Demoiselle en détresse
La journée avait commencé comme une autre pour la jeune et fraîche Victoria, tout juste devenue vétérinaire pour l'aquarium de Los Angeles. Et c'était justement là qu'elle se trouvait, à s'occuper des poissions dans l'un des aquariums principaux. Elle ne pouvait que constamment s'émerveiller de cette vie aquatique qu'elle connaissait pourtant fort bien. Sa vie à Venise l'avait fortement influencé dans cette voie, les canaux de la cité des amoureux regorgeant de vie marine. Elle avait passé des heures durant, sur l'une des gondoles qui parcouraient ce qui servait de rue dans cette ville juste à admirer les poissons nager l'un derrière l'autre. Elle nourrissait les animaux se ruant vers la nourriture qui tombait dans leur prison d'eau et de verre, avec un sourire aux lèvres. Ce n'était sans doute pas le plus prestigieux des métiers et certainement bien moins prestigieux que n'importe quel vétérinaire qui parcourait le monde pour sauver des bébés lions dans la savane. Peut-être un jour, elle pourra s'occuper d'animaux marins plus imposants, pourquoi pas d'un orque par exemple ?
Une fois la partie nutrition terminée, elle flâna dans les couloirs en observant toutes sortes de poisson à travers les doubles-vitrages. Elle ne pouvait pas en être sûr mais il lui semblait que les poissons la reconnaissaient et venait se pavaner devant elle, passant à chaque fois devant son regard avant de repartir vers le fond. Les gens commençaient à rentrer dans la pièce pour un voyage initiatique au pays de Némo, le capitaine, pas le poisson-clown, bien qu'il avait plus de cette espèce de poisson que de sous-marin nautilus. Il y avait de tout, des parents amenant leurs enfants, aux jeunes couples cherchant le moindre coin sombre pour avoir un peu d'intimité aux groupes d'enfants supervisés par une institutrice qui cherchait par tous les moyens à faire tenir un peu d'ordre dans le brouhaha de la masse de casquettes rouges, installées sur les têtes blondes pour qu'elles soient reconnaissables. Il y avait même par moment des vieux couples, marchant à l'aide d'une canne et sa tendre moitié. Toutes ses présences faisaient sourire l'italienne qui ne manquait pas de dire bonjour à la moindre personne qui se présentait à son champs de vision.
La journée se déroula ainsi sans aucun accro, mais fût interrompue en court d'après-midi par une autre présence. Alors qu'elle faisait une nouvelle fois le tour de l'aquarium, officiellement pour voir si tout allait bien, officieusement pour se balader une nouvelle fois entre ses murs d'eau, elle approcha de la salle appelée le tunnel au requin, un immense aquarium qui passait au-dessus du public en plus de sur les côtés. Là, un homme se tenait dans un coin, à proximité d'une porte strictement réservée aux personnels. Victoria détourna le regard, laissant la paranoïa de côté mais ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter sur sa présence. Elle quitta la salle avant de s'arrêter hésitante sans remarquer les autres personnes dans cette nouvelle pièce. Elle se mordilla l'un de ses doigts ne sachant pas trop quoi faire sur le coup. La logique voudrait qu'elle appelle la sécurité mais le temps qu'elle trouve l'un de ces gardes, l'homme risquait de fuir ou pire, de commettre son mauvais coup. Elle prit son courage à deux mains et retourna en direction de l'individu qui n'avait pas bougé. Elle l'observa rapidement. Habillé d'un long manteau noir et arborant une grosse barbe, il avait un style hispanique, avec des cheveux sans toute court mais masqué par le bonnet qu'il portait alors qu'il était à l'intérieur. A vue de nez, il ne devait pas être bien plus âgé que la vétérinaire.
"Excusez-moi, je peux vous aidez ?" lança-t-elle à son attention.
L'homme ne répondit pas, tournant la tête vers elle avec un air confus, celui de l'enfant qui vient de se faire prendre la main dans le sac. D'un coup, il attrapa la jeune fille et colla sa main contre sa bouche pour étouffer le cri que Victoria voulait crier. Bien vite, elle senti le métal froid d'une lame, sans doute un couteau, contre son ventre. L'homme lui demanda d'ouvrir la porte se trouvant à côté d'eux, chose que Victoria réalisa sur le champ, la main tremblante approchant la clé de la serrure. Que pouvait-il bien vouloir dans cette pièce qui ne donnait accès qu'aux divers aquariums. Les deux personnes s'engouffrèrent rapidement pour disparaître de la vue de tous. Victoria se retrouva plaquer contre le mur, les mains immobilisées au-dessus de sa tête. L'homme lui fit signe de se taire en posant son doigt sur ses lèvres avant de retirer sa main de la bouche de Victoria. Tétanisée par la peur, son cœur s'accélérant, la demoiselle n'était même plus en état de crier pour appeler à l'aide de toute façon.
"Que… que me voulez-vous ?"
"Oh, à toi rien ma mignonne. J'avais juste besoin d'une planque pour attendre la fermeture. J'allais ouvrir la porte par mes propres moyens, mais c'est bien plus rapide comme ça."
"Laissez-moi partir, je vous en prie."
Les larmes commençaient à humidifier ses yeux suite à cette agression et elle parlait entre deux sanglots. L'agresseur, sans doute là pour l'argent de la caisse en fin de journée, posa son regard sur la religieuse, posant son attention sur sa poitrine.
"Maintenant, rien n'empêche qu'on s'amuse un peu en attendant."
Il s'approcha d'elle pour l'embrasser mais la jeune fille tourna sa tête pour éviter le contact de leur lèvre. Elle voulu crier en espérant que quelqu'un l'entende par la porte restée entrouverte mais une fois encore, elle repensait au couteau et à ce qu'il pouvait lui faire. Il ne lui restait plus qu'à prier intérieurement pour que le seigneur lui offre un miracle.
Une fois la partie nutrition terminée, elle flâna dans les couloirs en observant toutes sortes de poisson à travers les doubles-vitrages. Elle ne pouvait pas en être sûr mais il lui semblait que les poissons la reconnaissaient et venait se pavaner devant elle, passant à chaque fois devant son regard avant de repartir vers le fond. Les gens commençaient à rentrer dans la pièce pour un voyage initiatique au pays de Némo, le capitaine, pas le poisson-clown, bien qu'il avait plus de cette espèce de poisson que de sous-marin nautilus. Il y avait de tout, des parents amenant leurs enfants, aux jeunes couples cherchant le moindre coin sombre pour avoir un peu d'intimité aux groupes d'enfants supervisés par une institutrice qui cherchait par tous les moyens à faire tenir un peu d'ordre dans le brouhaha de la masse de casquettes rouges, installées sur les têtes blondes pour qu'elles soient reconnaissables. Il y avait même par moment des vieux couples, marchant à l'aide d'une canne et sa tendre moitié. Toutes ses présences faisaient sourire l'italienne qui ne manquait pas de dire bonjour à la moindre personne qui se présentait à son champs de vision.
La journée se déroula ainsi sans aucun accro, mais fût interrompue en court d'après-midi par une autre présence. Alors qu'elle faisait une nouvelle fois le tour de l'aquarium, officiellement pour voir si tout allait bien, officieusement pour se balader une nouvelle fois entre ses murs d'eau, elle approcha de la salle appelée le tunnel au requin, un immense aquarium qui passait au-dessus du public en plus de sur les côtés. Là, un homme se tenait dans un coin, à proximité d'une porte strictement réservée aux personnels. Victoria détourna le regard, laissant la paranoïa de côté mais ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter sur sa présence. Elle quitta la salle avant de s'arrêter hésitante sans remarquer les autres personnes dans cette nouvelle pièce. Elle se mordilla l'un de ses doigts ne sachant pas trop quoi faire sur le coup. La logique voudrait qu'elle appelle la sécurité mais le temps qu'elle trouve l'un de ces gardes, l'homme risquait de fuir ou pire, de commettre son mauvais coup. Elle prit son courage à deux mains et retourna en direction de l'individu qui n'avait pas bougé. Elle l'observa rapidement. Habillé d'un long manteau noir et arborant une grosse barbe, il avait un style hispanique, avec des cheveux sans toute court mais masqué par le bonnet qu'il portait alors qu'il était à l'intérieur. A vue de nez, il ne devait pas être bien plus âgé que la vétérinaire.
"Excusez-moi, je peux vous aidez ?" lança-t-elle à son attention.
L'homme ne répondit pas, tournant la tête vers elle avec un air confus, celui de l'enfant qui vient de se faire prendre la main dans le sac. D'un coup, il attrapa la jeune fille et colla sa main contre sa bouche pour étouffer le cri que Victoria voulait crier. Bien vite, elle senti le métal froid d'une lame, sans doute un couteau, contre son ventre. L'homme lui demanda d'ouvrir la porte se trouvant à côté d'eux, chose que Victoria réalisa sur le champ, la main tremblante approchant la clé de la serrure. Que pouvait-il bien vouloir dans cette pièce qui ne donnait accès qu'aux divers aquariums. Les deux personnes s'engouffrèrent rapidement pour disparaître de la vue de tous. Victoria se retrouva plaquer contre le mur, les mains immobilisées au-dessus de sa tête. L'homme lui fit signe de se taire en posant son doigt sur ses lèvres avant de retirer sa main de la bouche de Victoria. Tétanisée par la peur, son cœur s'accélérant, la demoiselle n'était même plus en état de crier pour appeler à l'aide de toute façon.
"Que… que me voulez-vous ?"
"Oh, à toi rien ma mignonne. J'avais juste besoin d'une planque pour attendre la fermeture. J'allais ouvrir la porte par mes propres moyens, mais c'est bien plus rapide comme ça."
"Laissez-moi partir, je vous en prie."
Les larmes commençaient à humidifier ses yeux suite à cette agression et elle parlait entre deux sanglots. L'agresseur, sans doute là pour l'argent de la caisse en fin de journée, posa son regard sur la religieuse, posant son attention sur sa poitrine.
"Maintenant, rien n'empêche qu'on s'amuse un peu en attendant."
Il s'approcha d'elle pour l'embrasser mais la jeune fille tourna sa tête pour éviter le contact de leur lèvre. Elle voulu crier en espérant que quelqu'un l'entende par la porte restée entrouverte mais une fois encore, elle repensait au couteau et à ce qu'il pouvait lui faire. Il ne lui restait plus qu'à prier intérieurement pour que le seigneur lui offre un miracle.