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    Are you real or just like a fantasy in my head ? • Ayaki

    Mer 19 Mar 2014 - 16:40
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    It's lonely, losing everyday without any change. Even though with loneliness I consume my sighs. Why ? Do we not proceed even though it went the way we wanted ? Even though it's a small scar, we go ahead with strength. It's alright to cry when you want to cry, because no matter what you are, you don't have to be harsh. Come with me, I'll take you by. "No more darkness" is whispered into my ear. Don't walk away.
    Il faisait un temps absolument radieux et il avait fortement envie de se changer les idées. Rester enfermé à la maison était loin d’être une bonne chose pour lui et puis, on était samedi après-midi pas de cours et il ne travaillait pas. Il avait pas mal avancé sur ses projets, alors autant sortir un peu. Ce soir, il chercherait sûrement à aller à une fête pour prendre des clichés et danser un peu, jouer au Sam sûrement pour ramener les gens trop ivres comme souvent vu qu’il ne buvait jamais d’alcool. Après avoir nourri son énorme chat et enfilé son trenchcoat et ses bottines, il attrapa sa sacoche avec ses affaires et son appareil photo avant d’enfourcher son vélo. Il faisait beaucoup de chose à vélo bien que sa mère lui ait acheté une voiture, il ne la prenait que pour les soirées, c’était plus pratique quand il fallait reconduire plusieurs personnes mais c’était un truc pour les paresseux mine de rien. Au moins avec son engin, il entretenait son corps, ça lui faisait faire de l’exercice et il pouvait prendre plus de temps pour admirer la ville et remarquer des endroits potentiels à photographier. Il pouvait s’arrêter sur un trottoir quand il voulait quand ça le démangeait de faire un cliché. Non vraiment, le vélo n’avait que des avantages pour lui. Il grimpa jusqu’à Dowtown sans vraiment trop savoir ce qu’il allait y faire. Probablement passer à la boutique végétarienne pour se prendre un burger déjà comme il n’avait pas mangé. Oui c’était une bonne idée. Il s’arrêta rapidement et prit la même chose que d’habitude. La demoiselle qui s’occupait de la vente le connaissait énormément maintenant, le charmant toujours autant ce qui lui faisait des petites réductions parfois. Il vit alors une jeune fille entrer dans la boutique, elle devait avoir 17 ans maximum mais il fut assez choqué en l’observant. « Quand on est végétarienne, on ne porte pas de fourrure. » Elle en avait sur tout le col de sa capuche et certainement pas de la synthétique. « Encore une façon de faire la belle sûrement, impressionner les gars et les copines en lançant des : non mais je suis TROP végétarienne quoi, comme Lea Michele parce que c’est mon idole. » Il ne mâchait pas ses mots, il n’aimait pas la souffrance animale, c’était tellement gratuit et facile de s’en prendre à des animaux. Et en tant que bouddhiste, il ne pouvait laisser passer ça. Visiblement surprise, la jeune fille tourna rapidement les talons pour sortir de la boutique non sans lui faire un doigt d’honneur totalement déplacé. Mon dieu, il ne comprendrait jamais les gens parfois. Il mangea rapidement avant de s’en aller, passant devant un panneau du zoo, il hésita avant de s’y rendre. Il fallait dire qu’il n’aimait pas l’idée de voir des animaux en cage mais le Zoo de LA était un des plus beaux parcs au monde, les animaux y étaient bien traités et puis ça allait lui faire de belles photos. Il accrocha son vélo avant d’aller payer l’entrée puis il s’engouffra dans l’endroit. Durant presque deux heures, il scruta tous les coins pour prendre des photos un peu originales et bien faites. Les ratons-laveurs lui offrirent des poses assez comiques alors que les lions se contentaient de rester coucher. Il s’arrêta enfin devant les léopards et s’avança contre la barrière avec un fin sourire sur les lèvres. Appareil en main, il prit des clichés des animaux et des gens présents avant de s’arrêter complètement tétanisé. C’était comme d’être face à un fantôme. Son œil contre l’objectif, il sentit sa vue se brouiller à cause des larmes qui montaient furieusement. L’une d’elle s’échappa rapidement d’ailleurs laissant une trace sur sa joue alors que les autres inondaient les bords de ses yeux sans tomber pour autant. Il rabaissa ses bras, sentant son cœur battre à mille à l’heure. Timidement, il s’avança vers elle pour se trouver dans son dos. « Aya-chan… » C’était presque drôle d’entendre comme le japonais lui revenait en bouche juste parce qu’il se trouvait proche d’elle. La jolie demoiselle se tourna alors vers lui et pour Hiroki, se fut comme une évidence. Malgré toutes ses années sans elle… Il était sûr… C’était elle. « Aya… » Il murmurait son prénom, laissant une autre larme rouler sur sa peau. Faiblement, il leva sa main tremblante pour la poser sur la joue de la belle.

    Re: Are you real or just like a fantasy in my head ? • Ayaki

    Mer 19 Mar 2014 - 19:18
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    ❥ Are you real or just like a fantasy in my head ? ❥ I'm glad I can see you again after all this time ❥

    Aya s'était levée tard aujourd'hui, ça ne lui ressemblait pas vraiment. Elle s'était pourtant habituée au décalage horaire depuis le temps, mais elle était toujours aussi plongée dans ses études et y passait tellement de temps qu'elle ne voyait pas l'heure passer. Toute la semaine, elle s'était couchée à pas d'heure, et l'avait vite regretté le lendemain, devant se lever très tôt. Toute la semaine, chaque jour avait été très long pour la jeune fille, mais ce n'était qu'aujourd'hui que toute la fatigue s'était manifestée. Tant mieux dans un sens, vu qu'elle n'avait rien de prévu dans la matinée, pour une fois. Par contre, la météo avait annoncé du bon temps pour aujourd'hui, avec une température plus élevée que la normale, et elle ne comptait pas manquer ça. Elle aimait beaucoup sortir, et avec ses problèmes de santé, prendre l'air était loin d'être une mauvaise chose. Elle ne savait pas encore trop où elle allait aller, même si elle avait quelques idées. La jeune fille avait pris du temps une fois pour rechercher les lieux à visiter qui pourraient l'intéresser. LA était tellement grand ! Et il y avait tellement de choses intéressantes à voir ! Heureusement, elle avait largement le temps de tout voir. Être acceptée à UCLA, elle n'était vraiment pas sûre d'y arriver et encore maintenant elle se demande si elle ne rêve pas.

    Prenant le temps de se lever -au point où elle en est après tout- elle commença à se préparer dans sa petite salle de bain. Mikan, le chihuahua qu'elle avait recueilli quelques années en arrière, n'avait pas manqué de la suivre, lui réclamant ses croquettes, visiblement pas contente du retard que sa maîtresse avait pour l'heure de son repas. Aya jeta un coup d'œil à son téléphone et, effectivement, il était déjà presque midi.

    « Excuse-moi ma puce, je te nourris tout de suite. »

    Aya se passa un coup sur le visage pour être parfaitement réveillée et pris quelques instants pour se regarder dans la glace. Son reflet montrait une jeune fille épuisée, des petites cernes visibles sous ses yeux, et une mine un peu triste. Elle se sourit à elle-même et se fixa quelques secondes supplémentaires, comme pour se persuader elle-même que tout allait pour le mieux. Satisfaite, elle repartit dans la cuisine pour finalement nourrir la petite chienne affamée. *Il serait temps que je mange moi aussi.* Disant cela, elle se rappela qu'elle n'avait même pas pris la peine de dîner hier soir. Trop plongée dans ses révisions. *Toujours aussi distraite... ça change de ne plus avoir quelqu'un pour s'occuper de soit...*

    Aya se prépara rapidement un bol de nouilles, pas plus affamée que ça finalement. Pendant qu'elle mangeait, elle feuilleta un livret sur LA, parlant des lieux à voir du moment. Ce n'était pratiquement que des lieux du genre boîte de nuit, bar, machines à jeux. Rien qui intéressait la jeune fille plus que ça il faut dire, surtout pour sortir seule. Et dans tous les cas, elle ne voulait pas rester chez elle toute la journée pour ne sortir que le soir à la nuit tombée. Quelques pages plus loin, elle vit un petit passage sur un zoo non loin d'ici, qui l'interpella tout particulièrement. Après tout elle était passionnée par les animaux, et voulait apprendre à s'occuper du plus grand nombre d'espèces différentes possibles. Elle chercha des yeux les horaires d'ouverture et se décida à y aller après s'être entièrement préparée. Elle se leva de table, fit rapidement sa vaisselle et s'éclipsa dans la salle de bain. Elle n'y passa que quelques minutes, juste le temps de s'habiller, passer un coup dans ses cheveux, mettre ses lentilles ainsi qu'un léger coup de maquillage. Elle ne se trouvait pas vraiment féminine et jalousait un peu les autres filles du campus avec leur coiffures et leur maquillages à couper le souffle. Aya se trouvait simple, trop simple. *Bon...* La jeune fille sortit de la salle de bain, ramassa ses affaires et s'abaissa près de Mikan en la caressant.

    « Tu seras une gentille fille, d'accord ? »

    Une dernière caresse et elle était partie. Son permis de conduire en poche, ses parents adoptifs lui avaient offert une belle petite voiture pour qu'elle puisse se déplacer facilement à LA. Simple et blanche, Aya en était tout de même fière, car pour elle, étant enfant, elle pensait qu'avoir sa propre voiture et conduire n'était réservé qu'aux "grands" adultes, comme elle disait. Et bizarrement, elle avait beau être majeur, elle avait du mal à s'appeler "adulte".

    Aya arriva finalement à l'endroit qu'indiquait son GPS téléphonique, et se gara là où elle put. Le zoo était tout de même grand, bien qu'à LA, ce devait être dans les standard. Elle paya son entrée et finit par entrer dans le zoo, se sentant tout d'un coup comme une enfant dans un immense parc d'attraction : elle voulait tout voir, aller de partout. Et essayer de toucher à tout aussi. Elle courrait presque d'enclos en enclos, sourire aux lèvres, et lisant chacune des plaques correspond aux espèces, essayant d'en savoir plus sur chacune d'elles. Elle arriva finalement devant l'enclos des léopards, l'animal qui l'intéressait le plus ici. Elle était fascinée par les léopards, et aimait tellement leur pelage. L'un de ses rêves était de pouvoir en caresser un à jour, voir même dans ses rêves les plus fous de pouvoir en serrer un dans ses bras. Elle fondit d'adoration devant un bébé léopard, rêvant maintenant de pouvoir le prendre dans ses bras.

    « Aya-chan… »

    Surprise, elle se retourna aussitôt, un vague souvenir en tête. Quand elle vit le jeune japonais devant elle, elle écarquilla légèrement les yeux, sous le coup de l'émotion. Il s'approcha d'elle, il était si proche d'elle. Son cœur se serra, ses pensées s'en allèrent des dizaines d'années en arrière.

    « Hiro... ki... ? »

    Quand la main d'Hiroki se posa sur sa joue, elle ferma les yeux. Ils se remplissaient peu à peu de larmes de joie. Elle resta quelques instants comme ça, les yeux fermés. La chaleur de son grand-frère qui lui avait tant manqué... elle avait eu tellement peur, les premières nuits, toute seule. Sans lui. Pendant quelques instants, elle se dit qu'elle devait rêver, qu'elle avait eu trop d'émotion dans la journée... elle rouvrit les yeux, et fut presque surprise de voir à nouveau le visage d'Hiroki devant elle. Elle lui sourit de toutes ses dents dans un sanglot, et s'essuya rapidement les yeux.

    « Tu es là... c'est bien toi. »

    Elle tendit la main vers lui et la posa sur son torse, pour finalement se blottir lentement dans ses bras. Et là, les larmes coulèrent toutes seules. Elle ferma les yeux et ne les retint plus. Quel bonheur de le revoir, quel bonheur de revoir cette personne qui la comprenait mieux que quiconque, à qui elle pouvait tout dire sans avoir peur.

    « Tu m'as... tu m'as tellement.. manqué... Je... Je ne pensais... pensais pas... »

    Elle dut s'arrêter de parler, ses sanglots l'empêchant de reprendre son souffle. Elle attendit quelques minutes, tentant de calmer ses pleurs du mieux qu'elle pouvait.

    « Ne... ne me laisse plus... toute seule... » Elle s'agrippa un peu à lui. « Promet-le moi... »

    Toutes ses années qu'elle avait passé sans lui, elle avait souffert. Elle avait beau eu une famille qui l'aimait, de nombreux amis, la place d'un grand-frère était particulière, surtout pour la jeune Aya qui n'avait que son grand-frère quand elle était seule et triste il y a très longtemps. Elle se sentait tellement soulagée à présent, elle avait l'impression que toute la pression de cette semaine était redescendue, elle se sentait presque euphorique, toute légère. Elle était encore un peu sous le choc, et n'osait pas se détachait de Hiroki, de peur que quelque chose l'enlève à nouveau à elle, comme si le personnel de l'orphelinat allait de nouveau se glissait entre eux pour les séparer et les faire souffrir.

    Re: Are you real or just like a fantasy in my head ? • Ayaki

    Mer 19 Mar 2014 - 20:26
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    It's lonely, losing everyday without any change. Even though with loneliness I consume my sighs. Why ? Do we not proceed even though it went the way we wanted ? Even though it's a small scar, we go ahead with strength. It's alright to cry when you want to cry, because no matter what you are, you don't have to be harsh. Come with me, I'll take you by. "No more darkness" is whispered into my ear. Don't walk away.
    « Hiro... ki... ? » Une larme roula sur sa peau quand elle prononça son prénom. Il était soulagé. Tellement soulagé de voir qu’elle ne l’avait pas oublié. Oh mon dieu. Comme ça faisait du bien. Il ne l’aurait pas supporté. Il n’aurait pas pu comprendre qu’Aya aussi se soit débarrassée de lui. Mais ce n’était pas le cas. C’était loin d’être le cas. Il se sentait si bien durant cette minute, durant ce moment tendre où leurs yeux n’arrivaient pas se quitter. Aya était la première chose de bien qu’il avait connu dans se putain d’orphelinat. Sa perle, sa petite princesse. Aya avait été son monde durant plusieurs années. Ils s’aimaient comme s’aime une sœur et un frère. Ça n’avait pas changé et ce qui réconfortait le jeune homme… c’est que ça n’allait jamais changer. Il en avait complètement oublié la foule autour d’eux alors qu’elle était en larme. Sûrement autant que lui à vrai dire. Personne ne pouvait comprendre à quel point voir Aya pouvait lui faire du bien. Non personne… pas même sa mère. « Tu es là... c'est bien toi. » « En chair et en os… » Il se sentait con de répondre ça, mais il ne savait pas quoi dire, il avait autant peur qu’elle que tout ça ne soit qu’un mirage dût à ce besoin immense et immonde qu’ils avaient de se retrouver. Comment croire que là dans ce petite zoo de LA, c’était possible ?

    « Tu m'as... tu m'as tellement… manqué... Je... Je ne pensais... pensais pas... » Les sanglots d’Aya lui déchirait le cœur. C’était une torture, mais ça rendait tout cela tellement, tellement vrai. Il l’entoura de ses grands bras protecteurs pour la garder contre lui et comprendre que tout ça n’avait rien d’un rêve. Posant sa tête sur celle de la jeune femme, il ne put retenir ses larmes de couler, cette fois si, les sillons creusés sur ses joues devinrent encore plus grands. Comme des autoroutes salines qui dévalaient sa peau. Il était incapable de parler lui aussi, c’était la meilleure des solutions pour continuer à craquer silencieusement. Il ne voulait pas se donner en spectacle déjà que d’autres personnes les regardaient bizarrement. Les gens étaient des voyeurs sans gêne. Ils ne pouvaient simplement pas les laisser savourer ce moment ? « Ne... ne me laisse plus... toute seule... » Elle s'agrippa un peu à lui. Il l’enlaça plus fortement. « Promet-le moi... » « Je te promets Aya…. Milles promesses comme autant d’étoiles dans le ciel. J't'avais promis qu'on se retrouverait un jour... » Il lui disait toujours ça à l’orphelinat, accompagné d’un serrage de petit doigt en règle. On repassera pour le serrage, pour le moment, il se contentait de la tenir contre lui, il n’avait pas envie de la laisser partir. De ce dire qu’elle aussi risquait de s’en aller. Il n’était pas préparé à ça. Elle avait autant souffert que lui, il le sentait bien. Bon sang, il avait essayé de courir après cette foutue voiture, de connaître le nom de la famille qui l’avait adopté, mais à l’orphelinat, on ne savait vraiment le nom entier des gens qu’au moment d’entrer dans la voiture, un autre moyen cruel de ne pas pouvoir se retrouver plus tard. Il avait tellement voulu… tellement pourtant.

    Ses lèvres se déposèrent sur le front de la belle pour un baiser tendre alors qu’il fermait ses yeux pendant que ses mains venaient doucement lui tenir le visage. Elle était réelle. Il se recula un peu pour mieux essuyer ses propres yeux avant de s’occuper de la frimousse d’Aya. Il souriait. Il souriait comme un gamin de 10 ans devant les cadeaux à Noël. « Tu es comme… comme une dizaine de Noël réunis d’un coup. » Il riait à sa remarque avant de lui caresser encore les joues avec ses pouces. « Ma Aya… tu m’as tellement manqué aussi… quand je t’ai vu… mon cœur et ma tête ont su que c’était toi ! » Il n’arrivait pas s’empêcher de sourire. « Mais comment… ? J’veux dire… tu fais quoi ici ? à Los Angeles ? C’est… c’est tellement énorme de se retrouver ici. » Il n’avait pas non plus remarqué que depuis le début, il lui parlait en japonais, lui qui faisait normalement tout pour éviter sa langue native, il n’y coupait absolument pas maintenant, c’était un réflexe qui revint contre son gré en même temps qu’Aya dans sa vie.

    Re: Are you real or just like a fantasy in my head ? • Ayaki

    Jeu 20 Mar 2014 - 14:48
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    ❥ Are you real or just like a fantasy in my head ? ❥ I'm glad I can see you again after all this time ❥

    La jeune Aya savourait toujours l’étreinte de son grand-frère qui lui avait tant manqué. Elle s’agrippait à lui et sentait son étreinte se resserrer également. Tout ça lui montrait bel et bien qu’il était présent, là, avec elle. Comment avaient-ils pu se retrouver, comme par hasard, dans ce zoo, alors que LA est si grand ? Plusieurs questions trottaient dans sa tête mais elle les balaya rapidement. Non, là, ce qui comptait, c’était leurs retrouvailles et rien d’autres. Les questions, ce serait après.

    « Je te promets Aya…. Milles promesses comme autant d’étoiles dans le ciel. J't'avais promis qu'on se retrouverait un jour... »

    Oui, c’est vrai, elle s’en rappelait. Aya se souvenait des promesses qu’ils se faisaient étant petits, et même si c’était toujours des promesses qui paraissaient impossibles à réaliser, elles étaient toujours tenues comme il se devait. Même celle-ci, à présent… la promesse qui subsister entre eux étaient désormais tenue. Les larmes de la jeune fille se calmèrent, peu à peu que le choc des retrouvailles s’atténuait, dessinant plutôt un large sourire sur son visage. Elle sentit les lèvres d’Hiroki sur son front, et cette sensation ne put que la réconforter davantage. Elle put également juger que la taille les séparant tous deux était toujours la même, et quand il se détacha un peu d’elle pour la regarder, elle dut lever un peu les yeux pour croiser son regard. Les larmes qui commençaient à sécher sur son visage furent essuyer par le jeune homme, et ils se regardèrent à présent tout sourire. Plongée dans son regard, la jeune asiatique se rendait compte qu’ils ressentaient tout deux autant de joie de se revoir, peut-être même que lui était plus réjouit qu’elle, car il paraissait voir un rayon de soleil dans sa vie.

    « Tu es comme… comme une dizaine de Noël réunis d’un coup. »

    La remarque la fit rire, et elle se rendit compte qu’elle n’avait plus rit aussi franchement depuis longtemps.

    « Tant que ça ? »

    Elle se revoyait, une dizaine d’année en arrière, rire encore plus fort avec son grand frère de cœur, lorsqu’ils jouaient ensemble. Même s’ils avaient peu de liberté à l’époque, ils faisaient toujours en sorte de pouvoir s’amuser comme il se devait, et malgré tout ce qu’on pouvait leur faire subir, ils arrivaient toujours à rire ensemble, de bon cœur.

    « Ma Aya… tu m’as tellement manqué aussi… quand je t’ai vu… mon cœur et ma tête ont su que c’était toi ! »

    Elle répondit à son sourire et fit une petite moue. « Heureusement, qu’est-ce que j’aurai fait si mon Hiro ne me reconnaissait plus ? »

    Prononcer son prénom lui faisait toujours un petit effet, si l’on oubliait la nostalgie qui s’emparait d’elle. Les caresses du jeune homme sur ces joues lui plaisait, mais elle les sentit rougir légèrement, soudain consciente à quel point elle était proche de lui. Elle prit le temps de regarder son visage, sa chevelure, son cou, et se rendait compte à quel point il avait mûrit. Il n’était plus du tout ce petit garçon qu’elle avait connu à l’orphelinat. Maintenant, il était vraiment le grand-frère mûr qu’elle avait toujours voulut avoir. Mais autour d’eux, n’importe qui regardant la scène aurait pensé que les deux jeunes gens étaient de jeunes amoureux heureux de se revoir. Et n’importe qui aurait sûrement pensé que la scène était exagérée. Mais après tout, comment deux personnes ne s’étant plus revues depuis plus de dix ans auraient pu se rencontrer à nouveau sans ressentir autant d’émotions ? Personne ne pouvait se douter que leur dernière entrevue remontait à autant de temps.

    « Mais comment… ? J’veux dire… tu fais quoi ici ? à Los Angeles ? C’est… c’est tellement énorme de se retrouver ici. »

    C’est vrai, au final, il ne savait rien de sa vie… et elle non plus, en fait. Il ne savait plus rien d’eux, et avait sûrement tellement choses à se dire… quoi que la vie de la jeune fille n’était pas si intéressante à raconter, et encore moins les derniers événements de celle-ci qu’elle voulait tout simplement oublier.

    « Je suis à Los Angeles pour mes études. Ah, je ne t’ai pas dit, mais j’aimerai devenir vétérinaire ! Et j’ai été acceptée à UCLA… ah, et j’ai aussi un chien ! Mais se retrouver ici… c’est… c’est peut-être juste le destin ? »

    Elle parlait trop, elle s’en rendit compte et le laissa respirer pour répondre. Les doigts câlinant toujours le visage d’Aya, celle-ci finit par baisser un peu les yeux pour arrêter de rougir autant. Qui plus est, le regard des personnes autour d’eux commençait à s’incruster après trop dans leur vie privée d’après elle.

    « On a tellement à se dire… on devrait aller s’asseoir là-bas ? »

    Elle montra un banc tout près d’ici et se détacha de lui pour aller s’y asseoir, l’attendant déjà avec impatience. Elle put l’admirer de plus loin, et se sentit petite à côté de lui. Il avait une très belle carrure, et rien que de poser ses yeux sur lui laissé penser à la jeune Aya qu’elle était et serait toujours en sécurité tant qu'elle serait avec lui.

    Re: Are you real or just like a fantasy in my head ? • Ayaki

    Jeu 20 Mar 2014 - 16:19
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    It's lonely, losing everyday without any change. Even though with loneliness I consume my sighs. Why ? Do we not proceed even though it went the way we wanted ? Even though it's a small scar, we go ahead with strength. It's alright to cry when you want to cry, because no matter what you are, you don't have to be harsh. Come with me, I'll take you by. "No more darkness" is whispered into my ear. Don't walk away.
    « Tant que ça ? » « Si tu savais à quel point. » C’était comme de revivre. De retrouver sa famille. Aya était sa famille. Quoi qu’on en dise, même si aucun lien de sang ne les retenait. Il aurait tellement aimait que Grace et Alexander puissent les adopter ensemble, mais les autres étaient venus avec un an d’avance. Au moins, il la faisait rire et ce qu’on pouvait dire c’était qu’elle sonnait toujours pareil. C’était bon de voir que certaine chose ne changeait pas malgré le temps. Il avait quand même une pointe de peur dans l’estomac. Et si malgré tous les bons sentiments, le temps avait tué leur lien ? Non ce n’était pas possible. Ils ne se seraient pas retrouvé en larmes dans les bras l’un de l’autre sinon… « Heureusement, qu’est-ce que j’aurai fait si mon Hiro ne me reconnaissait plus ? » Il eut un petit rire, léger et cristallin avant de lui sourire et de lui ébouriffer les cheveux avec légèreté pour ne pas la décoiffer franchement non plus. « Tu m’aurais frappé, tu me frappais tout le temps. » Ah les souvenirs d’enfance. Aya avait toujours eu tendance à le taper, lui faisait exprès de la faire tomber. Chacun son truc pour emmerder l’autre. Ce n’était pas pour ça qu’ils ne s’adoraient pas, au contraire. C’était tellement dingue, il avait encore du mal à croire qu’il venait de retrouver Aya ici en plein milieu de Los Angeles dans un zoo… Lui qui avait failli ne même pas y mettre les pieds à vrai dire. Comme quoi… « Je suis à Los Angeles pour mes études. Ah, je ne t’ai pas dit, mais j’aimerai devenir vétérinaire ! Et j’ai été acceptée à UCLA… ah, et j’ai aussi un chien ! Mais se retrouver ici… c’est… c’est peut-être juste le destin ? » « Vétérinaire… ça ne m’étonne pas. T’as un chien, j’ai un chat ! Il est énorme. » Il riait doucement avant de se rendre pleinement compte de ce qu’elle venait de dire. « Tu es à l’UCLA ? Moi aussi, j’étudie la photographie… Mais on s’est jamais croisés là-bas… » Dingue. Il était sur le cul. Ils étaient dans la même université mais se rencontraient dans ce foutu zoo. Il leva les yeux au ciel en se demandant ce que Bouddha avait bien voulu lui dire en faisant les choses comme ça. « On a tellement à se dire… on devrait aller s’asseoir là-bas ? » Elle se détacha alors rapidement de lui pour aller se mettre sur un banc. Il resta là sans bouger à l’observer, il prit bien dix bonnes secondes avant de réussir à faire un mouvement tant tout ça lui paraissait irréel. Il passa sa main sur sa bouche avant de la passer dans sa tignasse et de soupirer doucement. C’était le moment des grandes discussions. Il avait peur de ce qu’il allait peut-être découvrir, c’était étrange. Tout était comme une nouvelle rencontre avec un goût de déjà-vu.

    Il se mit en marche pour la rejoindre et se posa sur le banc, croisant ses jambes avant de mettre ses bras en appuis sur le dossier. Il ressemblait à un loup mâle qui dominait son territoire. Son air sombre le rendait terriblement attractif. Il se mordilla la lèvre avant décroiser ses guiboles et de se pencher en avant tout en étant légèrement tourné vers elle. « Tes parents ont été bons avec toi ? J’ai toujours… pensé à ça. J’me suis toujours demandé s’ils ont été des bons parents… si tu étais heureuse. » Et lui… qu’allait-il lui dire… ? Est-ce qu’il pouvait réellement se plaindre de sa vie ? sûrement pas non. Grace ne faisait pas exprès d’être ainsi, ça le rendrait malheureux au possible, oui… Mais il n’avait pas à blâmer celle qui l’aimait comme son propre fils. Il poussa un petit soupire en pensant à tout ça. « Et ton chien, il s’appelle comment ? » Il attrapa son téléphone pour lui montrer une photo de [url=http://www.sentiers-sauvages.fr/images/lightbox_home/1.jpg]Hug.[url] « ça c’est mon chat… Il est assez énorme, Hug. Je savais pas dire grand-chose en arrivant ici et fallait lui trouver un nom… C’était mon cadeau de bienvenue… alors ça a été Hug… » Mais il adorait dire qu’il avait un big Hug à la maison, les gens ne comprenaient jamais de quoi il causait. « On a tellement de choses à se dire qu’au final… Je sais pas quoi dire. » Il laissa un rire s’échapper avant de se lever pour aller acheter des glaces pas loin d’eux. Il revint et lui tendit un cône avec deux boules vanilles alors que lui se délectaient d’un smoothie aux fruits. « J’me suis pas trompé hein ? C’est toujours vanille ? » Il l’observait tendrement. « Et tu vis où ? A l’université ? »

    Re: Are you real or just like a fantasy in my head ? • Ayaki

    Ven 21 Mar 2014 - 0:23
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    « Tu es à l’UCLA ? Moi aussi, j’étudie la photographie… Mais on s’est jamais croisés là-bas… »

    Elle était aussi surprise que lui, et elle fut plutôt heureuse de se dire qu’elle allait pouvoir passer un peu de temps tous les jours avec lui, dans ce cas ! Aya s’était assise sur le banc, les mains sur les genoux, prenant une posture féminine et mignonne en attendant qu’il la rejoigne. Un petit sourire illuminait son visage, et elle ne pouvait s’empêcher d’admirer Hiroki de haut en bas, pour s’imprégner de sa vision toute entière. D’une certaine façon, l’observer lui plaisait beaucoup. Peut-être tout simplement parce que la vision de son grand-frère l’avait manqué ? Toutes les petites mimiques du jeune homme lui faisaient un peu d’effet, bien qu’elle fût beaucoup trop heureuse de le revoir et impatiente de lui parler pour y faire vraiment attention. Quand il s’assit à ses côtés, elle se rendait compte à quel point il agissait comme un adulte, ça lui faisait tellement bizarre ! Elle qui revoyait le petit Hiro d’avant. Le regard de son grand-frère la pénétra et elle sentit une bouffée de chaleur lui monter au visage. Elle baissa le regard, espérant que ça passerait inaperçu, mais restait tout de même attentive à ce qu’il lui disait... ou presque. « Tes parents ont été bons avec toi ? »

    « Hum ? Ah ! Euh… oui. » Elle prit un moment avant de se ressaisir et finit par relever la tête dans sa direction, sourire aux lèvres. « Ils ne pouvaient pas avoir d’enfant… et ils avaient toujours voulu une petite fille. Ils m’ont aimé comme leur véritable fille. »

    « J’me suis toujours demandé s’ils ont été des bons parents… si tu étais heureuse. » Elle lui sourit pour insister ses propos, mais remarqua que quelque chose le préoccupait. Elle avait un peu peur de le questionner, car elle ne savait pas si elle allait toucher un sujet sensible ou non. Elle ouvrit la bouche, prête à le questionner à son tour sur sa famille, mais le soupire d’Hiroki la persuada de ne pas engager la question là-dedans, du moins pas tout de suite. « Et ton chien, il s’appelle comment ? »

    « Mikan, je l’ai recueillie quand elle était toute petite ! »

    Parler de son chien illumina différemment son visage et elle ne put s’empêcher de parler de lui avec passion. Elle lui expliquait le regard qu’elle avait quand elle l’avait trouvé, à quel point elle était affamée et effrayée toute seule dans la rue, à quel point ses anciens propriétaires devaient être ignobles, et elle ne se rendit compte qu’au bout d’un moment qu’elle s’était un peu embarquée. Elle tira une drôle de tête à ce moment-là, un peu gênée de s’être autant emballée dans ses propos et s’excusa en inclinant la tête. Quand la jeune fille parlait des animaux, elle pouvait le faire pendant des heures et des heures, totalement absorbée par ce qu’elle disait. Dans ces moments-là, l’expression de son visage était totalement passionnée, on voyait tout de suite qu’elle s’y connaissait et surtout qu’elle aimait tout ce qui était en rapport avec les animaux. Elle voyait bien que son comportement avait amusé Hiroki, du moins c’est ce qu’elle pensait.

    « Toi aussi tu as des animaux ? » Il lui montra alors une photo de son chat. « Waaah ! » Elle s’était approché très près du visage du jeune homme mais était totalement absorbée par la photo, impressionnée par la taille du chat, et elle reprenait son expression de petite fille toute joyeuse et passionnée d’il y a quelques instants. « Ça c’est mon chat… Il est assez énorme, Hug. » Effectivement, Hug était assez énorme, ce qui amusa la jeune Aya qui acquiesçait sans quitter des yeux le téléphone. Elle s’était finalement faite à être aussi proche de lui ou bien n’y faisait pas vraiment attention, dans tous les cas elle appréciait de pouvoir sentir la chaleur de son souffle non loin d’elle.

    «  J’aimerai vraiment rencontrer Hug ! Tu pourras me le montrer ? Il a l’air tout doux en plus, une vraie peluche. » Elle laisse échapper un petit rire tout craquant. « Il a l’air un peu ronchon, non ? »

    Elle tourna le regard vers lui, sourire aux lèvres, puis finit par se rassoir comme avant sur le banc. Ils se regardèrent un moment sans rien dire, cherchant tous les deux un sujet de conversation. Aya repensait aux événements marquants de sa vie, et rien n’était très… réjouissant à raconter. Que dire quand on avait perdu toutes ses passions à cause de l’asthme, qu’on avait également était mise à l’écart pour la plupart des activités, sans compter sa première histoire d’amour gâchée avec cet avortement… Une lueur de tristesse dans le regard, Aya se sentait soudainement un peu mal. Et elle se rendait compte à quel point revoir Hiroki allait lui mettre du baume au cœur.

    « On a tellement de choses à se dire qu’au final… Je sais pas quoi dire. » Échange de regard, petit rire. C’est vrai, ça… que ce soit des choses bonnes ou mauvaises, elle avait tout de même beaucoup à lui dire, elle le savait, alors pourquoi aucun sujet de conversation ne lui venait à l’esprit ?

    « Disons que… il n’y a pas que des bonnes choses à raconter. » Devant son regard surpris, elle se mit à sourire pour dissiper ses inquiétudes. À ça, il se leva, et revint avec une glace à la vanille pour elle. Elle prit le cornet et le regarda avec joie et nostalgie. « J’me suis pas trompé hein ? C’est toujours vanille ? »

    « Oui, merci beaucoup ! » Elle était vraiment heureuse qu’il se souvienne de ça. « Je t’adore, Hiro-chan ! » Elle dégustait sa glace avec joie et se disait que ça faisait tout de même un moment qu’elle n’en avait pas mangé à nouveau. Ce qui lui faisait encore plus plaisir ! « Et tu vis où ? A l’université ? »

    « Je vais avoir un logement d’étudiant, oui ! Il y a eu quelques problèmes d’organisation et j’ai dû passer les premières semaines à l’hôtel. T’imagines, quand même ! Ils avaient oublié de m’attribuer une chambre. Heureusement qu’ils prennent en charge les frais de l’hôtel, car c’est vraiment pas cool ! » Elle s’arrêta de parler, soupirant. « Désolée, je parle vraiment trop. Au final, tu ne m’as pas encore parlé de toi, Hiro. » Elle paraissait soudain plus sérieuse qu’avant. « Je suis toujours aussi bavarde, hein ? On me disait tout le temps que j’étais chiante. »

    Elle continua à manger sa glace, voulant en apprendre un peu plus sur Hiroki. Elle se demandait si elle allait un jour réussir à lui avouer les secrets qui lui pesaient sur le cœur… elle avait tellement besoin d’en parler, mais en même temps, elle avait peur de sa réaction, peur de passer pour n’importe quoi, bref, elle avait peur. Et en pensant à ça, elle se disait qu’il y avait peut-être aussi quelque chose qu’Hiroki ne voulais pas forcément parler, après tout il avait beaucoup voulut en apprendre sur elle mais n’avait pas beaucoup parlé de lui. Et il était tellement gentil et entreprenant avec elle…

    « J’ai envie d’être aussi proche que toi qu’avant alors n’hésite pas à me parler, d’accord ? » Elle lui sourit. « J’aimerai pouvoir t’aider aussi, comme tu m’as toujours aidé avant. Je te dois bien ça, non ? » Elle ébouriffa un peu ses cheveux comme il lui faisait souvent. « Je veux être aussi forte que toi et pouvoir m’occuper de toi, aussi. »

    Re: Are you real or just like a fantasy in my head ? • Ayaki

    Ven 21 Mar 2014 - 6:02
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    It's lonely, losing everyday without any change. Even though with loneliness I consume my sighs. Why ? Do we not proceed even though it went the way we wanted ? Even though it's a small scar, we go ahead with strength. It's alright to cry when you want to cry, because no matter what you are, you don't have to be harsh. Come with me, I'll take you by. "No more darkness" is whispered into my ear. Don't walk away.
    «  J’aimerai vraiment rencontrer Hug ! Tu pourras me le montrer ? Il a l’air tout doux en plus, une vraie peluche. » « Oui bien sûr ! Il va t’adorer j’en suis sûr ! » Il eut un sourire tendre en l’entendant rire. Elle avait vraiment le même rire qu’avant, la même bouille, le même regard pétillant. Il souriait tout simplement perdu dans sa contemplation. « Il a l’air un peu ronchon, non ? » « Honnêtement ? C’est un vrai chieur. » Il laissa un rire s’échapper alors qu’il regardait la photo de son fauve. « Il a son caractère et je pense sincèrement que c’est le vrai maître à la maison, il a jamais…. Mais vraiment jamais été agressif, mais c’est un vicieux… du genre à se coucher sur ma tête quand je dors et qu’il veut se venger ou à tirer sur ma serviette quand je sors de la douche…. » Il hochait la tête en même temps pour appuyer ses paroles. Anecdotes véridiques qui en faisaient souvent rire plus d’un. La discussion entre eux était fluide malgré tout. On aurait pas vraiment pu penser qu’autant d’années s’étaient mises entre eux parce que même s’ils étaient hésitants sur les choses à dire, ils avaient des gestes tellement similaires que ça rattrapait tout. « Disons que… il n’y a pas que des bonnes choses à raconter. » Malheureusement, c’était un fait… Autant pour lui que pour elle visiblement et ça le chagrinait d’avance de s’imaginer qu’Aya avait pu souffrir dans sa vie. Lorsqu’il vit le marchand de glaces, ce fut dans sa tête une bonne solution pour esquiver la conversation. Il avait demandé un smoothie pour ne pas prendre de laitage, c’était contre les principes végétarien même si parfois… Il craquait. Là, il voulait suivre ses principes ne dérogeant cependant pas à la crème glacée vanillée pour Aya. A l’orphelinat, il n’y avait que deux parfums, vanille ou fraise, elle prenait toujours le même et souvent, il faisait comme elle pour lui donner la moitié de son pot. « Je vais avoir un logement d’étudiant, oui ! Il y a eu quelques problèmes d’organisation et j’ai dû passer les premières semaines à l’hôtel. T’imagines, quand même ! Ils avaient oublié de m’attribuer une chambre. Heureusement qu’ils prennent en charge les frais de l’hôtel, car c’est vraiment pas cool ! » Il haussa un sourcil en l’entendant dire ça, il avala quelques gorgées de son smoothie, c’était étonnant venant de l’université à vrai dire. Il ne pensait pas que ça arrivait, mais vu la foule d’élèves chaque année qui passait par là, c’était peut-être normal d’arriver à des couacs pareils en fait.

    Il observait les gens qui défilaient devant eux, depuis qu’ils avaient cessé de pleurer et de se câliner, on ne se focalisait plus sur leur duo, ce qui était une sorte de soulagement. Il avait sa pudeur. « Désolée, je parle vraiment trop. Au final, tu ne m’as pas encore parlé de toi, Hiro. » Il voulut ouvrir la bouche pour lui dire que ce n’était pas vraiment grave, il n’aimait pas ça de toute façon… Mais elle lui coupa la parole pour enchaîner une nouvelle phrase qui lui fit rouler des yeux. « T’es bavarde, t’es pas chiante, ce qui est chiant et stupide, c’est de parler pour rien pour se rendre faussement intéressant ou intelligent. J’ai horreur des gens comme ça. » Il observa le smoothie dans ses mains un instant en se disant qu’il n’arriverait pas couper à la vie sur lui, sur ses parents, sur ce qu’il vivait. Mais il prenait tellement tout ça comme un échec personnel, lui qui avait horreur de perdre… Il n’était pas prétentieux pourtant, il n’aimait juste pas faire face à l’échec… C’était aussi dû à son esprit de compétition qu’il avait développé avec le sport. « J’ai envie d’être aussi proche que toi qu’avant alors n’hésite pas à me parler, d’accord ? » Il tourna sa tête vers elle pour la regarder dans les yeux, il avait un petit sourire aux lèvres. J’aimerai pouvoir t’aider aussi, comme tu m’as toujours aidé avant. Je te dois bien ça, non ? » « Tu me dois rien Aya… » Au contraire, même s’il n’y pouvait rien, il s’en voulait de n’avoir pas réussi à rester avec elle, de n’avoir jamais pu courir assez vite pour rattraper l’auto… « Je veux être aussi forte que toi et pouvoir m’occuper de toi, aussi. » Il avala difficilement sa salive quand elle lui dit cela. C’était gentil pourtant… mais non… ça lui donnait juste envie de pleurer encore. Il détourne le regard face à eux, il ne pouvait plus la regarder pour le moment, il devait reprendre contenance.

    « Tu sais quoi ? On va aller chez moi ! Tu verras Hug comme ça… et… et si jamais t’en as marre de l’hôtel pendant que la fac se bouge, tu pourras rester à la maison. » Il se leva et lança son smoothie vide directement dans la poubelle, comme on lancerait un ballon pour faire un panier. « J’ai mon vélo à l’entrée du zoo, tu verras, je suis aussi rapide qu’une voiture ! » Elle proposa cependant de prendre sa vraie voiture à elle, ce qui étant sans doute mieux, il accepta, disant qu'il mettrait son enfin dans le coffre. Il n'allait pas l'abandonner là après tout. Il lui offrit son bras pour marcher mais un silence s’était installé entre eux. « Je sais que tu es forte… et que tu sauras parfaitement t’occuper de moi…. C’est juste… Je sais pas quoi dire sur ma vie sans passer pour un malheureux et j’ai absolument horreur de ça. » Déjà à l’orphelinat, il détestait passer pour un caliméro, préférant les claques des surveillants pour une vérité bien dite que d’être un faux-cul… « J’vis seul avec ma mère, elle s’appelle Elia-Grace… L’engin qui me servait de paternel a déserté quand c’est devenu… plus compliqué à la maison… J’ai une vie de famille, pas extra, j’avoue, mais si j’écoute Bouddha, j’ai aucune vraie raison de me plaindre. J’ai un toit sur la tête, une bonne éducation, une mère présente…. J’devrais me contenter de ça. » Oui, il devrait. Mais il n’y arrivait pas. Il n’arrivait pas se faire à l’idée qu’il n’était qu’un vague souvenir dans le cerveau de celle qu’il aimait comme une vraie mère. « Mais je t’ai retrouvé ! Et j’me sens presque à nouveau complet… Ma Aya-chan m’a toujours manqué… tu restes la petite sœur que j’ai jamais pu vraiment avoir ! » Il lui offrit un beau sourire. « On a tous notre lot de malheur… Je suis sûr que tu as aussi dû en vivre, ça doit nous aider à grandir et à parcourir le chemin de la vie… Mais parfois c’est juste… vraiment dur à accepter comme leçon… » Ils arrivèrent devant son vélo, il enleva l’antivol et l'empoigna pour rejoindre la voiture de la jeune femme, le chargeant dedans aec précaution pour ne pas abîmer l'auto. « Tu veux que je roule comme tu connais pas le chemin ou ça ira ? » Elle pouvait très bien prendre la route en suivant ses indications mais il ne pouvait s'empêcher de proposer ça.

    Re: Are you real or just like a fantasy in my head ? • Ayaki

    Ven 21 Mar 2014 - 23:51
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    « Tu me dois rien Aya… »

    Elle ne répondit rien à sa remarque, car pour elle, elle lui devait tout de même beaucoup. Elle observait ses réactions, espérant ne pas dire quelque chose qu’il ne fallait pas. Mais déjà, elle commençait à se poser beaucoup de questions sur Hiroki, quel genre de parents il avait pu avoir, les passions qu’il avait développé, les amis qu’il avait pu se faire… elle savait déjà qu’il était en cursus photographie, et songeait du coup à lui demander plus tard s’il ne voudrait pas lui montrer certaines des photos qu’il avait faite. D’ailleurs, les photos pouvaient également être une façon pour lui de lui parler de ses souvenirs… car tous les souvenirs sont gravés à jamais grâce aux photos. Aya n’avait pas beaucoup de photo, si l’on oubliait les quelques photos qu’elle s’amusait à faire avec son téléphone, la plupart du temps avec une amie, ou bien les photos de classe. « Tu sais quoi ? On va aller chez moi ! Tu verras Hug comme ça… et… et si jamais t’en as marre de l’hôtel pendant que la fac se bouge, tu pourras rester à la maison. » Elle lui lança un regard un peu surpris.

    «  Eh ? »

    Elle était légèrement déçue qu’il change encore une fois de sujet, quoi qu’à force de parler elle-même avait fini par se perdre dans le sujet principal, et en plus de ça, la proposition d’Hiroki la surprenait un peu. Non pas qu’elle n’avait pas envie de rester avec lui ou d’aller chez lui, mais plutôt qu’elle se rendait compte qu’elle n’était encore jamais allée chez un garçon avant. Même sa seule relation amoureuse s’était essentiellement passée chez elle ou en dehors, plus particulièrement  la plage, lieu qu’elle affectionnait particulièrement. Elle aimait beaucoup s’assoir sur le sable et regarder les vagues. Surtout en début de soirée avec les reflets rosés du ciel.

    « Euh… oui, pourquoi pas ! »

    Elle se dirigeait vers la poubelle tandis qu’Hiroki lançait son smoothie dans celle-ci. « J’ai mon vélo à l’entrée du zoo, tu verras, je suis aussi rapide qu’une voiture ! » Ce à quoi elle répondit en rigolant « Ah bon ? J’ai justement une voiture qui t’évitera de faire le trajet. » Ils se mirent d’accord pour mettre le vélo dans le coffre et elle pris la main de son grand frère pour se diriger vers la sortie du zoo. Elle remarquait à la luminosité que l’après-midi touchait déjà à sa fin. Après tout, elle avait passé plusieurs heures à visiter le zoo et les retrouvailles leur avaient pris plus de temps qu’ils ne pensaient. Le silence s’était de nouveau installé entre eux et Aya jetait un regard curieux sur son grand-frère. Son profil était tout aussi séduisant et elle essayait de savoir ce à quoi il était en train de penser. Quand il reprit la parole, il n’avait pas tourné son regard à nouveau sur elle. Il lui ouvrait enfin un peu plus son cœur, et la jeune asiatique comprenait rien qu’au son de sa voix sans voir distinctement son regard que ce qu’il disait n’était pas vraiment réjouissant, même pas du tout pour lui. Elle ne savait pas vraiment quoi penser de ce qu’il disait, car sa vie de famille avait effectivement l’air de ne pas être joyeuse, mais il n’en disait pas plus que ça. Si c’était le cas, elle savait qu’elle n’avait pas à en exiger plus, que le reste ferait trop mal.

    « Mais je t’ai retrouvé ! Et j’me sens presque à nouveau complet… Ma Aya-chan m’a toujours manqué… tu restes la petite sœur que j’ai jamais pu vraiment avoir ! » Il se tournait cette fois-ci vers elle pour lui offrir son plus beau sourire, qui mit du baume au cœur de la jeune fille. Si sa présence pouvait le guérir et le soulager de ses peines, alors elle resterait avec lui. Il lui avait d’ailleurs proposé de rester vivre un temps chez lui… c’est qu’il devait en avoir besoin. « On a tous notre lot de malheur… Je suis sûr que tu as aussi dû en vivre, ça doit nous aider à grandir et à parcourir le chemin de la vie… Mais parfois c’est juste… vraiment dur à accepter comme leçon… »

    Aya acquiesça à ses paroles. « Oui, c’est vrai… » Elle se disait que c’était sûrement le moment de parler également de ses soucis… elle hésita un peu, se mordillant les lèvres… et avant qu’elle puisse décider ou dire quoi que ce soit, ils étaient déjà sortis du zoo. La jeune fille se dirigeait vers sa voiture pour pouvoir abaisser les sièges et ouvrir le coffre dans lequel Hiroki plaça son vélo. Alors qu’elle allait pour se mettre à la place conducteur, Hiroki lui proposa de prendre le volant, vu qu’elle ne savait pas où il habitait. Il est vrai que ça allait être plus simple, vu que même avec des indications, il valait mieux savoir où on allait, avec ses intersections à tout bout de champs et ses fêlés du volant… « Je t’en prie ! » Elle alla s’installer du côté passager pendant qu’Hiroki se mettait au volant, puis chercha ses clés dans son sac avant de les lui tendre.

    « Tu habites où ? Ce sera assez grand si… si je veux bien rester ? » En disant ça, elle acceptait en quelque sorte de rester avec lui, bien que ça lui faisait tout bizarre. *Il est comme un grand-frère pour moi… c’est comme dormir chez sa famille, non ?* Elle imaginait déjà ce que diraient ses parents si elle leur disait qu’elle allait  sûrement loger chez un garçon un peu plus âgé, qu’elle n’avait pas revu depuis longtemps.

    Ils s’engagèrent sur la route et commencèrent à partir en direction de chez Hiroki. Aya, légèrement distraite, regardait les bâtiments qui défilaient sous ses yeux. Elle avait encore tellement de chose à aller voir, à visiter ! Alors que le silence revenait à nouveau entre les étudiants, Aya se décida à parler un peu d’elle. « Je… je n’ai pas grand-chose d’intéressant à dire sur moi. Je suis… simple, oui voilà. » Elle rigola un peu. « Je n’ai pas à me plaindre de ma vie non plus, je ne pense pas. Il y a juste certaines choses… que j’aurai voulu ne pas vivre. » Elle pensa à ce garçon et baissa les yeux, soupira discrètement puis se tourna vers la fenêtre pour qu’il ne voit pas son expression. « Il y a aussi des choses que j’aurai voulu faire. J’ai les poumons fragiles… je fais de l’asthme. Ah, ce n’est rien de trop grave, je ne fais que de l’asthme d’effort ! » Elle avait tourné la tête vers lui à ce moment-là et il semblait un peu inquiet. « Je t'assure ! Comme je le disais, je n’ai pas trop à me plaindre. » Elle sourit en se retournant à nouveau vers la fenêtre et en repensant à quelques souvenirs qu’elle regrettait : ses danses, les efforts qu’elle faisait pour les apprendre et les créer, la sueur qui en découlait. « À cause de ça, j’ai dû arrêter de faire de la danse. J’adorais ça. » Elle se retourna finalement dans sa direction, un sourire aux lèvres. Son regard était légèrement triste, mais plus nostalgique qu’autre chose. « Maintenant que tu es là, moi aussi je me sens presque à nouveau complète. » Elle finit par lâcher un rire nerveux. « Je crois qu’on remettra les souvenirs qui font mal à plus tard, tu ne penses pas ? » Alors qu’elle disait ça, la voiture ralentit, sûrement parce qu’ils étaient arrivés.

    Re: Are you real or just like a fantasy in my head ? • Ayaki

    Lun 7 Avr 2014 - 20:33
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    «  Eh ? » Il eut un rire léger en l’entendant s’étonner tellement et de façon tellement japonaise. Elle n’avait pas changer, elle ressemblait tellement à la petite fille d’avant qui le croyait quand il lui disait qu’un bonhomme était assis sur les nuages et qu’il versait de l’eau par un arrosoir pour faire de la pluie. « Tu habites où ? Ce sera assez grand si… si je veux bien rester ? » Il hocha positivement sa tête dans un petit sourire. « Oh, oui ! » Il se tourna légèrement vers elle. « On a une chambre d’amis pi même en cas, j’t’aurais laissé la mienne, je squatte plus souvent le canapé que mon propre lit à vrai dire. Et encore, c’est pas vraiment le canapé de la maison, mais un clic-clac qu’on a dans la cave juste à côté de ma chambre noire… C’est pour ça que je le squatte souvent… » Il souriait en coin avant de prendre la voiture en main et de sortir du parking avec elle une fois tout le monde attaché. « Et puis, ma mère est gentille, ça lui fera sûrement un peu de bien d’avoir quelqu’un d’autre que moi à la maison. » Dans le sens où enfin, Grace allait pouvoir vraiment discuter avec une personne qui ne se braquerait pas contre la moindre parole. Ils avaient développé une relation tellement conflictuelle que la moindre tentative de conversation virait presque au drame. Le trajet était silencieux, à vrai dire, Hiro ne savait pas quoi raconter ni comment… 13 ans mine de rien, c’était long à rattraper et c’était trop vaste pour savoir comment réellement en discuter. « Je… je n’ai pas grand-chose d’intéressant à dire sur moi. Je suis… simple, oui voilà. » « Tu as toujours été simple… Au moins, je te comprenais pas comme cette peste de Rina qui jouait constamment un double jeu. J’me demande souvent ce que les autres sont devenus… » Il se souvenait du visage et du prénom de chaque enfant qu’ils avaient côtoyé durant leur temps à l’orphelinat. Mais il ne savait pas vraiment si c’était des bons ou des mauvais souvenirs à vrai dire. « Je n’ai pas à me plaindre de ma vie non plus, je ne pense pas. Il y a juste certaines choses… que j’aurai voulu ne pas vivre. » Il aurait voulu la regarder à ce moment-là, comprenant que c’était sûrement dur ce par quoi elle était passée, mais il devait se concentrer sur la route, il n’avait pas le choix.

    Malgré tout, une de ses mains lâcha le volant pour aller lui caresser doucement les cheveux avant de se concentrer à nouveau sur la direction du véhicule. Il avait l’impression de comprendre son malaise. Pas ce qu’elle avait vécu parce qu’il n’en avait absolument aucune idée, mais parce qu’il ressentait beaucoup de peine en elle comme lui pouvait en avoir. « Il y a aussi des choses que j’aurai voulu faire. J’ai les poumons fragiles… je fais de l’asthme. Ah, ce n’est rien de trop grave, je ne fais que de l’asthme d’effort ! » S’arrêtant à un feu, il put tourner son visage inquiet vers elle. Certes, ce n’était pas mortel, mais quand même… Ce n’était pas rien. « Je t'assure ! Comme je le disais, je n’ai pas trop à me plaindre. » Il était perplexe. Elle lui faisait penser à lui, il devait bien l’avouer. Il connaissait les gens qui jouaient avec les pokerface, il le faisait lui-même. « Honnêtement… Je pense que tu as des choses que tu regrettes et qui te font sûrement mal, c’est une plainte à avoir quand même. » « À cause de ça, j’ai dû arrêter de faire de la danse. J’adorais ça. » En voilà une par exemple. Il se sentait désolé pour elle. Il n’imaginait pas une seconde sa vie sans photographie, alors, il comprenait parfaitement le sacrifice que ça avait dû être pour elle. « Maintenant que tu es là, moi aussi je me sens presque à nouveau complète. » Presque seulement, ça lui fit un petit pincement au cœur, il se demandait bien ce qui pouvait manquer tant la jeune femme. « Je crois qu’on remettra les souvenirs qui font mal à plus tard, tu ne penses pas ? » Il hocha simplement sa tête avant de prendre un rond-point. « Tu as raison. » Il eut un sourire en coin. « La dernière fois qu’on s’est vus, tu tenais ta vieille poupée… elle s’appelait comment déjà ? Je sais plus… tu avais deux longues tresses de chaque côté de la tête et une petite robe blanche, et une dent en moins… parce que tu venais de la perdre… Moi j’avais les cheveux en vrac, le pantalon avec de la terre sur les genoux, ma chemise mal mise… Et regarde-nous maintenant. »

    Il bifurqua dans e grande rue amenant dans un quartier chic et bourgeois. Il s’engouffra dans l’allée avant de stopper le moteur. La maison n’était pas énorme non plus mais jolie et assez typique, entourée de verdure. « Et voilà. » Il sortit rapidement afin de pouvoir prendre son vélo et le sortir de la voiture avant d’aller le ranger dans le garage. Il revint vers elle pour se diriger sous le porche et la porte. « Attends, j’attrape juste le tigre pour pas qu’il s’enfuit. » Il ouvrit à peine la porte et se glissa dedans avant d’attraper Hug et de revenir lui ouvrir. « Dans le jardin, y’a pas de soucis, mais devant, dès qu’il voit une voiture, il grimpe dans l’arbre et je dois faire de l’escalade pour le récupérer… » Il se poussa pour la laisser entrer, referma la porte et posa le gros matou sur le sol qui se frottait déjà contre les jambes de leur invitée. « Hug… t’es chiant mon gros… » Il soupira avant d’aller prendre un peu de lait et d’en mettre dans un bol. Le fauve se précipita dessus en ronronnant, leurs foutant un peu la paix. « Voilà. » Il eut un sourire en regardant Aya. « C’est chez moi ! Là, c’est la cuisine, ici le salon/salle à manger… la buanderie est là… un cabinet de toilettes à côté… en haut y’a les chambres et la salle de bain… sinon… hm… Viens. » Il lui prit la main et l’entraîna à la cave avec lui pour lui montrer son coin à lui. On pouvait voir que son ordinateur trainait sur le vieux canapé, mais il y avait surtout sa chambre noire. Il entra dedans, des photos étaient en train de sécher sur les cordes tendues. Des portraits la plupart du temps, certains de sa mère. Photos volées qu’il prenait parfois sans l’avouer à personne. « Si tu veux… tu peux vraiment rester… on a toujours été une famille toi et moi après tout…. »
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