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    off to the races. [/w. bailey]

    Ven 25 Juil 2014 - 1:48
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    Yannick B. Hobbs
    Yannick B. Hobbs
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    Nationalité/origines : Américano-Suisse.
    Avertissements contenu : Mort/décès (Tsunami), drogues, alcool, divorce, bataille pour la garde parentale, infidélité, relation toxique, grossesse.
    Orientation & situation : Marié avec October S. Tyler, qu'il trompe à droite et à gauche (et même au milieu), notamment avec Bailey G. Prescott.
    Métier/occupation : (Toujours) assistant au rédacteur en chef du L.A. Times (Reed Gallagher)
    Études & fraternité/sororité : Diplômes: Bachelor en journalisme (majeure), bachelor en histoire (mineure). Ancien Delta Thêta.
    Résidence : Cohabitation avec sa femme, October.

     money, power, glory.
     FEAT. BAILEY G. PRESCOTT

    Les bras croisés sur ma poitrine, je reste debout, figé, planté comme un piquet, devant la tente rouge vif qui, indéniablement, doit être la sienne. Il n'y a, après tout, que très peu de personnes qui auraient l'audace de passer deux mois dans un camping avec l'une des tentes les plus reconnaissables du lot - bien que dans le cas de Bailey, il s'agit davantage d'ignorance que d'audace. Si les conversations entre nous s'étaient faites rares, brèves et, souvent, interrompues par des sessions de coït improvisées, il n'empêche qu'en quelques mois, j'étais parvenu à assembler une tapisserie des informations qu'il m'avait petit à petit fournies au fil de nos discussions. Ainsi, maintenant, je sais exactement où il était, avant de me rencontrer, ainsi que ce qu'il y faisait ... Et égoïstement, cela m'avait réconforté dans l'idée que j'étais la meilleure chose qui lui était arrivée dans sa vie. Probablement parce que cela rend l'inverse moins douloureux à supporter. Et pourtant, si je suis ici, aujourd'hui, ce n'est pas pour lui faire une visite sociale, mais bel et bien pour lui faire des reproches. Non, ceci n'est pas un canular : moi, Yannick B. Hobbs, je vais me permettre de faire des reproches à quelqu'un. Voici ma vie. Si nous n'avions pas eu d'autre choix, dans le bus, que de nous installer à la première place libre qu'il y restait, j'étais pourtant persuadé qu'une fois le trajet terminé, il m'aurait attendu afin de se jeter dans mes bras et de me suivre jusque dans ma chambre d'hôtel afin que nous puissions correctement profiter de nos deux mois d'été. Mais non. Cela aurait été trop facile, sinon. Au lieu de cela, Bailey s'était contenté de se ruer vers le camping, sans que je ne puisse l'en empêcher, étant descendu du bus au moment où ses beaux cheveux bouclés ont disparu dans une foule de têtes identiques. Autant dire qu'après le coup du vomi de l'autre abruti, cette première journée avait été des plus ... Agréables. Ou pas. Soupirant, je m'étais, pour ma part, dirigé vers ma chambre d'hôtel afin de m'installer dans mon nouvel environnement et de me changer dans une tenue plus présentable que les vêtements répugnants que je suis contraint de porter depuis maintenant une bonne heure. Ce n'est qu'après m'être douché que je me suis faufilé à l'extérieur de ma chambre afin de filer vers l'espace réservé aux campeurs, impatient de lui demander des explications.

    Et nous voici donc devant la fameuse tente rouge criarde. Au moins, cela n'avait pas été difficile de le retrouver. Il avait eu la décence de se placer vers les extrémités de la pelouse, côté hôtel, justement.

    - Bailey, sors de là. Je lui ordonne alors d'un ton à la fois calme mais, également, ferme. Nous avons matière à discuter, tous les deux.
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    Re: off to the races. [/w. bailey]

    Ven 25 Juil 2014 - 11:12
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    En ce moment, tout ne va pas aussi bien que je l’imaginais en m’inscrivant à Coachella. Je me voyais bien passer un été fabuleux aux côtés de celui que j’aime à en mourir, aux côtés de mon Bibbo. Oui mais la vie n’aime pas lorsque l’évolution est trop linéaire, elle préfère les rebondissements, enfin, je suppose. Mon monde s’était écroulé à la veille d’embarquer pour Coachella, lorsqu’un pote que Bibbo et moi avons en commun était venu me questionner sur mon état d’esprit. Je me demandais bien pourquoi jusqu’à ce qu’il lâche naturellement sa bombe sans imaginer que, depuis qu’il le savait, Bibbo ne m’avait rien dit. Il attendait donc un enfant avec une autre femme, il avait mis quelqu’un enceinte et il le savait depuis déjà un ou deux mois minimum. Il me l’avait donc caché depuis tout ce temps ? Vous ne pouvez pas savoir à quel point je me sens trahi, mal dans ma peau. J’ai été tenté de nombreuses fois par les charmes d’Adriel, je me suis senti coupable comme si je l’avais violé sans me soucier de Yannick mais finalement, à côté de ce qu’il venait de me faire, ce n’était rien du tout.

    Je suis stupide, je dois en faire rire à gorge déployée plus d’un lorsque j’annonce être en couple avec Yannick depuis quelques mois. Les gens me demandent toujours si je suis sérieux comme s’il m’avait déjà trompé une fois par semaine au moins, je ne croyais en rien de tout cela jusqu’à maintenant mais maintenant… Maintenant je comprends pourquoi on m’a mis en garde, Yannick n’est pas fait pour la stabilité… Excepté le sexe, du très bon sexe certes, que faisons-nous ? Rien du tout, m’a-t-il déjà dit je t’aime ? Jamais, je me sens de plus en plus coincé dans un schéma qui ne me convient pas, qui m’étouffe. Une relation en sens unique ne m’intéresse plus et je suis à deux doigts de prendre une décision qui, je le sais, va me briser le cœur et m’anéantir. « Bailey, sors de là. » En parlant du loup, je suis allongé à dévorer un livre depuis une bonne petite heure, les réflexions d’une jeune adolescente folle amoureuse d’un mec qui, finalement, n’en a pas grand-chose à faire d’elle. Le reflet de ma propre histoire ? Le doute était permis. Toujours est-il que même en plein doute la voix de Bibbo me faisait toujours le même effet. Vous savez, l’accélération du rythme cardiaque, les genoux qui tremblent, cette boule au ventre… Comme lors de notre première rencontre. « Hey ! » Je suis mal à l’aise, je m’avance pour l’embrasser brièvement. « Comment tu vas ? » On se passera d’un « mon amour » j’en ai marre de le faire gratuitement.

    Re: off to the races. [/w. bailey]

    Ven 25 Juil 2014 - 11:54
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    Yannick B. Hobbs
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    Lorsque je vois sa frimousse innocente et insouciante sortir de sa tente, ses beaux bras musclés se trainant aux côtés de son corps d'Apollon, je tente du mieux que je le peux de rester impassible et indifférent face à ce qui se présente actuellement à moi. Ma possession, mon objet de désir, il est à moi, à moi ... À moi et personne d'autre ... Une boule se noue alors dans ma gorge, lorsqu'il essaie de m'embrasser ... Mais plutôt que de répondre à son accueil, voilà que je détourne mon visage afin de refuser son baiser. Je ne m'attendais pas à cela. Pas à un accueil mielleux impliquant que les choses entre nous se portent à la perfection. Je n'attendais pas à ce qu'il me soit aussi aimant que d'habitude et, pour le coup, c'est quelque chose qui me perturbe hautement. Alors, pour feindre l'indifférence et rester aussi tempéré qu'habituellement, je compense en forçant sur mon côté froid et distant. Ce n'est que lorsqu'il me demande "comment ça va" que je me permets, furieux, d'exploser, restant malgré tout assez calme. L'on pourrait presque en croire que je lui parle normalement si l'on en oubliait la pointe d'agressivité se cachant dans mon ton.

    - À ton avis ?

    Le regard dur, je le fusille de mes deux yeux avant d'ajouter :

    - Je ne te renvoie pas la question, je pense que la réponse est évidente à en voir tout ça.

    Dédaigneux, je pointe sa tente du doigt. Je me demande s'il prévoyait d'y dormir seul, d'ailleurs. La simple idée de l'imaginer dans les bras d'un ou d'une autre me donne la nausée.
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    Ven 25 Juil 2014 - 12:23
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    Il esquive mon baiser, j’aurais dû m’en douter. Nous sommes dans un lieu public, des gens pourraient le voir et jusqu’à maintenant il s’est assez préoccupé de ce que les autres pouvaient penser. Enfin, c’est ce que je me suis mis en tête avec le temps. A quand remontait notre dernière sortie tous les deux, main dans la main, en amoureux ? C’est assez facile à trouver, jamais. Jamais nous n’avons été au restaurant, jamais il m’a invité à aller au cinéma, jamais nous n’avons été nous balader au parc, entre amoureux comme un couple normal. Non, nous sommes abonnés aux séjours dans ma chambre, chez lui dans des positions compromettantes. Je serais injuste de dire que ça ne me plait pas, que je déteste lorsqu’il s’offre un passage au plus profond de ma caverne qu’il explore de fond en comble mais je veux plus, je suis lassé par cette routine qui s’est installée entre nous. Une putain de routine qui me brise le cœur à chaque fois que j’y pense, quand aurais-je l’occasion d’être mis en avant moi aussi ? Quand me prouverait-il qu’il m’aime, qu’il ne voit personne d’autre que moi dans son futur ? Quand me présenterait-t-il à ses amis, quand me mettrait-il tout simplement en avant comme quelqu’un d’important devrait l’être ? Je me sens délaissé, le sexe ne parvient plus à combler ce cruel manque d’attention, je me sens comme un vide-couilles, un putain de vide-couilles, une relation à sens unique, je l’aime pour deux et ça ne me convient plus du tout. Je suis en train d’ouvrir les yeux, surtout depuis que je suis au courant pour l’enfant qui ne va plus tarder à pointer le bout de son nez maintenant, comment a-t-il pu me cache quelque chose d’aussi important pendant tout ce temps ? Ne se sent-il pas mal à ce sujet ? Se rend-t-il compte de ce que cela peut me faire ? De comment je me sens ? « À ton avis ? » Qu’est-ce qui lui prend ? Voilà la question que je me pose. « Je ne te renvoie pas la question, je pense que la réponse est évidente à en voir tout ça. » Il pointe ma tente du doigt, quoi, quel était le problème avec ma tente ? « Je peux savoir quel est le problème avec ma tente ? Et pourquoi tu te mets dans un tel état ? » De nous deux je suis surement celui qui a le plus de raisons de s’énerver et pourtant, je suis calme, je bouillonne de l’intérieur mais je ne dis rien.

    Re: off to the races. [/w. bailey]

    Ven 25 Juil 2014 - 12:34
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    Assassin, je le fusille du regard. Le problème avec sa tente ? S'il y a un problème avec sa tente ? Parfois, Bailey peut être tellement idiot que l'envie de lui en coller une me démange les mains. Calme toi, Yannick, contrôle toi. Serrant des dents, c'est d'une façon défensive que je lui dis :

    - Le problème, c'est que tu ne devrais pas avoir de tente.

    Froidement, je le regarde, avant d'ajouter, plus calmement. Tu devrais être à l'hôtel, dans ma chambre. Avec moi. Me mordant la lèvre, je continue de plus belle. Voilà, où il est, le problème. Tu devrais être avec moi, couillon, au lieu de t'exposer à la pluie et aux vols dans ta stupide tente rouge fraise. Il me demande également pourquoi je me mets dans un tel état ... Et là, pour le coup, je me mets à crier.

    - Oh, je ne sais pas, Bailey ! Réfléchis-y, tiens, réfléchis un peu, pour une fois dans ta vie !

    Levant mes bras afin d'accompagner mes propos, je poursuis sur ma lancée. Je t'ai invité, putain de merde. J'ai attendu et j'ai attendu que tu répondes. Pourquoi n'as-tu jamais répondu, bordel ? Je dois faire pitié, là, comme ça, mais pour le coup, la seule chose qui m'anime, c'est cette sensation qui me domine : la rage à l'idée de pouvoir perdre ma possession. Tu m'appartiens, idiot, ne te mets pas à l'oublier ou ça va mal tourner.
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    Ven 25 Juil 2014 - 12:47
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    Je ne comprends pas où est le problème avec ma tente, je la regarde, l’observe, peut-être que je l’ai mal construite ? C’est possible, je n’arrivais pas à la mettre en place jusqu’à ce que Javier, un bénévole, ne me vienne en aide. Je demande bêtement où est le problème, je ne comprends définitivement pas. J’ai peut-être raté un épisode ? J’en doute, je suis plutôt attentif, surtout lorsqu’il est question de Bibbo mais il semblerait que quelque chose m’échappe. Il m’a l’air révolté, en colère contre moi comme si je venais d’assassiner sa mère. « Le problème, c'est que tu ne devrais pas avoir de tente. » Et pourquoi cela ? Je lève un sourcil, perplexe. Est-il vraiment en train de me faire un scandale parce que j’ai une tente ? Nous n’avons pas tous les moyens de nous offrir une chambre d’hôtel pendant toute la durée d’un festival, n’oublions pas que ma seule revenue d’argent je la dois à mon poste de caissier à Walmart. « Tu devrais être à l'hôtel, dans ma chambre. Avec moi. » Moi aussi j’ai envie de crier après lui, je n’arrive pas à me sortir l’image de lui, baisant une chienne qui, entre temps, est tombée enceinte de lui. Oui, je n’y arrive pas parce qu’ils seront liés pour le restant de leurs jours, qu’en sera-t-il de nous hein ? Vous pouvez me le dire, que vais-je devenir ? Le point noir qui dérange sur le fabuleux poster de famille ? L’obstacle que tout le monde déteste ? Je ne veux pas de cette position, je ne suis pas l’élément perturbateur, je me refuse de l’être. « Voilà, où il est, le problème. » Je souris, voilà bien la première petite attention qu’il a envers moi, serait-il vraiment prêt à assumer être avec moi, à m’inviter dans sa chambre pour le restant du festival ? Je crois que mon rêve est en train de se réaliser non ? Comme s’il avait senti que l’orage était sur le point de tourner.

    « Oh, je ne sais pas, Bailey ! Réfléchis-y, tiens, réfléchis un peu, pour une fois dans ta vie ! » Il me blesse, comme si je ne cogitais déjà pas assez au quotidien, comme si je ne me bouffais pas tous les ongles des doigts en réfléchissant à ce qu’il fait lorsqu’il n’est pas dans mes bras, à ce qu’il peut penser dans sa putain de tête. Mon sourire disparait immédiatement et laisse place à davantage de noirceur. « Je t'ai invité, putain de merde. J'ai attendu et j'ai attendu que tu répondes. Pourquoi n'as-tu jamais répondu, bordel ? » Je fronce les sourcils, je crois que j’ai définitivement loupé un épisode. « Tu m’as invité ? Quand ça ? Non parce que je ne suis pas au courant… Tu as dû te tromper de personne ! » Oui, tu as définitivement dû te tromper, peut-être que tu as invité cette pute que tu as mis enceinte ?

    Re: off to the races. [/w. bailey]

    Ven 25 Juil 2014 - 13:06
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    - Tu m’as invité ? Quand ça ? Non parce que je ne suis pas au courant… Tu as dû te tromper de personne !

    Non mais il est sérieux, là ? Je persiste à croire que parfois, dans le monde, il y a réellement des claques qui se perdent, et, en l'occurrence, je me dis qu'il doit en avoir manqué pas mal, dans son enfance, pour pouvoir être aussi casse-couilles à l'heure actuelle et, surtout, à l'âge qu'il a. Non, parce que clairement, j'ai l'impression d'être face à un gamin. C'est de ma faute, en même temps, ça m'apprendra à m'accrocher à un minot qui n'a même pas légalement le droit de boire. Non, parce que, clairement, même en faisant exprès, je pense être incapable de devenir aussi insupportable que lui, lorsqu'il s'y met. Qu'est-ce qu'il peut être con, n'empêche. Une voix d'enfant résonne dans mes oreilles, répétant les simples mots "Tu as dû te tromper de personne, gnagnagna." et pour le coup, la seule envie qui m'anime est celle de l'embrasser et de lui demander si là aussi, je me serais trompé de personne ou non ... Mais je me retiens, parce que je me dis qu'il ne mérite pas que je l'approche. Il ne mérite pas que le touche. Il ne mérite même pas que je lui parle comme je le fais aujourd'hui ; que je le confronte au sujet de ce qui ne va pas, parce que, clairement, ce n'est pas lui avec sa tête de génie qui aurait eu la bonne idée de le faire, ça, c'est sûr et certain. Soupirant avec agacement, je lui réponds simplement :

    - Putain, Bailey, un téléphone, ça sert aussi pour autre chose que pour la déco de ton appartement, tu le sais, ça ? Non, parce que j'avais dû y laisser une dizaine de messages vocaux pour lui demander de venir chez moi. "Allez, viens, j'ai quelque chose pour toi" ou encore, "c'est une surprise merveilleuse, je suis sûr et certain que tu vas adorer". Alors qu'on ne va pas me dire après que je ne l'ai pas invité, parce que, clairement, ce serait faire preuve de mauvaise foi. Et puis merde, je n'ai pas le temps pour toutes ses conneries, moi, ses crises infantiles, ses caprices de fillette frustrée. Je viens de devenir père, il y a à peine quelques jours, et si ce n'était pas pour améliorer ma condition professionnelle afin de pouvoir aider Julia à subvenir aux besoins de la môme (dénommée Charlotte), j'y serai très certainement resté, à Los Angeles. Ce n'est pas comme si passer le festival avec Bailey promettait d'être une belle expérience, après tout, vu comment il semble lancé pour gâcher nos vacances, cet imbécile. Pourquoi se sent-il systématiquement obligé de tout compliquer, après tout, hein ?
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    Ven 25 Juil 2014 - 13:57
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    « Putain, Bailey, un téléphone, ça sert aussi pour autre chose que pour la déco de ton appartement, tu le sais, ça ? » Il est vraiment blessant, c’est comme ça qu’il me perçoit ? Comme un abruti qui ne sait pas à quoi sert un téléphone ? Je n’en reviens pas, j’ai d’ailleurs un petit rire qui exprime ma surprise et ma déception. « Si tu pouvais arrêter de me prendre pour un con ce serait réellement sympathique ! » Je suis en colère, putain j’ai la rage contre lui depuis que j’ai appris pour sa chienne, cette salope qu’il a mis en cloque, il me pense peut-être innocent, naïf, ce que je suis en soit, mais il ne me connait peut-être pas aussi bien qu’il le pense, je peux être bien plus caractériel que cela. « Je commence à en avoir assez d’être pris pour ton larbin, comme un abruti qui n’est pas capable de réfléchir par lui-même, tu n’es pas supérieur à moi et il serait temps que tu le comprennes. » J’ai les larmes qui me montent aux yeux, je suis sensible et la seule chose que j’ai envie de faire à présent, c’est de fuir, de courir rejoindre Adriel pour qu’il me prenne dans ses bras et me console comme il m’a promis de le faire au restaurant, lui, qui n’a pas honte de s’afficher avec moi. Je sors mon smartphone de ma poche, le lui lançant sur le torse. Il le rattrape au vol. « Vas-y, fouille, cherche si j’ai reçu un message de ta part depuis que les tickets pour le festival sont disponibles, allez, presse toi ! » Il n’y a rien, pas le moindre message de sa part.

    « Ne me fais pas croire que tu as fait un tel acte juste pour pouvoir te regarder dans une glace… J’en ai assez ! » J’explose, je suis bouffé pas trop de choses à présent et ça doit sortir. « Toi qui est si bon pour les leçons de morale… Tu comptais me le dire un jour ? » Les larmes dépassent mes yeux et s’écoulent le long de mon visage, mes mains tremblent, il me met les nerfs mais je souffre, je crève de douleur à cause de lui comme ça a toujours été plus ou moins le cas depuis que le départ et je lui en veux pour cela. Il me brise, me détruit et ne s’en rend même pas compte.

    Re: off to the races. [/w. bailey]

    Ven 25 Juil 2014 - 14:46
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    - Tu sais ce qui serait sympathique, aussi, tiens ? Que tu arrêtes de te comporter pour un con. Voilà ce qui serait sympathique.

    Je lui lance ces mots de façon froide et acérée, les regrettant sitôt qu'ils sont prononcés. Il n'avait pourtant techniquement "rien" fait de mal ... Mais en l'occurrence, il faut croire que la distance entre lui et moi, que sa simple absence m'avaient été plus insupportables que j'aurais pu le croire. Lorsqu'il me dit en avoir marre d'être mon larbin, cependant, je m'énerve plus que je ne le devrais, parce que, pour le coup, je le trouve cruellement injustifié dans ses accusations.

    - Ah ouais ? Parce que je te traite comme un esclave, maintenant ?

    Le regard que je lui balance n'a pas changé depuis mon arrivée. Me rapprochant lentement de lui, c'est avec agressivité que je lui chuchote quelques conseils.Tu veux être traité comme un égal ? Comme un pair ? Je marque un temps d'arrêt. Oui ? Silence. Aucune réponse de sa part. Alors arrête de te comporter comme un gamin, bordel de merde !

    Lorsque Bailey me jette son téléphone au visage, mon premier réflexe est de l'attraper en plein vol. Il m'invite à fouiller dans ses messages et c'est sans attendre que je compose le numéro de sa boite vocale. Écoutant silencieusement ses messages, je suis surpris de n'en entendre qu'un de ma part. Mais cela me suffit.

    - Tiens, bouffon, regarde. Tu as oublié d'écouter tes messages, voilà tout.

    Mettant le son en haut-parleur, je le regarde avec souveraineté tandis que le son de ma voix, métamorphosé par le microphone de mon téléphone, se met à inonder nos deux oreilles en simultané.

    "Ouais, je ne sais pas si t'as reçu mon autre message mais j'ai besoin de te voir, c'est assez urgent. Je serai chez moi, Samedi, si tu es disponible. Je t'attends, bises." Triomphalement, je lui souris avant de croiser à nouveau mes bras contre mon torse, son téléphone encore fièrement brandi entre mes doigts. Lorsqu'il se met à chialer comme une gamine, cependant, je me sens moins fier, pour le coup, même si je ne le montre pas. Fronçant des sourcils, je lui demande simplement, bredouille :

    - Attends, attends ... Te le dire ? Te dire quoi, exactement ?

    Je m'attends alors à ce qu'il me fasse encore sa fameuse crise du "je ne compte pas, à tes yeux, tu ne m'as jamais dit que tu m'aimais" pour laquelle il est devenu si fort, ces derniers mois, lorsque, tout d'un coup, sa boite vocale, laissée allumée pendant tout ce temps, semble bien décidée à interrompre le fil de notre confrontation.

    "Salut, c'est Adriel ... J'voulais encore te remercier pour la soirée, le cinéma, le resto et le verre chez toi ... Ça faisait longtemps que je n'avais pas eu une soirée comme celle la. Vivement la prochaine fois, bisous."

    Décontenancé, je me tourne alors vers lui.

    - Et toi, tu comptais m'en parler, "d'Adriel" ? Putain, je n'arrive pas à y croire. Ce petit con a eu l'audace de coucher avec quelqu'un d'autre. Je n'en reviens pas.
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    Re: off to the races. [/w. bailey]

    Ven 25 Juil 2014 - 15:12
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    « Tu sais ce qui serait sympathique, aussi, tiens ? Que tu arrêtes de te comporter pour un con. Voilà ce qui serait sympathique. » Je reste sur le cul, vient-il juste de dire que je me comporte comme un con ? Vient-il sérieusement de dire cela ? Je me sens vraiment mal, je suis outré, comment peut-il dire de telles choses alors que je joue selon ses règles depuis la première minute. Je lui ai offert ma virginité sur un plateau, je lui ai offert mon cœur, il l’a détruit et à mon retour j’ai accepté de me prostituer, de lui offrir mon corps peu importe ce qu’il en fait en l’échange d’un peu d’amour. Mais où se trouve cet amour ? Nulle part ! « Ah ouais ? Parce que je te traite comme un esclave, maintenant ? » Exactement, je me sens esclave, je ne me sens plus maitre de mes gestes, je n’ai pas l’impression d’avoir le pouvoir de changer les choses, de lui faire comprendre que moi aussi j’ai des ambitions, notamment nous concernant. Il approche et je me sens menacé, je frémis, frissonne, il me fait peur. « Tu veux être traité comme un égal ? Comme un pair ? » Je le regarde droit dans les yeux, je l’affronte. « Oui ? » Les larmes montent crescendo avec la haine que j’éprouve, je le déteste ce putain de connard mais sans lui je ne suis rien. J’ai l’impression d’être une femme battue, la violence n’est juste pas physique. « Alors arrête de te comporter comme un gamin, bordel de merde ! »

    Plutôt que de lui répondre, bien trop blessé par ses propos, lui qui n’a jamais levé le ton sur moi et qui vient d’acquérir un nouveau défaut que je ne supporterais pas une minute de plus, je lui lance mon téléphone en lui offrant la possibilité de vérifier par lui-même. Il n’a même pas confiance en moi, il compose le numéro de ma boite vocale et porte le téléphone à ses oreilles. « Tiens, bouffon, regarde. Tu as oublié d'écouter tes messages, voilà tout. » Il est vraiment insolent, hautain, j’en regretterais presque d’être tombé amoureux de lui, il me dévoile une facette tellement sombre de lui, tellement différente de l’homme qu’il est en temps normal, il me dégoute, il n’y a plus d’autres mots. Je me sens stupide, je me sens putain de con de pleurer pour lui, il ne mérite aucune de mes larmes, les larmes de colère qui coulent le long de mes joues. Oui, je pleure parce que j’ai les nerfs, je suis triste aussi mais je ne pleure jamais de déception. Nous avons tous nos manières d’évacuer la colère, certains hurlent, d’autres frappent dans les murs et moi… Moi je pleure. Il me fait écouter le message vocal qu’il m’a laissé, je ne l’ai pas écouté, je ne me souviens même pas avoir reçu une notification sur mon téléphone c’est pour vous dire si j’étais sincère lorsque je lui ai dit ne rien avoir reçu. Plutôt que de me concentrer là-dessus, bien trop indigné par son air d’enculé, fier d’avoir raison, je mets les pieds dans le plat. Il compte me faire tout un plan parce que je n’ai pas répondu à un de ses messages alors qu’il me ment à la gueule ouvertement depuis des mois maintenant ? « Attends, attends ... Te le dire ? Te dire quoi, exactement ? » Je suis sur le point de répondre lorsque le message laissé par Adriel est diffusé par le haut-parleur, à ce moment-là, je le sais, Bibbo va me tuer. Je n’ai pourtant rien fait, contrairement à lui qui attends un bébé dans mon dos. Il passe de toutes les couleurs, du rouge au blanc au vert jusqu’au rouge à nouveau.

    « Et toi, tu comptais m'en parler, "d'Adriel" » Je soupire, reprenant mon téléphone pour éteindre le réponds d’heure et le glisser à nouveau dans ma poche. Ma main me démange également à présent, j’ai envie de le frapper. « Tu te fous de ma gueule ? Et toi alors, tu comptais me le dire un jour que tu attends un heureux événement ? » Je n’ai pas honte de le lui dire comme ça, mes yeux sont humides, rouges et ça ne va pas s’arranger. « Alors papa, tu as quoi à dire pour ta défense ? Tu le sais depuis combien de temps ? DEPUIS COMBIEN DE TEMPS TU TE FOUS DE MA GUEULE ? » Je le pousse, j’ai les nerfs, j’ai envie d’hurler, je n’ai plus envie de l’aimer, je veux juste qu’il disparaisse de ma vue.

    « Oh et pendant que j’y suis… Il ne s’est rien passé avec Adriel et tu veux savoir pourquoi ? Parce que je t’aime, je t’aime à mourir et j’ai cru jusqu’à aujourd’hui que peut-être toi aussi un jour tu m’aimerais… Mais tu sais quoi ? C’en est trop, je ne peux plus en accepter davantage… C’est terminé entre nous ! » Je le prononce et j’ai du mal à me rendre compte de ce que cela implique mais je n’en peux plus, il va m’emmener au cimetière si nous continuons, je ne peux plus suivre le rythme, je suis essoufflé par le rythme qu’il m’impose, handicapé par tous les mensonges qui lui pèsent sur la conscience. « Je n’ai plus rien à te dire, tu peux t’en aller et ne t’avise pas de revenir ! »

    Re: off to the races. [/w. bailey]

    Ven 25 Juil 2014 - 16:44
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    Yannick B. Hobbs
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    Métier/occupation : (Toujours) assistant au rédacteur en chef du L.A. Times (Reed Gallagher)
    Études & fraternité/sororité : Diplômes: Bachelor en journalisme (majeure), bachelor en histoire (mineure). Ancien Delta Thêta.
    Résidence : Cohabitation avec sa femme, October.
    Lorsque Bailey me répond alors, plutôt que de se justifier comme je l'attendais, il m'envoie la grossesse de Julia en plein dans la gueule. Pour le coup, le coup est, d'ailleurs, très mal reçu, dans la mesure où cet enfant, je n'en avais pas voulu, je ne l'avais pas planifié, au contraire, il m'était tombé dessus, comme cela, un beau jour, sans que je ne m'y attende ... Et pour une fois, contre toute attente, au lieu de fuir, j'avais décidé d'assumer. Je n'en reviens pas. Ce petit con est en train de me faire une scène parce que pour une fois dans ma vie j'accepte mes responsabilités et je ne les renie plus ? Non mais, décidément, on aura tout vu, hein.

    - Putain mais tu te rends compte de ce que t'es en train de lire, au moins ? J'arrive pas à croire que tu puisses être aussi ... Aussi ... Putain !

    Les mots me manquent, je suis incapable de m'exprimer tant je suis enragé par lui. C'était donc pour cela, ce silence radio, cette distance imposée ? Parce qu'on lui avait appris que Julia était enceinte de moi et qu'il n'avait pas eu les couilles de venir à moi pour avoir le fin mot de l'histoire ? Il est vraiment trop con, en fait, je ne m'étais pas trompé. Là, en ce moment, je suis partagé entre l'envie irrépressible de me jeter sur lui pour lui mettre mon poing dans la mâchoire et celle de me jeter sur lui pour l'embrasser sauvagement, parce que malgré tout, il est indéniable que même lorsqu'il me met dans tous mes états, je suis incapable de lui résister. L'effet qu'il me fait m'avait toujours été toxique. Je ne savais juste pas à quel point cela était vrai jusqu'à aujourd'hui. Plutôt que de faire quelque chose d'irresponsable, cependant, je n'en fais rien, me calmant subitement avant de lui dire, silencieusement :

    - Parce que tu crois que je n'ai pas eu envie de te le dire ?

    Là, il m'écoeure, à être aussi ... Aussi dégueulasse dans ses propos. Parce qu'il pense que je me joue de lui ? Que je me fous de sa gueule et que lorsque j'aurai fini de m'amuser dans son lit, je me contenterai de le jeter de côté ? Je suis mortifié face à ses accusations, réellement ... Blessé. Pendant des mois, cet idiot n'a fait que de me promettre son amour inconditionnel et inconditionné, et moi, comme un imbécile, j'y avais cru. Ce n'est qu'aujourd'hui que je vois à quel point j'avais eu tort dans mon jugement.

    - Tu crois que c'est facile, d'apprendre un beau jour qu'une femme que tu n'as pas vu DEPUIS DES MOIS porte ta PUTAIN DE DESCENDANCE dans son ventre ? Tu crois que c'est FACILE, d'assumer quelque chose comme ça quand t'es même pas sûr d'avoir assez de moyens pour te nourrir jusqu'à la fin du mois ? Tu crois que c'est FACILE, PUTAIN DE MERDE, d'accepter ses PUTAINS DE RESPONSABILITÉS pour une fois, UNE SEULE FOIS, au lieu de les fuir ? J'ai eu raison de ne pas t'en parler, tout compte fait, parce que vraiment, t'es trop con pour comprendre.

    Froidement, je le regarde, plissant des yeux, avant de rajouter :

    - Et le pire, dans tout ça, tu sais ce que c'est, le pire ? C'est que j'ai essayé de te le dire, merde. J'ai voulu te le dire, plus d'une fois. Et tu sais ce que c'est, la seule PUTAIN de chose qui m'a empêché de m'ouvrir à toi, de te parler, POUR UNE FOIS de moi, de ma vie, de mes problèmes ? Tu sais ce que c'est, la seule chose qui m'a empêché de te faire CONFIANCE, Bailey ?

    Attendant un instant avant de délivrer le coup de grâce, je décrète finalement d'une voix bien plus basse :

    - Le pire, c'est que je ne te l'ai pas dit parce que j'avais peur que tu me rejettes. Que tu ne comprennes pas. Haha, ironique, n'est-ce pas, étant donné que c'est exactement ce que t'es en train de me faire, là. Putain, j'en reviens pas.

    Une clope, vite, une clope. S'il vous plait, quelqu'un, donnez-moi une putain de clope.

    - Dire qu'à un moment j'espérais que tu serai fier de moi ... Je suis vraiment qu'un gros con, en fait.

    Il me parle alors d'Adriel, me jure qu'il ne s'était "rien passé" entre eux, mais je ne l'écoute pas. Lorsqu'il me dit m'aimer, je ne l'écoute toujours pas, encore sonné par ce qu'il vient de me dire. Dégouté, entière dégouté que le seul homme, la seule personne qui parvenait à me donner ce sentiment de plénitude que je recherchais désespérément depuis que Yaëlle avait disparu, ce Noël fatidique, en Thaïlande, ait décidé de se retourner contre moi. Je le laisse donc terminer sa crise enfantine de petite gamine prépubère, la rage au coeur et la haine au ventre, avant de le fusiller du regard, une dernière fois, plongeant mes iris glacées dans ses pupilles afin de bien lui faire peser le poids de ses mots et, avec un peu de chance, stimuler en lui un élan de culpabilité, si toutefois il sait ce que ce mot veut dire et ce qu'il implique.

    - Ah ouais ?

    Silence.

    - Juste comme ça ?

    Indigné, je cherche vainement mes mots avant de me mordre la lèvre et de secouer vigoureusement ma tête de gauche à droite, incrédule.

    - Soit. Je me tire de là. Tu obtiens ce que tu veux, félicitations.

    Je commence à me retourner, à marcher loin de lui avant de faire un virage à trois-cent soixante degrés pour clarifier un dernier détail :

    - Mais qu'on soit clairs, toi et moi : c'est toi qui ne veut plus me voir. C'est toi qui m'envoie chier. C'est toi, avec tout ton amour, ton fameux amour incommensurable et inconditionnel (haha, la bonne blague), c'est toi et uniquement toi qui détruit ce que moi j'essaie de construire depuis des mois avec toi. Tout ça ... Je fais alors un large mouvement de bras afin d'englober un "tout" atmosphérique imaginaire. Tout ça, c'est toi qui l'a voulu, ne l'oublie pas. Pour ma part, j'en ai assez entendu. Tu passeras bien le bonjour à "Adriel", hein, quand il te baisera comme la chienne que tu es, ce soir. Je les déteste, bordel. J'ai envie de vomir. Il me rend malade, putain, à être tellement ... Détestable. Jamais je ne me serais attendu à ce que je puisse un jour avoir envie d'étrangler Bailey. Et pourtant, ce jour est bel et bien arrivé. Alors, plutôt que d'insister, je me barre. Je marche silencieusement, loin du camping, loin de lui, loin de toutes ses conneries. Il n'a pas intérêt à revenir vers moi, cette fois-ci, parce qu'il peut toujours crever s'il espère un jour se faire pardonner.
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    + DOESN'T IT FEEL SO GOOD TO BE BAD?

    Re: off to the races. [/w. bailey]

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