[Lola & Will] Call me and I'll save you.

Enfin je pouvais me détendre avec un petit café. Assis autour de cette grande table à la caserne, nous étions de retour d’une intervention sur un accident de la route. Ça avait été rude. Les gars et moi avions besoin de nous détendre. Les jambes étendues sous la table, je soufflais doucement sur la tasse tandis qu’à côté de moi, ils jouaient tranquillement aux cartes. « Tu n’veux pas jouer Stiles. » Comme toujours ils jouaient au poker. J’aurai bien dit oui, mais, eux, ils jouent de l’argent. Même si c’est une petite somme. Ils jouent sérieusement quand il s’agit de poker. Moi je n’ai pas d’argent pour ça. Non pas que je sois radin mais disons que le budget du mois est un peu serré. « Non, ça va les gars. » Ils haussaient les épaules et se remettaient dans leur partie. Aussi courte fut-elle. Lorsque notre supérieur débarqua pour nous annoncer une nouvelle intervention. Pas besoin d’y aller à 12, apparemment ce n’était pas aussi grave qu’un accident de voiture. N’ayant rien à faire, je bus rapidement la dernière goutte de mon café et m’empressai de rejoindre d’autres gars qui s’étaient portés volontaires. On enfilait nos tenues en deux temps trois mouvements et nous voilà partie. « Bon, c’est une jeune fille coincée dans un arbre. Elle a le vertige s’est apparemment foulé le poignet. » L’un d’entre nous résuma la situation. « Attend, une jeune fille ? D’habitude c’est les chats peureux qui sont coincés dans les arbres non ? » Pas faux. Je lâchais un sourire quand il rit aux éclats. Mais au fond, tout ça n’était peut-être pas si drôle. « T’es con ! Le truc du chat c’est un cliché ça. » Un autre renchérit. Nous débâtîmes sur le cas pendant tout le trajet. Lorsque nous arrivâmes au parc, nous garâmes le camion sur côté avant de précipiter où était la foule. Trois hommes au pied de l’arbre essayaient d’aider la jeune fille à descendre… La jeune fille. Quel ne fut pas ma surprise lorsque je la vis. Je ne m’attendais pas à ce qu’elle ait la vingtaine. En tout cas, elle semblait avoir la vingtaine. Je regardais mon coéquipier qui me fit signe de le suivre. Pendant qu’ils dépliaient l’échelle, j’allais grimper jusqu’à elle. « Salut. Je m’appelle Will. » Je ne savais pas trop comment l’aborder. La situation était un peu incongru… « Je vais attraper ton bras droit. C’est lui où ton poignet et foulé ? » Je regardais droit devant moi, gardant sa longue chevelure de feu comme point de repère. Ses membres tremblaient et son regard semblait perdu. Alors je lui souriais. J’essayais de la rassurer, mais elle était paralysée, agrippée à sa branche. « Ca va aller tu vas voir. C’est facile. » Enfin en haut, je saisis son bras droit. Et je levais alors mes yeux vers les siens. Ils étaient trempés et complètement paniqués. Avec un sourire, je lui dis de respirer et de se détendre. Mais ce n’était pas gagné.

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La passion de Louise aura raison de moi, autant que celle de Molière a eu raison de lui. J'ai vu ces flammes danser sur ma peau jusqu'à entrer dans mes chairs et les brûler. Mon corps paralysé, j'ai senti la douleur crisper chacun des membres de mon corps. Et mon cri s'élevait dans la salle, transperçant le toit pour flotter jusqu'à la lune. Car c'est là-bas que j'ai abandonné ma fierté et mon amour propre.

Chronologie :

No surprises :

Le ridicule ne tue pas. Le ridicule ne tue pas... Le ridic... Le ridicule fait monter aux yeux des envies de pleurer, au ventre une envie de hurler et fait trambler tout mon corps. A moins que ce ne soit le vertige...

« Naaan je ne veux pas descendre!!!! »

Ils me harcèlent... Ils veulent m'aider à descendre. L'arbre buge sous leur poids. Je vais tomber!

Je ne veux pas savoir. Je veux fermer les yeux... Attendre. Attendre...

A heart that's full up like a landfill
A job that slowly kills you
Bruises that won't heal

Un coeur, plein comme une décharge
Un métier qui peu à peu te tue
Et ces bleus qui ne guérissent pas

Ils ont appelé les pompiers...
Les putains de pompiers...
Comme si j'étais un chat paumé sur son arbre.
... C'est presque ça, je sais. J'ai voulu tirer un chat de là...
C'est moi qui suis coincée, maintenant.
C'est toujours mon histoire...
Être coincée...

J'ai mal au poignet et le besoin convulsif de m'accrocher à ma branche. Peur du moindre souffle de vent. Peur d'ouvrir les yeux et de voir le sol. Peur de tomber, de mourir, de me casser quelque chose. Peur de mourir, là, maintenant, avant d'être arrivée où que ce soit...

You look so tired and unhappy
Bring down the government
They don't, they don't speak for us

Tu sembles épuisée, malheureuse...
Renverse le gouvernement
Ils ne parlent, ne parlent pas pour nous

Je mourrais là... je n'aurai rien fait de ma vie. Rien décidé. Suivi le courant. Juste suivi le...  Juste obéis à papa-maman. Gaché ma vie, oublié mes envies, tué... tué celle que je devrais être. 2Tudié le droit, le droit qui m'insupporte. Laissé d'autres guider mon existence...

Je ne veux pas rester là. Je ne veux pas bouger.

« Arrêtez de tout secouer! »

Ma voix tire vers l'hystérie. J'ai envie de tous les tuer... et si je retrouve ce chat, j'en fais mon repas!

Oh... je sais. Je ne vais pas mourir. Je vais m'en sortir.
Ce n'ets qu'un arbre, un mal de poignet...
Un peu de vertige et un chat taquin.
Une rousse stupide...

Rien de mortel.

La sirène d'un camion de pompier, tout prêt.
Je crois que je n'en ai que plus peur encore...

I'll take a quiet life
A handshake of carbon monoxide
With no alarms and no surprises
No alarms and no surprises
No alarms and no surprises

J'opterai pour une vie calme
Une poignée de monoxyde de carbone
Sans ressentir ni frayeur ni surprise
Ni frayeur ni surprise
Ni frayeur ni surprise...

Il est là. Lui. L'inconnu. Le pompier. Je le devine à sa voix... proche. Si proche. Will. J'ai envie de lui hurler que je ne veux pas taper causette, juste qu'il me tire de là. Mais si je hurle... je vais pleurer. Je n'ai pas envie d'ouvrir les yeux, pas envie de le voir, pas envie de...

J'ouvre les yeux. Je cherche son visage. Son regard. Ses mains tendues vers moi.

« J'ai mal... et je vais tomber si je lâche ma branche. Ca se voit pas? »

...

Silent, silent
This is my final fit
My final bellyache with
No alarms and no surprises
No alarms and no surprises
No alarms and no surprises please

Silencieuse... Silencieuse.
Ceci est ma dernière crise,
Mon dernier mal de ventre, sans
Ni frayeur, ni surprise
Ni frayeur, ni surprise...
Je t'en prie... sans frayeur et sans surprise...

Il déconne?

« PUTAIN!!! SI C'ETAIT FACILE JE SERAIS DESCENDUE TOUTE SEULE, VOUS CROYEZ PAS? ON VOIT BIEN QUE C'EST PAS VOUS SUR CETTE SALETE DE BRANCHE!!!!»

Je le tuerais volontiers, là, tout de suite. Puis je le mangerais pour le petit déjeuner. Après lui avoir sadiquement arraché les yeux. Avant de l'avoir tué. Pas après.

La demoiselle avait du caractère. Elle me hurla dessus. En temps normal, je l’aurais mal pris. Non en fait, je l’avais mal pris. Mais je prenais sur moi, encore. Ce n’était pas vraiment le moment de m’engueuler avec une inconnue, qui plus est alors qu’elle était agrippée à une branche. J’étais pompier au fond, merde !
Je lui souris en réponse à ses propos. Je ne savais pas si je faisais bien, ça allait surement l’énerve plus qu’autre chose. « Ok. » Je m’avançais encore un peu plus près d’elle. Les gars derrière moi me criaient quelque chose que je ne compris pas. Doucement, je tournais mon buste vers eux et leur crachais « C’est bon, arrêtez l’échelle ! » La rousse ne bougeait pas d’un poil. La moindre brise qui faisait danser ses cheveux la rendait encore plus tendue. La coopération allait être délicate. « Bon, voilà ce qu’on va faire : Je vais tenir ton bras et ta hanche. Tu n’auras qu’à passer ta jambe de l’autre côté de la branche. » Son visage se décomposait alors que j’enchaînais les explications, comme si je lui demandais la lune. « Je vais te tenir, t’inquiète pas ! » Je saisis sa hanche. Elle était aussi dure que du béton tellement ses muscles étaient contactés. Elle refusait de bouger un doigt. Malgré tout, je tentai de l’attirer un peu vers moi mais sa réaction ne m’encouragea pas à continuer. « Je sais pas, pense à quelque chose de joyeux, que tu aimerais retrouver. » Elle ne broncha pas. « Et dis-toi que le seul moyen pour ça est de descendre de ce foutu arbre. » Le vent souffla une nouvelle fois et l’échelle grinça. Chose qui ne lui échappa pas. Elle brailla à nouveau, et je fermais les yeux pour faire abstraction de ses insultes. Cette petite avait besoin de moi. Elle ne pouvait pas rester perchée toute la journée. Alors je me décidais à agir avec ou sans son consentement. Je fis un signe de main à mes coéquipiers pour qu’ils montent l’échelle de quelques centimètres de plus, j’attrapais les deux côtés de ses maigres hanches et, usais de ma force pour soulever son poids plume et le porter jusqu’à moi. Elle cria une nouvelle fois de peur avant de finalement s’agripper à moi, tel un koala. Elle était incroyablement petite malgré tout, et complètement glacée. Je frottais son dos pour la réchauffer un peu. Sans qu’elle ne le voit, j’affichais un sourire satisfait. « C’est bon, t’es descendue. » L’échelle s’abaissa doucement, jusqu’à qu’elle finisse par enfin toucher le sol. Elle me lâcha brusquement en silence et, alors que je m’apprêtais à sortir un mot, je reçus une gifle qui en fit trembler ma mâchoire. J’imaginais que c’était sa manière de me dire merci.

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La passion de Louise aura raison de moi, autant que celle de Molière a eu raison de lui. J'ai vu ces flammes danser sur ma peau jusqu'à entrer dans mes chairs et les brûler. Mon corps paralysé, j'ai senti la douleur crisper chacun des membres de mon corps. Et mon cri s'élevait dans la salle, transperçant le toit pour flotter jusqu'à la lune. Car c'est là-bas que j'ai abandonné ma fierté et mon amour propre.

... Ma main me fait mal. Mon corps me torture. Mon poignet hurle. Je tremble encore toute. Le sol sous mes pieds se dérobe. Je tombe, à genoux. Je chute au sol. Comme on s'écroule, comme on se désagrège.

Je tremble.

« Ce n'est PAS drôle »

Je plaque une main sur mes lèvres. J'ai envie de pl... non, je ne dois pas, je... non... non... Trop tard? Des rivières brûlantes sur mes joues. Je ne veux pas sangloter. Je me mords le pouce, pour étrangler tout son.

... Je suis sure qu'ils rient tous.
A leur place... A leur place, je rirais...
Putain de chat de mer...

J'essuie mes joues. De ma main intacte. Celle qui l'a frappé.

ET je souffle, honteuse, un peu.

« ... Pardon... »

Je n'aurais pas du le frapper... Mais il m'a.. traitée comme un sac. Il m'a décrochée à ma branche et je n'ai plus eu que son corps à lui auquel me raccrocher. Il est... Il a des épaules immenses. Je me susi sentie insignifiante. Sans poids. Sans réalité. Perdue dans un océan de peurs et de vide.

Il m'a parlé de l'avenir, aussi...

... Mon avenir est... simple. Facile. Droit.
Mes parents vont me tuer. Demain.
J'ai accepté de leur rendre visite demain.

Ils veulent le voir. Lui. Le petit ami que je me suis inventée pour qu'ils me laissent en paix.

Il vont juste me tuer en apprenant qu'il n'existe pas.

... J'aurais préféré restre sur mon arbre, je crois.

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Lola, quand elle voit une fille sexy

Je sentais ma joue chauffer en une fraction de seconde et, instinctivement, j’y portais ma main. Mon regard vint croiser celui de la rousse. Le sien était perdu, encore. Même les deux pieds à terre elle n’arrivait pas à se calmer. Je voulus poser mes mains sur ses épaules pour la rassurer. « Tout va bien. » J’osais dire. Mais elle s’écroula au sol, les jambes tremblantes. « Ce n'est PAS drôle » Je ne riais pas pourtant. J’étais inquiet. Elle plaqua une main sur sa bouche pour s’empêcher de parler, comme si les mots qui sortaient de sa bouche n’étaient pas les siens. Comme si elle allait les regretter. Je m’agenouillais à sa hauteur et tentais de la captiver, pour qu’elle se concentre sur autre chose que sa panique. « Shhhhhut. » Je murmurais. Elle finit par ralentir la cadence et essuya ses larmes. Autour de nous, tout le monde nous observait, tels des bêtes de foire. Je leur fis signe de la main de s’écarter, tous. Voir de déguerpir, loin. De nous laisser. Elle susurra un « ... Pardon... » quasiment inaudible, et commença à se recroqueviller sur elle-même. Je l’en empêchais et l’obligeais à se relever. Son corps tout fin et frêle vint me pincer le cœur. Je l’emmenais jusqu'au camion de pompier où elle put s’asseoir à l’arrière. Je demandais à un coéquipier de nous ramener quelque chose à grignoter. Un pain au chocolat, une brioche, un sandwich. Quelque chose pour la nourrir en tout cas. Lorsque je posais un regard sur elle, je vis le sien perdu dans le vide. Je crus bien que cette aventure fut l’une des plus terribles de sa vie. Pourquoi ? Je ne sais pas. Il n’y avait rien eu de fou appart quelques  mètres la séparant du sol. Elle devait faire une crise aiguë au vertige ou quelque chose dans ce style-là. Je replaçais une ses mèches de cheveux derrière son oreille. « C’est bon, on va t’amener quelque chose à manger. Puis tu pourras rentrer chez toi, prendre une bonne douche puis te glisser dans ton lit. » Malgré la complexité de la situation, je tentais de paraître réconfortant, même si ça n’avait jamais vraiment été mon fort. J’essayais un sourire un peu déconstruit pour la rassurer. « Demain sera une meilleure journée, tu verras. » Oups. A nouveau je crus dire quelque chose de mauvais. Sa main posée sur mon genou vint se crisper autour du tissu de mon pantalon. Encore, je me sentais mal. Gaffeur professionnel.

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La passion de Louise aura raison de moi, autant que celle de Molière a eu raison de lui. J'ai vu ces flammes danser sur ma peau jusqu'à entrer dans mes chairs et les brûler. Mon corps paralysé, j'ai senti la douleur crisper chacun des membres de mon corps. Et mon cri s'élevait dans la salle, transperçant le toit pour flotter jusqu'à la lune. Car c'est là-bas que j'ai abandonné ma fierté et mon amour propre.

Demain sera un jour meilleur, dit-il. J'ai envie de rire. De pleurer. De hurler. De le frapper à nouveau; Je ferme les yeux sur les larmes qui y montent, je me laisse glisser un peu. Vers son épaule chaude. Tant pis... tant pis s'il imagine quelque chose ou si j'ai l'air faible.

Après tout... je suis faible.

Et j'ai froid. Je suis glacée de la peau jusqu'aux os, et mon sang... mon sang charrie la glace de l'appréhension. Je ne veux pas songer à demain.

« Une douche, ça semble bien, oui... »

Je souffle ça tout bas. A mi-voix. Sans enthousiasme particulier. On me tend une viennoiserie et mon estomac hurle son enthousiasme. Je remercie à mi-voix, en levant les yeux vers le pompier qui me sourit. Je tente de lui rendre son sourire...

Je mords dans a viennoiserie et l'un des plus vieux diction au monde se révèle vrai. L'appétit vient en mangeant. Je dévore. Mes mains tremblent encore un peu, de moins en moins. Mes frissons tiennent plus du contre coup que de la peur ou du froid.

« Je hais les chats, c'est décidé... Stupide chat coincé sur ce stupide arbre... »

Je tente de combler le silence.

« Je parie que ça ne vous arrive pas très souvent, de décrocher une hystérique coincée sur une branche? Et encore moins souvent d'être giflé après... Désolée, vraiment. »

Je lui jette un regard en coin. Il a un nez droit, un menton volontaire, un regard clair qui sourit, malgré tout...

« Vous sauvez souvent des jeunes filles en détresse? Un chevalier-pompier sur un camion-destrier... »

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Lola, quand elle voit une fille sexy

Sa viennoiserie dans les mains, elle croqua dedans avec ardeur. Oh oui, elle avait faim ! On me tendit une bouteille d’eau que j’attrapais et bus en deux temps trois mouvements. « Ca va Stiles ? » Me demanda mon collègue en distinguant la marque rouge laissée par la claque sur ma joue. Je hochais la tête en dévoila un sourire qui se voulait rassurant. Mais à l’heure actuelle, je m’inquiétais pour cette petite rousse, apparemment plutôt instable, qui incendiait le chat d’une voix tendre. « Je parie que ça ne vous arrive pas très souvent, de décrocher une hystérique coincée sur une branche? Et encore moins souvent d'être giflé après... Désolée, vraiment. » Elle n’osa pas lever les yeux sur moi mais sa sincérité m’arracha un sourire. Je la regardais s’essuyer les mains contre son jean, sa viennoiserie finie. « Vous sauvez souvent des jeunes filles en détresse? » Un rire s’échappa de ma bouche sans que je ne le veuille. Elle avait le don de transformer la situation en un conte de fée. Elle était la princesse et moi le chevalier servant. D'ordinaire je n’aurai pas réagi, mais elle était tellement drôle. « Perchées dans un arbre comme toi, non. Enfin, pour ma part, tu es la première que j’aide à descendre d’un platane. » Je voulais lui envoyer un petit coup de coude pour la faire rire aussi. Mais je préférai éviter, au risque me prendre une nouvelle gifle en pleine face. Ses réactions n’étaient pas vraiment prévisibles… « Un chevalier-pompier sur un camion-destrier... » Susurra-t-elle. Je décidais d’entrer dans son jeu. « Alors, ma chère demoiselle, que puis-je pour vous ? » Lorsque ses yeux croisèrent enfin les miens, je la sentais partager entre l’incompréhension et la fascination. « Tu as soif ? » Je lui tendais la bouteille, mais sa non-réponse me laissa mitigée.

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La passion de Louise aura raison de moi, autant que celle de Molière a eu raison de lui. J'ai vu ces flammes danser sur ma peau jusqu'à entrer dans mes chairs et les brûler. Mon corps paralysé, j'ai senti la douleur crisper chacun des membres de mon corps. Et mon cri s'élevait dans la salle, transperçant le toit pour flotter jusqu'à la lune. Car c'est là-bas que j'ai abandonné ma fierté et mon amour propre.

« Alors, ma chère demoiselle, que puis-je pour vous ? »

On n'aura qu'à faire
Comme si tout allait bien
Si c'est pas vrai
Ca fait rien

Je souris, un peu, doucement, en essayant de ne pas sembler triste. Mon sourire tremble, mon sourire suit mes pensées. Mes pensées sont déjà osée sur demain. Et demain ... demain n'est qu'incertitudes et inquiétudes.

Mais je souris.
Tout va bien.
Bien sûr.

« Oui, j'ai soif. »

Tu vois... Je souris.
Je ne pense pas à demain.
Pas à ce diner...

On n'aura qu'à faire semblant,
Quitte à faire sans,
Quitte à faire comme
Nos parents

Il me tend une bouteille d'eau, j'accepte. Je bois. J'essaie de ne pas penser. Je me suis mise dans une situation impossible, à force de mensonges, à trop vouloir rassurer mes parents, à trop vouloir avoir la paix.

« Ce qu'il me faudrait, là, tout de suite, monsieur le chevalier... Ce serait un petit ami. »

Je ris doucement. Nerveusement. Hystériquement.

« Et ça... hélas... Même juste pour une soirée, mais juste pour faire semblant... ça ne se trouve pas en claquant des doigts. »

Maman serait si heureuse de rencontrer, enfin, mon fameux petit ami qu'elle n'a jamais vu. Maman ne cesse de m'en rabattre les oreilles. Papa de me répéter combien c'ets important pour elle, combien elle se réjouit de me voir en couple. Combien elle veut que je sois heureuse.

Il ne dit pas « ne la déçois pas ». Il ne dit pas « si tu la déçois... ». Il n'en a pas besoin. Je connais les conséquences...

Il me faut un petit ami. Il faut que j'annule notre soirée de demain. Il faut que je prétende être malade...  Je ne sais pas encore ce que je vais pouvoir faire.

Je les entends déjà.

« Comment as-tu pu faire ça à ta mère? »
« Tu n'étais pas trop malade, l'an passé, pour aller voir ... »
« Si tu savais comme je me réjouissais de... »
« Tu aurais pu... »
« Tu as pensé à ce qu'elle allait ressentir? »

Et je me tairai... Je me tais toujours...

Comme un bon p'tit soldat, bon apôtre
Pas un geste, pas un mot
Plus haut que l'autre

Je suis... prisonnière.

C'est la Dolce Vita

Je ne me débats même plus... J'invente.
Je m'invente la vie qu'ils voudraient que je mène.
Je fais les études qu'ils ont choisies...

Il faut bien qu'on oublie

J'embrasse à tout va.
Tous les hommes qui passent...
En espérant en retenir un...

Cette vie qu'on ne vit pas

... J'obéis...
Je veux qu'elle soit heureuse.
Il faut que je la rende heureuse.
Que je ne la déçoive pas.

Qu'on s'est pourtant promis

...
Je ne rêvais pas ça.
Personne ne rêve de ça.
Mais...

Ai-je le choix?

« Vous avez une formule magique pour me trouver un faux petit ami à présenter à mes parents, chevaliers? »

Je ris. Amère. Terrifiée. Paralysée.

Et voilà le doute et le mépris
Voilà à quoi nos vies
Se résument

Elle finit la bouteille d'eau en un rien de temps. Assoiffée. Moi aussi j'avais soif. Je mourrais de soif. Mais je ne rêvais pas d'eau. Je me ferai bien une bière. Deux ou trois même. Devant un bon match de basket, posé dans mon canapé. Rien que l'idée me brûlait les babines. J'essuyais mes mains moites sur mon jeans en l'écoutant me dire son problème. « Ce qu'il me faudrait, là, tout de suite, monsieur le chevalier... Ce serait un petit ami. » Un copain ? Je laissais un sourire se dessiner sur mes lèvres. Toutes les jeunes filles de son âges désirent un petit ami, une preuve d'attention, d'amour... Mais avec sa bouille de princesse rousse, elle n'aurait pas de mal à faire craquer les garçons, j'en était convaincu. « ...Même juste pour une soirée, mais juste pour faire semblant... » Quoi ? Cette fille était vraiment différente, originale, même drôle. A qui allait-elle faire croire à un petit ami de subsitution ? « T'as pas besoin de ça. » Elle avait beau rire, nerveusement peut-être, je ne sais pas, je sentais malgré tout que tout ça était sérieux dans ses yeux, qu'elle angoissait. N'avait-elle pas un brin de vie normale ? Se retrouver coincée dans un arbre, des réactions un peu excessives, des envies de mensonges sentimentals... Mes yeux la questionnaient remplis d'incompréhension. « Vous avez une formule magique pour me trouver un faux petit ami à présenter à mes parents, chevaliers? » Tout devint clair. Et je constatais qu'elle le lisait sur mon visage puisque ses yeux me fuient. Ses parents étaient intolérants au célibat alors. J'étais le premier à savoir que le mensonge n'était qu'une source de problème. "Une formule magique, non, je n'en connais pas. Peut-être que la vérité serait la bonne solution tu crois pas..." Elle n'avait vraiment pas l'air convaincue. Mon regard s'emblait me dire que je me faisais des illusions... "Tes parents sont-ils si incompréhensifs ?" Je lui offris mon plus beau sourire. Qu'elle ne me rendit pas. Non, elle me toisa en silence et je me disais alors que cette fille était tellement plus complexe que toutes les autres...

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La passion de Louise aura raison de moi, autant que celle de Molière a eu raison de lui. J'ai vu ces flammes danser sur ma peau jusqu'à entrer dans mes chairs et les brûler. Mon corps paralysé, j'ai senti la douleur crisper chacun des membres de mon corps. Et mon cri s'élevait dans la salle, transperçant le toit pour flotter jusqu'à la lune. Car c'est là-bas que j'ai abandonné ma fierté et mon amour propre.

Je voudrais pouvoir rire. Je voudrais pouvoir pleurer. Expliquer. Essayer.

Je ne fais qu'une chose: hausser les épaules.

Mes parents sont-ils si incompréhensifs? Il me tord le coeur et l'âme, et la fidélité, et la loyauté avec sa question. Bien sur que non! Bien sur que non! Me sparents font de leur mieux, ils veulent mon bonheur, ils ne sont pas responsable si je ne suis pas... normale. Je ne dois pas les faire souffrir. Ce ne serait pas juste.

Ils souffrent déjà tant...

« .. Non. Bien sûr que non... »

Hausser le sépaules, à nouveau, comme pour chasser ces chaines qui étranglent les mots et les alourdissent. Comme pour faire tomber cette hésitation, cette incertitude.

Je voudrais qu'on me le dise. Sont-ils ... incompréhensif. Est-ce que je rêve. Ont-ils raison. Suis-je folle?

Est-ce moi, le souci.

« Ils sont... parfaits. Mais... »

... Que te dire, pompier? Toi qui affrontes feu et gifle?

« Mais j'ai peur de les décevoir... Et... ils tiennent tellement à ce que je sois en couple... que je leur ai menti. »

C'est ma faute. Vraiment ma faute.

... Non. Je ne pleure pas. Promis.
Ce ne sont pas des larmes silencieuse.
Juste un peu d'eau.

... Ne me regarde pas. S'il te plait... Ne me regarde pas...

« Je suis bête... »

Un rire. Un rire... brisé.

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Lola, quand elle voit une fille sexy

Je crois qu'elle était gênée. Ou juste indifférente. Elle haussait les épaules, deux ou trois fois, avec un regard bien loin du présent. Je posais cette question, mais au fond, je ne savais rien d'elle, de ses parents et la relation qu'elle avait avec eux. « .. Non. Bien sûr que non... » Elle hésitait sur ses mots, sur ses gestes. Et moi je me disais, Putain mais de quoi je me mêle aussi ! « Ils sont... parfaits. Mais... Mais j'ai peur de les décevoir... Et... ils tiennent tellement à ce que je sois en couple... que je leur ai menti. » J'osais esquisser un sourire. Ni moqueur, ni juge, ni amusé. Juste compréhensif. Enfin, je ne pouvais pas affirmer la comprendre vraiment. Quand j'avais son âge, je n'avais pas besoin de mentir sur mes relations. Mais son mensonge avait quelque chose d'attendrissant, de fragile. Elle agissait plus dans l'intérêt de ses parents que dans le sien, quitte à faire passer son bonheur après celui de ses proches. C'était tout à fait honorable, mais tellement injuste. Elle pleurait en silence lorsque je reposais mon regard sur elle. Pourtant, son visage ne traduisait aucune émotion, simplement des larmes chaudes qui se frayaient un chemin sur ses joues pâles. Je me penchais légèrement vers elle et elle me fuya, par réflexe, reculant son buste. « Je suis bête... » Dit-elle en riant. Faussement. Ce genre de rire que l'on sort pour dédramatiser les situations gênantes. Voilà ce que c'était. C'était trop tard, parce que sa peine m'avait déjà touché. Trop d'ineptie. « Tss... Ne dis pas ça. » Je crois bien que je m'étais un peu pris d'affection pour cette gamine peinée. Malgré moi, je lui lançais un regard compatissant. En douceur, je me permettais d'essuyer ses petites larmes avec mon pouce, au risque de finir encore giflé ou pire. « T'as pas à avoir honte d'être célibataire. La moitié de Los Angeles l'est ! Plus même. Regarde moi !» J'écartais les bras, comme si c'était écrit mon torse. Même si au fond, je n'étais pas le meilleur exemple de célibataire au monde...
Je sursautais alors lorsque mon collègue surgit et nous dit « Bon, vous avez fini les tourtereaux ? On va devoir y aller Will. » Un sourire taquin aux coin des lèvres, il nous dévisagea pendant une fraction de seconde. « Ouais, ouais. Cinq minutes s'te plait, après on y va, c'est bon. » Et lorsqu'il partit, je vis comme une lueur d'espoir dans les yeux de la rousse à côté de moi. Une évidence chez elle comme chez moi, mais qui pourtant, ne sonnait pas être une si bonne idée je trouvais. Je lui sortis de grands yeux craintifs, appréhendant qu'elle propose ce que je pensais qu'elle allait dire. Ça ne fonctionnerait pas...

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La passion de Louise aura raison de moi, autant que celle de Molière a eu raison de lui. J'ai vu ces flammes danser sur ma peau jusqu'à entrer dans mes chairs et les brûler. Mon corps paralysé, j'ai senti la douleur crisper chacun des membres de mon corps. Et mon cri s'élevait dans la salle, transperçant le toit pour flotter jusqu'à la lune. Car c'est là-bas que j'ai abandonné ma fierté et mon amour propre.

Son pouce approche de ma joue. J'ai les cils baissés, le visage à demi détourné.. Je ne le repousse pas, je ne m'éloigne pas. Peut-être que, au fond, je veux être consolée. Peut-être que, au fond, je n'ai pas envie de fuir. Ou de pleurer. Ou de...

Pour un pompier, pour un homme que je viens de gifler... Pour un homme, il a des mains douces, des pouces délicates, qui essuient mes larmes sans que je le sente... Ou à peine. Juste asse our me donner envie de blottir mon visage, là, au creux de cette main tiède et rude.

Lui? Célibataire? Je pose sur ses épaules larges, son sur regard honnête des yeux interrogatif, dubitatifs. On n'est pas célibataire quand on lui ressemble. A moins de le choisir. Mais je souris à sa triste tentative d'humour. Parce que c'est gentil, vouloir me rassurer, mais que ça ne suffit pas. Pas du tout. Que ça ne suffira jamais, quelques mots gentils, pour faire face à la noirceur du monde.

« Bon, vous avez fini les tourtereaux ? On va devoir y aller Will. »

Je pique un fard. Pas un fard rose timide, non, un fard rose insolente, rose reine, rose écarlate. Un fard rouge impératrice.

Nous... Nous? Tourteraux. Je balbutie une protestation, je recule, vite, un peu. Je brise ce regard que nous échangions.

Cinq minutes, proteste mon pompier-bon-gars-sauveur. Cinq minutes et puis c'est bon. Cinq minutes et puis je serai à nouveau seule, face à mes soucis. Sans tourtereau, sans prince charmant, sans sauveur... Sans ...

Et là, soudain.. l'idée s'impose. Je lève les yeux vers lui et il me semble qu'il comprend.. qu'il a la même idée, la même solution, qui s'impose. Soudain. Pourquoi ne pas y avoir pensé plus tôt? Je vois bien qu'il redoute ce que je vais dire... Je le vois bien... Mais sans lui, comment vais-je m'en sortir.

« S'il vous plait... S'il vous plait... Will... Tu... Tu pourrais me dépanner, toi? Jouer le rôle de mon petit ami? Juste une soiére! Je... Je peux te payer si tu veux. Je me doute bien que ça doit pas être drôle ou facile, alors je veux bien payer... Tu me sauverais la vie... »

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Lola, quand elle voit une fille sexy

Son regard suppliant ne me ferait pas craquer ! Cette petite... Je n'la connaissais que depuis peu pour oser faire ce genre de chose. Je n'étais même pas certain que ce soit bénéfique pour elle. Regardez-nous ! Je suis beaucoup plus vieux. Une dizaine d'année doit nous séparer, il n'y aucune crédibilité ! « S'il vous plait... S'il vous plait... Will... Tu... Tu pourrais me dépanner, toi ? Jouer le rôle de mon petit ami ? Juste une soirée ! » Je secouais la tête négativement, les yeux fermés, avec un air décidé. « Je... Je peux te payer si tu veux. Je me doute bien que ça doit pas être drôle ou facile, alors je veux bien payer... Tu me sauverais la vie... » Me payer ? J'écarquillais les yeux pendant qu'elle me servais un sourire tellement innocent. Quelle comédienne ! Elle me rappelait le chat botté dans Shrek. « Ça va pas la tête ! Je suis pas une pute ! » Ma remarque la fit sourire. Mais moi, je restais toujours aussi halluciné, et décidé à refuser son offre un peu trop extravagante. « Ecoute, on va trouver une autre solution si tu veux mais... Sérieusement, pas moi ! On est pas crédible ! » Je savais très bien qu'elle allait me servir un discours sur le fait que mon collègue ait ou croire à un quelconque béguin entre nous. Qu'est-ce qu'il est con celui-là d'avoir sorti ça aussi. Je pris mon visage entre mes mains, désespéré par toutes ces paroles. Je n'allais quand même pas présenter à ses parents un peu trop ambitieux pour leur fille comme son petit ami. Qu'est-ce qu'il allait penser de moi ? Et d'elle ? Il vaudrait mieux qu'elle se trouve un gars de son âge. Le petit nouveau de la caserne ferait très bien l'affaire peut-être. Il est un peu bê-bête, peut-être que pour de l'argent il accepterait lui. Mais lorsque je lui proposais, elle n'était vraiment pas emballée. Encore elle refusait et s'obstinait à dire que j'étais la bonne personne. Mais putain c'est pas mon job ça...

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La passion de Louise aura raison de moi, autant que celle de Molière a eu raison de lui. J'ai vu ces flammes danser sur ma peau jusqu'à entrer dans mes chairs et les brûler. Mon corps paralysé, j'ai senti la douleur crisper chacun des membres de mon corps. Et mon cri s'élevait dans la salle, transperçant le toit pour flotter jusqu'à la lune. Car c'est là-bas que j'ai abandonné ma fierté et mon amour propre.

Je le préférais lorsqu'il me consolait... Il semblait gentil. Là... Là il est juste buté et irritant et... C'ets comme lorsque j'étais accrochée à ma branche. IL doit me sauver. Mais cette fois c'est lui qui refuse.

« C'est quoi le souci? »

Je me mords la lèvre, je serre les doigts, les poings. Je veux pas sembler faible, je veux pas pleurer. Pas encore une fois. Pas à nouveau. Je suis fatiguée de chialer comme un bébé... Il est loin, ce temps-là...

« Tu aimes sauver les gens? Les aider? Non? C'est quoi la différence? Mes parents ou un incendie, c'est pareil pour moi... Je crois que je préf... »

J'exagère. Un poil.  A peine. Si peu...

« ... C'est presque pareil... Mes parents... sont un peu... euh... envahissants. Rien que de penser à passer la soirée chez eux, je me sens mal. Et ils vont... Je vais tellement culpabiliser, si ma mère est triste... Et... Et... Si tu... vous ne venez pas... Ca va mal se passer. Ou alors je vais prétendre être malade. Ne pas y aller. »

Je lève les yeux. Ils étaient posés sur mes genoux et mes mains qui les enserrent à en faire blanchir mes articulations... Mon regard se pose sur son possible « remplaçant ». Un sourire amer aux lèvres, je le détaille.

« Qu'est-ce qui te retient? Je suis moche? Je suis pas gentille? Je t'ai frappé? Je m'excuse pour ça... et je peux pas changer mon apparence... et... Si c'est de mentir qui te gêne... »

Le ciel bleu. Vide. Mon envie de pleurer. Mon envie de le convaincre...

« C'est si mal, vouloir mentir à mes parents? Pour les rendre heureux? Ils m'ont bien fait croire au Père Noël. Walt Disney nous raconte bien des histoires de prince charmant. Les pubs nous disent que nous seront sexy si nous achetons tel ou tel parfum... Si nous mangeons tel ou tel yaourt... Me dis pas que c'est mal de mentir, quand ça évite des crises de larmes et des disputes... C'est juste un mensonge provisoire. Et puis... tu as un boulot, tu es sexy... mes parents, ils vont pas s'en soucier, du reste... »