It's lonely, losing everyday without any change. Even though with loneliness I consume my sighs. Why ? Do we not proceed even though it went the way we wanted ? Even though it's a small scar, we go ahead with strength. It's alright to cry when you want to cry, because no matter what you are, you don't have to be harsh. Come with me, I'll take you by. "No more darkness" is whispered into my ear. Don't walk away.
Il faisait un temps absolument radieux et il avait fortement envie de se changer les idées. Rester enfermé à la maison était loin d’être une bonne chose pour lui et puis, on était samedi après-midi pas de cours et il ne travaillait pas. Il avait pas mal avancé sur ses projets, alors autant sortir un peu. Ce soir, il chercherait sûrement à aller à une fête pour prendre des clichés et danser un peu, jouer au Sam sûrement pour ramener les gens trop ivres comme souvent vu qu’il ne buvait jamais d’alcool. Après avoir nourri son énorme chat et enfilé son trenchcoat et ses bottines, il attrapa sa sacoche avec ses affaires et son appareil photo avant d’enfourcher son vélo. Il faisait beaucoup de chose à vélo bien que sa mère lui ait acheté une voiture, il ne la prenait que pour les soirées, c’était plus pratique quand il fallait reconduire plusieurs personnes mais c’était un truc pour les paresseux mine de rien. Au moins avec son engin, il entretenait son corps, ça lui faisait faire de l’exercice et il pouvait prendre plus de temps pour admirer la ville et remarquer des endroits potentiels à photographier. Il pouvait s’arrêter sur un trottoir quand il voulait quand ça le démangeait de faire un cliché. Non vraiment, le vélo n’avait que des avantages pour lui. Il grimpa jusqu’à Dowtown sans vraiment trop savoir ce qu’il allait y faire. Probablement passer à la boutique végétarienne pour se prendre un burger déjà comme il n’avait pas mangé. Oui c’était une bonne idée. Il s’arrêta rapidement et prit la même chose que d’habitude. La demoiselle qui s’occupait de la vente le connaissait énormément maintenant, le charmant toujours autant ce qui lui faisait des petites réductions parfois. Il vit alors une jeune fille entrer dans la boutique, elle devait avoir 17 ans maximum mais il fut assez choqué en l’observant. « Quand on est végétarienne, on ne porte pas de fourrure. » Elle en avait sur tout le col de sa capuche et certainement pas de la synthétique. « Encore une façon de faire la belle sûrement, impressionner les gars et les copines en lançant des : non mais je suis TROP végétarienne quoi, comme Lea Michele parce que c’est mon idole. » Il ne mâchait pas ses mots, il n’aimait pas la souffrance animale, c’était tellement gratuit et facile de s’en prendre à des animaux. Et en tant que bouddhiste, il ne pouvait laisser passer ça. Visiblement surprise, la jeune fille tourna rapidement les talons pour sortir de la boutique non sans lui faire un doigt d’honneur totalement déplacé. Mon dieu, il ne comprendrait jamais les gens parfois. Il mangea rapidement avant de s’en aller, passant devant un panneau du zoo, il hésita avant de s’y rendre. Il fallait dire qu’il n’aimait pas l’idée de voir des animaux en cage mais le Zoo de LA était un des plus beaux parcs au monde, les animaux y étaient bien traités et puis ça allait lui faire de belles photos. Il accrocha son vélo avant d’aller payer l’entrée puis il s’engouffra dans l’endroit. Durant presque deux heures, il scruta tous les coins pour prendre des photos un peu originales et bien faites. Les ratons-laveurs lui offrirent des poses assez comiques alors que les lions se contentaient de rester coucher. Il s’arrêta enfin devant les léopards et s’avança contre la barrière avec un fin sourire sur les lèvres. Appareil en main, il prit des clichés des animaux et des gens présents avant de s’arrêter complètement tétanisé. C’était comme d’être face à un fantôme. Son œil contre l’objectif, il sentit sa vue se brouiller à cause des larmes qui montaient furieusement. L’une d’elle s’échappa rapidement d’ailleurs laissant une trace sur sa joue alors que les autres inondaient les bords de ses yeux sans tomber pour autant. Il rabaissa ses bras, sentant son cœur battre à mille à l’heure. Timidement, il s’avança vers elle pour se trouver dans son dos. « Aya-chan… » C’était presque drôle d’entendre comme le japonais lui revenait en bouche juste parce qu’il se trouvait proche d’elle. La jolie demoiselle se tourna alors vers lui et pour Hiroki, se fut comme une évidence. Malgré toutes ses années sans elle… Il était sûr… C’était elle. « Aya… » Il murmurait son prénom, laissant une autre larme rouler sur sa peau. Faiblement, il leva sa main tremblante pour la poser sur la joue de la belle.