DEDE&SHYSHY ♣ KIKOOLOL MY FRIEND.

Je suis plus folle que toi, désolé, next!

On va voir qui est l'homme dans l'histoire!   
J'avais rendez-vous avec le fameux Andreas ou "Dédé" comme je l'ai surnommé sur mon tel! Quelle belle rencontre j'ai envie de dire! Surtout drôle de rencontre en fait! On avait le même délire et il m'envoyait bouler comme je l'envoyais bouler, nos sms m'ont bien fait marrer et j'regrette pas d'avoir été bigleuse et m'être trompée de numéro! A un numéro près il a le même que ma pote, enfin bon! Le destin! Le pauvre il sait même pas dans quoi il s'est embarqué avec moi, il va regretter d'avoir croisé ma route mais bon, qui aime bien châtie bien, right?

J'avais fait ma fameuse couleur rouge, laissant 3cm de ma couleur naturelle pour les racines et j'avais laissé mes cheveux un peu ondulé. A quoi bon les lisser si on comptait faire un plongeon à l'eau hein? Donc voilà! J'avais mis mon maillot deux pièces noires, mon débardeur gris "Fuck you I'm a pirate" un short en jeans et mes converses basses noires sans chaussettes, comme ça, j'ai juste à les enlever et je frôle le sable de mes pieds nus. Bah ouais, j'suis intello hein! Enfin j'crois, j'suis pas sûre!

J'attendrais Dédé à l'entrée de la plage, assise sur un rocher. Je geekais sur mon tel en allant sur Twitter! J'étais accroc à Twitter, j'avais pleins de followers, j'avais ma petite réputation à tenir sur ce réseau social! J'aimais bien déconner, raconter que de la merde et faire rire les gens dessus, j'aimais bien ça, faire rire les gens! Ca me réchauffait le coeur et me faisait oublier les bad things in my life.

-SMS-

Yo enfluro, j'suis arrivée, grouille! Allez Dédé! ;p

-ENVOYÉ-

Après avoir envoyé mon sms, je regardais autour du moi, plissant les yeux sous ce soleil pétant. Il faisait chaud, truc de malade... Vive la Californie my friends! J'allais crâmer à ce rythme! Je suis blanche vampirique donc si j'reste trop au soleil, je crame au lieu de bronzer puis j'aimais pas me foutre de la crème, donc ça aidait pas des masses...

© Grey WIND.

« Andreas ? » appelle une petite voix fluette, celle d'un des six enfants que j'ai eus en cours de surf pendant deux heures. Julian certainement. Mais la mère de l'un de ces gamins me hèle quand je me dirige vers le bureau du centre pour inscrire le nom des deux absents du jour. « Monsieur Klein ? Comment s'est passé le cours pour Jenny ? Elle avait tellement hâte vous savez, moi j'appréhendais à cause de sa timidité... » Après avoir griffonné deux noms vite fait sur une feuille, je me retourne vers la quarantenaire inquiète et lui adresse un petit sourire. « Vous pouvez m'appeler Andreas. Jenny s'en est très bien sortie pour une première fois » « Andreas ?! Je la range où la planche ? » Crie la même voix qu'à l'instant. Petit impatient... Décidément, j'ai presque hâte que tous ces marmots quittent les lieux. « Deux secondes Julian, tu ne vois pas que je discute ? » Et je me retourne vers mon interlocutrice. « Je crois qu'elle s'est trouvée une bonne copine assez rapidement. De toute façon vous n'avez pas à vous inquiéter, on essaye de mettre les enfants en groupe durant les premiers apprentissages pour faciliter le processus et si jamais ça ne se passe pas bien, vous êtes les premiers avertis. » Je lui adresse un dernier sourire et me dirige vers Julian pour attraper sa planche et l'installer en hauteur, là où elle était à l'origine. De façon évidente, le gamin ne pouvait pas la remettre à sa place. « Voilà bonhomme. Ta mère t'attend dehors, dépêche-toi. Et à mercredi prochain ! » Ma main ébourriffe doucement ses cheveux et il se met à courir pour sortir du local. Je reviens serrer la main à la mère de Jenny et la salue gentiment. « Je vous dis à la semaine prochaine madame. » Et sitôt cela fait, je me précipite vers l'arrière salle du centre pour me changer, retirer ma combinaison et enfiler un short de bain bleu marine des plus simples. Après avoir remis mes tongs, je regarde l'heure à mon portable et remarque que j'ai un sms. Un sourire narquois prend forme sur mes lèvres et je ne prends même pas la peine de répondre car le lieu de rendez-vous que je lui ai donné est à peine à dix mètres de l'école de surf où je suis. Je sors alors du centre et croise sans tarder son regard. Elle serait reconnaissable parmi mille avec ses cheveux. Oh my god, elle ne plaisantait pas. Je me retiens d'éclater de rire en m'approchant d'elle, d'une façon très décontractée. Et au lieu de lui faire la bise, je lui fais un "check", amenant mon poing à son épaule amicalement comme si l'on se connaissait depuis des lustres. « Salut petiote. Je vois que tu t'es préparée à finir à l'eau... » Je lui sers un large sourire exprès. « Désolé si je t'ai fait attendre, je terminais de saluer tout le monde au centre. » Mes yeux s'attardent plus bas, sur son épaule que je touche du bout du doigt. « Tu rougis encore alors qu'il est six heures. T'es un phénomène spécial jusqu'au bout toi. »

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Je serais juste l'attrape-cœurs et tout. D'accord, c'est dingue, mais c'est vraiment ce que je voudrais être. Seulement ça. Salinger

On se fit un "check" ce qui me fit marrer. Ca me dérangeait pas des masses, je kiffais faire ça avec mes potes ou mes frères ou alors je sautais sur les gens, c'était au choix à vrai dire!

- Wesh le vieux!

Lui lançais-je après son "petiote". Ravie de voir qu'il est pareil en vrai que par sms! Après tout, qui me dit qu'il était sincère? Ca aurait pu être un gros pédophile ou une nana qui se pense moche et du coup s'invente un mec canon en guise de perso pour se sentir hottissime à son tour... Puis avant même que je fasse "ouf" il me mit un coup de poing à l'épaule. Je fronçais les sourcils et immédiatement je le lui rendis.

- Prends toi ça dans ta face sale momie vaudou là!

Je ris et regardais mon poing à mon tour, je dépliais mes petits doigts et je fis une grimace bien moche en me disant "aïe..." dans ma tête.

- Et non j'ai pas eu mal, j'aime juste faire des grimaces, ok homme des cavernes?

Je lui tirais la langue, comme une grande enfant qui se respecte avant de lâcher un léger rire et il pointa son doigt sur mon épaule, je lui mis une légère tape sur son dernier.

- Me touche pas! Tu connais pas la nouvelle mode du bronzage rouge alsacien?

Lançais-je bêtement, c'était le premier "surnom" qui m'était passé par la tête... Alsacien, why? En Alsace en France on rougit pas autant, si? Bref, allez savoir!

- T'aimerais être comme moi je sais honey, mais promis, un jour tu arriveras à mon niveau... Peut-être! Who knows?

Je lui fis THE sourire du siècle, genre à la colgate blancheur puis pour m'amuser je lui tournais autour en mode "j'examine tout de lui".

- Bon ok, t'es pas un fake, je l'avoue! Tu étais juste mieux en photo, là tes rides ressortent plus....

Je fis genre une tête blasée pour le taquiner, alors qu'il était très bien comme il était. La nature est parfois généreuse, écoutez...

Les impressions que j'ai eues la semaine dernière à travers nos sms échangés se confirment lorsqu'elle est en face de moi. Cette meuf est complètement loufoque, il n'y a pas que ses cheveux vous voyez, c'est un tout, elle me semble explosive, extravagante à souhait. Je n'sais pas si j'aime ça ou non, moi je prends tout ce qui vient à moi en vrai, et elle me fait rire, c'est déjà un bon point. « Attention, je suis aussi costaud que tes cheveux sont rouges, ça serait dommage que tu te fasses mal aussi vite, on s'connait à peine ... » Dis-je avec une petite assurance moqueuse en montrant son poing douloureux du menton. Puis j'en rajoute une couche, l'embête du bout du doigt pour pointer ces quelques rougeurs sur sa peau. Mademoiselle se la joue nerveuse, je retire mon doigt non sans cesser de rire, ouais un grand rire sarcastique vous voyez. Lorsqu'elle me raconte son charabia, je hausse les sourcils en feignant de la trouver ab-so-lu-ment intéressante, enfin pas bien longtemps cela dit. « Désolé je connais plus le bronzage californien personnellement, celui qui rend beau gosse tu sais » Et un petit clin d'oeil pour le style, puisqu'on est bien partis pour se taquiner toute la soirée. Pas de souci pour moi, j'suis fan de ce numéro, d'ailleurs si j'étais rémunéré au nombre de piques que j'envoie chaque jour aux nanas, je serais un bel enfoiré riche en plus de ça. Quand elle m'inspecte et me donne son compte rendu, j'affiche une petite grimace. « De quelles rides tu parles ? Ah celles qui sont là à cause de tes trop bonnes blagues ? C'est que tu me fais tellement rire aussi » J'esquisse un petit sourire finaud avant de la regarder de haut en bas, arborant tout à coup un peu plus de sérieux. Juste un peu plus hein, faut pas déconner non plus. « Bon avant de t'emmener au meilleur resto du coin, faut que tu m'dises, c'est quoi que tu préfères entre boire la tasse ou manger du sable en guise d'apéro ? » Là mon sourire s'agrandit, vous pensez bien.

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Je serais juste l'attrape-cœurs et tout. D'accord, c'est dingue, mais c'est vraiment ce que je voudrais être. Seulement ça. Salinger

[Désolé de la présentation très moche! Je te réponds de mon tel donc cela sera horrible. <3]

Je le regardais et écoutais attentivement il était atteint lui aussi, non? Je me concentrais sur ses jolis mots et je ne pouvais m empêcher de sourire à sa connerie rocambolesque.

- Tu es un comique toi hein!

Je ris légèrement en faisant les cents pas sur place. Je savais qu il manigancait un truc mais quoi exactement ? Allez savoir. Du coup je m apprêtais à me défendre tôt ou tard. Maline la petite, n est ce pas?

- Bronzage californien? Toi? Impossible... Es tu assez digne pour? Je ne sais pas tu vois...

Bon ok il était bronzé, ouais, et moi j étais blanche comme un cachet d aspirine, ouais... Mais c est classe non ?!

- Au moins je fais rire le vieux que tu es! Tu es sous mon charme! Je le savais!

Je fis encore un large sourire taquin mais il disparut aussitôt quand j entendis sa dernière question sur l apéro...

- Mon apéritif préféré c est te regarder toi bouffer le sable et avaler l eau salée de l océan comme du petit lait!

Je me reculais un tout petit peu, mon coeur battait à fond je sais pas de quoi il est capable après tout... Si c était des paroles en l air ou la stricte vérité. Mais j étais ready à tout!

- Montre le mâle qui est en toi!

Le cherchais je gentiment en riant de façon machiavélique pour accentuer ma connerie.

Faire rire les gens c'est un peu comme un hobby chez moi, non vraiment j'adore ça. Encore plus quand il s'agit de filles, alors quand Shyann reconnaît que j'suis un comique, ça me remplume instantanément. Il n'y a rien à répondre puisque c'est vrai. Cela dit, quand elle me nargue sur le bronzage californien - chose inconnue chez elle visiblement - je lève les yeux au ciel. « J'sais pas mais toi t'as dû sacrément merder pour être aussi blanche, c'est qui la plus indigne alors ? » Réponde-je pour la charrier évidemment, puisque notre relation, je le sens, va être basée là-dessus. Celui qui fera le plus chier l'autre, en résumé. En même temps avec cette dégaine qu'elle a, sans parler des messages qu'on s'est envoyés l'autre soir, ça ne pouvait pas être autre chose qu'un concours d'emmerdes. « Désolé mais moi j'ai un faible pour les blondes à la peau mate » Je lui tire la langue pour répondre à sa taquinerie. Et je songe au faible que j'ai pour une fille qui n'a rien d'une blonde à la peau mate, non puisqu'elle est brune, la peau claire. Enfin bon, penser à elle dans un tel moment c'est pas la meilleure chose qui pourrait m'arriver, après tout je suis là pour m'éclater, passer un bon moment avec cette fille. Afin de me changer les idées, je lui propose directement de choisir entre l'eau et le sable. Sa réponse me fait froncer les sourcils, comme si ce n'était pas assez convaincant, et j'esquisse un faible sourire en coin en la voyant reculer, prête à prendre ses jambes à son cou. J'suis aussi flippant ? Merde, c'est cool ça. Et voilà qu'elle me demande de montrer le mâle qui est en moi ! Pour l'emmerder, ouais rien que pour ça, je reste immobile face à elle pendant quelques secondes, histoire de la laisser dans le suspense. Mes yeux la fixent et je réfléchis à ce que je vais faire en premier. A savoir que le sable est bien plus enquiquinant lorsqu'il colle à la peau et donc lorsqu'on est trempés... Autrement dit, vous l'aurez compris, son premier supplice sera de prendre l'eau. « Tu veux vraiment le voir ? » Sans prendre une seconde de plus pour réfléchir, je me précipite vers elle. « Tu ne vas pas être déçue » Enfin, c'est une façon de voir les choses. Je l'attrape comme s'il s'agissait d'un sac à patates et courre sur le sable en direction de l'océan à vitesse grand V. Quand mes pieds se font enfin tremper par l'eau, je fais deux ou trois autres enjambées pour qu'il y ait suffisamment de profondeur et la jette dans l'eau comme j'aurais pu le faire avec une bonne pote. Et là, en attendant qu'elle remonte à la surface, j'éclate de rire... Il m'en faut peu, hein.

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Je serais juste l'attrape-cœurs et tout. D'accord, c'est dingue, mais c'est vraiment ce que je voudrais être. Seulement ça. Salinger

Je n'avais même pas eu le temps de dire "ouf" qu'il me prit comme un sac à patate sur ses épaules et Monsieur se mit à courir à vitesse grand V.

- AU SECOUUUUUUUUUURSSSSSSSS!

Hurlais-je comme une attardée mentale et je riais à la fois: pas très crédible dans le rôle de la pauvre victime. Je ne pensais pas qu'il oserait comme quoi, ce mec est comme moi je pense: crazzzzzzzy. Je crois qu'on va bien s'entendre, j'ai besoin de ça pour faire la folle, me lâcher, oublier le fait que Jaja est mourant, que mon autre frère s'en fou de moi et que mon "meilleur ami" m'a clairement laissé tombée comme une pauvre merde.

- Je te hais!

Il courait, il courait et moi je frappais comme une malade dans son dos en mode "lâche moi" mais je riais tellement que j'avais aucunes forces en fait puis au bout de 2 minutes de courses, il entra enfin dans l'eau.

- Je suis habillée merde!

Et sans m'écouter, il me jeta à 3 mètres de lui. J'avais l'impression de peser 4 grammes vue la façon dont il m'a jeté. Au bout de 10 secondes sous l'eau, je remontai à la surface et je toussais en ayant brièvement avalée de l'eau.

- Putain elle est dégueulasse.

Je toussais encore et je regardais mes affaires trempes, bye bye short et bye bye beau débardeur qui roxait à mort la fougère.

- Tu vas le payer mec, tu vas chialer comme un gros bébé.

Je continuais encore à tousser puis là à mon tour, je pris toute mon énergie et je lui sautais dessus -sur son dos- je mis mes deux mains sur le haut de son crâne pour essayer de le couler, puis sans qu'il s'y attende, je me forçai à tomber dans l'eau et il tomba avec moi en arrière. Vu que j'étais au dessus de lui, j'ai pu prendre appui sur sa tête, le couler davantage (un petit peu du moins) je remontais à la surface et je me précipitais vers le bord de l'eau pour revenir vers le sable, histoire d'échapper à une autre pseudo noyade. J'enlevais mon short et mon débardeur et mes putain de shoes pour être en maillot, je jetais mes affaires non loin de là, si quelqu'un me les choppait, je le tue. Je riais en attendant, toute seule, attendant avec impatience de voir la gueule de Dédé et sa réaction. Attends, il a cru quoi lui! Que j'allais jouer à la demoiselle en détresse? Quenini!

Évidemment, elle se met à crier comme une gamine surexcitée, attirant au passage tous les regards sur nous, mais je suis bien le dernier ici qui se soucie de ce que les autres pourraient penser. Avant que je ne la jette à l'eau elle a le temps de me dire qu'elle me déteste et qu'elle est habillée - non sans blague ? là est bien l'intérêt ! Quand enfin je suis assez avancé dans l'océan pour qu'elle ne s'écrase pas violemment, je la jette donc sans aucune pitié dans l'eau salée et attends, rieur, qu'elle sorte sa tête de l'eau. Espérant secrètement qu'elle ait un peu bu la tasse, j'affiche une mine satisfaite quand elle réapparaît, à moitié toussotante. Je rigole de plus belle lorsqu'elle se met en tête de me faire subir un sort équivalent et fonce vers moi telle une vachette enragée. Non mais vous croyez que je vais avoir peur de ce petit bout de femme ? Quelle blague. J'attends le sourire aux lèvres qu'elle se rapproche et là elle me grimpe dessus pour me couler à sa manière. Autant moi je l'ai prise de face à la façon d'un homme digne, autant elle elle préfère s'agripper à mon dos pour tenter de me renverser en arrière ; c'est perfide, digne d'une femme. Mais ça marche un peu, puisque je tombe à la renverse alors même que je suis en train de rire comme une vraie pintade. Quand je ressors de l'eau, je me retourne et la cherche du regard après avoir secoué mes cheveux. Là voilà à quelques mètres de moi, ou devrais-je plutôt dire à une distance de sécurité improvisée, soudainement débarrassée de ses fringues, enfin de presque toutes. J'essuie mes yeux et souris grandement. « Tu ne croyais quand même pas que tu allais me faire peur avec cette pseudo noyade ? L'eau c'est mon élément, pas d'chance pour toi. » Lentement je reviens vers le bord de l'eau, comme si je n'avais aucun plan machiavélique en vue. « En tout cas si tu t'es dessapée ça veut dire que tu t'attends à un prochain round, c'est bien t'es perspicace. » Bah ouais, je la découvre au passage, quelques textos c'est bien beau mais ça n'apprend pas grand chose. « Tu sais que j'ai pensé que tu ne viendrais pas ? Après tout j'aurais pu être vieux pervers, à te proposer de se voir aussi rapidement. Perspicace, mais aussi audacieuse donc. » Dans ma tête, je pense déjà à ce que je vais bien pouvoir lui faire subir ensuite.

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Oooooooppppps :

- T'as vu je sais me servir de mon cerveau malgré le fait que je sois une blonde décolorée en dessous de mon rouge pétant hein ?

Je le voyais là, il était trop calme pour que ça dure... Vous savez le calme avant la tempête? Bah voilà, c'était exactement ça. Mes yeux ne le quittaient pas du regard, je l'écoutais parler mais je me doutais qu'il prévoyait un truc, quoi? Je sais pas mais s'il m'a rappelé gentiment que l'eau c'était son élément je me doute bien que c'est pour me faire comprendre un truc.

- Et toi t'as pas eu peur que je sois une psychopathe ? Ou une vieille femme en manque de sale gosses de 25 balais ? Ou bien encore un homme qui aime se faire les petits jeunots du coin?

Répondis-je à sa phrase du "blablabla j'ai pensé que blablabla..."

- Ca va tes abdos représentent bien la réalité de la photo que tu as fait, vas-y fais moi une petite démarche de mannequin là! Genre comme sur les podiums! Un groupe de nana au coin fait que te mater, salue les un peu, fais pas le timide!

Je lui souriais grandement puis je tournais ma tête vers le groupe des filles et je me mis à sautiller dans l'eau en leur faisant des grands gestes des mains pour leur dire coucou et là étrangement leurs regards changèrent. Je crois qu'elles ont un peu (beaucoup) peur de moi là... Ah bah ouais, c'est bien de mater Monsieur Parfait, mais faut pas oublier la folle à lier à ses côtés hein.

- Y'en a bien une qui te plaît dedans non? Genre la blondie au milieu du 1er rang, t'en penses quoi?

Je me retenais de rire en essayant d'être faussement sérieuse en regardant tour à tour Dédé chéri et la blondie du fameux groupe de nana, elles étaient comiques en fait, pas aussi que moi, mais ça en valait le détour je pense.

- N'empêche avoue qu'en gros pervers de 50 piges, camionneurs je serais grave hot!

Puis là d'un coup je m'amusais à lui jeter de l'eau à la gueule comme une grande gamine de 5 ans à tout casser et le pire c'est que j'étais grave fière de ma performance scénique. Ralala, il en fallait peu pour être heureux mais j'aimais le faire chier, dès nos 1ers échanges de sms, notre relation, notre complicité c'était passé sur notre connerie légendaire, donc j'aimais jouer à ça. J'aimais notre connerie, il m'aidait à oublier les bad things de ma life pour me concentrer sur les best.

« Justement c'est peut-être ta coloration qui te rend intelligente, va savoir. » Je souris grandement en me rapprochant d'elle, avec cet air de "cause toujours" tandis qu'elle s'imagine d'autres identités pas très glorieuses. Je me mets à rire devant tant d'imagination, et quand elle s'attarde sur mes abdos elle gagne bien sûr tout mon intérêt. Je jette un coup d'œil à ces nanas dont elle fait mention et remarque qu'elles ont vraiment l'air pas mal. Mais pas de chance, leur attention à elles est captivée par ma camarade qui fait tout pour qu'on la regarde. Une vraie gamine sans la moindre peur du ridicule. Même si ça casse un peu toute éventualité de séduction avec les autres, je ne peux nier que je trouve ça cool. C'est pas comme si les nanas qui savent se lâcher complétement courraient les rues. « Elle a l'air bonne, avec des formes au moins, pas comme toi. » Un petit sourire plaisantin avant de poursuivre. « Ce soir jt'emmène manger à McDo, t'as besoin de t'engraisser un peu. » Et ça m'fait marrer de l'imaginer en train de se gaver le plus possible jusqu'à ce qu'elle ait prit du bide. Malheureusement jusqu'à preuve du contraire, la mauvaise bouffe ne fait pas augmenter le tour de poitrine, non parce que là c'est aussi ça, qu'on se le dise. Ce n'est pas pour moi que je dis ça, c'est pour elle. M'enfin, la génétique, qu'est-ce qu'on y peut. Puis ça m'a fait une belle occasion pour la charrier, ce qui n'est jamais déplaisant. Quand elle parle du vieux camionneur cinquantenaire et pervers, je me demande cependant si elle n'a pas fumé avant de venir... « Euh je crois que je préfère encore une planche à pain. » Shyann m'éclabousse et sans me faire prier je réponds en lui en envoyant encore plus en pleine tronche. C'est fou comme on se marre en faisant ce que tout gamin de six ans pourrait lui aussi adorer faire. Et pour ne plus être importuné par ses éclaboussures, je finis par plonger à nouveau dans l'eau, avant de lui faire un signe de tête. « Bon tu viens te baigner un peu ? Que je voie si tu sais nager au moins. » Tant qu'à faire maintenant qu'elle s'est déshabillée...

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