Rose&James - Let's celebrate!

Rose&James

Let's celebrate!

James était dans son appartement, dans la petite pièce sombre qui lui servait de laboratoire pour développer ses photos. A une époque où le monde était au numérique, lui était plutôt vieux jeu, préférant de loin le grain de la photo argentique. Dans cette pièce aux lueurs rouges, il sortait les photo qu'il avait fait la veille de leurs bains avant de les accrocher sur un fil qui traversait la pièce. Il pouvait passer des heures dans cette petite pièce en regardant les photos apparaître, d'aucun dirait même qu'il ne prend des photos que pour ce moment précis. Contrairement à ses envies de devenir reporter, les photos qu'il affichait reflétait plutôt une simple journée passée au parc à photographier les passants et les animaux qui s'approchaient doucement des humains en quête d'un peu de nourriture. La dernière de ses prises fini empalée sur le fil comme toutes les autres, retenue par une simple pince à linge. Il jeta un rapide coup d'oeil à sa montre, afin de savoir le temps qu'il lui restait avant que le photographe ne s'essuie les mains pour quitter la pièce, prenant bien soin de couper la lumière et laissant ces images inanimées pour l'éternité dans l'obscurité. Il lui restait encore un peu de temps devant lui avant que la personne qu'il attendait ne débarque dans ce grand appartement qui était le sien. Les joies d'être le fils de l'ambassadeur. Si c'était plus vite un inconvénient de devoir se farcir bon nombre de soirées avec des hauts dignitaires ou avec des personnalités importantes, soirées mondaines qu'il n'appréciait guère, au moins son père lui avait permis de se payer cet appartement non loin de l'ambassade avec presque plus de place qu'il ne lui en fallait. Les grosses fenêtres qui ornaient les murs de la pièce centrale, illuminaient cette dernière d'une lumière radieuse.

La personne qu'il attendait, c'était Rose, la fille avec qui il avait du faire un travail sur les quartiers pauvres de la ville. Tout avait été pour le mieux et les résultats étaient tombés pour l'un comme pour l'autre et ils étaient bons, pour l'un, comme pour l'autre. James avait alors prit l'initiative d'invité Rose à fêter ça chez lui, sans aucune arrière pensée que celle de la féliciter pour son travail, comme il le faisait avec bon nombre de ses amie0s. Peut-être aurait-il du aussi invité madame Muñoz pour son aide incroyable pour cet article, elle qui avait été si gentille. D'ailleurs, trônant sur un des meubles se trouvait encore la photo qu'il lui avait emprunté. Il l'a lui rendrait un jour, quand il aura le temps de repasser dans le quartier mais pour le moment elle était là surtout pour ne pas qu'il l'oublie dans le fond d'un tiroir. Il regarda par la fenêtre le temps qui lui restait s'écouler petit à petit, observant les allées et venues des passants dans la rue quand la sonnette retentit dans l'appartement. Il appuya sur le petit bouton de l'interphone afin de demander qui se trouvait de l'autre côté et désirait rentrer. C'était ben Rose et il pressa l'autre bouton à côté qui, en plus d'offrir un son strident, permettait d'ouvrir la porte. Il attendit les minutes nécessaire à la montée des 3 étages qui le séparait du sol avant qu'on ne frappe à la porte. Il alla alors ouvrir et invita son amie à rentrer.

James - "Salut, comment ça va ? Tu n'as pas eu trop de mal à trouver ?"

Il attendit qu'elle soit rentrée pour la débarasser et l'invité à prendre place sur le canapé qui se trouvait dans le Salon/Salle à mangé que constituait cette pièce centrale.

James - "Je te sers quelque chose ?"

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Let's Celebrate !

Rose ne savait plus très bien quelle heure il était … En fait, la demoiselle avait carrément perdu la notion du temps. Ca la rendait vraiment dingue les articles. Depuis la dernière entrevue avec Mme Munoz, la petite anglaise avait été la revoir mais cette fois dans la petite maison de l’hispanique. Et bien oui, la jeune femme s’était très vite entendu avec la vieille dame, même si au départ, c’était plus James qui avait pris les commandes. Manque de chance, Rose n’avait pas dit son dernier mot et il ne savait pas de quoi elle était capable. Loin de là. Peut-être l’apprendrait - il dans peu de temps, en attendant, elle devait mettre au propre les tonnes de notes qu’elle avait peu prendre chez la dame hispanique. La rouquine avait vraiment appréciait l’entrevue privée qu’elle avait pu avoir avec Mme Munoz. C’était une dame brave, et pleine d’expérience. Ce genre de personne manque beaucoup à Los Angeles. Cette ville n’est que rêve et illusions … D’ailleurs, Mme Munoz avait un rêve en venant ici, comme tout le monde, qui au final ne s’est pas vraiment réalisé, mais sa vie n’en a pas été moins bien. Au contraire, elle fut la plus heureuse du monde avec son mari. C’était drôle mais lorsqu’elle entra chez elle, pleins de photos de lui, ses proches y était affiché. C’était vraiment beau à voir. Une femme qui, même après tant d’année, ne vit toujours que pour cet homme. La rouquine sourit presque, mais elle le garda pour elle. D’ailleurs, Mme Munoz n’oublia pas la petite allusion qu’elle avait fait au bar, quelque heures plus tôt. James et Rose … Non et puis quoi encore ? La demoiselle n’est pas du genre à se donner à quelqu’un comme ça et encore moins avec James. Pourquoi ? Rose n’en savait rien … A vrai dire, elle aurait pu être avec un type comme lui. Charmant, gentil, souriant, mystérieux, et qui aime le même métier qu’elle. Que demander de plus ? Rien, en effet. Mais Rose n’était pas ce genre de personne … Elle attendait, ce petit plus, la petite chose qui la fasse vibrer et oublier tout le reste autour. C’est ça qu’elle veut ! Mais l’amour c’est une illusion et ça elle l’a bien comprit. A présent, depuis ce pari stupide ce n’est plus la même. Mme Munoz ne pouvait pas comprendre tout ça, mais la rouquine l’avait remercié pour ses différents conseils. C’était une femme bien.

A force de penser à Mme Munoz et son article, la petite anglaise n’avait pas vu l’heure passer … Elle avait d’ailleurs rendez-vous avec James, chez lui. Et bien oui, il lui avait dit de venir non loin de l’embrassade, là où il résidait. Rose fut surprise du lieu vu que ce n’était qu’un étudiant. Mais elle ne tarda pas à comprendre que ses parents devaient être derrière tout ça. C’était simple de se payer un appartement lorsque les finances familial le permette. Pour la rouquine, ce n’est pas le cas et elle ne s’en porte pas plus mal, à part peut-être le manque d’intimité dans le bâtiment, sinon la collocation avec les filles n’est pas mal. Vu la chaleur, Rose enfila un short en jean avec un débardeur noir. Au cas où il y ait un petit vent, elle prit une veste, s’attacha les cheveux et fila. C’est certain, elle serait en retard, mais tant pis. C’était pour la bonne cause, l’article. D’ailleurs, dans les transports, elle continua de remettre ses notes au propre histoire d’y voir plus clair. C’était de plus en plus compliqué de s’y retrouver … Et voilà, le terminus la rappela à l’ordre. Elle rangea tout dans son sac. Malgré le fait qu’ils aient rendu l’article en cours, cet article devait être refait avant la publication. Rose faisait son Stage au Times et Mme Munoz avait donné son accord pour qu’il soit publié. Cette femme était une exception. Voilà pourquoi Rose avait dit oui à James pour venir chez lui et lui en parler. Sinon, à aucun moment, elle n’aurait accepté. Tous les deux n’étaient pas amis, ni autre. Ils n’avaient donc pas de raisons de trainer ensemble. Une fois devant le bâtiment, elle sonna à l’interphone. Troisième étage, c’est ce qu’il lui avait dit. Cette dernière emprunta l’ascenseur et se trouva devant sa porte d’entrée en quelque minutes. Rose frappa. James ne mit pas longtemps à lui ouvrir et à l’inviter à entrer. Ils ne se firent pas la bise. C’était assez bizarre … Il y avait presque un malaise. Rose pouvait le sentir. Il prit sa veste. Cette dernière prit place sur le canapé à l’invitation de James.

« Je vais bien merci, et toi ? » Demanda t-elle par politesse en retour. A vrai dire, elle ne savait pas trop quoi dire. Tout se qu’elle espérait c’est qu’il accepte de lui prêter les photos pour l’article … c’était son travail, et pas le sien … « Un verre d’eau, s’il te plait. » Dit - elle d’une voix assez calme. Ce dernier ne mit pas longtemps à lui apporter le verre. C’était peut-être le moment. « Tu sais l’article … Heu … De Mme Munoz, et bien .. Le Times ... » Rose s’arrêta parce qu’elle ne savait pas trop comment lui dire … Et surtout comment il allait le prendre. « … Ils veulent que je le publie. Tu serais d’accord avec ça ? » Et bien oui, c’était leur article, pas que le sien … Rose détacha ses cheveux. Elle faisait toujours ça lorsqu’elle était stressée. Et elle était tellement plus jolie les cheveux dans le vent ….

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Rose&James

Let's celebrate!

Le jeune Irlandais trouva sa propre tenue un peu surfaite par rapport à la jeune fille qui venait de rentrer. Elle en simple short et débardeur alors que lui avait fait l'effet de se mettre avec une chemise à manche courte, tenue qu'il ne sortait habituellement pour les grandes occasions comme les soirées mondaines avec ses parents. Pourquoi avait-il mit cette tenue ? Bonne question, il n'en avait lui-même pas la réponse. Ca lui avait sembler naturel de s'habiller comme ça, c'est tout. Il prit commande des boissons, comme un bon garçon de café, métier qu'il n'avait pourtant jamais exercé même étant plus jeune. Son père n'aurait pas vu d'un très bon oeil que son fils face un métier d'une si basse besogne selon lui. James lui, se moquait allégrement du métier que les gens pratiquaient, il n'y avait pas de sot métier comme on dit. A part peut-être dans le milieu de la drogue mais ça, il l'avait appris à ses dépens et il n'allait pas en reparler de sitôt. Il entra dans la cuisine, qui était loin d'être petite sans être fortement spacieuse. Elle était d'une taille normale pour qu'on puisse s'y promener à plusieurs sans avoir à se marcher sur les pieds. Il sortit de l'armoire deux verres de petite taille qu'il posa sur le plan de travail avant de les remplir tour à tour d'eau. Il ne voulait s'embêter à prendre une autre boisson que son invitée alors qu'il avait la bouteille en main et qu'elle était déjà ouverte. Il rapporta les verres dans la pièce centrale où Rose avait pris place dans le canapé, comme demandé.

Il lui tendit le verre à la fille se trouvant dans le canapé et bu une gorgée du sien, restant debout. Il n'avait pas pour habitude de s'asseoir, que ce soit ailleurs ou dans sa propre maison où le canapé ne lui servait au final que fort peu. A la place, il se cala contre un morceau de mur en face de Rose et la laissa parler du Times et de la possible publication du sujet sur lequel ils avaient travailler. Même si c'était un très grand honneur, James ne se voyait pas forcément bossé au Times un jour, le journal était de loin bien trop prestigieux pour ce qu'il voulait faire. Et puis le prestige, il en avait souper depuis l'enfance. Lui se voyait plus dans le petit journal local où l'on connaissait les reporter uniquement parce qu'il vienne discuter des faits divers avec les gens du quartier. Mais d'un autre côté une publication au Times, ça pouvait faire bien sur un C.V. James bu une gorgée de son verre pour le vider de moitié avant de répondre à la question de la jeune fille.

James - "Je n'y vois pas d'inconvénient, c'est même une très bonne nouvelle. Je pensais bien qu'on avait fait un travail raisonnable, je ne pensais pas une seule seconde qu'on avait fait un boulot qui pourrait intéresser le Times." Il marqua une courte pause. "Comme quoi, j'ai bien fait de tomber en binôme avec toi, tu es plus talentueuse que les autres."

Il lança sa phrase avec une pointe d'humour, ponctuant le tout pas un léger rictus avant de poser le verre qu'il tenait en main sur la table. La question qu'il se posait à présent, c'est surtout de savoir de quoi avait besoin le grand Times pour présenter ce modeste article. Sans doute des photos qu'il avait prise ou même de celle de la vieille dame qu'il avait emprunté. Désolé madame Muñoz, il faudra encore un peu attendre avant de récupérer votre photo, je le craint. Il se redressa et alla chercher la fameuse image qui avait été prise des années auparavant avant de la tendre gentiment à Rose. Le Times allait sans doute vouloir retravailler l'article à sa sauce et il y aurait toujours bien un photographe qui a réussi dans le milieu - et qui se croit donc supérieur - pour critiquer les photos que James avait prit. C'était souvent le cas quand un jeune voulait se faire une place, les requins qui s'y trouvaient déjà ne voulaient pas si facilement lâcher le morceau.

James - "Je présume que tu va avoir besoin de ça... enfin qu'ils font avoir besoin de ça. Tu veux les autres photos aussi ? Parce que je peux aller les chercher sans problème." Ponctua-t-il en se tournant dans la direction de sa chambre noir où il avait classé chacun de ses négatifs et chacune de ses photos tirées.

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Let's Celebrate !

James a invité Rose gentillement chez lui, pour fêter le succès de leur article ou je ne sais pour quelle autre raison. En tout cas, la rouquine a répondu à l'affirmative. Une occasion ? Oui, c'était ça, l'occasion de lui parler de ce qu'elle avait comme projet et surtout pour le Times. Cette dernière ne mit pas des heures à choisir sa tenue, bien a contraire, elle enfila un short et un petit haut noir sympa qui lui collait le corps histoire de la rendre quand même sexy, du moins à sa façon. Rose est plutôt quelqu'un de simple et réservé ... Manque de chance, James a connu l'ancienne jeune femme. Aujourd'hui, la demoiselle n'a plus rien à voir avec celle qu'elle était à leur rencontre. La discrétion et l'effacement ne sont plus de mise dans sa vie. A ce moment, elle est affirmée et advienne que pourra pour la suite. En tout cas, lorsque le jeune homme ouvrit la porte, elle fut quelque peu surprise de sa tenue. Pourquoi avait - il jugeait bon de porter une chemise ? Ce n'est que Rose ... Même si elle trouve l'attention quelque peu charmante. James est quelqu'un de très bien élevé. A vrai dire, ils ne sont pas vraiment du même monde ....

Une fois qu'elle fut entrée dans son appartement, elle s'installa sur le canapé. La demoiselle regarda aux alentours. Le lieu est vraiment splendide, et surtout très spacieux. Certes, les deux jeunes gens n'ont pas les mêmes moyens de vie, c'est surement pour ça qu'elle est en colocation sur le campus dans une petite chambre. Après quelque minutes, il arriva vers elle et lui tendit un verre. Ce dernier ne s'installa pas à ses côtés mais se cala contre un mur non loin de là pour être en face de Rose. Il bu un gorgée et écouta la petite anglaise parler du Times. Et bien oui, elle devait bien lui annoncer que l'article avait fait fureur et que la Times voulait le publier. En faire un sujet vraiment privilégié. « C'est vrai ? Ca ne te dérange pas ? » Dit - elle quelque peu surprise de tout ça ... A vrai dire, la rouquine pensait avoir plus de mal à le convaincre. Ce dernier n'est vraiment pas comme les autres ... Rose était de plus e plus surprise par sa personnalité. « En tout cas, ton nom sera dessus aussi, il est hors de questions que je récolte tous les lauriers alors que tu m'as énormément aider, pour tout ... » Dit - elle avec un petit sourire timide. Le plus talentueux des deux, ce n'était pas Rose et ça elle le savait déjà.

« Tu ne voudrais pas venir au Times avec moi, faire la connaissance du responsable et de l'équipe ? » Dit - elle par pure égoïsme puisqu'elle ne savait pas quelle photo choisir et encore moins convaincre son supérieur de mettre celle ci et pas une autre. James avait son caractère et savait très bien ce qu'il voulait faire. La demoiselle n'avait qu'une envie, qu'il accepte. Certes, et c'était peut-être l'occasion pour lui de pouvoir enfin être dans la cours des grands avec le talent de dingue qu'il a en lui. Rose saisit l'image et sourit. Ca lui rappelait beaucoup de souvenirs ....

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Rose&James

Let's celebrate!

Comme si on pouvait ne pas vouloir une publication au Times, un journal aussi reconnu et réputé à travers le monde ? Il est vrai que pour James, ça ne lui faisait ni chaud ni froid mais il savait bien que pour tout journaliste qui se respectait, ça devait être un grand honneur, alors pour quel raison pourrait-on refusé. Et puis, ça avait l'air de lui faire tellement plaisir que l'Irlandais n'avait pas le coeur de refuser. Il n'aurait même pas demander à être crédité, lui qui n'avait au final uniquement pris des photos rapidement pour exposer les propos des habitants du quartier et des photos, c'était ce qu'il prenait tout le temps. Quoi qu'il en soit, il termina son verre pendant que Rose regardait la photo de la personne centrale de l'article. Il le déposa sur la table, sur l'un des petits sous-verre placer à cet effet - il y en avait d'ailleurs partout tant il avait l'habitude de déposer son verre en chemin lorsqu'il se baladait dans son appartement.

James - "Excuse moi un instant !"

James disparu, laissant son invité seule dans le grand salon. Il pénétra dans sa sale noire, en prenant le soin d'allumer la lampe rouge histoire de voir quelques choses et se lança à la recherche de boite posée dans une étagère. Il y en avait un nombre incalculable et dessus on pouvait lire des séries de chiffre, groupée par 3 groupes de deux chiffre à chaque fois. Il s'agissait des dates à laquelle les photos avait été prise, James, ordonné comme il était, ne pouvait pas s'empêcher de les cataloguer pour les retrouver plus facilement. Il attrapa la dernière en date et l'ouvrit sur un coin de table encore libre, car si l'étagère faisait preuve d'un certain rangement, le reste de la pièce et le travail "en cours" faisait preuve tant qu'à lui d'un certain... bordel. Il extirpa alors le paquet de photos qu'il avait prit ce jour là, oubliant que dans le paquet, il y avait la photo qui n'avait rien à voir avec et qu'il avait prit pour faire ses réglages. Oui, vous y êtes, la photo de Rose. Il ressorti de la pièce aussi prestement qu'il y était rentrer et déposa le paquet de photos devant sa collègue de projet et pris place à l'autre bout du canapé en coin, il n'était toujours pas en face de Rose mais au moins il n'était pas à côté d'elle non plus, trouvant que c'était toujours ridicule d'avoir deux personnes se faisant la conversation en regardant un mur et devant se tourner la tête à en avoir un torticolis durant tout le dialogue. Il y avait maintenant sur la table un petit tas d'une vingtaine de photos traitant du reportage. C'était James qui avait choisi les meilleures et les plus explicite pour l'article à rendre mais cette fois-ci il préférait lui demander son avis, elle était plus au courant des préférences du Times.

James - "Tiens, je te laisse regarder les photos, s'il y en a qui te plaise plus que d'autre ou qui pourrait plus plaire à l'éditeur." Il marqua une courte pause pendant qu'elle regardait les photos. "Sinon pour répondre à ta question..." oui, il ne l'avait pas oublié. "Bien sûr que je veux bien t'accompagner, tu as déjà un rendez-vous de prit ?" Il semblait assez logique que oui, mais il préférait poser la question.

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