Les amis c’est comme les lunettes, ça donne l’air intelligent, mais ça se raye facilement et puis, ça fatigue. Heureusement, des fois on tombe sur des lunettes vraiment cool ! Moi, j’ai Maddox.
savy' maddox
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Tu ne t'attendais pas à un accueil aussi chaleureux de la brune incendiaire. C'est qu'elle avait son petit caractère la Savannah. Ce soir, elle paraissait de bonne humeur, quelle aubaine pour un homme où la testostérone coule à flot dans ses veines. " Non je ne change pas beauté. " Tu lui avais lancé un clin d'oeil avant de lui dérober son verre des mains et d'en boire une gorgée. " Pas mal. " léchant ta lèvre supérieure sensuellement, tu avais observé la demoiselle avec minutie, en particulier son oreille droite si tu ne trompais pas. Savannah n'avait pas mis son appareil. Pour quelles raisons ? Tu n'en avais aucune idée. Cet handicap qu'elle possédait t'avait toujours freiné dans une quelconque démonstration. Oui ça t'intriguait, tu ne l'avais jamais questionné sur l'origine de cet incapacité à avoir deux oreilles. Ça avait l'air tabou et dérangeant pour toi. Tu l'a considéré donc au maximum comme étant une femme parmi tant d'autres. Certes, elle était spéciale mais pas par cette différence, par son charme fou. " Qu'est-ce que tu fais dans un endroit pareil ? Tu n'es pas derrière ta machine à coudre ? " souriant timidement, tu t'étais accoudé au bar, plongeant ton regard sombre dans le sien. Un regard transperçant et révélateur que tu n'étais pas insensible à ses courbes et son décolleté vertigineux. " Tu me manques à la maison t'sais " commandant à ton tour un verre, tu avais par la même occasion offert un cocktail à la jeune femme. Le serveur n'avait pas chômé et vous avez servi rapidement. Lorsque la belle brune avait attrapé son verre tu avais recouvert le verre de ta paume. " Tu ne pourras boire que si tu m'accordes une danse endiablée "
Savannah avait accepté ta proposition. Comme elle le disait si bien, elle te connaissait bien maintenant et elle savait que tu ne ferais pas de mal à une mouche. Quoique... Tu pouvais parfois t'emporter mais qu'avec ceux que tu aimais beaucoup trop. La relation que tu entretenais avec Savannah était très respectueuse et il n'y avait pas de nuage à l'horizon. Vous étiez donc sortis du bar en direction de ta voiture de sport. La belle brune y était entrée jouant toujours avec les clés de la cabane. Démarrant ton bolide, tu avais foncé vers l'extérieur de Los Angeles. Les lampadaires s'évanouissaient peu à peu pour laisser place au désert californien. La nuit avait enveloppé le décor. La pollution lumineuse de la ville offrait encore une assez bonne visibilité. Après t'être enfoncé dans un chemin chaotique, tes phares s'étaient plantés sur la petite maison en bois. " On est arrivé ! " détachant ta ceinture, tu étais sorti et avais rapidement contourné le véhicule pour ouvrir la porte de la belle. " Après vous ma chère " les jambes lisses et brillantes de Savannah étaient sorties. De nouveau sur pattes et sur ses échasses, la jeune femme avait rejoint la porte d'entrée et avait ouvert la porte. Entrant à tâtons dans la maisonnette, tu la suivais de près et allumais peu à peu quelques lampes pour éclairer l'habitation plongée dans le noir. La décoration était rustique, bien loin du manoir dans lequel tu habitais, mais le confort y était. " Fais comme chez toi. Tu veux que j'allume un feu ? " le temps se rafraîchissait la nuit, l'été n'était pas encore là et un feu de cheminée était vraiment chaleureux.
Tu découvrais enfin la belle brune presque au naturel. Elle avait perdu une dizaine de centimètres en quelques secondes et elle parcourait la maison discrètement. Tu avais proposé de faire un feu à la demoiselle qui avait volontiers accepté. Tu pouvais paraître très puéril et distingué mais pourtant tu savais être un homme, un vrai. Et puis ce n'était pas non plus comme à l'époque où il fallait frotter deux pierres pour obtenir une étincelle. Là, en un instant, un brasier immense pouvait éclairer la pièce en un rien de temps. Savannah était venue à tes côtés pour te proposer son aide, tu avais aussitôt répliqué en se tournant vers elle, agenouillé près de l'âtre. " Fais moi confiance, je suis plus le jeune con que tu as connu, et je voudrais pas que tu te salisses. Par contre tu pourrais nous servir deux verres de Whisky. La bouteille est dans ce meuble là " tu lui avais alors montré un long bahut sur lequel était déjà posé plusieurs verres en cristal. C'était un des meilleurs Whisky qu'on pouvait faire, celui que ton père buvait comme de l'eau quand il rentrait de Nashville. Pendant ce temps, tu avais jeté quelques buches dans la cheminée et y avait disposé quelques allume feu. Frottant le bout rouge de l'allumette sur la boite, une flamme jaillie, une flamme que tu avais mis en contact avec les allumes feu. Peu de temps après, des flammes dansèrent dans la cheminée et tu pus rejoindre le canapé face à ce spectacle si simple. La jeune femme s'était assise à tes côtés, déposant les deux verres et la bouteille sur la table basse. " Merci chérie, t'es un ange " te courbant pour attraper le récipient, tu avais fait rouler le liquide ambré avant d'en boire une gorgée et de grimacer comme à chaque verre. " Ça va tu n'as pas peur de moi ? " tu avais ensuite souri tout en enfonçant ta tête dans le fauteuil et en la regardant avec tes pupilles bien dilatées. " J'aimerais bien savoir quelque chose tu sais... " avais-tu laissé en suspend pour voir si elle allait te demandait quoi.
Il me demande lui faire confiance, qu’il n’était plus le même qu’il y a quelques années quand je l’ai connu. Ce n’est pas que je n’ai pas confiance en lui mais j’ai tellement vu des filles défilées et surtout vu toutes les conneries qu’il a pu faire en tant d’années que plus rien ne me surprend venant de lui… Mais c’est quelqu’un de bien quand on gratte un peu, comme tout le monde quoi. Il me demande si je peux servir le whisky qui se trouve dans le bahut derrière nous, j’acquisse de la tête et me dirige vers cet immense bahut. Je prends les deux verres en cristal et la bouteille de whisky que je dépose délicatement sur la table qui est juste devant le feu de cheminée. C’est un vrai paradis ici, pour passer un weekend en amoureux ou même des vacances en amis. Je m’assois sur le canapé juste à côté de lui en lui donnant doucement le verre qu’il m’avait demandé il y peu de temps. Mes pieds me font encore un peu mal, ça m’apprendra ça aussi ! Je n’ai pas le temps de boire une gorgée que ce dernier me demande si je n’ai pas peur de lui, un rire s’échappe sans que je ne puisse le contrôler « Bien sûr que non ! » Bien sûr que non je n’ai pas peur de lui, il est d’une gentillesse avec moi alors pourquoi avoir peur ? Parce que nous sommes tous les deux isolés dans une maisonnette ? Je porte mon verre à ma bouche pour gouter l’alcool, ce n’est pas mon truc le whisky mais quand c’est exceptionnelle ça passe tout seul. J’en bois une gorgée que Maddox prend à nouveau la parole pour me demander quelque chose. Quand il sort ce genre de phrase ça n’évoque rien de bon. Je fronce les sourcils « Oui bien sûr, je t’écoute. » Je m’attends au pire avec lui… Je me mords la lèvre, impatiente de savoir ce qu’il veut tant savoir. Je pose mon verre sur la table basse qui est juste devant moi, puis regarde droit dans les yeux Maddox.
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