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    there's a villain in me and you'll be lovin' it ;; ws feat mrrw

    Mer 30 Juil 2014 - 20:33
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    Le soleil tapissait le ciel de ses rayons, réchauffant la population Angeline probablement attablée dans les différents restaurant qu'offrait la ville. Madison trottinait dans le quartier Nord de Los Angeles. Sa taille de guêpe soulignée par un t-shirt moulant et ses interminables jambes dévoilées dans un short Reebok, elle s'élançait en direction des collines Hollywoodiennes maintenant une allure modérée. La jeune femme débordait d'énergie, elle aurait voulu accélérer le rythme, prendre un envol tel que sa paire de basket fluo décolle du sol goudronné mais son genou cicatrisé la paralysait. Elle paniquait à l'idée de revivre cette fracture qui avait au passage fracturé tous ses rêves d'un coup de maître. Depuis ses quinze ans, elle vivait avec cette ankylose au genou, privée de trop forcer sur son articulation sous peine d'une sanction physique qui la traînerait au sol. Et ce, au sens propre comme au sens figuré du terme. Ses mèches dorées étaient rassemblées en une queue de fils d'or, battant le creux de son dos à la cadence de sa course. Le ciel lui fournissait un magnifique dôme azur, à la couleur de ses iris qui furetaient les alentours, se régalant d'un paysage qu'elle connaissait presque par cœur. Une paire d’oreillettes blanches nichée près de ses tympans, elle balançait ses mollets à la mélodie d'une chanson d'amour. Une nana désespérée voulant à tout prix récupérer son âme sœur dérobé par les bras d'une autre. D'un geste vif, elle arracha ses écouteurs et coupa la musique. Ses dernières foulées l'avaient menée dans un petit coin tranquille près des célèbres Hollywood Sign, lui offrant une superbe vue sur sa ville natale. Impériale, elle s'étira avec élégance, toujours dotée de cette brillante grâce que seules les danseuses classiques possédaient. Elle déploya ses bras au-dessus de sa tête, ses paumes souriant au ciel et allongea son cou de cygne en direction du zénith. Les reflets du soleil faisait miroiter son teint de lait et découpaient une silhouette parfaite qui surplombait la ville. Même sa crinière blonde dansait avec les rayonnements. Tout passant aurait songé à une campagne publicitaire mettant en avant les bienfaits du sport. Même les plus réticents se seraient empressés d'enfiler tennis et short d'exercice pour transpirer à ses côtés. Ses commissures se relevèrent vers les cieux, révélant la félicitée que son excursion lui avait provoqué pendant que son cœur se calait à un rythme redevenu normal. La jeune femme relâcha ses muscles et se retourna, prête à continuer sa course quand son cœur manqua un battement. Ses pupilles rencontrèrent un faciès qu'elle connaissait que fort bien. Sa surprise céda à son agacement. « Qu'est-ce que tu fais ici ? », questionna-t-elle sèchement, à croire que les lieux lui appartenaient. Alors qu'elle s’essoufflait à corriger toutes les ratures de sa vie, ne voulant laissait qu'une feuille blanche sans bévue, William apparaissait comme une grosse erreur de grammaire. Elle aurait dû le gommer dès que leurs pas s'étaient de nouveau réunis il y avait quelques mois. Il avait été ami avec Mike et le séduire était comme enfoncer ses deux pieds dans la boue, ou plus élégamment encore, marcher dans la merde volontairement. Pourtant elle s'y était même roulée dans cette boue, prétextant même avoir trois ans de plus afin qu'il puisse tomber confortablement dans ses filets. « Je devais terriblement te manquer pour que tu en viennes à me géolocaliser. ». Narcissique, elle l'était oui, consciente que sa taille de girafe impressionnait les hommes, elle avait appris à en jouer et à s'admirer à travers leur regard. « Ce qui n'est pas réciproque malheureusement. », mentit-elle commodément, dissimulant qu'au fond elle appréciait sa présence. Il était le balais balayant sa solitude, quelle belle comparaison. De surcroît, les mois, qui venaient de passer, avaient rendu William encore plus beau et cette beauté surprise venait de réveiller une irrésistible envie de jouer avec le feu.

    Re: there's a villain in me and you'll be lovin' it ;; ws feat mrrw

    Jeu 31 Juil 2014 - 16:12
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    William, on lui assignerait facilement l'étiquette de l'étudiant populaire à l'UCLA, qui ne jurerait d'ailleurs que par cette réputation. Ce genre de gars qui traînerait toujours avec des amis à lui, le sourire aux lèvres, les yeux à la recherche des plus beaux minois, enfin, pour rester correct. Un homme qui détesterait la solitude, en somme. Mais l'on vous dira toujours qu'il ne faut pas se fier aux apparences, pas aussi facilement. S'il apprécie toutes ces choses citées plus haut, il n'en reste pas moins un homme ayant besoin de se retrouver seul parfois, loin de toute cette effervescence angéline qui lui est pourtant nécessaire au quotidien. Ce doit être son passé refaisant surface peut-être, cette enfance et ce début d'adolescence en France, au beau milieu de la campagne provençale où il a grandi entouré et bercé par le chant des cigales, dans cette grande maison de pierres dorées. Là-bas, il menait une vie complètement différente. Bien sûr, il était le même, avenant et posé à la fois, avec cette allure parfois décontractée, parfois sportive, parfois classique. Ce même humour, cette même tendance à compter dans ses relations un bon nombre de copains, d'amis ou appelez ça comme vous voulez. Mais il y avait quelque chose qu'il trouvait sacré et qu'il avait peiné à trouver en débarquant à Los Angeles, les premières années.

    La tranquillité. S'entendre penser. S'émerveiller pour des choses simples, loin de la superficialité.

    Là-haut, dans ces montagnes de Los Angeles, William a su retrouver cette atmosphère relativement paisible comparé à ce qui se trouve plus bas, noyé dans l'activité humaine. Et ce jour-là, allongé sur le long capot avant de sa vieille voiture rouge grenat, il pensait comme chaque fois ne pas être dérangé par une quelconque présence. Les yeux fermés, bras croisés sous sa tête et jambes croisées, il fut donc surpris - bien que cela ne se vit pas forcément - par la voix qui retentit ; il la reconnut de suite. Ça, pour une surprise, c'en était une. Mady Rivers-Wilson, ou cette fille qu'il avait cru aimer, cette fille surtout qui lui avait menti pour se rendre plus intéressante, plus accessible. Au final, il lui avait dit qu'il ne désirait plus la voir, que ça ne « servait plus à rien » précisément. A la question sèche de la blondinette, il détourna sa tête vers elle et plissa ses yeux pour croiser son regard, sans bouger d'un poil de plus. Avant même qu'il ne puisse répondre, elle s'autorisa des sarcasmes, paroles désagréables qu'il regretta déjà d'être venu chercher dans un tel endroit. Enfin, façon de parler. S'il avait su qu'il l'y verrait... « Je vois que tu aimes toujours autant t'inventer des histoires. » Venait-elle de parler de géolocalisation ? Bien sûr il n'avait que ça à faire de trafiquer son portable pour trouver où elle pouvait bien se situer, elle. Armé d'un faible sourire ironique, il continua de la fixer un petit moment avant de détourner à nouveau sa tête, vers le ciel. Et quand ses yeux furent à nouveau fermés, il se permit un soupire d'exaspération à l'idée même de devoir supporter d'autres remarques désobligeantes. « Je te ferai remarquer que j'étais là avant toi. T'as qu'à aller voir ailleurs si j'y suis, les montagnes sont grandes... » Sauf que, peut-être l'avait-il oublié, la demoiselle n'était certainement pas le genre à obéir derechef aux directives.

    Re: there's a villain in me and you'll be lovin' it ;; ws feat mrrw

    Ven 1 Aoû 2014 - 11:35
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    William venait de la piquer au vif. Visiblement son ex amour n'avait rien oublié des berceuses qu'elle lui avait chanté afin de doucement l'endormir. Mady avait enchaîné couche de violon, surplus de flûte en y mêlant parfois quelques notes de piano pour que le jeune homme s'arrête l'écouter. Telles les sirènes avaient charmé les marins d'Ulysse, elle avait fredonné un nouvel âge et avait tu ses pires défauts. Et cette symphonie avait opéré, lui accordant une attention particulière, lui décrochant même quelques sentiments et mots doux. La première fois que ses prunelles s'étaient posées sur lui, elle n'avait pu résister à cette envie de le séduire, à ce soudain caprice qui s'était emparé d'elle. Il avait fallu qu'il lui appartienne. Puis maintenant qu'il était à nouveau devant elle, elle éprouvait encore cette envie de ne pas le laisser tranquille. Ses pupilles le caressèrent un moment avant qu'elle daigne enfin lui répondre. « J'aimerai pas autant en inventer si il n'y avait personne pour les écouter. », siffla-t-elle doucement, s'exemptant de toute faute. Pourquoi en faire un flan, ils avaient passé de tendres moments ensemble, une complicité était même née entre deux bisous, dommage qu'elle fût tuée si prématurément. Elle balaya les paroles suivantes d'une main, même l'autorité paternelle demeurait sans effet sur sa jolie tête blonde, il était donc peu probable que William rencontre un franc succès et une obéissance immédiate. « Si tu as envie de te retrouver seul vire ton carrosse et va voir si l'air est plus respirable ailleurs. », rétorqua-t-elle, mutine. Un sourire à la fois insolent et charmeur se dessina au coin de ses lèvres tandis que ses jambes envoûtantes se frayaient un chemin vers la position du jeune homme. « Personnellement, je compte bien m'éterniser dans les parages. ». Lentement, elle continuait son avancée, gommant peu à peu les quelques mètres de goudron qui les séparaient. Elle était tellement proche qu'elle put toucher la carrosserie de sa voiture sans en demander la permission, y prendre appui et même s'y hisser. « Et plus précisément ici. », ponctua-t-elle fermement d'une voix suave, s'installant avec finesse à ses côtés, sa peau douce entrant en contact avec le métal rouge. « Soit galant William, fais moi une place, le capot est assez grand pour nous deux. ». Maxime prononcée juste pour la forme puisqu'elle s'était déjà faite sa petite place, frôlant innocemment le bras de son interlocuteur et s’enivrant discrètement de son parfum. Ne disait-on pas après l'effort le réconfort.. Elle ne savait pas encore quel réconfort choisir mais son petit jeu fusionnant des couleurs d'antipathie et de séduction lui octroyait déjà une agréable fusion de réconfort. « Je t'autorise à regarder mais on ne touche pas. », minauda-t-elle dans un soupir d'agacement. Ses yeux étaient déjà parti voyager ailleurs, sur cette belle vue de Los Angeles qui leur était offerte, faisant constat d'un brutal désintéressement total du jeune homme. Madison n'avait peut-être pas ces trois ans de plus mais elle savait passer du chaud au froid comme personne. Tantôt dans le désert, tantôt en Antarctique, elle effectuait ces allers-retours avec brio et astuce. Bienvenue à bord du Madison Riley Airline, merci de bien vouloir attacher vos ceintures avant le décollage immédiat. En revanche, pour ce qui est de l'atterrissage, la compagnie vous prie d'excuser d'ores et déjà les désagréments futurs occasionnés.
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