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    Is your soul for sale? (hot)

    Lun 17 Mar 2014 - 21:08
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    Lola C. Sandstrøm
    Lola C. Sandstrøm
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    Messages : 2730
    Date d'inscription : 20/11/2013
    Identité HRP : Marie - alouette / 37 ans, dinosaure du rp
    Gameplay : RP en Je/Elle, indifféremment - min 300 mots
    Disponibilité RP : Disponible
    Autres comptes : non
    Avatar (+ crédits) : Ebba Zingmark - Sadja
    Nationalité/origines : Finlandaise et américaine
    Avertissements contenu : dans le passé de Lola:
    homophobie intériorisée
    dépression et psychophobie
    mentions de bipolarité
    violence conjugale
    fausse couche
    chats merveilleux mais nommés d'après des criminels de guerre

    Orientation & situation : homosexuelle, célibataire
    Métier/occupation : styliste d'une marque high end de prêt à porter (LuxaLuxa)
    Études & fraternité/sororité : Stylisme - Gamma
    Résidence : Eastside
    « Combien? »

    Je plante mon regard dans celui de la danseuse. Je pince les lèvres. La contemple. La déshabille du regard. M'attarde sur ses courbes insolentes...
    Sous le tissu. Enfin... ce qu'il reste à lui retirer de tissu...

    Elle est là... Pour ça. Juste pour ça. Pas la peine d'avoir honte. Elle aime ça. Se trémousser. Exciter. Se vendre. Faire la pute... Etre un corps, un amas de chair, une promesse de sexe...

    Une promesse...

    Je suis sure qu'elle n'attend que ça...
    Se faire de l'argent facile. Avec une fille, ne plus...
    Même pas trop compliqué...

    Pour faire ce boulot, il faut aimer ça... Alors... Je ne s'embarrasse pas de détours... Je suis pressée: si j'attends... si j'attends...

    Si j'attends, je fuirai...

    J'ai 18 ans. Ce soir.
    18 ans, cela ne dure pas...
    Rien ne dure.

    Je ne veux perdre ni temps; ni courage, ni fébrilité.
    J'esquisse un sourire en coin, attendant sa réponse.
    Ah... être riche. Dépenser à foison. Sans compter...

    18 ans... De l'alcool dans le sang, du feu dans les veines, du noir, trop de noir, sur les yeux. L'impudence et l'insolence au corps, le désespoir à l'âme...

    Mes amis... m'ont quittée. Ou je leur ai faussé compagnie.
    Pas grave... Ce ne sont pas vraiment des amis. Ils ne comptent pas.
    De ces gosses de riches qui cherchent que faire de leur temps.
    De leur argent, de leurs mains désillusionnées et de leurs coeurs vides.

    Ils s'essaient à l'humour, au vulgaire, au scabreux.. Pour s'occuper.
    Je suis devenue... l'un d'eux. Je me fonds à la faune locale...

    Ce soir... Ce soir, je les ai suivi. Pour fêter ça. Mes 18 ans.
    J'ai écouté leurs propos salaces, en ai glissé de son cru.
    Une telle a des seins de vache. Une telle danse comme une salope...
    Celle-là est trop chaudasse... Elle adore ça, ça se voit...
    J'ai écouté. J'ai participé. J'ai tenté de ne pas vomir...
    Ce tourbillon de rires, de sous entendus et d'apparences...
    Ce qu'est devenue ma vie, depuis presque 2 ans.

    Plus tôt dans la soirée, Luke en avait choisie une... L'avait emmenée dans un coin... Et moi... Moi j'avais ri. Exigé une description, à son retour. Ecouté sa vantardise crue et cruelle, en riant... Et... Je l'avais... repérée.

    Je voudrais mourir, parfois.
    Je me dégoute...
    Et s'ils savaient...
    S'ils savaient seulement...

    Combien ils me dégoutent.

    « Alors.. Combien tu demandes? Pour te louer. Pour... la fin de la soirée? »

    ... T'aime tant ça?
    Tu te vends, tu souris.
    Tu danses, tu nous chauffes...

    Salope.
    Je voulais t'oublier.
    Je suis partie.
    J'ai voulu t'effacer...
    Tu t'étais glissée dessous mes paupières, contre ma rétine...
    Tes déhanchés s'étaient imprimés...

    Je suis revenue. Pour toi. Pour t'avoir.
    Pour que tu sois à moi...
    Te voler ton temps, ton corps.
    Te payer.

    Puisque tu te vends.

    Re: Is your soul for sale? (hot)

    Lun 17 Mar 2014 - 21:35
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    Invité
    Anonymous
    Invité
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    Dénudée. Quelques dentelles qui mettent en évidence ses formes d’une perfection prétentieuse qu’elle crache aux yeux des personnes qui se trouvent dans la boite ce soir. Elle danse, sourit, minaude lorsqu’elle en a envie, elle sait ce qui plait, elle l’a appris depuis des années, avant même de commencer à travailler ici. Excitant les sens dans un simple soupir bien placé. Elle rit, ça oui, elle sait le faire, quelque chose de cristallin, dont tout le monde se souvient. Elle badine avec quelque chose qui est bien loin de l’amour. Elle se vexe, faisant semblant d’être blessée et de devoir être sauvée. Elle dans sa bulle, dans celle qui pue le sexe et l’envie. Qui ne ressemble pas du tout à ce qu’on peut considérer comme la vie. Elle vend du rêve, quelque chose qui se transmet comme un venin qui coule dans les veines de tous ceux se trouvant ici. Elle sait comment va se terminer la soirée, elle commence à savoir comment fonctionne les choses ici même si cela que quelques temps qu’elle se perd un peu plus chaque soir en se vendant comme on le fait avec le bétail. C’est une machine, une automate, elle est ce qu’elle se doit d’être et lorsqu’elle croise le regard d’une petite rousse accompagné d’une bande d’amis qui semblent l’ennuyer, elle arrive à voir en elle comme elle le fait avec toutes les autres personnes qui navigue jusqu’ici. Elle voit dans ses prunelles tout ce qu’elle veut tenter d’oublier, tous ses désirs qui semblent l’attaquer. Elle a peur, comme une biche égarée, esseulée. Elle veut, ça oui, elle la veut. Scarlett saura la satisfaire, elle le sait toujours. Elle est docile, quand on veut qu’elle le soit, dominatrice, quand la personne ressent un manque de force en soi. Oui, elle sait. Et malgré ce qu’elle devine, la jeune fille s’en va. Alors elle se dit que ce n’est pas grave, que si ce n’est pas elle ça sera une autre, un autre. Ce soir, elle se vendra, c’est donc pour cela qu’elle continue à tourner, à caresser, à parler lentement, pour laisser le temps à son interlocuteur de se délecter de ses lèvres pulpeuses qu’elle a parfaitement bien maquillées. La nuit passe, les langues se font plus déliées, l’alcool fait son effet, et elle se trémousse sur une musique qu’elle ne connait pas et qu’elle fait semblant d’apprécier, comme on apprécie un mensonge parce qu’il laisse un gout étrange sur la langue, parce qu’il est vicieux autant qu’il est délicieux. « Combien? » La question tombe, la stoppe dans le chemin que son esprit prenait, la fait devenir une autre femme, celle qui va recevoir les foudres d’une enfant frustrée. Elle n’appréhende pas, elle sait, ça oui, elle sait que la belle rousse va céder, que son monde ce soir va un peu s’effondrer au rythme de ses fiévreux baisers. « Alors.. Combien tu demandes? Pour te louer. Pour... la fin de la soirée? » Elle sourit, calmement, se demande si elle osera vraiment, dans ses yeux elle devine l’enfant décidé, mais ses gestes lui montrent que c’est l’inverse, qu’elle n’aime pas ce qu’elle est en train de faire. Alors elle se fait pressante, pour lui montrer qu’elle ne pourra pas s’échapper, que la vie c’est maintenant qu’il faut la vivre et si pour cela elle doit passer un temps au milieu de ses draps, elle le fera. Elle pose ses mains sur elle, envoie valser ses cheveux, d’un mouvement de tête, derrière elle. Elle mord sa lèvre, elle se joue déjà d’elle, se délecte de la tenir dans ses filets. De l’avoir mangé par avance, dévoré, consumé, tellement fort de l’intérieur, qu’elle n’a pas pu s’empêcher de revenir pour se perdre un peu. Pour se laisser tenter. Ses mains glissent sur son corps, elle n’a pas honte, elle espère qu’elle non plus, qu’elle sait qu’ici personne ne juge personne. Et pour lui montrer que même si le prix est élevé, elle se doit de rester où elle se trouve, la belle Scarlett rapproche son visage du sien, caresse ses lèvres de sa langue de pute, s’infiltre en elle comme le ferait un venin si puissant qu’il en devient brûlant au niveau du bas ventre des gens qu’elle côtoie, elle aime, elle ne sait pas pourquoi, sentir qu’ils veulent d’elle autant qu’elle peut les vomir pour cela. « 500 la soirée. » Elle murmure à son oreille vers laquelle ses lèvres se sont déplacées. Finalement elle soupire, piquant sa nuque de baisers maudits … « Laisses-toi tenter. » Par la putain que jamais tu ne pourras oublier.

    Re: Is your soul for sale? (hot)

    Mer 19 Mar 2014 - 0:00
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    Lola C. Sandstrøm
    Lola C. Sandstrøm
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    homophobie intériorisée
    dépression et psychophobie
    mentions de bipolarité
    violence conjugale
    fausse couche
    chats merveilleux mais nommés d'après des criminels de guerre

    Orientation & situation : homosexuelle, célibataire
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    Études & fraternité/sororité : Stylisme - Gamma
    Résidence : Eastside
    Ne me touche pas!
    Ne me touche pas, non...
    Pas sans prévenir. Pas pour aguicher.

    T'as pas le droit de me toucher sans être invitée...

    Je t'achète, tu crois quoi?
    Ne me prends pas par la taille.
    Pas par le corps, par le manque, par la faim...
    Pas par la faiblesse, le désir, la solitude...
    C'est moi qui te prends, moi qui te touche.
    Moi qui t'achète.
    Moi qui décide.
    Inverse pas les rôles...
    Joue pas...

    Je voudrais reculer. Lui échapper. Fuir. Oublier. Je pourrais aller tout effacer dans les bras fort d'un de ces amis qui m'ont attirée ici... Ils accepteraient. Ce serait facile... je voudrais... J'adorerais ça. Vraiment.

    Vraiment...

    Mais...J'aurais peut-être autant de chances de choper une saloperie qu'avec toi...Ca serait moins drôle. Moins déviant. Moins... Je fais ça juste pour ça, tu sais? Pour le plaisir de me salir, de te salir, de t'utiliser. Parce que je peux. Que tu me laisseras faire. Que t'aime ça. Que j'ai besoin de contrôler quelque chose. Que ça tombe sur toi. Besoin de rabaisser quelqu'un. De me sentir mieux. Et tu es là...

    Je voudrais les fuir. Me fuir.
    Je devrais te fuir.
    Tu devrais fuir...
    Mais tu restes.
    Tu provoques...

    Ma fuite? Oh... petite provocatrice... petite pute... petite chaudasse... Ca te plairait? Gagner? Comme tout ces autres, c'est ça que tu veux? Gagner? Me terrasser? Tu n'auras pas cette victoire là. Et cesse... cesse tes minauderies. Tes tours à deux sous, tes regards lourds... Crois-tu que parce que tu te mords la lèvre je ne peux en détourner le regard? Crois-tu que je sois si faible? Avec tes séductions éventées... Crois-tu vraiment que...

    Une putain... C'est tout ce que tu es. Tu crois vraiment que je peux me laisser prendre à tes trucs cent fois utilisés?

    N'essaie pas de te faire désirer. On ne désire pas ces filles-là. Les filles comme toi. On les... utilise. Moi... Je vais juste... t'utiliser. Me fais pas ton cinéma. Je m'en fous de tes airs de chatte en chaleur. Te slèvres, je m'en fous, vraiment...

    Et si je les fixe... Si je les détaille...
    C'est juste pour rire.
    Juste pour jouer le jeu...

    J'en veux à tes seins, à ton ventre, à tes hanches...
    J'en veux à ton corps, à ta chair.
    Pas à ton minois

    ...
    Me fais pa ça.
    Pas ce cinéma-là.
    Tu fais... trembler mes genoux.
    Tourner ma tête.
    S'enflammer mon sang.
    Arrête ça...

    Tes mains... Glissent.
    Mes résolutions aussi.
    Et le sang... le sang grimpe...
    Grimpe sur mon visage.

    Saleté. Je la hais. Si jamais quelqu'un nous voit... Je la détruis. Je la tue. Je la frappe. Je la...

    Non... Non! Arrête, avec ta main... Pas plus bas! Je ne v...

    J'immobilise ses mains trop baladeuses. Saisis ses poignets. Les arrête. Tente de les éloigner de moi... Oublie. Ne vais pas au bout. C'est elle qui résiste ou moi qui abandonne. Je... Sa langue. Son visage, si proche, et sa langue... Sur mes lèvres.

    Un geste si simple. Si indécent. Si tranquillement, sereinement provoquant... Une bouffée de chaleur, de colère, d'envie... Un incendie de désir. Je la hais. Je te hais. Tu entends... Oh... Oh tu vas payer. Ton métier. Ton corps irrésistible. Ton regard qui s'amuse. Mon corps qui s'émeut. Mes paupières si lourdes... Mon cerveau qui a refusé de t'oublier... Tu vas payer pour tout ça. Tu verras...

    Je hoche la tête. Je n'ose pas parler.
    Va pour le prix... Qu'importe ton prix.
    Je n'ai pas le temps de marchander.

    « Maintenant, tout de suite. Elles sont où, les chambres? Montre-moi. Grouille-toi... A ce prix là, je perds pas une minute. »

    Je ris. Ca sonne glauque, ça sonne rauque. Ca sonne sale. Regarde.. regarde ce que je deviens. 18 ans et déjà si salie par la vie. Incapable de résister à ses pulsions. Sale au dedans, sale au dehors, et faible... faible... Incapable de se contrôler.

    Furieuse, aussi.

    Je la suis dans le couloir.

    « T'as intérêt à en valoir la peine... »

    Je lui colle la main aux fesses. Je tâte sans vergogne.
    C'est vulgaire... Ca y est... Je deviens...
    Je voudrais avoir honte.
    Je suis juste triste.
    Triste et gauche.
    Mal à l'aise.
    Inquiète
    ...

    Excitée.
    Malgré tout...
    Excitée...
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    Is your soul for sale? (hot) Giphy

    Lola, quand elle voit une fille sexy

    Re: Is your soul for sale? (hot)

    Mer 19 Mar 2014 - 22:29
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    Invité
    Anonymous
    Invité
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    Ses mains continuent à parcourir le corps de la jeune rousse qui semble avoir débuté un combat intérieur qu’elle ne peut stopper, que l’excitation semble enflammée, que Scarlett se plait à attiser. Elle a envie de la rendre dingue, même si pour cela, ça signifie la rendre mauvaise, la rendre désireuse aussi de vouloir savoir ce que ça fait. Elle veut poser ses lèvres chaudes sur chaque partie de son corps. Elle est faite pour cela, pour satisfaire, pour faire trembler. Un domaine dans lequel elle est douée. Elle lui donnera un rythme sur lequel convulser, des caresses qu’elle adorera autant qu’elle détestera. Elle s’amuse de ses lèvres et la petite fille qui se trouve devant elle se transforme de plus en plus en quelqu’un de pressé, quelqu’un qui veut se laisser tenter. Scarlett est habituée à ses regards, à cette faim … « Maintenant, tout de suite. Elles sont où, les chambres? Montre-moi. Grouille-toi... A ce prix là, je perds pas une minute. » Elle esquisse un sourire, avant de se diriger du haut de ses talons vers les chambres, elle ne vérifie pas si la petite rousse la suit, non, elle sait très bien qu’elle est là, pleine d’impatience, de colère et de violence. Elle se fond déjà dans l’esprit qui va envelopper le reste de la nuit, elle imagine ses caresses. Elle se voit lui faire tourner la tête. « T'as intérêt à en valoir la peine... » Elle se mord une lèvre en se retournant à moitié vers elle, accusant sa main sur son fessier, elle a envie de la mordre, de lui prouver, de la dresser. De jouer comme elle sait le faire, mais elle ne le peut pas, elle sait, qu’elle se doit devenir celle dont on a besoin. Et cette fille n’a pas besoin de bourreau dominant … Elle semble vouloir quelqu’un prêt à accuser sa torture. Pourtant, de son regard puissant, la rousse l’intrigue, elle voudrait lui montrer tout le pouvoir qu’a pu lui donner son métier. Et même si Scarlett ne frissonnera pas, parce qu’elle est cette machine sexuelle, elle se promet de faire tout ce qui est en son pouvoir pour provoquer fièvre et tremblement pour sa compagne de la nuit. Elles arrivent enfin devant la chambre de Scarlett, elle laisse celle qui paie passer en premier, avant de la suivre en prenant soin de fermer la porte. Une fois seules, Scarlett la regarde de haut en bas, juge sa peau, son corps, sa nuque, absolument tout, elle la provoque comme elle croit devoir le faire. Elle respire lentement, maitrise parfaitement son corps alors qu’elle ressent que l’autre personne qui est ici ne le fait absolument pas. La tension est palpable dans la pièce, mais silencieuse, Scar attend. Normalement, elle lui dirait, qu’il faut qu’avant tout elles aillent se doucher, que c’est comme cela que commence toutes les soirées, lorsqu’on choisit de la louer. Mais au lieu de cela, elle ne dit rien, provoque la belle du regard, patiente pour la voir exploser, se lâcher. En dernière provocation s’échappe tout de même de ses lèvres pulpeuses une question « Ton prénom ? » Pour qu’elle sache ce qu’elle doit crier au moment de simuler.

    Re: Is your soul for sale? (hot)

    Sam 29 Mar 2014 - 20:10
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    Lola C. Sandstrøm
    Lola C. Sandstrøm
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    Résidence : Eastside
    Mes souliers s'enfoncent, alors que j'entre dans la pièce. Moquette au sol, rouge et nuit aux murs, lourdeur d'un parfum entêtant... et son regard, la braise de ses yeux, dans mon dos. Deux iris qui pèsent plus que mille mains posées sur mes épaules.

    Frisson.

    Qu'est-ce que je fais... Qu'est-ce que je fais?...
    A 18 ans, on ne s'achète pas une nuit avec une professionnelle...
    On a d'autres rêves, d'autres échappatoires...
    C'est donc ça, mes 18 Ans?
    Je les hais... Je la hais.

    Je pivote. Croise son regard insolent. Son regard qui juge, calcule, mesure, son regard glacé de critique... Que pense-t-elle donc de ce qu'elle voit? Pense-t-elle avoir le droit... le droit de me détailler ainsi? C'est elle, la marchandise... pas moi. Pour qui se prend-elle, cette pute?

    Mais je ne réagis pas à son insolence.
    Son regard allume des feux sur ma peau...
    Je la laisse me jauger... Je relève le menton.
    J'ai de l'orgueil pour deux... elle verra.
    J'ai de l'orgueil et 18 années...
    18 années de prison...
    Un anniversaire-déraison.

    « Lola. »

    J'ai songé, un instant, à mentir... Mais qu'importe? Après ça, plus jamais nos chemins ne se croiseront. Elle peut bien le connaitre mon prénom... Je connaitai son corps...

    A mon tour., je la détaille, affamée. Parce qu'elle est parfaite, parce qu'elle est sexy, parce qu'elle m'appartient. Avec sa peau pâle, sa poitrine pleine, le creux de sa taille et le cambré de ses reins... Toute à moi, pour une nuit... Elle se pliera à mes moindre demandes, à mes plus honteux désirs...

    Et personne, jamais, ne saura.
    Juste elle...
    ...
    Son regard sur moi me brûle.

    Pour lui échapper je me penche, tire à petit gestes nerveux sur les lanières de mes sandales et laisse mes pieds douloureux se poser sur l'épaisse moquette. C'est doux, tiède et ...

    J'avais affreusement mal aux pieds... je...

    Je ne sais plus que faire. Je suis embarrassée. Gênée. Ennuyée.
    Je me souvient la maladresse de ce garçon...
    Les quelques baisers, les quelques caresses maladroites...
    L'excitation, l'envie, les étincelles agréables, les déceptions...
    Mes orteils jouent à s'enfoncer dans l'épaisseur moelleuse du tapis.

    « Et toi? Tu a sbien un nom? De scène, au moins?»

    Je relève les yeux, dévisage son visage. Parfait. Glisse vers son cou. Mince. Ses épaules. Rondes. Sa poitrine. Insolente...

    Ma gorge s'assèche.

    « Viens par ici. Et ne me regarde pas comme ça... »

    Le lit, imposant, immense.. Ses draps brillants... rouges..; le rouge va très mal à ma chevelure. Le rouge me donne des airs maladifs... Et pourtant... le lit ce sera. C'est correct, un lit. C'est prévu pour ça. Je m'assois sur le rebord.

    Il est si grand, ce lit.
    Grand et moelleux.
    Je me sens petite.
    Petite et maigre.
    Excitée...
    Mais maigre.
    Et... désemparée.

    « Danse... Comme tout à l'heure... Comme tu chauffais cette bande de mecs qui rêvaient de te prendre contre n'importe quel mur et de t'entendre gémir.»

    ... Je connais ton regard, tes airs de juge impassible. Tu te retranche derrière des normes, des critères, de l'indifférences, des calculs..; Bien sur... C'est ton boulot. C'est rien qu'un boulot que t'as choisi. Alors fais ton boulot...

    « Refais-moi la chienne en chaleur, on va voir si ça fonctionne toujours... »

    Tu crois quoi? Franchement?
    Tu te prends pour qui?
    C'ets moi qui commande...
    Moi qui contrôle...

    Enfin.
    Moi qui contrôle.
    Moi, toute-puissante.
    Moi... qui brise les chaines...

    Re: Is your soul for sale? (hot)

    Jeu 10 Avr 2014 - 21:48
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    Invité
    Anonymous
    Invité
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    « Lola. » Elle hoche le visage, approuve quelque chose qu’elle ne se doit pas d’approuver, après tout, elle n’est personne pour juger et surtout pas d’un prénom que la jeune demoiselle n’a pas choisi. « Lola », elle se contente de le retenir, de l’apprivoiser en silence, de le répéter dans sa tête de différentes façons, ne sachant pas celle qui conviendrait le mieux au moment opportun. La rousse la regarde alors, et elle se laisse faire, elle ne bronche pas, ne bouge pas, elle attend patiemment qu’elle se rende compte qu’elle a payé pour ce qu’elle pouvait trouver de mieux dans cette soirée. Elle a envie de lui demander si elle lui plait, si elle est satisfaite de son achat, mais pas encore, ce n’est pas encore le bon moment pour ça. Elle retire ses chaussures, Scarlett la regarde faire, elle ne voudrait pas trop la brusquer, attend que ces gestes parlent pour elle, attend qu’elle s’exprime, qu’elle se laisse réellement tenter. « Et toi? Tu as bien un nom? De scène, au moins?» Elle en a un, évidemment, mais elle prend le temps pour le lui révéler. Pour la rendre folle, comme elle sait si bien le faire. Comme elle a appris. « Scar. » Une cicatrice qui va marquer sa peau, elle l’espère en tous les cas, comme à chaque fois. Le regard de la cliente retrace encore une fois de celle qui se tient devant elle … « Viens par ici. Et ne me regarde pas comme ça... » Elle ne se déplace pas encore, ou tout du moins pas beaucoup, elle fait un pas, puis deux dans sa direction, les yeux de Lola se déplacent vers le lit, Scar elle, elle se dit que si elle le désire elles peuvent commencer maintenant, sur ce lit qui semble attirer toutes ses pensées. Elle s’y assoit, et Scarlett la regarde encore une fois, tente pourtant de ne plus la provoquer, après tout, Lola ne semblait pas apprécier. Alors elle se plie, elle se plie à toutes ses volontés. Après tout, elle a payé pour la nuit et celle-ci se déroulera selon ses envies. De ce fait, si Scar ne doit pas la regarder « comme ça » elle ne le fera pas, point. Au royaume des plaisirs aussi, le client est roi. « Danse... Comme tout à l'heure... Comme tu chauffais cette bande de mecs qui rêvaient de te prendre contre n'importe quel mur et de t'entendre gémir.» Scarlett sourit, si c’est ce que Lola veut, elle le fera, mais le gout des mots est plein d’amertume, de rejet, de dégout. Si elle se plait à penser que Lola la veut elle ne peut s’empêcher de croire que cette envie c’est malgré elle-même qu’elle la ressent. Elle va danser, elle va danser et après elle gémira, persuadée que Lola fait partie de ce groupe de gens dont elle parle. Ceux qui voulaient la prendre contre n’importe quel mur. « Refais-moi la chienne en chaleur, on va voir si ça fonctionne toujours... » La pute a envie de rire, mais elle ne le fait pas. Elle se retient pour le bien être de celle qui se tient devant elle et qui tente de tout contrôler, Scarlett va faire semblant de la laisser décider, elle va se laisser faire, lui laisser les commandes.  Et c’est pour cette raison qu’elle s’avance devant Lola, qu’elle la regarde quelques secondes encore, puis elle cale ses mouvements sur le tempo de la musique qu’elle entend un peu. Elle mord sa lèvre inférieure, elle plante son regard dans le sien, elle esquisse un sourire fin derrière une expression coquine. Lascive elle continue, elle s’amuse, elle la charme, elle espère le faire, sinon cela ne sert plus à rien, sinon elle aura perdu une partie de sa vie et un des rares endroits où elle est sure d’elle, et puis elle le ressent, elle se dit que si elle ne fait rien, Lola n’osera pas plus, c’est un rapport de force qui s’est installé, une force qu’elle doit faire ressortir de la belle revenue ici pour finir la soirée en beauté. Elle s’avance, tout en dégrafant sa robe, se retrouve tout doucement en sous-vêtements. En dentelles qui s’expriment pour elle. « Alors, ça fonctionne ? » La question n’a pas besoin d’être posée, elle le sait.

    Re: Is your soul for sale? (hot)

    Sam 19 Avr 2014 - 17:35
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    Lola C. Sandstrøm
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    Orientation & situation : homosexuelle, célibataire
    Métier/occupation : styliste d'une marque high end de prêt à porter (LuxaLuxa)
    Études & fraternité/sororité : Stylisme - Gamma
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    Elle danse.. Bien sur, elle danse. Je le lui ai ordonné. Est-ce les cambrures et roulement de son corps? Est-ce ses gestes lascifs et ces regards lourds qu'elle lance? Est-ce ces volutes invisibles de sensualité, est-ce le velours de cette peau souple?

    16 ans.
    Un regard trop grand, terrifié.
    Des mains qui agrippent les revers d'une veste.
    16 ans, un corps qui se réfugie.
    Là, contre l'adulte.
    Le si rassurant.
    La forteresse.
    Le parrain.
    16 ans
    Dis-moi.. qu'est-ce, cette réponse de mon corps? Quelle part de toi a entamé les négociations? Quels pourparlers engagent mon désir et ton corps de déesse? Ma gorge asséchée, mes joues enflammée, l'alcool dans mon sang, le vide dans mon coeur et l'excitation à mes tempes... Dis-moi... Quel est ton langage? Comment me saisis-tu par la chair?

    Moi qui m'ignorais cette faiblesse...
    Moi qui si souvent oublie ma chair...
    En nie les appels secrets...

    « Elle te va très bien »
    « Vraiment? Mais elle n'est pas trop courte? »
    « Je te l'achète »
    ...
    « Merci... »

    Danse, danse, allumeuse. Danse. Allume-moi un feu, j'ai des décharges de regrets et de silences à consumer, des barricades à embraser. Libère-moi. Purifie-moi. Danse.

    « Tu ressembles à ta mère, tu sais? »
    Tu ne me regardes plus. Tu danses, à quelques pas de moi. Inaccessible.

    « La plus belle fille du quartier... »
    Si tu crois que c'est cela, le pouvoir... Si tu crois qu'il te suffit de baisser les yeux, d'être animale, féline, souple, docile, si tu crois que dans tes courbes et tes dérobades se trouve ma capitulation... Danse. Entretenons l'illusion.

    Je te veux.
    Putain, je te veux.
    Je voudrais te...

    Elle traverse le couloir, enroulée dans une serviette.
    Ils se croisent. Lui, l'adulte. Elle...
    « ... »
    Elle rougit et fuit.
    « Alors, ça fonctionne ? »

    Ai-je envie de te coller au mur le plus proche et de te prendre? Si j'étais un homme... Si j'étais un homme, sans nul doute. Tu serais déjà coincée sous mon corps, je m'enfoncerais en toi... Mais voilà. Une femme. Même pas... Une adolescente, encore. Qui se crispe en songeant à la douleur, à la maladresse. Qui contemple ton corps et sait ton expérience.

    « Bien sûr. Tu fais ça très bien. La pratique, sans doute...»

    Ton assurance me fascine et me brûle, à la fois...
    Je te ... t'envie. Te déteste. Te désire.
    J'ai trop bu...

    « Tu ne restes pas ce soir? »
    « Non, je sors. On m'a invitée. »
    Elle ne sait pas où elle ira.Ailleurs. Loin.
    Là où elle ne se sentira pas étouffer.
    « Tu es trop maquillée. »
    Elle rit, hausse les épaules.
    « Tu n'es jamais content. »
    Je tends une main. Du bout de l'index, j'effleure une cuisse. Et ma main retombe. Elle emporte la douceur de la peau et une envie de douceur, d'oubli ou de fuite. J'ai mille envies. Mille désirs qui se pressent dans ma tête, ma gorge, mon ventre. Et je n'ai pas les mots pour les dire.

    Les silences, parfois...
    A défaut de mots...
    Leurs silences se tissent de non-dits.
    Puisque tu me les voles.
    Se tapissent d'interdits.
    Puisque l'alcool les dilue.
    De bonnes intentions.
    Je me lève.
    L'enfer s'en pave, des bonnes intentions.
    Mes mains s'emparent d'elles, de son corps, de cette chair, nue et dentelle. De ses cheveux, masse animale et souple. Je m'en empare. Avant que tout ne m'échappe. Je la colle à moi, ou je me colle à elle. Je ne sais plus. Son cou sous mes lèvres, mes lèvres précipitées, mes lèvres désespérées. Et mes doigts comme des ancres ou des harpons. Il faut... Il faut... Je ne sais plus ce qu'il faut.

    Elle a hâte d'échapper au cocon familial.
    Elle ne sait pas pourquoi, elle se dit qu'elle en a marre.
    Marre d'être comparée à sa tarée de mère.
    Marre d'être toujours inférieure...
    Inférieure à ce fantôme.
    Cette pute, il faut...
    Qu'elle n'échappe pas.
    Qu'elle soit réelle.
    Qu'elle ne s'évade...
    Qu'elle les remplace.
    Tous. Toutes. Eux. Elles.

    C'est violent, désespéré, maladroit, alcoolisé. C'est » je m'en fous de ce que tu es, de qui tu es, il n'y a que moi. Pas même moi, non. Il n'y a que cette ombre en moi qui meurs de faim, et ... tu seras son repas. C'est je me fous de tout... De tout, tu vois. Je te bouffe, je m'arrache. »

    « T'aimes ça, hein? »

    « Lo'... me regarde bizarrement ton parrain. »
    « Mais non, dis pas de conneries. Il t'adore. »
    « J'te jure... Parfois j'ai juste envie de me tir...»
    Elle l'embrasse pour qu'il se taise.
    Je ris. Un rire aviné. Un rire gras, sec, tordant. Qui ne me tord que le coeur. Il me semble entendre un assentiment. T'aimes ça? Aucun respect, être un objet, à peine plus qu'une vache, moins qu'une fille...T'aimes ça? Putain... Comment tu peux aimer ça? Ca me met en rage, ce corps qui s'abandonne, cette chair qui ploie, qui se laisse maltraiter. Réponds, putain. Proteste. Bats-toi... Griffe. Mord. Hurle. Frappe. Proteste. Plus fort...

    Tu ne dis rien.
    Mes dents s'enfoncent dans l'épaule.
    Elle finira par protester... non?
    L'une de nous finira par protester...

    Il est gentil son parrain.
    Il l'aime bien.
    Il est généreux.
    Ma main arrache la dentelle à l'entrejambe.
    Je n'en prends pas, de détours.
    T'en réclame même pas.
    T'en mérite pas.

    Jamais un mot déplacé.
    Mes doigts se fraient un chemin. Là. Tout de suite.
    Impatients. Le mur dans son dos à elle. La main gauche sur ses reins.
    Cambre-toi... Cambre-toi. Viens. Sois sage, docile, plaisante...
    Renverse-toi, de plaisir honteux, de joie sale, fais celle qui adore ça...
    On sait tous que si t'aimais pas ça...
    Jamais un geste déplacé.

    Un doigt au creux de ce ventre qui ne palpite pas.

    Mais des regards... oh... des regards...
    Les filles comme toi ça provoque.
    Ca fait exprès. Ca excite. Ca chauffe.
    On sait tous que t'aime ça...
    D'ailleurs, ça s'entend.

    Ton ventre qui ne s'émeut pas...

    J'ai trop bu, tu vois...
    Trop bu, beaucoup trop...
    Autrement, je te ferais jamais ça.

    Mes mains s'évadent, te lâchent, te repoussent. Violemment. Je recule. Précipitamment. Je ne veux plus te voir. Tu me dégoutes. Je me dégoute. C'est répugnant, cette comédie qu'on joue, là.

    « Amuse-toi bien, à LA. »
    « Promis! »
    « Et sois sage... »
    « ... Toujours! Tu me connais, parrain. »
    Ils rient, tous les deux, complices.
    Son baiser sur sa joue.
    « Bordel... Comment tu peux te laisser traiter comme ça? T'aimes vraiment ça? »

    Je la regarde à peine. Je crois que je ne veux pas la voir.

    « Je veux pas ça... Je veux pas être ça. »

    Ca. Toi. Ou moi. Je ne sais plus. Je ne me veux ni prédateur ni victime... Je ne sais plus... Si je n'étais si glacée, je rirais ou je pleurerais. Les deux à la fois.

    « Je suis conne... Et t'es trop sexy. Et bordel, c'est ton métier... Et j'ai même jamais... »

    Ta peau m'attire, malgré moi, et je reviens vers toi.

    Re: Is your soul for sale? (hot)

    Ven 2 Mai 2014 - 17:11
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    Elle s’adonne, s’abandonne dans une danse bien trop lascive, espérant l’excitée encore plus que ce qu’elle ne pourrait l’imaginer, la petite, Lola, la frêle, Lola … L’inexpérimentée, Lola. Et c’est pour cette raison qu’elle la provoque avec des mots. Qu’elle a envie de caresser son âme avant de marquer sa peau. Qu’elle patiente pour avoir une réponse, qu’elle sourit doucement en la torturant de par ces gestes qu’elle a envie de faire devenir plus insistants. Ses yeux parlent pour elle, lui murmure tout ce qu’elle aimerait pouvoir lui faire, et Scarlett attend toujours de la voir s’animer, devenir autre afin de prendre son pied. « Bien sûr. Tu fais ça très bien. La pratique, sans doute...» La phrase est doucereuse, elle sonne bien aux oreilles de la prostituée, elle en aime le gout, autant que le dégout qui en ressort, elle sait ce qu’elle est, et ce dont elle est capable. Elle a aussi conscience du fait que Lola est en train de se rendre compte aussi, et que ça la rend folle, pas vrai ? Elle observe la jeune fille, cette main qu’elle tend vers elle et qui Scar l’espère a envie d’explorer d’autres chemins. Parce que si ce n’est pas le cas, c’est qu’elle aura mal fait les choses, et mal faire n’est pas dans ses habitudes. Non, elle connait à la perfection les règles du métier, de ce jeu qui se joue sans règle générale, c’est le chat, c’est la souris, c’est la prédatrice, la tentation. Cède Lola, sinon la pute te mangera. Elle effleure sa peau, juste une seconde même pas, avant de se rétracter, de surement regretter. Mais elle la veut, Scarlett sait lorsqu’elle est désirée, et aujourd’hui, ce soir, cette nuit, c’est le cas. Et puis elle se lève, elle se décide, elle accroche le corps de Scar de ses mains qui ne semblent plus pudiques. Ses lèvres s’acharnent sur elle, dévorent sa peau, son cou, ce qu’elle peut en tous les cas. Et elle a envie de sourire, de lui prouver qu’elle n’a pas su rester une petite fille bien longtemps, mais cela ne fait pas partie du contrat, jamais elle ne doit dire ce qu’elle pense, jamais, c’est comme ça. « T'aimes ça, hein? » Si ça peut lui faire plaisir de le penser alors Scar lui fera croire. Elle pose sur elle un regard envieux, un regard impatient. Qui transmet toutes ses désirs qu’elle veut faire naitre en elle, que Lola aimerait pouvoir lire sur son visage. Alors elle lui offre, elle s’offre. Elle se met à rire et celle qui mène la danse ne bronche pas, elle la laisse se débattre en pensée avant de venir voler tout ce qu’elle peut imaginer de précieux en elle. Ses dents trouvent son épaule, et Scarlett reste muette encore. Son corps se colle de plus en plus au sien, amène le dos de la jeune femme contre le mur tandis que Lola se transforme devant ses yeux. Prise d’une folie furieuse qui renforce la route qui la mènera jusqu’au plaisir. Elle devient inquisitrice, arrache le tissus qui cache l’intimité de la femme qu’elle a payé, trouve son intérieur de ses doigts, et Scarlett soupire, fait semblant, elle mord sa lèvre même pour parfaire l’instant. La comédie qu’elle joue tous les soirs à répétitions. C’est son plus grand rôle, sa réussite. Et Lola se meurt de ne plus être une simple spectatrice. Puis elle regrette, Scarlett le ressent, elle s’éloigne, elle marque sa peau alors qu’elle recule. Elle s’énerve de la vouloir, elle se perd, elle se perd se bien que Scar ne peut pas s’empêcher de penser que c’est maintenant à elle de mener. « Bordel... Comment tu peux te laisser traiter comme ça? T'aimes vraiment ça? » Peut-être, peut-être pas, ce que tu voudras bien croire, Lola. « Je veux pas ça... Je veux pas être ça. » Elle incline son visage pour mieux la regarder, tenter de percevoir le moindre indice sur ce que lui disent ses pensées. Etre ça ? Etre quoi ? Une fille qui a envie d’une autre fille ? En quoi ça dérange, en quoi ça limite ? Personne ne juge, et pas Scarlett, loin de là. « Je suis conne... Et t'es trop sexy. Et bordel, c'est ton métier... Et j'ai même jamais... » Elle fronce ses sourcils et se trouve face à une évidence, Lola ne sait pas. Elle ne sait plus comment agir, elle est pleine de contradictions. Elle se met à sourire en s’approchant d’elle à nouveau, en étant moins brusque que la jeune femme qui ne sait plus sur quel pied danser. Si elle n’a même jamais … Scarlett va lui montrer. Elle vient coller à nouveau son corps à moitié dénudé contre celui de l’adolescente, ses lèvres se posent doucement sur sa peau, remonte dans son cou, trouvent son oreille à laquelle elle murmure « Pas la peine d’être autant en colère. » Elle est douce, elle est calme, elle contrôle parfaitement son rythme cardiaque contrairement à celui de Lola qui s’effiloche lentement, qui s’emballe délicatement. Ses mains se posent sur elle, remontent le tissu qui couvre encore sa peau afin de venir se poser sur elle, se faire une place sur ses hanches dans un premier temps, pour lui laisser le loisir de réaliser que des filets de la prostituée ce soir, elle n’en sortira pas. Son regard retrouve le sien, elle le maintien quelques secondes avant de baisser ses prunelles vers ses elles qu’elle s’apprête à gouter. Calmement, elles se posent contre sa bouche, elle l’apprivoise en un baiser, sa langue rencontre la sienne et son emprise sur sa peau redouble d’intensité, ses mains remontent sur elle, sa poitrine qu’elle caresse, qu’elle attise. Elle laisse leurs bouches danser quelques secondes, avant de s’arrêter, afin de se remettre à parler « Maintenant, laisses-toi faire. » Elle la déshabille lentement, elle se fiche de savoir si Lola en a envie ou pas, elle hésite tellement que si elle la laisse décider, elle ne passera jamais le cap, elle ne se sentira jamais capable de le faire. Et Scarlett est là pour cela, pour éveiller en elle l’envie de se laisser aller. Alors elle retire ses vêtements, avec son aide ou pas, elle ne sait pas, Scarlett dirige bien trop parfaitement pour se rendre compte de quoi que ce soit, et c’est pour cette raison que lorsque sa peau blanche s’offre à ses yeux elle la caresse plusieurs fois. Elle la regarde coquinement, lui montre qu’elle la veut, parce qu’elle se doit de la vouloir et puis, ses lèvres à nouveau qui se posent sur sa peau, ses doigts qui la marquent un peu, et cette intimité qu’elle va taquiner lentement, surement trop lentement, mais c’est pour lui montrer à quel point elle va aimer, si elle se laisse aller.

    Re: Is your soul for sale? (hot)

    Lun 9 Juin 2014 - 22:50
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    Lola C. Sandstrøm
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    « J'ai même jamais... couché avec une prostituée. J'ai même jamais osé y songer... J'ai même jamais osé... »

    Trop de mots, trop peu de temps... Trop peu de forces. Trop de silence.

    J'ai trop bu, bien trop bu. Envie de me tordre les doigts, les mains, l'âme et les soucis. Envie de pleurer, envie de la gifler, envie de la posséder, envie de ne pas avoir ces désirs sales en moi... Envie de hurler, de déchirer, de pleurer... Envie d'être propre...

    Elle.. elle approche... je recule d'un pas. Je me fige. Je ne veux pas reculer, pas face à elle. Pas face à ce qu'elle est... Elle doit ... Ca doit être une vraie chienne,pour venir se coller à moi, dans mon état... elle doit être fameusement en manque. Une nymphomane finie, une salope...

    Ses lèvres sur ma peau, dans mon cou, ses mots au creux de mon oreille, dans les relis de mes peurs, dans les ombres de mes doutes.

    ...

    « Je ne suis pas en colère... »

    Son souffle contre le lobe de mon oreille, ses lèvres qui l'effleurent et le frisson qui court dans mon dos. Je ferme les yeux j'ai la tête légère, le corps qui tourne, le coeur qui valse. Ou l'inverse... je ne sais pas, je ne sais plus. Je tremble, je crois. Ses mains...

    « C'est juste dégou.... »

    J'ai ouvert les yeux, plongé dans son regard qui me contemple. Est-ce un rire, une froideur, une inquiétude... une chaleur? Cette lueur au fond de ses yeux? Et ses mains... Les mots meurent sur mes lèvres. Mes lèvres vers lesquelles ton regard coule, ers lesquelles ta bouche fond et...

    Tu ne me laisseras pas fuir? Tu ne me laisseras pas te repousser? Pas te dégouter? Je peux te dire tout mon dégout et tu resteras? Tu ne me laisseras pas le choix?? J'affronterai mes démons, dis-moi?

    J'ai trop bu... Je devrais te repousser.. pas t'embrasser... Pas me presser un peu plus contre tes lèvres douces et tendres...

    Tes mains sur mes hanches. Tes mains, patientes, tes mains qui s'animent et courent sur le tissu, courent dessous. Tes doigts qui émeuvent ma peau... Tu mets du feu à la pointe de mes sens, un incendie à mon ventre et... et je te laisse faire... Gorge desséchée et regard embué.

    Je t'en prie, empêche-moi de fuir... Je te paie pour ça... Empêche-moi de te chasser, de t'effrayer, de te repousser...

    « Maintenant, laisse-toi faire; »

    Et mes mains tentent de retenir tes poignets, alors que ej hoche la tête, que j'acquiesce. Promis, je te laisse faire, promis, je suis à toi, toute à toi, là, maintenant, tout de suite. A toi, la pute que je paie... Mes doigts tentent de retenir mes vêtements ou de s'accrocher à ta peau, à ton corps, de s'y ancrer, je ne sais plus.

    Ne me laisse pas te repousser.
    Je vais me laisser faire, promis... Aide-moi...
    Sois patiente.

    Je ne sais pas pourquoi mon corps se dérobe et se débat encore. Doucement. Mollement. Sans force ni conviction. Entre deux frissons, entre deux vêtements retirés. Entre deux sanglots étouffés. Pas de larmes. Je ne crois pas.

    Sois patiente... Je me dérobe... j'ai des larmes aux joues. Je ris...

    Si je pleure, c'est d'avoir trop bu.
    C'est de me noyer sous des émotions contraires.
    C'est la tempête en moi qui suite, si je pleure...
    Mais je ne pleure pas... je ne pleure pas.

    « je te déteste... »

    Je murmure. Rauque. Derrière mes paupières closes. Du fond de ce corps qui se presse et se cambre contre toi. Je te déteste. Et tu insistes... Ma peau qui se dévoile, tu ne lui laisses nul répit. Et mon coeur s'affole. Mon souffle. Mes sens. Je suis faible, si faible. Je te repousse doucement. Sans force. Je cherche tes lèvres. Je suis faible. Aucune volonté. Je cherche la peau fraiche de ton cou. Une sale gouine... regarde ce que tu fais de moi... Une sale gouine...

    Je te déteste pour ça.

    Tu aimes ça, dis? Tu aimes ça?
    Me rendre folle? Cette humidité tiède entre mes jambes que tu attises...
    Dis, tu aimes ça? Ma déchéance? Mon impatience? Mon corps qui t'appelle?

    « Plus fort... »

    ... Tu me rends folle, à l'effleurer, à me toucher à peine... Je ne voulais pas dire ça, je ne voulais ni supplier ni exiger, je voulais t'injurier... Que tu saches combien tu me dégoutes. Combien ça me dégoute...

    Que j'oublie combien je me dégoute.

    Mes jambes tremblent.
    Mon corps se tend.
    Mon ventre se tord.

    Et je sais... je sens... tu joues. Ce ne sont que des préliminaires...

    « Assez joué, passe aux ... »

    Et ma voix s'étrangle. Et j'enroule un bras autour de ton dos. ET le matelas accueille ma chute. Notre chute.

    Ca y est, je tombe. Je ferme les yeux. J'abandonne.

    « Apprends-moi... »

    Ca y est, j'accepte... Tant pis. Ca sera toi. La pute. La salope. La chienne. Ce sera toi. La première. Je suis vraiment une débauchée, une salope... C'est toi que je choisis... C'est toi que j'accepte. Je susi fatiguée de me battre. Fatiguée de mentir... Tu as déjà deviné l'essentiel, non?

    Je soulève des paupières gonflées, des paupières lourdes de honte, de regrets, de désirs et de peurs. Je vais encore me rebiffer. Mon corps tenter de te résister. Mon esprit essayer de refuser...

    Par habitude...

    « Fais-moi oublier ma honte... Ou aimer ça. Ou supplier. Ou... Ce que tu veux... Mais ne me laisse pas te repousser. C'est mon anniversaire... »

    Je ris un peu.

    « C'est mon anniversaire et il ne faut pas écouter mes lèvres. Ni mes peurs... Juste mon corps et mes envies. Fais taire le reste... »

    Envie de pleurer. Envie de ta chair contre moi.

    Je me redresse sur un coude et glisse les doigts sous ton costume.

    « Enlève-ça »
    extensionauto_awesomeac_unitvolunteer_activism


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    Lola, quand elle voit une fille sexy

    Re: Is your soul for sale? (hot)

    Mar 22 Juil 2014 - 23:34
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    « J'ai même jamais... couché avec une prostituée. J'ai même jamais osé y songer... J'ai même jamais osé... » Elle se décompose, elle ne sait plus, mais Scarlett accueille sa révélation avec un fin sourire, pas la peine de lui dire, elle l’avait bien deviné. Ses gestes hésitants, son corps presque trop insistant. Mais cela ne la dérange pas, bien au contraire, ce n’est pas comme si elle n’avait jamais été la première fois de quelqu’un avant ça. Et elle le sera encore après, à ne pas en douter même si l’idée pourrait très facilement dégouter. Alors Scarlett agit, assurément, elle ne prend plus de gants maintenant, parce que si elle laisse Lola mener la danse, elle ne fera pas ce pour quoi elle est venue. Ce ne serait pas un crime, évidemment, ce n’est pas non plus comme si c’était une obligation que cela se passe entre elles. Mais Scar possède en elle l’intime conviction que la jeune rousse se bat avec sa raison. De ce fait elle se met surement en tête de l’aider à parvenir à laisser ses envies s’exprimer. Ses lèvres vont donc à l’encontre du corps de Lola, ses mots aussi, pour tenter de la détendre, de l’apaiser, de lui montrer que ce n’est pas grave d’avoir voulu cela, être avec elle, dans ces draps-là. « Je ne suis pas en colère... » Scarlett pourrait trouver bien des mots pour lui démontrer que tout en elle prouve qu’elle l’est, mais qu’avant d’être en colère contre Scarlett, elle l’est contre elle-même pour avoir voulu cela. Ce n’est pas grave. voilà ce que lui disent ses caresses, voilà ce que devraient lui murmurer ses frissons. Personne ne le saura, ça restera entre la pute et toi. « C'est juste dégou.... » A nouveau elle sourit faiblement, combien de fois, déjà, elle a entendu ce refrain-là ? C’est dégoutant, oui, de toucher à une fille qui a bien des fois était souillée. C’est rabaissant aussi, c’est vrai. Mais le fait est que dans son silence de prostituée, Scarlett ne dira jamais que le plus souvent, c’est elle qui est dégoutée, c’est elle qui est rabaissée. Elle a choisi son métier, comme on en choisi un autre, elle s’est perdue quelque part dans sa propre réalité, et elle n’a jamais trouvé le chemin pour revenir dans le monde, le vrai. Alors c’est dégoutant, affreusement, mais on ne la changera pas, et elle a envie de le dire à Lola. Sauf qu’elle garde sa langue bien tenue, si ce n’est pour envisager de se délecter faussement de celle pour qui ce soir elle est là. Elle l’embrasse tout doucement, pour lui laisser le temps de comprendre, de ne pas vouloir s’enfuir une nouvelle fois. Calme-toi, Lola. Et puis son corps qu’elle dénude, sa peau qu’elle découvre, ses frissons qu’elle devine. Ses doigts qui s’animent. « je te déteste... » Alors Scarlett se concentre à nouveau sur son regard, et quand elle y croise quelque chose qui ressemble à des larmes naissantes, elle ne sait plus vraiment quoi faire. Bien sûr, certains de ses clients ont déjà pleuré, bien évidemment qu’on lui a appris comment faire dans ces cas-là, elle se doit d’être douce, patiente, et de faire croire que demain tout ira bien. Mais cela n’empêche pas à Scarlett de continuer de prendre le chemin de l’intimité de Lola avec ses doigts. « Plus fort... » Elle se bat contre elle-même, et la prostituée soupire quelques secondes, même pas, avant de reprendre ses esprits pour devenir à nouveau celle dont Lola a besoin maintenant. Celle qui va pour ce soir, arrêter son temps, ses envies, lui donner ce dont un jour elle a rêvé. Parce qu’on ne vient pas voir une pute pour une première expérience comme ça, on ose le faire parce qu’on est perdu, parce qu’on est hanté, et Lola l’est, des femmes oui, elle a dû en rêver. « Assez joué, passe aux ... » Novice mais envieuse, voilà tout ce qu’elle se dit, avant de sentir la jeune fille l’étreindre, de recevoir ses bras autour de son cou, et sa force l’entrainer sur le lit qui les accueille avec un bruit presque sourd, presque inexistant. Comme tout ce qui va se passer ici en vérité, si elle le souhaite, elle arrivera à tout oublier. Ce ne sera qu’un aparté dans sa vie. Allongées toutes les deux, Lola clos ses paupières avant de prononcer. « Apprends-moi... » Scarlett respire lentement en hochant le visage une fois que la jeune rousse la regarde à nouveau. Ses prunelles lui fredonnent qu’elle a peur, qu’elle se hait, qu’elle ne sait pas vraiment ce qu’elle doit aimer ou pas, qu’elle a honte de se retrouver là, et Scar ? Elle se meurt un peu plus de l’intérieur parce qu’elle va le faire, elle va lui apprendre, elle va lui montrer, lui donner tout ce qu’elle semble haïr d’avance mais que pourtant elle va aimer. « Fais-moi oublier ma honte... Ou aimer ça. Ou supplier. Ou... Ce que tu veux... Mais ne me laisse pas te repousser. C'est mon anniversaire... » Alors elle s’offre ce cadeau-là ? Son rire, Scarlett elle l’aime et le déteste à la fois, pourtant elle ne devrait pas ressentir ça. « C'est mon anniversaire et il ne faut pas écouter mes lèvres. Ni mes peurs... Juste mon corps et mes envies. Fais taire le reste... » Et quand elle se redresse et qu’elle lui intime de retirer ses derniers vêtements, Scarlett se lève et le fait doucement. Elle lui laisse le temps de la regarder, de se dire que c’est pour ça qu’elle a payé, pour ce corps-là, pour cette fille-là. Et elle a envie de lui dire qu’elle ne va pas le regretter, alors elle le fait mais de son regard simplement, en restant silencieuse avant de s’approcher d’elle à nouveau. Tout d’abord, elle caresse ses jambes, délicatement, avec la douceur qu’on lui a dit d’avoir durant ces moments. Avec l’envie aussi qu’elle se doit de faire décupler dans le corps de celui ou celle qui l’accompagne pour ses corps à corps. Et puis sa bouche la goute une nouvelle fois, ses cuisses qu’elle caresse de baisers, ses mains qui s’attèlent à la connaitre comme jamais on ne l’a fait avant cela. S’accrochent à sa peau, la griffent tendrement, puis plus férocement, dans l’espoir de la faire sombrer. Et elle s’approche sur un rythme emplit d’une lascivité extrême de son intimité, elle en embrasse d’abord les contours, son bas ventre qu’elle enflamme gentiment, qu’elle titille sensuellement. Et puis ses dents qui s’attardent un peu sur l’endroit un peu plus sensible de cette partie, sa langue qui la nargue quelques secondes, et quelques secondes encore, qui la torture, l’imprègne de cette emprise que ce soir elle a sur elle. Elle continue ce pour quoi elle a été payé, entendant Lola soupirer, étouffer les sons qui peut-être pourraient s’échapper de ses lèvres si elle le voulait. Les mains de la pute toujours sur elle, remontent lentement jusqu’à trouver la poitrine de sa compagne de la soirée, elles attisent elles aussi, embrasent ses seins qui jamais n’ont été touché comme cela. Elle joue à la perfection le rôle pour lequel elle a été payée. Embrasse, encore, dévore. Elle ne sait pas si elle aime, si elle a horreur de cela, son seul souci dans l’instant est de faire perdre la tête à Lola, lui donner envie de rester, de sombrer. D’apprécier, aussi c’est vrai, les plaisirs que la vie peut lui donner. Et Scar, ce qu’elle ressent ? Personne ne s’en est jamais soucier. Personne de cette vie, en tous les cas, et ce n’est pas prêt de changer. Dans sa chute, elle sera seule, mais le fait est qu’elle sera, et c’est tout qui importe, n’est-ce pas ?

    Re: Is your soul for sale? (hot)

    Mar 12 Aoû 2014 - 21:18
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    C'est de l'égoïsme, de l'inconscience, de la cruauté: l'adolescence s'y prête. Seule la jeunesse peut se parer de ces masques là; elle en a besoin pour affronter un monde figé qui veut l'étrangler, la faire sombrer, elle aussi... La jeunesse se défend et devient méchante. Et la cruauté lui va comme un gant...

    Ce sont les enfants qui restent cruels, devenus adultes. Les adolescents ne sont mauvais qu'un temps, celui de se libérer, de se sauver la peau et l'instinct... S'ils restent gentils, les adolescents, les jeunes, s'ils restent sages et obéissants ils se sacrifient et meurent...

    Alors Lola est méchante et cruelle, comme elle ne l'est jamais, pour toutes ces journées et ces nuits où elle obéit.

    Mon corps se tord. Sous tes doigts et tes lèvres qui me le révèlent. Sous tes attentions, tes caresses, tes baisers, tes lèvres, ta langue, tes dents.. Sous tout ce que tu veux...

    Tout ce que tu veux...

    Oh il t'en a fallu de l'expérience pour savoir si vite, si facilement.. Pour découvrir si rapidement ce qui me tire des cris étranglés et plante mes dents dans le dos de ma main, ma main qui voudrait que je me taise...

    Tu me tires soupirs et gémissements.
    Tu joues de ma peau, de ma chair...
    Et quelle musicienne tu fais...
    Et quel plaisir j'ai...

    Tu es si belle... Sais-tu combien tu es belle. Combien ça me tuerait de te le dire? Combien je t'en veux? Ton corps nu m'a fait monter aux yeux de nouvelles larmes, aux mains des envies de caresse, aux lèvres des envies de baiser et de tendresse. Et de la jalousie aussi...

    Si tu savais ma jalousie...

    Mais mes mains ne te caressent pas, elles agrippent les draps, elle les tordent quand mon dos s'arque vers toi. Mes lèvres ne goutent pas à ta peau... Je suis là pour mon plaisir à moi... Je m'en fous, de toi, je m'en fous, je m'en fous, je m'en f... oh. Le souffle qui se coupe, les reins qui se soulèvent et .. et les pensées qui m'échappent. Et ma main qui se glisse dans ta nuque pour te retenir encore un peu, là, oui.. là. Je t'en... je t'en prie...

    Je t'en supplie. Et je te supplie, tu vois? entre deux mots balbutiés, incompréhensibles, bafouillés.

    Et je crois que j'ai les ongles plantés dans ta peau. Et je pense, vaguement, brièvement, que peut-être je te fais mal, que peut-être je ne devrais pas... Et j'oublie, j'oublie aussitôt alors qu'un autre frisson me secoue.

    Et le temps passe et tes mains et des lèvres se font de plus en plus hardies, de plus en plus précises. Tu sais là où j'aime la douceur, là où sentir tes canines me fait frémir et où caresses légères ou ongles peuvent se mêler.

    Je n'apprends rien de toi. Je ne veux pas. Je ne céderai pa sà ça, à cette envie de te toucher... pas cette dernière barrière là. Pas de tendresse. J'ai pas l'âge de la tendresse, c'est pour les vieux et les sages, la tendresse... Moi je suis jeune, folle et sale et ...

    Et c'est ma faute, ma faute si ma mère est folle.
    Ma faute si son père lui consacre toute son énergie.
    Ma faute si mon parrain doit m'héberger.
    Ma faute s'il me regarde... S'il me regarde trop...
    Ma faute... Ma faute...

    Alors tes ongles me font du bien, tu vois.
    Alors je les ai mérités. Tes ongles. Tes dents.
    Tes instants presque brusques, presque violents...

    Sauve-moi. Soulage-moi. Fais-moi oublier. Oublier ou payer ou pleurer ou jouir ou rire ou mourir ou...

    Je veux penser à rien. Surtout pas à eux. Surtout pas à toi...

    C'est de la culpabilité, de l'égocentrisme, de la douleur, de la folie: l'adolescence à l'étroit, l'adolescence et ses mal êtres... Seule la jeunesse a cette violence là, tout prendre en charge, et le monde, et la famille, et les fautes des autres; elle en crève de s'en croire responsable, elle en étouffe, elle s'en étrangle. Elle en devient menteuse et mauvaise, la jeunesse, si elle ne secoue pas cette chape de plomb là...  Le mensonge lui colle à la peau, puisqu'il faut être heureux...

    Ce sont les adultes qui sont cruels, qui l'accablent. Elle les hait, la jeunesse, elle les hait instinctivement. Eux. Les adultes. Les menteurs. Les cachés. Les vénérables. Elle hait et voudrait rendre coup sur coup. N'ose pas. Devient à moitié folle. Devient entièrement triste.

    Alors Lola se rebelle et griffe et mord, aime la solitude, le mensonge, la vodka, les garçons... Alors Lola s'achète une pute d'anniversaire. Alors Lola jouit , ses doigts en elle, et tremble, tremble à n'en plus finir.  Demain il faudra mentir mais ce soir elle déteste le monde, l'univers, son corps, son orientation, sa pute...

    Ce soir elle jouit, elle hurle, elle griffe, elle pleure, elle exige, elle dirige, elle se plie, elle obéit, elle supplie, elle ...
    Elle oublie d'être sage, gentille, polie. Elle est bête, animale, monstre...
    Sale, salope, sale pute. C'est elle la pute, ce soir. Elle qui vend ses rêves et son romantisme, elle qui les oublie, ses espoirs, contre un peu de plaisir.
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    Lola, quand elle voit une fille sexy

    Re: Is your soul for sale? (hot)

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