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    Re: Flower Power (Oscariel II)

    Jeu 31 Juil 2014 - 0:48
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    Oscar Luccheti
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    Nationalité/origines : Sicilien (Italien)
    Avertissements contenu : Sexualité, homophobie, infidélité, vie sans-abri, amnésie, meurtre, coma, hospitalisation
    Orientation & situation : homosexuel, en relation sérieuse avec Silas Caldwell, hésitant à rompre pour se mettre avec Gabriel Hartt
    Métier/occupation : Conseiller légal au centre LGBT de Los nge
    Études & fraternité/sororité : Doctorat partiel en exercice du droit. ("juris doctor" ; 7ème et dernière année jamais achevée suite à son agression)
    Résidence : Actuellement: Downtown, dans l'appartement luxueux de Silas. Anciennement: Eastside, avec son grand frère, Fabio
    Il me dit que cela ne le dérangerait pas si je me retrouvais à ne plus pouvoir me passer de lui. Je ris alors, faiblement, afin de ne pas trop déranger les quelconques passants souhait potentiellement marcher dans les environs.

    - C'est bien, dans la vie, d'avoir des rêves !

    Nous restons alors là, en silence, un léger instant, jusqu'à ce que le soupire s'étant échappé d'entre les lèvres d'Adriel ne m'alerte suffisamment pour que je me redresse presque immédiatement en position assise. Heurtant, au passage, son front.

    Aïe, aïe, aïe. Aïe, aïe, aïe. Et encore aïe, aïe, aïe.

    Cramponnant mes deux mains autour de mon crâne ayant visiblement davantage souffert de l'impact que nécessaire, je crispe mes paupières de douleur avant de me retourner vers Adriel, histoire de vérifier que lui non plus n'ait pas trop souffert de l'impact. J'ai mal, j'ai mal, putain ça fait mal ces conneries ... J'ai l'impression que ma tête s'est transformée en maracas géant et que toutes mes neurones se secouent de façon incontrôlable, tant et si bien que je suis persuadé avoir tué certaines de mes cellules grises par la simple force de cette collision inattendue. Lorsqu'il me demande si je n'ai pas trop mal, je grimace un peu.

    - Bof ... Mais je survivrai, ne t'inquiète pas.

    Il me caresse alors le front et je le laisse faire, en silence, avant de rire, discrètement, lorsqu'il prétend qu'avec le chat, nous formons l'équipe idéale pour le mettre hors d'état de nuire.

    - On a compris que tu étais dangereux et on ne voulait pas que tu puisses blesser quiconque, en fait.

    Je plaisante alors. Et maintenant, nous voilà assis, l'un en face de l'autre ... Et je suis incapable de penser à autre chose qu'à ce satané yacht de mes deux. Alors, timidement, je me rapproche de lui, le regard baissé vers mes jambes repliées. Et je lui demande alors :

    - Tu y repenses, toi, parfois ?

    Il saura de quoi je parle. C'est impossible qu'il ne sache pas de quoi je parle.
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    Re: Flower Power (Oscariel II)

    Jeu 31 Juil 2014 - 1:56
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    Adriel savait très bien qu'il n'était pas indispensable à Oscar. Comment aurait-il pu l'être ? Personne ne l'était de personne, selon lui. D'ailleurs, quand il lui fit comprendre que ça n'était qu'un rêve, il afficha un petit sourire, tout en se heurtant à une pensée plutôt étrange. Il se rendit que.. ça ne l'aurait pas forcement dérangé, dans le cas contraire. Il secoua la tête, et retourna au moment présent. Oscar, allongé contre lui, sa tête sur lui, et leurs lèvres se rapprochant. Et un coup, plutôt violent, qui eut pour effet de lui remettre les idées en place. Dur retour à la réalité. Il aurait pu se recevoir un grand seau d'eau glacé en pleine face que ça lui aurait fait le même effet. Sauf que la glace aurait au moins été utile, pour son coup à la tête... Mais c'est à Oscar qu'il veille, se demandant si lui aussi, a reçu le coup aussi violemment que lui. Apparemment, oui, même si ses mots le rassure quelque peu.

    " - Bon.. tant mieux..  "

    Adriel lui sourit à son tour, et libère sa tête de son emprise, gardant ses mains sur lui. Il en profita d'ailleurs pour remettre ses propres cheveux en place, grâce à ses doigts entre ses mèches.

    " - Ah donc tout ça était prémédité ? Je ne suis qu'une victime d'un plan diabolique en fait ! "

    Puis un silence s'installe, après les légers rirent liés à la plaisanterie. Puis une question, simple, mais qui fait réfléchir Adriel. En fait, il sait quoi répondre, mais la question n'était pas des plus claire... Et si jamais il ne parlait pas de la journée qu'ils avaient passés ensemble ? Et si Adriel prend son courage à deux mains, et décide de se livrer par rapport à cette journée.. Est-ce qu'il n'allait pas être ridicule ? Allez, Ady... Au pire, tu passeras pour un con ! Sa pensée le fit sourire, et prit sur lui pour regarder Oscar, tout en caressant le chaton qui était venu se frotter contre lui. ça lui occupait les mains, et espérait que ça le déstresse un peu.

    " - Oui. J'ai pas arrêté, en fait... C'est bête, mais je sais pas... ça sort pas de ma tête, c'est tout. "

    C'était vrai, il ne savait même pas pourquoi ça le hantait autant. Maintenant, la question était... est-ce que lui aussi, de son côté, il y pensait ? Et au moment où justement, Adriel aurait bien besoin d'une dose de courage, le chat avance vers Oscar, restant pourtant à quelques centimètres de lui. A-t-il senti que le jeune homme n'avait pas l'air très à l'aise avec les chats ?

    " - Et toi ? "

    Restant en face de lui, Adriel se place en tailleur, posant ses mains sur ses mollets. Ses jambes pouvaient presque se toucher, après le rapprochement d'Oscar. Et Adriel avait du se faire violence pour ne pas s'approche encore. On sait jamais, le chaton aurait été capable de lui sauter au visage, alors... Attendre, simplement.

    Re: Flower Power (Oscariel II)

    Sam 2 Aoû 2014 - 14:11
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    - En effet. Le chat et moi, nous sommes satanistes, en fait. Désolé, j'aurais dû t'en parler plus tôt ...

    Lui adressant un clin d'oeil enjoué, j'attends alors un instant avant de m'oser à lui en reparler, de cette journée, sur le yacht. Quand les oiseaux chantaient, que le ciel bleu était dégagé et que les planches de bois grinçaient sous nos pas ... Je me permets de lui demander s'il s'en souvient, de cette journée. Quand les rires retentissaient, les yeux découvraient ... Quand tes lèvres m'ont embrassé. Attendant avec appréhension qu'Adriel me réponde, ce n'est que lorsqu'il se met à parler à nouveau, cependant, que mon coeur s'arrête un instant de battre avant de se mettre à tambouriner ma cage thoracique avec violence. Il n'a pas arrêté d'y repenser. Un signe ? Un présage ? Un encouragement ? Je ne sais que faire de cet aveu, médusé par sa sincérité. Lorsqu'il me demande si j'y repense, moi aussi, cependant, je suis incapable de me dissimuler plus longtemps. Je ne suis pas une personne évasive de nature ; ainsi, échapper aux questions avec agilité et ruse m'est pratiquement impossible. Ne sachant pas comment répondre à sa question, cependant, je me contente simplement de me rapprocher de son visage, rapidement, avant de prendre l'arrière de sa tête avec ma main, histoire de la rapprocher davantage de la mienne ... Encore et toujours plus proche ...

    C'est alors que je plaque mes lèvres contre les siennes, contre toute attente. Moi même, je ne m'y attendais pas. Répondant au baiser qu'il m'avait donné, l'autre jour, je me permets enfin à lui faire comprendre que son charme ne me laisse pas insensible. Que face à lui, ce sentiment que je ressens n'est pas de l'indifférence, mais bel et bien du désir. J'interromps alors le baiser un instant, histoire de le regarder dans les yeux d'un air prometteur. Puis, j'attaque à nouveau, l'embrassant une deuxième fois, plus langoureusement, cette fois-ci, espérant qu'il ne me rejettera pas tout en me doutant qu'il y a très peu de chances que les choses en arrivent à là.
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    Re: Flower Power (Oscariel II)

    Sam 2 Aoû 2014 - 14:32
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    Il y a des personnes capables de parler avec une aisance folle de ce qu'ils ressentent, pour tout et n'importe quoi. Alors du coup, lorsqu'il avait entendu la question d'Oscar, il n'avait pas su tout de suite comment réagir. Sa première idée était de répondre par une plaisanterie... Mais voilà, plaisanter sur un sujet sérieux ? Ce n'était peut-être pas sa meilleure carte à jouer, surtout que vu la tête d'Oscar, il attendait une réponse honnête. Du coup, Adriel fit de son mieux pour la lui offrir, faisant une légère brèche dans la carapace qui l'entourait. Parler de sentiment, c'est un truc de fille ! Voilà ce qu'on lui a toujours répéter, que ça soit son père, ou ses anciens potes, pour la plupart. Enfin, pour son père, c'était plus un signe de faiblesse. Peut-être était-ce pour ça qu'il ne s'était jamais rien dit, tous les deux ? De peur de se montrer inférieur à l'autre ?

    Il a avoué qu'il ne passait pas une journée sans repenser à ce qu'il s'était passé, sur le Snow. Et cela même quand il ne le voyait pas. Il se sentait d'ailleurs bien idiot, d'avoir ses pensées si préoccupée par une seule journée. Mais voilà, ça avait été quelque chose de spécial, bien que tout ne se soit pas passé comme il l'avait prévu à la base. Quand il retourna la question à Oscar, ce dernier ne répondit pas. Pxtain... c'est pas son cas... J'ai l'air d'un con là, j'aurai du me taire. Mais voilà, Oscar pose sa main à l'arrière de sa tête, tout en se rapprochant de lui... Ses gestes sont rapides, ce qui donne encore moins de temps à Adriel pour réalisé qu'il est en train de l'embrasser. Leurs lèvres se sont retrouvés, et bien que ça soit plusieurs semaines après la visite du yacht, c'est toujours les mêmes sensations. Et pourtant, le jeune sportif ne réagit pas. Pas parce qu'il n'en a pas envie, mais parce que sous le choc, il n'y avait même pas pensé.

    Oscar stoppe le baiser, et le regarde. Il a cette lueur, qui étincelle, et qui doit certainement ressembler à celle d'Adriel... Il le regarde, un léger sourire s'étant formé sur ses lèvres. Et le revoilà à l'attaque, lui offrant un baiser langoureux, auquel cette fois ci, Adriel participe avec plaisir. Ses mains se font même légèrement baladeuses, tout en restant dans le soft. Ne pas se laisser emporter, ne pas laisser ses envies dompter son comportement. Pas tout de suite. Une de ses mains se perd dans les belles boucles d'Oscar, et l'autre se pose dans le creux de son dos. Une façon de lui faire comprendre qu'il ne veut pas qu'il s'écarte, maintenant qu'ils se sont rapprochés. Une fois à bout de souffle, c'est Adriel qui arrête le baiser, afin de regarder Oscar, un grand sourire aux lèvres.

    " - Je prends ça pour un oui " dit-il, en caressant la nuque d'Oscar du bout des doigts.

    Re: Flower Power (Oscariel II)

    Dim 3 Aoû 2014 - 21:53
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    Je ne m'attendais pas à l'embrasser, aujourd'hui. Non mais, qu'est-ce-que je raconte, comme conneries, moi encore ?! Je reprends : je ne m'attendais pas à le revoir, aujourd'hui. Ni à le revoir tout court, d'ailleurs. Encore moins à ce que nos lèvres se retrouvent afin de témoigner timidement de la portée du désir mutuel que nous semblons éprouver l'un envers l'autre ... Et surtout, encore moins à ce que ce soit moi, l'instigateur de ce contact nouveau et, pourtant, si bienvenu. Comme s'il ne s'agissait là que d'une pure formalité : que nous nous sommes déjà embrassés un million de fois par le passé et que, tel un vieux couple, c'est notre façon à nous de nous saluer. Le baiser est à la fois tendre, passionné, calme, langoureux. Toutes ces sensations virevoltent en moi, s'éparpillant dans tous les sens, entrainant mes pensées partout avec elle dans leur sillage démentiel. Je ne devrais pas ... Mmmh, c'est tellement bon ... C'est donc à ça que ressemble un baiser d'athlète ? Où est-ce que ça va nous mener, tout ça ? Et maintenant quoi ? C'est fini ? Comme ça ... Ou cela ne fait que commencer ? Trop de questions, trop peu de réponses. Trop de doute, trop peu d'assurances. La seule chose qui me rassure, en ce moment même, c'est la main virile qui se promène le long de mon dos ; les doigts délicats se perdant dans mes boucles brunes. La seule chose qui me réconforte, ne serait-ce qu'un peu, c'est qu'il répond au désir avec autant de ferveur que s'il l'avait instillé en moi. Lorsqu'Adriel interrompt alors le baiser, je le regarde silencieusement en souriant, le souffle coupé. Mon coeur a cessé de battre car l'incertitude me ronge. La peur est insoutenable. Il me dit prendre mon baiser passionné comme une affirmation qu'il n'a jamais quitté mes pensées et timidement, mes yeux se baissent vers le sol.

    - ... Comment oublier une telle journée ... ? Ma voix est à la fois teintée de nostalgie et de bonheur. Embrasse moi. Embrasse moi à nouveau. Embrasse moi, Adriel, cette fois-ci, je ne te dirai pas non. Intérieurement, je prie qu'il prenne mon initiative comme une invitation. Embrasse moi comme je t'ai empêché de le faire, l'autre jour, sur le yacht.
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    Re: Flower Power (Oscariel II)

    Ven 8 Aoû 2014 - 14:38
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    Depuis quand un baiser ne lui avait pas procuré autant de frissons ? Trop longtemps... Tellement qu'il avait l'impression de revivre un premier baiser, ou tout est nouveau, et que le corps doit s'adapter aux nouvelles sensations qui l'assaillent de tous les cotes. Cette fièvre grandissant, qui lui donnerait presque l'impression de fondre sur Oscar... Ces petits picotements dans le ventre, se multipliant à chaque contact entre eux. Cette impression de défaillir à chaque regard de la part de l'autre. suis-je le seul à avoir tout ça ? À me poser tant de questions ? il laisse tout temporairement de côté, pour profiter.

    Une fois en face de lui, ses mains toujours perdues sur son corps, Adriel attend une réponse. Il voulait être sur de bien avoir comprit, comme si les actes ne pourraient pas être correctement interpréter sans les mots allant avec... Les yeux du bel italien se baissent, le coeur d'Adriel se serre. Est-qu'il regrette déjà ? Il est prêt a s'écarter lorsque des mord sortent de la bouche d'Oscar. Comment oublier cette journée. Oh oui, comment l'oublier ? Elle avait été magnifique, bien qu'Adriel ait du faire face à un refus de la part d'Oscar... Il avait déjà voulu l'embrasser sur le yacht, l'endroit était magnifique, et il trouvait que c'était le bon moment... Jusqu'à ce qu'on le rappelle à l'ordre. Et voilà qu'aujourd'hui, c'était Oscar qui avait fait le premier pas. Et bien qu'il soit d'un naturel rancunier, Adriel n'avait eu aucune envie de lui rentre la pareille en le repoussant. Comment résister a ce qu'il attend depuis si longtemps ? Enfin, longtemps...

    D'ailleurs, il ne peut plus attendre. L'envie est là, présente, forte, insoutenable. Il veut retrouver le doux contact de ses lèvres contre les siennes. Il veut l'approcher, le toucher, l'embrasser... Être proche de lui. Et puis, sa voix.. Le sportif y avait clairement entendu de la nostalgie, ce qui le fit sourire. un jour, nous y retourneront... il n'avait pas osé le dire tout haut, mais il s'en fit la promesse. Il regarda un instant Oscar, qui avait toujours la tête baissée. Il sourit, et s'éloigna quelques instants d'Oscar, afin d'attraper le chaton, et de le poser à un bon mètre d'eux. Il fouilla aussi dans ses poches, et en sorti ses clefs, qu'il donna au chat. Tout de suite, le scintillement et le bruit l'attira, et il se mît à jouer avec.

    - Un des Sataniste maitrisé par des clefs...

    Il retourna vers Oscar, remontant son visage avec une de ses mains afin de lui sourire, et de le regarder.

    - et j'ai ma petite idée pour le deuxième

    Adriel se rapprocha une nouvelle fois de l'homme en face de lui, et déposa ses lèvres sur les siennes... Un simple contact qui rapidement, fut empli de passion, et dévoré par l'envie. Tellement qu'il colla son torse au sien, voulant être au plus près, et se força à ne pas avoir les mains trop baladeuse... Il se connaissait, et savait aussi que si Oscar l'avait repoussé sur le bateau pour un baiser, il pourrait très bien recommencer pour des contacts trop rapide. Ne pas prendre de risque. Déjà, ce qu'il lui offrait la, dépassait ses espérances. Et en plus, il était bon... Le côté italien ?

    Re: Flower Power (Oscariel II)

    Dim 17 Aoû 2014 - 3:55
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    Nos lèvres s'épousent ... Comme si elles avaient été faites pour se marier. Parfaitement emboitées, telles les pièces d'un puzzle, cela m'attriste presque de les voir se séparer ... Et pourtant, je suis bien conscient qu'il est nécessaire que nous ayons un minimum de retenue. Après tout, une famille de catholiques puritains pourrait décider de se promener dans le coin et ... Oui, ce serait fort regrettable. Et pourtant, le désir de recommencer brûle en moi. J'ai envie de me jeter sur lui afin d'enterrer mes doigts dans ses belles boucles brunes, histoire de pouvoir mieux plaquer mes lèvres contre les siennes. J'ai envie de pouvoir enfin vivre ce moment que j'attends tant, depuis des années : le merveilleux athlète sur lequel je fantasme depuis maintenant six années vient tout juste de me remarquer, et maintenant, je suis en mesure de pouvoir jouer de cela à mon avantage ... Et pourtant, j'ai peur. Cela ne me ressemble pas. Habituellement, ce n'est pas moi, qui embrasse les autres. Ce n'est jamais moi qui fait le premier pas. Et pourtant, là ... Non seulement l'avais-je fait, mais je ne m'étais ensuite ni détourné, ni enfui. Pour une fois, je ne me sens pas comme le jeune que les hommes murs se plaisaient à séduire, mais comme l'homme mûr qui se plaît à séduire un autre, plus jeune que lui ... Et si cette vision est certes quelque peu faussée dans la mesure où nous nous sommes tous deux amusés à nous séduire, mutuellement ... Je ne peux pas dire qu'elle me déplait entièrement. Est-ce donc ça, le fait de grandir ? Avoir envie de séduire comme un homme le ferait ? D'être musclé, fort, viril et protecteur ? De s'occuper de quelqu'un au lieu d'avoir envie que quelqu'un s'occupe de nous ?

    Pendant mes moments de réflexion intense, je n'avais pas remarqué la "disparition" d'Adriel. Ce n'est que lorsqu'il avait déclaré que l'un des satanistes avait été maitrisé par des clefs que mon regard se leva alors vers lui afin de découvrir, surpris, qu'il s'était tant éloigné de moi en si peu de temps. Lorsque sa main vient caresser mon menton afin de me forcer de le regarder dans les yeux, je souris, gêné, avant de détourner mon regard à nouveau, incapable d'affronter ses beaux iris bleutés et son sourire éclatant. Il dit avoir une "petite idée" sur comment "maitriser" le deuxième Sataniste (à savoir moi) et je me demande s'il compte retenter l'expérience à nouveau (à savoir, m'embrasser) ou si maintenant qu'il avait obtenu ce qu'il voulait, il allait s'amuser autrement (à savoir, disparaitre sans jamais me donner le moindre signe de vie ... Par exemple, hein !)

    M'apprêtant à lui demander quelle était donc cette fameuse idée légendaire qu'il aurait bien pu avoir pour faire taire le deuxième sataniste à tout jamais, je n'ai même pas le temps d'entrouvrir mes lèvres que déjà, sa cruelle langue s'y faufile afin de me forcer à succomber à son charme, une deuxième fois. Les yeux initialement écarquillés par la vitesse, la violence et la passion de ce deuxième baiser, inattendu et pourtant, cruellement désiré ... À la fois brusque et pourtant, si passionné ... Mes paupières se referment rapidement tandis que je me laisse tomber lentement sur le dos, dans l'herbe, encouragé par le torse d'Adriel s'écrasant avec force contre le mien. À présent, il est au dessus de moi. Nos lèvres se murmurent de tendres secrets tandis qu'une de mes mains va s'égarer dans ses cheveux, sa jumelle se contentant de glisser autour de sa taille. Nos langues se mêlent avec tendresse et passion, rapidement et calmement, jouant à un jeu de chat et de souris dans les cavernes de nos bouches, glissant l'une contre l'autre à une rapidité impressionnante. Sa saveur est délicieuse, par ailleurs et l'humidité de ses lèvres me rafraichit d'une façon qu'une bouteille d'eau de source serait bien incapable de le faire, malgré elle. Pour le coup, je ne me sens pas à la place du séducteur, mais bel et bien de la victime, du séduit, à ce moment précis ... Mais cela ne me dérange pas non plus.

    Tant que je suis avec lui, rien ne me dérange.
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    Re: Flower Power (Oscariel II)

    Dim 7 Sep 2014 - 19:17
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    Ce contact... comment un simple contact entre deux paires de lèvres puisse être si... électrisant ? Adriel a bien senti ses poils de bras se hérisser, lorsqu'il avait posé ses lèvres sur celles d'Oscar, utilisant le prétexte de maîtrise de Sataniste pour le faire. Il avait eu ce frisson, qui l'avait paralysé un instant, le laissant totalement perdu contre les lèvres de l'Italien en face de lui. Et pourtant, quelque chose en lui s'était éveillé, chassant ses doutes et sa paralysie, et prenant le contrôle de la situation. Comme si l’adrénaline que le baiser avait libéré lui permettait de développer un autre instinct. Si le premier baiser avait prit fin trop rapidement -au goût d'Adriel-, il ne comptait pas mettre fin à ce dernier. Et non, il n'était pas obligé ! Enfin, si, mais il n'en avait pas envie, alors ça suffisait à lui faire croire que oui, il pouvait rester comme ça à tout jamais. Sa langue était partie directement à la recherche de celle d'Oscar, alors que tout son corps cherchait un contact, même bref, avec celui de l'Italien..

    Il ressentait ce besoin, au plus profond de son être, d'être lier à Oscar, même à travers un simple baiser. Ça lui semblait d'un coup... vital. Et si ce dernier n'avait pas semblé très concerné pendant les quelques secondes qui avait suivi son initiative, il ne tarda pas à y mettre aussi du sien, faisant sourire intérieurement Adriel. Il tombe, doucement, s'allongeant dans l'herbe. Lui, tombe doucement sur lui, se retrouvant presque à quatre pattes au dessus de lui, ne voulant pas l'écraser par son corps. Il ne faisait pas trois tonnes, mais il était prêt à tout pour que jamais le baiser ne s'arrête. Et soyons honnête, écraser la cage thoracique d'un homme n'avait jamais été une bonne façon de prolonger un baiser. Du coup, oui, il avait sacrifier le contact entre leurs deux torses pour avoir une chance de ne jamais quitter ses lèvres si délicieuse.

    Il semble si absorbé par le baiser qu'il lui faut beaucoup de temps -par tant que ça, mais ça paraissait être des dizaines de minutes pour lui...- pour se rendre compte que... les mains d'Oscar s'étaient posées sur lui. Sur son dos. Dans ses cheveux... Glissant entre ses mèches, et le long de sa colonne. Il semble même le retenir contre lui, en entourant sa taille. Une des mains du jeune Français se pose sur son cou, caressant du pouce sa joue tout en prolongeant le baiser, lui accordant quelques secondes pour respirer de temps en temps, avant de repartir à l'assaut. La deuxième se pose sur son pectoraux, du côté du cœur... ainsi, il pouvait sentir le cœur d'Oscar, et inconsciemment, régla ses caresses de sa langue au rythme des battements.

    C'était bon. Trop bon.

    Quand le souffle vint à manquer, il se sépara de son visage, déposant ses propres lèvres dans son cou. En fait, il y nicha son visage, respirant ainsi innocemment son odeur. S'il avait vu cette scène d'un œil extérieur, il se serait certainement trouvé étrange... Mais là, il ne voulait tout simplement pas bouger. Allongé sur le corps du jeune homme, sa tête dans son cou, il ferma les yeux, déposant de temps en temps des baisers sur sa peau, espérant que ça calme les battements de son propre cœur.

    Re: Flower Power (Oscariel II)

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