nanas qui fait des avances à MON mec. Aaron Scott Tyler est à moi et s’il fallait que j’égorge cette dinde de tout son sang pour qu’elle le comprenne alors, je le ferai. J’attrape donc le premier objet qui me vient sous la main pour jeter toutes griffes dehors sur elle. J’entends un grand boum en m’apercevant que ma tête venait de cogner contre le tapis. J’aurai un super bleu demain. Tant pis, c’est sexy une femme en morceaux, sauf bien entendu si on parle de moi et qu’on peut croire qu’un homme m’a battu. Je la fixe alors. Puis deux mains, voire même plusieurs m’empoignent pour m’éloigner d’elle. « ESPECE DE SALOPE, hurlai-je en français sans réellement trop me retenir. » Je n’ai pas l’habitude d’être autant vulgaire dans des conditions extérieures. Généralement je passe toute ma haine sur les gens qui sont derrière un ordinateur et pas en vrai comme cette femme.

« Alors la nympho, comme ça on veut se taper MON mec ? Scott est à moi ! » J’arrive donc à me dégager pour vider le contenu de mon caddie sur le sol avant de lui attraper ses extensions blondes et tirer dessus comme une furie. « STUPIDE, DEBILE. » Je n’arrive pas à me retenir, je n’arrive pas à m’empêcher de vouloir lui griffer le visage, de vouloir la défigurer. Cette espèce de cruche avait toutes les raisons de périr sous mes coups pour ‘essayer’ de m’attaquer sur Twitter. ‘Oh mia mia mia, Scotty viens donc passer du bon temps entre mes cuisses et choper mes MST’ « DANS TES REVES STUPIDE BITCH. » Bientôt connasse botoxée tu ressembleras plus à rien et ta mère aura besoin de reconnaissance dentaire pour comprendre que c’est son écervelée de pétasse de fille qu’elle a sous les yeux

Ni de une, ni de deux, l'inconnue se jette sur moi comme une folle à lier. Surprise, voilà que je la vois se faire plaquer contre le tapis déroulant par deux beaux mecs bien musclés, la banane encore à la main. C'est qui cette folle, sérieusement ?Je dévisage la scène, surprise, continuant cependant de vider mon caddie sur le tapis, un objet à la fois. J'aimerai bien être rentrée d'ici une petite demi-heure, en fait. La fille se fait alors retenir en arrière par lesdits messieurs tandis que, les lèvres rebondies, je sors mon porte-feuille pour régler l'addition. Elle me vocifère des menaces - du moins, je suppose qu'il s'agit de cela - dans une langue que je peine à reconnaître - le français, peut être ? - avant de se remettre à s'exprimer en anglais. Elle m'en veut parce que son mec m'intéresse, apparemment. J'hausse légèrement d'un sourcil, curieuse de savoir qui son mec pouvait bien être parce qu'honnêtement, je me vois mal tenter de séduire le copain d'une laidronne pareil. Je parie qu'il doit être boutonneux ou avoir un appareil dentaire parce que je doute fortement que mon genre de mecs puisse s'intéresser à une tarée pareille.C'est alors qu'elle cite le prénom d'un dénommé Scott et que mon expression change du tout au tout. Ah. C'est donc elle, la fameuse "Lilas". Mon dieu, je croyais qu'elle était moche sur sa photo twitter mais qu'est-ce que c'est pire en vrai ! Sérieusement, si c'est elle ma seule compétition pour le coeur de Scotty, je n'ai pas de soucis à me faire ! La folle vide alors les contenus de son charriot sur le sol - allez savoir pourquoi - avant de se jeter sur moi comme une folle furieuse. Me débattant avec violence, j'essaie tant bien que mal de l'empêcher de me scalper bien que je crois bien qu'elle est en train de m'ôter mes belles boucles blondes une par une. Lui attrapant une grande mèche de cheveux à mon tour, j'empoigne celle-ci d'une forte violence avant de marmonner entre mes dents :

- ... Lâche ... Moi ... Sale ... Psycho !! Je ne suis pas violente d'habitude mais lorsque l'on s'attaque à moi, je fais des concessions. Autour, tout le monde nous observe sans oser s'interposer. Tant mieux, je vais pouvoir apprendre une leçon à cette vulgaire représentante du mauvais côté de la gente féminine.

extensionauto_awesomeac_unitvolunteer_activism


blondes bad bitches have more fun.

Spoiler :

Non mais quelle sale garce. Déjà que maintenant que je la vois en vrai, je peux m’imaginer la parfaite salope. La nana qu’on a envie d’étriper, de baffer et de faire finir en petits morceaux. Je déteste la violence si on tient compte du fait que je me suis fait torturer étant petite mais maintenant, cette bitch allait payer et j’allais lui arracher la tête avec mes dents. Certes, j’aurai préféré la tuer dans une ruelle sombre plutôt que dans un supermarché. Et dire que tout partait d’une bonne intention mais là, je suis navrée, j’allais la tuer. On ne touche pas à mon Scotty. On ne touche pas à mon bébé, à ma vie. Si on me l’enlevait, je ne sais pas ce que je deviendrai. Lorsqu’elle me tira les cheveux, je hurlai. Pourquoi les filles doivent-elles toujours se tirer les cheveux ? « Sociopathe, pas psychopathe, Barbie ! » J’attrapai un des articles sur le tapis pour lui mettre dans la figure et me dégager de son emprise avant de lui faire face. « Chérie, j’ai été internée pendant des années, tu crois vraiment que tu fais le poids ? Surtout quand on a le cerveau de la taille du tien. » J’attrape ce qui se veut être une boite de tictac. « Même un tictac, c’est trop gros pour toi, Barbie. » J’avais craché ça avant de revenir à la charge pour sauter sur elle et lui mettre mon poing dans la figure. « Tu peux essayer de l’approcher mais crois-moi, il t’enverra balader Barbie, t’as aucune chance. Alors saisie-la sweetheart. » On m’attrape de force avant de me relever. Des gars de la sécurité venait d’arriver et nous tenaient fermement toutes les deux tandis qu’on se faisait face comme des lionnes enragées. Je me débattais pour aller lui arracher la tête mais je savais que je n’avais aucune chance contre eux. Maintenant qu’allait-il nous arriver ?

Vous allez par la case prison sans passer par la case départ et sans toucher 10.000$.

Sociopathe, psychopathe ... C'est du pareil au même, me concernant, donc, vraiment, je ne comprends pas pourquoi elle se met à s'exciter comme elle le fait, là, maintenant. Lorsqu'elle me traite de Barbie, je me demande pourquoi elle essaie de me tuer si elle me fait également des compliments ... Puis j'oublie cette pensée, trop occupée par le combat face auquel je suis actuellement confrontée. L'air de rien, j'ai face à moi une folle de première, une véritable furie, et c'est très difficile de gagner un combat face à une psychopathe comme cela ... Après, je suis Sapphire C. Sachs et je n'ai peur de rien ... Donc autant me battre jusqu'au bout, non ? Lorsqu'elle me frappe le visage avec une bouteille de Bière, cependant, je crie un simple : Aïe ! avant de tituber vers l'arrière, surprise par ce "coup de pute", comme on dirait. Non, parce que clairement, si elle m'avait prévenu qu'on avait le droit de s'armer dans ce combat, je l'aurais fait, moi aussi, hein. Je pourrais lui coller un procès aux fesses pour triche dans une bagarre, j'en suis persuadée. Elle se permet alors d'insulter mon intelligence et, outrée qu'elle puisse remettre en cause mes capacités cognitives, voilà que je marmonne entre mes dents : Parce que t'en as un, de cerveau, toi, peut être ? Lui balançant alors le dernier magazine "People" au visage (pardonne moi, Ô déesse Kardashian), je me mets à crier bruyamment lorsque je sens le poids de la folle contre moi tandis que sa main s'abat avec violence sur mon visage. ... Mon nez, mon nez ... ! Sale folle, tu as cassé mon nez, j'en suis persuadée ! Elle m'invite alors à draguer quelqu'un qui, soi-disant, "m'enverra balader" et je lui griffe avec violence la joue gauche avant que deux grosses brutes ne viennent nous séparer, elle d'un côté, moi et mon nez ensanglanté de l'autre. Enragée, je tente de me débattre du mieux que je peux, criant à plein poumons :

- Lâchez moi ! C'est elle qui m'a attaquée ! Moi je n'y suis pour rien ! Je sens une goutte de sang alors couler hors de mon nez pour rejoindre mes lèvres et, horrifiée, je regarde les spectateurs de la scène afin qu'ils me viennent en aide. Si seulement ... Si seulement ... Mais non. Cette vieille dingue m'a attaquée et j'allais certainement me retrouver en prison par sa faute. Le pire, dans tout ça, c'est que je ne sais même pas ce qu'elle me veut, cette trainée. Franchement, j'ai frappé fort dans le sac "VDM", aujourd'hui, il faut croire.

Spoiler :

extensionauto_awesomeac_unitvolunteer_activism


blondes bad bitches have more fun.

Spoiler :

Mon dieu qu’est-ce qu’elle est conne ? Une vraie poupée plastique ! J’imaginai quelques temps Scott sortir avec ce genre de filles ? Il n’y aurait absolument aucune satisfaction intellectuelle mais sans doute sexuelle puisque cette demoiselle stupide devait écarter les cuisses comme on ouvre un pot de nutella. « Ça fait mal, hein ? Attends un peu que j’passe à la vitesse supérieur grosse p*** » Je lui fais un sourire mauvais, sadique, voire même trop carnassier avant de manquer de lui sauter au visage. « Oui chérie, j’ai un QI de génie et j’ai réussi à obtenir mes diplômes sans ouvrir le moindre livre. Je possède également de nombreuses facultés artistiques tandis que toi c’est quoi ta faculté première, écarter les cuisses ? » Je fis une moue boudeuse un moment avant de me foutre clairement de sa gueule. Elle me balance un magazine qui me fait une légère coupure sur la joue mais je suis habituée à pire. Je touche ma joue avant de sentir le sang qui coulait en petites quantités. « Tu peux pas faire mieux, sérieux ? Bouffonne ! » J’éclate de rire comme une démente avant de lui foutre mon poing dans la figure pour sentir un craquement. Je penche alors la tête avant de la voir se tenir le nez. « Ah ouais ? C’est pas grave maman te payera une rhinoplastie. » Enragée, enfin, ouais, enragée, elle me griffe la joue avec un soupçon de violence et je recule alors tandis qu’un des vigiles vient me chercher pour me maitriser. Ah fait chier ! Je manque de me débattre tandis que mon adversaire fait de même en hurlant. « Par pitié que quelqu’un l’assomme, sa voix me donne encore plus envie de la tuer. Et non, c’est pas moi. C’est elle. Je le jure. » C’est vrai que c’est elle qui a commencé à draguer mon mec. Et puis, j’avais des circonstances atténuantes quand on voyait mes évaluations psychologiques. Je soupirai alors tandis qu’elle poussa un hurlement en voyant le sang couler de son nez. « Chochotte ! »

Spoiler :

Spoiler :

extensionauto_awesomeac_unitvolunteer_activism


blondes bad bitches have more fun.

Spoiler :

- Alors, Mike, on fait quoi ?

- J'sais pas, moi ... On les embarque ?

Le premier policier hausse alors des épaules, désinvolte. Puis, il répond, d'un ton tout naturel :

- Ça me va.

Et là, mon sang se glace. Je suis trop jeune pour me retrouver au poste de police. Trop jeune pour être seule face à ce monde sombre, triste et cruel sans pouvoir au moins m'accrocher à la dernière chose qu'il me reste, ma liberté ... Je suis trop jeune pour me retrouver enfermée avec une psychopathe, trop jeune, trop jeune, encore et toujours trop jeune.

- Vous êtes sérieux ? Il est hors de question que je mette les pieds dans une cellule grise toute sale et délabrée !

Évidemment, ces policiers n'ont cependant rien de mieux à faire que de me rire au nez.

- Non mais t'as vu ça un peu, Tom ? Ils vont bien rire, à la préfecture, lorsqu'on va leur raconter tout ça.

J'entends alors un déclic avant de me rendre compte qu'ils viennent de me passer les menottes aux poignets ... Et qu'ils en font également de même à ma "nouvelle amie". Scheisse. On est vraiment dans la merde, là, c'est le cas de le dire.

Spoiler :

extensionauto_awesomeac_unitvolunteer_activism


blondes bad bitches have more fun.

Spoiler :

Super. Ça m’apprendra à me battre dans un supermarché. En plus, je n’ai même pas ma caméra donc je ne peux évidemment pas faire de vlog sur mon séjour en prison avec Sapphire. Je la regarde tandis qu’elle se débat. Evidemment qu’elle ne veut pas aller en prison, personne ne le veut. Mais bon, je savais d’avance qu’on serait vite libérées. J’imaginai déjà la tête de Scott quand ils nous verraient toutes les deux en piteux état. Je me tourne de bonne grâce pour me faire passer les menottes en digne délinquante. Il faudra que je retourne aux courses en plus, super. « Vous nous avez même pas dit nos droits. Bande de minables, lâchai-je d’un ton railleur. » Le vigil me regarde avec un sourire sadique et je sais que j’aurai dû fermer ma gueule. Il serre un peu plus les menottes et je ne bronche même pas. Après être restée attachée pendant trois ans dans une cave, je pense que les menottes, je m’en balance mais d’une puissance. J’aurai dû la tabasser avec une cagoule celle-là. Une fille à emmerdes. Déjà qu’elle veut me piquer mon mec. Connasse ! « Tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous, vous avez le droit à un avocat. » Mais bien sûr. « Droit à un avocat pour une vulgaire bataille de supermarché. N’importe quoi ! » Surtout que les juges n’auraient pas que ça à faire. Au pire, on aurait droit à des travaux d’intérêts généraux et une belle combinaison orange mais ça n’irait pas plus loin. On nous escorte à la sortie du magasin où une voiture nous attend et je grimace. Fais chier.

L'autre cruche n'est décidément pas si bête que cela : en effet, ils ne nous avaient pas dit nos droits ! On devrait être en droit de leur coller un procès aux trousses, rien que cela ! Je m'apprête à la féliciter pour son ingéniosité lorsque l'un des policiers se met, lui aussi, à parler, histoire de nous dire que tout ce qu'on dira pourra être retenu contre nous et que nous avons le droit à un avocat. Soupirant bruyamment, je leur laisse me passer les menottes aux poignets avec une seule idée en tête : lorsque papa apprendra cela, il leur collera un procès. C'est probablement la seule chose positive qui sortira de toute cette affaire, au final, parce que l'autre idiote m'avait malgré tout sacrément amochée. Mais ce n'est que partie remise : une fois libérée, je la retrouverai, et alors, nous reprendrons là où nous avions été interrompues. Et cette fois-ci, je ne lui ferai pas de quartiers. On nous traine alors de force vers l'extérieur, et je suis légèrement (ou plutôt, extrêmement) en colère car je me dis qu'à cause de l'autre abrutie et de sa folie meurtrière, je vais devoir repasser par ici pour pouvoir m'acheter mes fraises. Gé-nial. Enfin, quoi que, à en voir la clientèle du coin, je ferais mieux de choisir un autre magasin, la prochaine fois, des fois que le Wal-mart ferait une promotion spéciale psychopathe tous les deux jours. Ouais, il vaut mieux pour moi. La porte de la voiture nous est "galamment" ouverte avant que nous ne nous fassions "gentiment" inviter à nous asseoir sur la banquette. Lorsque la voiture se met éventuellement en route, je ne peux pas m'empêcher de lâcher un amer :

- C'est de ta faute, tout ça.

À ma voisine, sans lui adresser le moindre regard.

extensionauto_awesomeac_unitvolunteer_activism


blondes bad bitches have more fun.

Spoiler :

Assise aux côtés de la blondasse, je ne peux m’empêcher d’éclater de rire. Les flics, je les connais. Je les connais par cœur et eux-mêmes vont connaitre mon cas quand ils vont me rechercher dans la base de données. La voiture démarra et l’un des mecs s’empiffra de donuts tandis que je regardai le paysage indigné. « Tellement clichés les mecs. Au moins de retenues, il y a une princesse dans la voiture. » Je ne parlais bien sûr pas de moi mais de l’autre cruche qui me lance que c’est de ma faute. Je ricane doucement. « Oh ça va, tu seras sortie en deux temps trois mouvements fille pourrie gâtée à son papa. Ça se voit à ta fausse couleur blonde que t’es qu’une peroxidée qui ne connait pas le mot « non ». » J’approchai doucement mon visage du sien. « Chérie, j’ai fait un séjour en hopital psychiatrique. S’il te prend l’envie de me piquer mon mec, je ne sais pas de quoi je serai capable. » L’un des flics tapa contre la grille et je ne pus qu’avoir un ton railleur. « Oh ça va, vous allez nous faire faire des travaux d’intérêts généraux. Princesse va devoir porter une combinaison orange, ça ira très bien avec mon teint. » Je me remets dans le fond du siège avant de soupirer. J’aurai donné n’importe quoi pour une clope ou même avoir Scott près de moi.

L'idiote de service se met à raconter sa vie en parlant de princesse à bord du véhicule - la princesse, ici, c'est moi, évidemment, bien que je suis persuadée qu'elle parle d'elle même au moment présent - tandis que je soupire avec agacement. Ne pourrait-elle pas se taire ? Sa voix commence à m'insupporter, là ... Presque autant que son visage, en fait. Et puis, les menottes que j'ai autour des poignets n'arrangent rien : me ronger les ongles actuellement me semble tellement galère à faire que je n'ai même pas envie de tenter l'expérience ! Lorsque l'autre chose me répond, c'est un regard que je lui balance, sans modération. Peroxydée, peroxydée ... Je t'en montrerai, moi, de la peroxydée. Cela n'empêche qu'elle n'a, pourtant, pas tort.

- Au plaisir de te voir croupir dans ta cellule lorsque mon garde viendra me chercher, dans ce cas là. Qui viendra te chercher, toi, d'ailleurs ... ? Personne ? C'est bien ce que je me disais. Lui lançant un léger sourire victorieux, je ne peux m'empêcher de ricaner discrètement lorsqu'elle me fait ses aveux de basse cour.

- C'est censé me faire peur, ma jolie ? Enfin, tu n'es pas jolie, mais, façon de parler, hein. Ton mec, il profitera probablement de ton séjour derrière des barreaux pour te fuir, ne t'inquiète pas. Ce n'est pas comme si tu ne le savais pas déjà.

Je remue très certainement le couteau dans la plaie mais je m'en fiche dans la mesure où cette imbécile l'avait cherché. Dans tout ça, après tout, elle en ressort avec une douleur au coeur, moi au nez. Oeil pour oeil et dent pour dent, non ? Lorsque l'un des policiers frappe la grille, je m'apprête à lui parler d'un ton bien condescendant avant de me contenter d'écouter ce qui Miss brune à a leur dire. Apparemment, je vais devoir porter une combinaison orange. Un peu comme Jessie J au défilé Vivienne Westwood, là. Super ! J'adore ça ! Marmonnant de façon à peine audible, je parviens alors à lancer une dernière pique à l'indésirable recherchée se situant à mes côtés.

- Je suppose que toi, tu porteras un sac poubelle ? Ça ne devrait pas trop te dépayser !

Et toc.

extensionauto_awesomeac_unitvolunteer_activism


blondes bad bitches have more fun.

Spoiler :

Ah mais juste, ferme ta gueule toi ! Rien que de l’entendre parler, j’ai juste envie de la tuer. Lorsqu’elle mentionne le fait que personne ne viendrait me chercher, je me mets peu à peu sur le dos pour lui envoyer un coup de pied droit dans le visage. « Ferme ta gueule, grosse pute ! C’est Scott, tu sais mon mec, qui va venir me chercher. » Le policier qui a vu tout ce qu’il venait de se passer frappe d’autant plus dans le grillage. « Oh toi, l’enragée, tu te calmes ou je t’attache au siège ! » Je lui souris. « ça te ferait bander hein mon grand ? » Je sais que j’aggrave mon chat avec tout ça mais j’en ai rien à foutre. Je veux juste que cette connasse ferme une bonne fois pour toute sa gueule. « MAIS TU VAS LA FERMER TA GUEULE LA PUTE ! » Je me mets à hurler avant de lui sauter dessus pour lui foutre un coup de boule dans la figure. « TU SAIS RIEN DE SCOTT ET MOI GROSSE CONNASSE. RIEN. TOI T’ES JUSTE UNE PUTE QUI AVALE TOUTES LES BITES QUI PASSENT. » Je ne m’étais même pas rendue compte que je lui hurlais dessus en français. Tandis que je lui foutais des coups de pieds, des coups de tête dans la figure, je gesticulai comme une tarée. Je vais la tuer. Je vous jure que je vais la tuer. Elle ne le sait pas mais je suis une grande malade. Elle ne le sait pas mais je vais lui casser la gueule, je vais la tuer. Je jure qu’elle a intérêt à se taire. Je fronce les sourcils un moment avant de me décider à me taire avant de regarder le paysage un moment tandis que la voiture se stoppa et les policiers sortirent de la voiture pour nous attraper violemment. Je siffle tandis qu’on nous colle dans l’immense cellule en nous retirant les menottes. Ce n’est que là que je me jetais sur la blonde pour l’attraper au cou et lui cogner de nombreuses fois la tête contre le mur tandis que des flics arrivèrent pour me séparer d’elle et m’emmener dans une cellule d’isolement. Au moins une chose est certaine, je n’aurai plus à revoir cette gourgandine avant la fin de ma vie. Si Scott lui reparle, je le quitte direct.

Spoiler :