Tout partait en freestyle, moi qui avait l'habitude d'avoir les choses en mains, là j'étais complètement dépassé et je devais sûrement dire n'importe quoi. Mais comprenez, je n'avais jamais songé à une telle vie avant, et je ne peux m'en prendre qu'à moi-même, j'étais un bel idiot, un parfait crétin qui se retrouvait habillé seulement d'un jogging à courir dans les rues du campus pour retourner à la fraternité et un peut plus me vêtir car il semblerait qu'un petit malin ai envie de me piquer mes vêtements. Ce n'était pas le moment mais, bizarrement j'aurais crier et massacrer tout l monde, mais là, j'étais juste sur le cul, la seule chose qui traversait mon esprit était d'aller, je sais pas me cloîtrer dans ma chambre pour dormir et ne jamais me réveiller, ou juste me réveiller et m'apercevoir que tous ça n'était qu'un mauvais rêve. J'étais tapé par la poisse, ce qui ne m'était pas jamais arrivé avant mais je me rendais compte que ceux qui l'avait constamment n'avait vraiment pas de chance.
Mais elle était là, dans ma chambre, et à la voir comme ça me désespérait encore plus, oh je ne comprenais définitivement rien aux femmes, ni aux sentiments, ni quoi que ce soit, c'est comme ci je me rendais compte que depuis ce jour mon cœur était de pierre, pourtant semblerait que là, à ce moment, à la voir sur mon lit, les larmes aux yeux, mes vêtements qui semblerait qu'elle ai piqué et se désordre dans ma chambre, je compris que je n'étais qu'un de ces gars branleurs qui n'en n'ont rien à faire à des autres, qui ne pensaient qu'à leur gueule. Pourtant je m'efforçais à être quelqu'un de bien, j'ai des amis, de bons amis avec qui j'ai des affinités importante, regardez Hanna c'est la flamme qui enjoue mes journée et Andreas, au oui, lui c'est sûr je l'aime, c'est ma paire. Ouais, je crois que je deviens sentimental, je crois que je comprends enfin ce que c'est l'amour et je crois que tous cela est dû à Bella, bien sûr, avec cet être qui pousse dans son ventre, avec ça j'ai envie d'aller plus loin, me réaliser... Et c'est ce que je lui avoua en me mettant à genoux et en prenant son visage dans mes mains. « Pour le bébé... pour le bébé... tout, absolument tout pour le bébé hein ? Et moi alors dans cette histoire je suis quoi ? Juste un vagin ? Un véhicule ? Un hôte ? Je suis une PERSONNE, Priam ! Et j'ai des sentiments et je veux pas d'un mec qui me promet monts et merveilles mais qui n'a pas le cran d'assumer et de réaliser ce qu'il dit ! Je veux quelqu'un de stable pour MOI ! Parce que c'est moi qui le porte ce bébé, c'est moi qui vais assumer 9 mois de doute, de mal-être, de choses étranges, de transformations, toute une vie de bouleversements pour une poignée de minute de plaisir ! Mais j'ai pas le droit d'être heureuse, de mériter qu'on me rende heureuse ? Je croyais qu'on devait se voir, avoir un VRAi rendez-vous pour se connaître, toi et moi mais non... Tout ce qui compte, tout ce qui importe, la source de tout, c'est le bébé... Beh je te l'offre ton bébé si c'est que ça ! Mais je ne veux pas de toi dans ma vie si c'est pour me faire des promesses vaines... » A ces paroles, elle avait poussé mes mains et je m'étais reculé. Je ne comprenais décidément rien aux femmes et cela allait être dure parce que là, mes sentiments fulminaient dans tous les sens, mais des sentiments de quoi ? Pour qui ? Je me contenta juste de me reculer et de croiser les bras. Je recula tellement que je me retrouva contre le mur, c'était mieux comme ça, je m’adossa donc contre le mur et me laissa glisser le long et une fois par-terre, je me pris le visage dans les mains et en me frottant les yeux j'essayais de réfléchir, mais je n'y arrivais pas. Tout était flou, tout était que poussière... Peut-être devais-je juste la laisser partir pour ne pas la faire souffrir plus, car ce silence pesant était sûrement un souffrance autant pour elle que pour moi. Alors, oui je devais sûrement la laisser prendre son envole et ne pas l'empêcher de faire la plus grosse connerie de sa vie, à son âge, parce qu'une belle parole ne vaut pas un acte, j'ai beau dire que je ferais tout pour subvenir aux besoins du petit, mais qu'est-ce que j'en sais, si ça se trouve à la dernière minute je m’enfuirais en prenant mes jambes à mon cou. Ça ne serait tellement pas étonnant de ma part, je n'étais enfaite qu'un lâche.
C'est à ce moment là que je me leva et regarda Bella. « Si tu décides de garder ce bébé alors oui, tu pourras compter sur moi. Ce rendez-vous je te l'offrirais, comme tous ceux qui suivront, encore et encore. Mais pour l'instant, au moment présent, je ne te dirais que je t'aime, parce que je crois que ce n'est pas le cas, peut-être que je me trompe mais ces rendez-vous ne pourrons que.. »