HUITIEME INTRIGUE ♫ LE COACHELLA ouverture du festival : color war.

#5 ⚡ color war sur les pelouses

Elle revient en force mais cette fois-ci sur les pelouses sacrées du Coachella. Vous l’avez adorée quand elle était à Los Angeles, ou peut-être l’avez-vous manquée ? Quoiqu’il en soit, elle revient parmi vous, pour votre plus grand bonheur ou votre plus grand dam. Eh oui, c’est bien de la color war dont je vous parle. T-shirt blanc, pigments de couleurs, il est temps de faire la fête sur fond de musique indienne. Que vous soyez au courant ou pas, mieux vaut avoir l’esprit vif, la main leste et ne pas avoir peur de la saleté. Et n’oubliez pas les photographes venus s’amuser et prendre les plus beaux clichés de ce moment inoubliable.
On ne dira rien si une personne que vous n’aimez pas se prend malencontreusement une grosse poignée de pigments colorés dans la figure. Promis juré, on regardait ailleurs à ce moment-là. Trois, deux, un...Partez !

NOTE : Les pigments sont posés sur une table, recouverte d'une nappe blanche, dans une vingtaine de récipients en terre. Chacun de ces récipients contient une couleur différente ; prière de vous servir par poignées et de laisser les récipients là où ils se trouvent actuellement.

LISTE DES PARTICIPANTS :

- Ashley D. Chase-Whitaker
- Grace W. Nolan
- Jane A. Sullivan
- Monroe Valentine
- Rose G. Wallas

Vacanciers :

- Babylone Kara Hollander
- Lukah T. Foster
- Talya S. Adams
- William Stanford
- Winter Snow

Bénévoles :

- Adriel C. Snow (ramasseur d'ordures)

Salariés :

- Hiroki L. Gray (photographe)
- Lisa T. M. Renfield (médecin de garde)

En arrivant, merci de préciser à la fin de votre rp, en spoiler, le statut de votre perso (vacancier / salarié / bénévole) ainsi que ses tâches, pour la soirée.

PS : n’oubliez pas d’aller recenser vos points par ici !

Interpelée par du bruit non loin de moi, c'est discrètement que mes pas me guident vers une étendue d'herbe sur laquelle il n'y a ... Absolument rien, d'après les cartes du Coachella. Pas de tentes, pas de bâtiments, pas de scènes, pas de jardins. Ici, il n'y a que de la pelouse, et pourtant, il semblerait bien que des festivités y prennent actuellement place ... M'avançant au mieux de ma capacité afin de pouvoir comprendre quelle peut bien être la cause de tout ce raffut, je suis légèrement surprise lorsque je me retrouve face à un groupe de personnes occupées à se jeter ... De la poussière ? Des drogues ? Les unes sur les autres. Les yeux écarquillés, je décide de m'approcher davantage, en silence, encore et toujours plus près ... Avant de me retrouver face à une table, singulière, sur laquelle est posée une nappe blanche, (presque) immaculée, si l'on en oublie les quelques particules de couleur se baladant sur sa surface par ci et par là. D'un air interrogateur, mon regard vagabonde d'un pot de terre cuite à l'autre, tentant de comprendre exactement ce que les jeunes gens non loin de moi peuvent bien trouver d'intéressant à faire avec ces particules de poudre pigmentée. Je fronce légèrement des sourcils avant d'hausser des épaules. Cela ne me semble pas bien intéressant, ni très intellectuel. Je perds probablement mon temps, ici. Résignée à partir, je commence à rebrousser chemin lorsqu'un choc m'arrête sur mes pas. Je viens d'être prise comme cible par un de ces garnements.

Spoiler :

extensionauto_awesomeac_unitvolunteer_activism


blonde in every color.

Spoiler :

Le festival pouvait enfin commencer, le camping c'était complété petit à petit. Des tentes c'étaient plantés à différents endroits pour finir de couvrir complètement le champ qui avait été désigné prêt du festival. J'avais eu le temps de faire le tour de ce tout ce qu'il pouvait apporter, le coin toilette et les douches. Le champ en lui même était assez grand, tout le monde ne pouvait pas se permettre de se payer une chambre d'hôtel, cela dit c'est toujours plus conviviale de dormir en tente. Bien que souvent on ne dorme pas beaucoup, les beuveries de certains, les autres qui écoute la musique à fond. Bin oui, un festival sans ça, c'est beaucoup moins marrant...
Alors après mettre installé, avoir bien enfoncé les piquets de ma tente pour ne pas qu'elle s'envole durant la journée si jamais il y avait un grand coup de vent, sait-on jamais. C'est pourquoi je m'étais m'habillée de circonstance pour aller au festival et découvrir ce qu'il si passait aujourd'hui. Alors que j'avais enfilé un short en jean et un débardeur assez clair, mes lunettes de soleil sur le bout de mon nez et un petit sac à bandoulière. Je mis mes pieds dans des scandales à talons et posa un chapeau au paille sur la tête et me dirigea vers le festival. De la musique retentissait, il y avait plusieurs scènes pour toute sortes de musique, on entendait légèrement de l’électro, de la pop et toute sorte de choses mais, je fut interpelée par de la musique indienne. Je me dirigea donc, seule à cette musique bien que spéciale, assez entrainante. Puis c'est une fois arrivé à la source que j’aperçus le vrai évènement, ce n'était pas un concert indou, c'était réalité une 'color war'. Vous savez ces batailles de couleur que l'on voit souvent à la télé. Des personnes qui se lance des pigments de couleur différents. C'est genre assez artistique et tellement beau. J'avais toujours voulue participer à ce genre de bataille, peu importe si tu connais le personne, le but est de faire voler toutes ces couleurs et baignez dedans. Magnifique ! C'est bien le mot qui convient à ce genre d'évènements.
Je me dirigea donc avec hâte de rejoindre ces éclats de rire alors au passage j’attrapai des paquets de couleurs et entre dans la bataille après avoir rangé mon chapeau dans mon sac.

Spoiler :

Je ne l'aurais loupée pour rien au monde lorsqu'elle a eu lieu à Los Angeles lors de la Holi, alors pensez bien que je ne pourrais pas non plus la louper à Coachella. C'est toujours une occasion rêvée pour s'amuser avec les potes et se foutre de la gueule des gens - plus ou moins gentiment - après leur avoir lancé un peu de couleur sur leur joli minois un peu trop pâle. Faut savoir retomber en enfance parfois, et c'est d'ailleurs comme un véritable gosse (non sans une pointe d'alcool déjà ingurgitée) que je me joins à ces nouvelles connaissances que je me suis faites tout récemment. A vrai dire, on ne connait rien les uns des autres, mais pour ce que nous sommes en train de faire, avouons que ce n'est pas bien nécessaire. Vêtu d'un t-shirt blanc en coton et d'un bermuda blanc cassé ou quelque chose comme ça, j'attrape dans ma main une poignée de pigment jaune et cherche du regard, tel un prédateur, la prochaine victime de cette joyeuse "guerre". Pas besoin de regarder bien loin, à quelques mètres de moi se trouve une fille (Lisa) qui, visiblement, ne trouve pas cette animation aussi drôle que nous. Après une très brève hésitation, j'arbore une mine espiègle et lui lance en plein dessus ce pigment qui commençait à s'éparpiller de ma main. Fier de mon sale coup, je me mets à rire aussitôt. « Oups, désolé. » Pas le moins du monde en fait. « Sans rancune, le jaune te va à ravir. » Que je lui lance en relevant le menton avec un air de défi avant de, déjà, chercher une prochaine cible...

Précisions :

Appareil photo en main, cette fois-ci, il a juste un simple sac contenant des objectifs de rechange en main, des batteries et d’autres cartes SD au cas où. Les gens commencent déjà à s’amuser et à rire. Il est comme en alerte et commence à capturer les jets de pigments, espérant réussir à faire des photos précises et pleins de couleurs. Il sourit en coin en réussissant à en éviter un. Il n’a pas peur pour lui ou ses vêtements, mais pour son appareil. Les micros particules pigmentaires peuvent l’abîmer s’il en reçoit trop. Se tournant alors vers Grace, il lui sourit et fouille dans sa sacoche pour lui donner un second appareil moins performant que le sien mais restant relativement couteux et performant. « Aujourd’hui, tu seras une photographe. » Il lui sourit tendrement en la regardant surprise. « J’ai envie que tu essayes, j’me dis que malgré tout, tu es une artiste aussi avec tes beaux dessins, alors pourquoi pas tenter, mais vraiment pour t’amuser ! » Il lui sourit en lui mettant le précieux en main. « Capture ce que tu vois et ce que tu veux montrer aux gens, c’est ça l’important ! » Il lui sourit tendrement avant de se mettre devant elle, prenant une rasade de pigments dans le dos, lui colorant aussi les cheveux en bleu. « On va ressortir en arc-en-ciel je crois. » Il rit un peu, s’éloignant d’elle pour commencer à prendre des photos.

Précisions :

Adriel était habillé en blanc aujourd'hui. C'était bien rare, car il savait très bien que le blanc ne le restait pas longtemps, ou en tout cas, pas aussi éclatant qu'en sortant de la machine... Et Adriel était le genre d'homme à vérifier qu'il était impeccable, sans tâche, et tout.. alors imaginez quand il doit sortir en tenue blanche ! C'est l'angoisse perpétuelle. Mais voilà, aujourd'hui, c'était différent. Il s'était habillé en blanc justement pour se tâcher. Aujourd'hui avait lieu la color war, un événement bien spécifique qu'Adriel n'avait vu qu'à la télévision, dans des films bollywood. Il devait travailler aujourd'hui, mais il avait trouvé un moyen de bosser tout en allant s'amuser. Il allait ramasser les ordures là bas ! Oui, bon, c'est vrai, c'était nul comme solution, parce que toutes les histoires qui impliquent de ramasser des ordures, c'est pas terrible. Mais il était bien décidé à faire tout pour assister à une color war en vrai. Du coup, une fois sur place, il alla directement attraper un sac entier de poudre bleue -oui, il n'était pas trop pour le fait de faire des centaines d'aller-retour afin d'asperger les gens. Il repéra quelqu'un, au loin, et lui envoya une bonne poignée dans le dos. C'était de l'art, en fait ! Il sourit en voyant le résultat, et alla cherche une autre cible, pour l'instant encore immaculé.

Spoiler :

Après avoir passé la matinée à récurer les toilettes du festival, après avoir écopé de cette tâche pire qu'ingrate, après avoir gratté à l'aide de sa nouvelle alliée la brosse à chiottes toute substance non identifiable sur la céramique, après avoir passé ces longues à heures à effacer les saloperies d'écritures au marqueur sur les portes des sanitaires, Talya allait enfin pouvoir prendre une douche. En sortant de ces heures de boulots harassantes, elle se dit que le bénévolat, c'était quand même vraiment - sans mauvais jeu de mots -  de la merde. Elle écarta le col de son t-shirt pour se dégager de la chaleur ambiante, et porta le tissu jusqu'à son nez pour vérifier si l'odeur nauséabonde imprégnait bel et bien ses vêtements. Oui. Bingo. Non seulement son bleu de travail puait la mort, mais elle avait chopé au passage un joli haut-le-coeur. Elle se décida à se débarrasser de ses vêtements à la laverie et à prendre une bonne douche. Pimpante et heureuse d'être tranquille pour la journée, elle revêtit un short et un t-shirt blancs immaculés, en espérant profiter comme il se devait de la journée. Fraîche, l'odeur du gel douche mentholé sur la peau, son choix se porta sur un concert, or pour se rendre à la scène, depuis l'hôtel, il fallait franchir la pelouse. Elle voyait des gens courir, des gens rire, des gens hurler mais elle ne prêta pas spécialement attention à eux, toute contente d'être libre et toute propre.

« HEY TOI. »  

La brune se retourna, joviale, pensant qu'on s'adressait à elle. En fait, ce message s'adressait au jeune homme juste derrière elle, qui venait de passer en courant, évitant l'énorme poignée de pigments rouges qui s'écrasa directement sur le visage de la juriste. A cet instant elle se dit qu'une balle perdue aurait été peut-être moins mal accueillie. Prise pour cible, alors qu'elle n'avait rien fait, elle resta sous le choc. Les pigments se fixant en grande partie sur son visage outré, une autre partie s'en décrochant pour colorer son t-shirt anciennement blanc...Elle ne le récupérerait jamais.

Jamais.

« Toi si je te chope, je vais te faire regretter d'être né. »  

Spoiler :

extensionauto_awesomeac_unitvolunteer_activism

I’VE LOVED AND I’VE LOST

Winter portait à ce moment précis très bien son nom. Tout ce qu'elle portait était d'un blanc immaculé, qu'il s'agisse de son t-shirt ou bien de son short, tout chez elle représentait la blancheur. Pour rester en adéquation avec le thème, elle avait d'ailleurs décidé de venir pieds nus. Oui, cela serait plus facile ou plutôt, elle avait envie de ne pas dérober au thème. A cet instant précis la jeune adulte redevenait une délicate enfant prête à s'amuser un peu. A peine arriver sur la grande pelouse, son regard s'était immédiatement dirigé vers la table contenant les divers pigments. Quel dommage qu'il faille les laisser là, elle aurait tellement apprécié de pouvoir les remporter. Pour elle c'était comme un jour de Noël avec des cadeaux encore plus amusants. Parce que toutes les conditions étaient réunies pour qu'elle s'amuse au maximum. De la musique, des gens et puis, rien ne pouvait la dévier de sa volonté. Elle se moquait si elle touchait par erreur quelqu'un qui ne faisait que passer ou si cette personne lui en voulait après. Non, à cet instant précis elle était bien au-dessus de tout cela, tout ce qu'elle voulait c'était plonger ses mains dans les pigments et finir totalement colorée. Oui, elle désirait devenir un arc-en-ciel et tant pis si elle en prenait dans les yeux, sur la tête, dans la bouche. Elle s'en moquait éperdument, elle ne voulait plus voir un seul centimètre de sa peau touchée de blanc. Elle n'attendait que cela, finir colorée de la tête au pied et rire, rire de plus en plus, se ressembler, jusqu'à devenir une autre le temps d'un moment. Comme si elle avait à nouveau 5 ans, elle s'approcha à vive allure de la table contenant les pigments en pris deux grosses poignées dans ses mains. Du bleu et du jaune deux jolies couleurs qui allaient finir sur la personne la plus proche d'elle. C'est du moins l'idée qu'elle avait en tête avant de le remarquer. Il était en retrait comme à son habitude sauf que cela l'attristait. Oui, la demoiselle l'avait décidé aujourd'hui Lukah ne resterait pas dans son coin. Elle avança avec autant d'empressement dans sa direction puis arrivant juste devant lui, elle s'arrêta l'espace d'un instant pour sourire et sans dire un mot, elle ouvrit l'une de ses mains et souffla doucement les pigments jaunes sur la tenue de Lukah. Ce fut dans un fou-rire qu'elle s'empara ensuite de la deuxième poignée, de ses doigts maintenant libres, elle prit un peu du précieux produit et fit deux grands traits sur le visage de Lukah avant de faire doucement tomber le reste sur ses cheveux. Il était à tomber comme cela et elle riait parce qu'elle en avait elle aussi sur elle mais elle s'en moquait. « Tu devrais adopter ce look plus souvent. » Ce fut tout ce qu'elle prononça avant de tendrement se serrer contre lui. Il n'y avait rien à rechercher dans ce geste ou au moins rien de plus que ce dont il s'agissait, la recherche d'affection. Un besoin de présence qu'ils comblaient ensemble, dans une harmonie et une douceur qui leur allait bien. « Allez viens ça va être amusant et puis, je pense que techniquement je mérite une vengeance. Il serait dommage que je reste toute blanche. » Cette vérité était déjà différente, ses vêtements se teintaient de petits tâches de couleur mais ce n'était pas assez à son gout. Tout en douceur, elle s'empara de la main de Lukah avant de l'entrainer près de la table tout sourire. Oui, elle n'allait pas le laisser dans son coin, il avait autant le droit de profiter de tout cela que toutes les autres personnes présentes.

Spoiler :

Parce que son frère lui avait parlé de cette fête des couleurs reprenant la fête traditionnelle indienne en plein cœur de Los Angeles à laquelle n’avait pas pu assister Lukah absent à ce moment là, le jeune homme s’était convaincu de faire un tour à celle organisée par le festival. C’était un peu sa façon de rattraper le temps. Mais une fois arrivé sur les lieux des festivités, Lukah n’osa pas se mêler de suite à la foule, préférant observer les vacanciers qui se prenaient en chasse, pigment à la main. Certain était déjà presque recouvert quand d’autres semblaient y avoir échappés. Lui-même n’avait pas encore été touché par les poudres colorées. Sa chemise blanche et son pantalon blanc en lin était encore épargnés. Du moins pour un court instant car déjà de la poudre virevoltait juste devant lui dans un petit nuage pigmenté, attirant son attention sur une jeune femme. Winter. Un sourire s’installa sur ses lèvres alors qu’elle déposait de la poudre sur ses joues et ses cheveux. Et alors qu’il l’entourait de ses bras pour la serrer contre lui, profitant de ce contact salvateur, il haussa doucement les épaules. « Je ne suis pas sûr … Les traits façon indien ça marchera pas en dehors d’ici … ». Non, il ne se voyait pas assurer une garde aux urgences le visage maquiller de cette façon. Mais l’entreprise de la jeune femme le fit plus sourire qu’autre chose. Enfin, il la relâcha après quelques secondes et se fit entraîner vers la table qui contenait les pigments. « Tu ne devrais pas me donner de mauvaises idées tu sais ! ». Parce qu’il l’attrapa subitement et la jeta sur son épaule avant de traverser la foule et les poudres colorées jetées dans tous les sens autour d’eux. Avant même d’arriver à la table, ils étaient complètement colorés. Mais Lukah ne s’arrêta pas là. Il reposa la demoiselle au sol et attrapa une grande poignée orangée qu’il lui lança. « A toi aussi ça te va bien ! ». Le sourire moqueur, retenant un éclat de rire, Lukah s’écarta à reculons de la jeune femme qui se vengerait sûrement elle aussi. Puis comme un gamin, il se mit finalement à courir dans la direction opposée.

Spoiler :

Interrompue dans ma marche par un choc abrupt dans le dos, c'est soudainement que je me retourne afin d'entendre un jeune homme s'excuser avec un malin sourire avant de me dire que le jaune me va à ravir. Avant même que je ne puisse réagir d'une façon quelconque, cependant, celui ci a déjà disparu, me laissant donc seule et recouverte d'une poussière qui rentre jusque dans mes narines. Éternuant alors malgré moi, je commence à marcher hâtivement dans la direction inverse à celle que l'inconnu venait d'emprunter, bien décidée à ne pas me retrouver nez à nez avec lui à nouveau. Pour son propre bien, évidemment. La tête tournée vers l'arrière, je ne regarde pas où je vais ce qui me vaut une fort agréable collision avec ... Unfffh. Un véritable colosse en mouvement (Lukah). Déstabilisée par l'impact, je tombe par terre, mes deux coudes dans l'herbe fraiche, constatant intérieurement que mes vêtements sont probablement fichus. On verra bien comment ils ressortiront après un tour de machine demain, hein. Mes yeux me piquent, probablement parce que l'homme qui m'est rentré dedans laisse la poussière qu'il avait précédemment reçue au visage me retomber dessus avec galanterie. Splendide. Absolument splendide. Je me serais bien relevée afin de pouvoir reprendre mes esprits, malheureusement, son corps considérablement plus lourd que le mien m'empêche de faire grand chose. Je lui demande donc un simple :

- Rien de cassé, j'espère ? (Parce que s'il n'a rien de cassé, j'ai plus de chances qu'il me libère plus rapidement de cette position inconfortable). Lorsque je reconnais enfin l'homme m'étant (littéralement) rentrée dedans, mes yeux s'écarquillent de surprise.

- Mister Foster ? Voilà un retournement de situation fort intriguant.

extensionauto_awesomeac_unitvolunteer_activism


blonde in every color.

Spoiler :

Elle riait comme si c'était la seule chose qu'elle pouvait faire aujourd'hui. Au fond, c'était le cas, c'était sans aucun doute la seule chose qu'elle était capable aujourd'hui. Parce que tout ce qui se trouvait autour d'elle lui donnait envie de rire, de sourire, de s'amuser, d'être d'une humeur plus que parfaite. Et puis, elle n'était pas seule et cela faisait une énorme différence pour elle. Non, son regard s'était immédiatement posé sur Lukah, il semblait perdu ou plutôt incapable de s'approcher d'autrui, comme elle le remarquait si souvent. Winnie n'était pas le genre de demoiselles qui laissaient les gens seuls dans leur coin. Non, elle avait été le trouver et au fond, celui lui avait fait autant de bien qu'à lui. Parce que Winter avait besoin de ce genre de contact, de sentir qu'elle n'était pas seule dans cet univers. Sentir ses bras salvateurs autour de son corps frêle la rassurait, ne faisait qu'augmenter son sourire tandis qu'elle n'avait plus envie d'autre chose. Oui, elle se sentait bien ainsi, dans cette position qui lui paissait totalement, qui la rassurait, qui la rendait plus forte. Ses mains s'accrochèrent à sa chemise comme pour continuer le contact, comme pour ne pas le laisser partir. Un geste de survie dans un ensemble de manque d'attention. Elle savait qu'il la comprenait, que finalement, son besoin était également sien. Elle rigola de plus belle en l'entendant parler. Non, elle n'était pas vraiment d'accord, le look trait indien pouvait très bien marcher ailleurs, il en était totalement certain. Oui cela était véritablement possible, elle en était certaine. .« Je suis certaine que cela te donnerait un certain charme tout en ne te faisant pas passer inaperçu, je suis persuadée que c'est exactement le genre de look dont tu as besoin. » Elle continua de rire avant de l'entrainer vers la table aux pigments, ce qu'elle n'avait pas prévu c'est ce qui allait se passer ensuite. Finalement, cela était bien loin de la déranger. Lui donner de mauvaises idées c'était bien loin d'être déplaisant du moins pour elle. Parce qu'elle avait assez confiance en Lukah pour savoir qu'il ne lui ferait aucun mal. Elle n'eut même pas le temps de parler que son corps quitta le sol pour se retrouver sur l'épaule de Lukah. Elle ne se débattait même pas se contentant de rire encore et encore. Parce qu'elle appréciait ce moment, parce que de la sorte, elle se retrouvait colorée de la tête au pied et se sentait si vivante. Elle riait Winnie et rien ni personne n'aurait pu l'empêcher de continuer de la sorte. Doucement elle regagna le sol en lâchant un .« mon dieu que tu es beau comme ça » à Lukah avant d'exploser de rire. Sauf qu'il n'en avait pas fini avec elle puisqu'elle se retrouva couverte d'orange sur tout le visage. Elle en avait un peu dans le nez mais elle continuait de rire. Oui, elle ne pourrait plus s'en empêcher. Elle le regardait se moquer gentiment de lui et le temps de se frotter les yeux elle le remarqua en train de courir au loin.. « Tu vas le payer. » Sans attendre une seconde de plus, elle s'empara de premiers pigments qu'elle trouva avant de rechercher Lukah. Les couleurs volant dans le ciel, cela devenait de plus en plus compliqué mais elle s'en moquait. Elle le chercha un petit moment et finit par le retrouver. La situation fit exploser la demoiselle de rire. Lukah venait de tomber sur une pauvre fille et elle se précipita près d'eux et sans penser qu'il pouvait l'écraser, elle déversa le contenu de ce qu'elle avait dans les mains sur l'homme et donc par la même occasion sur la demoiselle (Lisa) qui se trouvait en dessous d'elle.. « Lukah, je te laisse cinq secondes et t'es déjà en train de batifoler avec une autre femme. Je suis outrée. » Elle changea doucement de tête comme si elle était totalement sérieuse avant d'éclater de rire. « Relève toi, tu risques de l'étouffer avec tout le poids que tu as pris. » Et elle se mit à rire de plus belle.

Love. Wish. Dream. Be. Create. Give. Smile. Learn. Hope. Trust. Live. Share.

Le Coachella attirait un grand nombre de personnes. J'en faisais parti. J'en profitais même pour y travailler. Les pompiers étaient toujours utiles lors de ce genre d'évènements. Surtout que le peuple affluait au même endroit. Vomissement, perte de connaissance, incendie inattendu. Tout. Il y avait toujours de tout et même parfois des situations inimaginables. Dans tous les cas, je n'étais pas le pompier de service à l'heure actuelle et c'est avec un débardeur blanc et un bermuda à rayure que je m'avançais parmi la foule. Le Holi était une fête sublime. Reprendre cette idée était un choix audacieux mais payant. Les couleurs étaient magiques, les délires sincères et l'ambiance à tomber. Color War. Le nom était parfait pour l'ouverture du festival et je m'aventurais alors entre les bénévoles et vacanciers pour profiter de l'instant présent en recevant dignement les premiers jets de couleur qui venaient m'interpeller. Je ne grognais pas - pas encore - et attrapais de la main gauche une poudre verdâtre et de l'autre une poudre rougeoyante. Je me retrouvais comme un gamin, prêt à lancer cette mixture coloré en l'air. Felix me manquait. Presque. J'aurais aimé lui en lancer, le faire chier et l'entendre gueuler. Il n'était pas là, je cherchais donc une autre proie. Je ne tardais pas à la trouver et je finis par lancer les deux poudres dans les airs en gardant les bras écartés pour que les couleurs viennent se mélanger sur mon haut. Je regardais alors la personne que j'avais aussi souillé par mon geste. « J'espère ne pas vous avoir offensé... » Lançais-je sur un ton calme, presque chaleureux et sympathique.

Spoiler :

La venue de Winter m’avait déridé, peut-être même un peu trop parce qu’à présent, je me prêtais moi aussi au jeu des couleurs organisé par le festival, courant à travers la foule tout en zieutant quelques fois derrière moi pour m’assurer que la jeune femme n’était pas trop proche de sa vengeance. Seulement, j’aurais mieux fait de regarder devant moi car bientôt, le choc. Un choc beaucoup plus brutal pour la personne (Lisa) que j’avais percuté plutôt que pour moi, je n’avais été que déstabilisé par le coup et lui était bien évidemment retombé dessus. Confus, je relève le regard sur la dite personne afin de m’excuser quand je reconnais Lisa, le médecin avec qui je travail sur le festival. « Non rien de cassé … Mais si ça avait été le cas, je n’aurais pas oublié vos qualifications ». Je lui souris en oubliant presque que je l’écrase quand Winter revient à la charge, laissant tomber la poudre sur moi et par conséquent sur Lisa. « T’as intérêt à fuir ! Je vais m’occuper de ton cas ! ». Lançais-je pour la brune en esquissant de grands mouvements du bras comme si j’allais l’attraper. « Vous avez bonne mémoire ! ». Adressais-je à Lisa lorsqu’elle évoqua mon nom tout en me relevant enfin. Je lui tendis une main pour l’aider à se relever à son tour. « Je suis désolé, je ne regardais pas où j’allais, j’espère que je ne vous ai pas fait mal … ». Je la détaillais de haut en bas, simplement pour m’assurer que tout allait bien.

Spoiler :

Je ne sais plus vraiment comment ça s’est décidé, une journée à bosser en tant que bénévole pour lui, et me voilà embarquer à ses côtés pour prendre des photos de la soirée. Je lui lance un grand sourire, j’aime bien Hiro, je suis persuadée qu’on pourrait devenir de grands amis lui et moi. « Aujourd’hui, tu seras une photographe. » Euh … Le plan c’était que je le regarde faire, non pas que je me mette à en faire moi. Aaron peut le dire à qui veut l’entendre, je ne suis pas douée pour faire des photos. Depuis toujours et pour toujours. « J’ai envie que tu essayes, j’me dis que malgré tout, tu es une artiste aussi avec tes beaux dessins, alors pourquoi pas tenter, mais vraiment pour t’amuser ! » Et moi j’ai envie de lui dire que je ne peux pas le faire, mais il a l’air tellement emballé que j’avoue me laisser tenter. « Capture ce que tu vois et ce que tu veux montrer aux gens, c’est ça l’important ! » Et alors sous ses ordres j’incline le visage en le prenant lui en premier. Immortaliser son sourire pour longtemps et l’innocence de son visage. Peut-être que je les hallucine, mais je suis presque certaine qu’ils existent vraiment. Une vague de pigment s’abat sur lui et ça m’arrache un rire presque trop naturel, détendu. « On va ressortir en arc-en-ciel je crois. » De nouveau je me mets à rire. Mais avant de me concentrer sur les photos ou je ne sais quoi d’autre, je tourne un peu sur moi-même afin de me colorer un peu plus, de profiter de l’instant unique que je suis en train de vivre, je soupire lentement, ouais, je profite simplement. Et puis appareil photo en main, je commence à faire ce que Hiro m’a dit en lui lançant « Ça va être vraiment moche quand tu vas développer. » Mais tant pis, on est là pour s’amuser.

précisions :

extensionauto_awesomeac_unitvolunteer_activism

Tu vois ce moment entre le sommeil et le réveil,
ce moment où on se souvient d'avoir rêvé ?
C'est là que je t'aimerai toujours,
c'est là que je t'attendrai.

SUJET ARCHIVÉ