« Euh nan, quand même pas, ya des limites et la plus importante est que personne touche à mon cul » Je souris, c’est exactement la réaction que j’attendais alors je suis satisfaite, je ne peux cependant pas m’empêcher de répondre, l’air faussement déçu, comme si je venais de me prendre une nouvelle tragique en pleine gueule. « Quel dommage, moi qui étais prête à tout donner pour te récompenser ensuite. » En disant cela je glisse l’une de mes mains le long de ma poitrine, descendant petit à petit jusque sur mon petit boxer sur lequel je m’arrête avant d’exploser de rire. Je suis à peu près certaine de voir naitre une grosse bosse dans son string en cuir, je l’excite, je l’aguiche et je nourris des envies peu catholiques. Ce soir, quelque chose me dit que je vais passer à la casserole et il est peut-être temps justement, depuis combien de temps nous connaissons-nous après tout, six mois ? Sept ? Depuis janvier ou février et l’envie ne nous a jamais quittés même si elle était gentiment laissée de côté. Je n’ai plus envie d’attendre, c’est moi qui décide que nous sommes arrivés au moment de vérité, je me déplace, aguicheuse à souhait, jusque sur mon lit sur lequel je retire mon t-shirt, me retrouvant uniquement vêtue de mon boxer qui, lui aussi, allait bientôt sauter. Je me cambre, je lui donne les moyens de faire exploser son vilain string bien trop rebondi pour survivre à un tel assaut, je veux qu’il me fasse l’amour sans plus attendre et lorsque je veux quelque chose aussi ardemment, je l’obtiens toujours ! « Et c’est là qu’on abandonne la pizza que tu as commandé pour que je t’présente mon érection à la place ? » Je souris, me retournant pour lui faire découvrir ma sublime poitrine généreuse sur laquelle il pourrait faire tout ce qui lui faisait kiffer, ou presque. « C’est exactement ça… Enfin… Sauf si t’as pas envie de savourer et dans ce cas, je trouverais une pizza à nous commander. » Oh non, il n’a pas intérêt à opter pour la pizza alors que je lui propose, soyons poétiques un instant, une moule bien fraiche et prête à réaliser ses fantasmes les plus puissants. Il n’agit pas, je prends donc le contrôle de la situation. Je me redresse pour le tirer jusque sur le lit, pour qu’il puisse s’asseoir. Je le chevauche, m’installant à califourchon sur lui et laissant mon boxer épouser ses courbes, j’ondule légèrement contre son string pour ressentir le désir monter en lui. « Je t’excite, tu me veux depuis le premier jour, avoue ! » Mes lèvres s’approchent dangereusement des siennes, je peux sentir son souffle irrégulier s’écraser contre mes lèvres.