Mi cas, es tu casa.
Les cloches de l’Eglise sonnaient la fin de la messe. Je descendais de l’autel pour parler à plusieurs des paroissiens qui souhaitaient me parler. Nous discutions de tout, de rien, surtout des thèmes que j’ai abordé durant la messe. Ce sont des gens vraiment sympathique, ce qui me rend bien heureux de discuter avec eux. Et pourtant, je sens la faim m’envahir. Je me dis que je peux bien attendre, certains sont bien plus malheureux que moi sur ce point. Une fois que tout le monde est parti chez soi, je vais en direction de la salle à l’usage des costumes et bien autre chose.
Je me change pour enfiler mes vêtements noirs de tous les jours ainsi que la petite collerette blanche au niveau du cou. Si avec ça, on ne se doute pas que je suis un prêtre, ah ah. Je demande pardon à Dieu de ma pensée ironique. Ce n’était qu’une petite passade. Bref, je sors de l’Eglise pour aller manger dans la maison de la Paroisse. En ce moment, il n’y avait personne. Alors, d’un pas léger, je réfléchis à ce que je pourrais me faire à manger. Mais c’était jusqu’à ce que je vois cette demoiselle que je connais que trop bien.
Rien qu’en voyant Scarlett, je me souvenais parfaitement de ce qu’elle était devenue. Tellement différente de la petite fille que j’ai connue par le passé. C’est l’image qui me vient dès que je la vois, ce n’est pas la plus belle, raison pour laquelle il faut qu’elle change de boulots. Ce n’est pas un métier pour elle. Pour personne d’ailleurs. Répondre aux désirs d’hommes incapables, surtout pour de l’argent, ce n’était pas ce que je pouvais lui conseiller. Pire encore, je souhaitais la convaincre avec le temps qu’il faut arrêter. Mais comment sans la vexer ? Comment la prendre par des pincettes ?
Je prends sur moi-même dès le début et je continue de marcher dans sa direction. «
Scarlett ! Je suis très heureux de te voir ! » Grand sourire, je termine mon chemin jusqu’à la demoiselle, posant mes mains sur ses épaules. Je dépose mes lèvres sur ses pommettes. Mes mains descendent dans son dos pour la serrer contre moi. C’est mon amie de longue date, une très bonne amie et malgré ce qu’elle fait, je suis heureux de la voir. Je m’écarte finalement : «
Tu vas bien ? j’espère que tu viens me rendre visite pour passer un moment génial avec moi pour le déjeuner. » Je lui souris, espérant qu’elle accepte de rester manger avec moi.