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    Talya ∞ Sommes nous les jouets du destin ? Pouvons nous tracer notre propre chemin ?

    Dim 20 Juil 2014 - 15:58
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    C’était la première fois que Riley assistait au Festival du Coachella. Elle n’avait jamais eu l’occasion les années précédentes de s’éclipser les quelques jours que le festival durait, retenue soit par des stages soit par du travail. Elle n’avait pas eut les moyens de prendre des vacances, la blonde devait s’assumer seule depuis de nombreuses années et faire des choix en conséquences. Larguer trop tôt dans le monde des responsabilités. Mais cette année, grâce à ce stage en France qui l’avait propulsé dans le monde du mannequinat et de la couture, la blonde avait pu mettre de l’argent de côté et se réserver un bon mois de vacances. Découvrant avec de grands yeux impressionnés toutes les structures et les scènes du Coachella, Riley affichait un sourire indécrochable. Vu les évènements survenus il y’a peu à Los Angeles avec Joshua … s’éloigner de la ville, ne plus penser à son quotidien allait être une bouffée d’air frais. Elle n’en pouvait plus de ces tensions, de ces questions, de ces histoires qui n’en finissaient pas et qui n’en finiraient sûrement jamais … Des histoires auxquelles elle ne voulait pas penser à présent. Riley se laissa simplement entraîner par l’ambiance générale, par les groupes qui s’activaient à rejoindre une scène dont les enceintes hurlaient, jusqu’à ce qu’un visage n’attire son attention. Un brune, assez grande se démarquait de la foule et Riley reconnue son visage immédiatement. Tout en essayant de passer à travers la foule, elle appelait son nom. « TALYA ! ». Comme si toutes leurs rencontres étaient vouées à ne jamais se concrétiser, comme si l’univers avait décidé de ne pas leur laisser plus que de quelques minutes, quelques heures, Talya disparaissait à travers la foule. Mais Riley n’était pas du genre à abandonner, non loin de là, déterminée, têtue, elle redoubla d’effort pour se frayer un chemin à travers la masse de corps qui s’agglutinait devant la scène.

    Re: Talya ∞ Sommes nous les jouets du destin ? Pouvons nous tracer notre propre chemin ?

    Dim 20 Juil 2014 - 17:21
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    Talya S. Adams
    Talya S. Adams
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    Identité HRP : Agathe
    Gameplay : RP en français, 1ère ou 3ème personne du singulier.
    Disponibilité RP : Disponible
    Avatar (+ crédits) : Shay Mitchell (cranberry)
    Nationalité/origines : Américaine par sa mère - Son père a des origines philippines
    Avertissements contenu : Addictions, dépression, troubles du comportement alimentaire, violences, homophobie, thérapies de conversion
    Orientation & situation : Homosexuelle, célibataire
    Métier/occupation : Médecin Urgentiste
    Études & fraternité/sororité : Bachelor de droit puis Études de médecine - Gamma Psi
    Résidence : Loft à Santa Monica
    Autres comptes : Talya ∞ Sommes nous les jouets du destin ? Pouvons nous tracer notre propre chemin ? PgUjQ6N
    Miley

    Le bénévolat était un travail vraiment harassant. Non seulement, on n'avait le droit à aucune reconnaissance mais en plus on n'avait le droit à aucune rémunération. Vraiment formidable en somme. Un certain masochisme avait du frapper Talya au moment où elle avait accepté de travailler gratuitement ici. Certes, c'était pour sa satisfaction personnelle et parce qu'il fallait bien que quelqu'un le fasse, mais franchement, nettoyer la laverie ce matin, avait été vraiment crevant. Par chance, les bénévoles avaient quand même un peu de temps libre, franchement, c'était le minimum, parce que garder des enfants à longueur de journée, ça risquait de mal finir. Les oreilles de Talya continuaient, même en ce début de soirée à entendre des mioches piailler dans ses oreilles, son hypocrisie certaine quand on lui demandait si cet ignoble dessin était beau. Elle s'était bien contenue toute la journée d'exploser et elle était presque surprise d'avoir survécu à cette journée. La soirée commençait de battre son plein, à mesure que le soleil amorçait durement sa descente. Elle errait, un peu perdue, seule au milieu de la foule. Elle se demandait où était sa meilleure amie Emily, qu'elle était supposée rejoindre pour fêter comme il se devait le début des vacances mais après quelques minutes de recherche vaine, elle finit par se dire qu'elle la retrouvait une autre fois, il y avait tellement de monde de toute façon, chercher Emily ici, c'était comme chercher Nabilla dans une bibliothèque : peine perdue. Elle se décida donc à continuer de se  balader seule, dans l'immense festival dont elle commençait à découvrir les côtés plus sympas. Il y avait des scènes un peu partout et la musique était assourdissante, présente partout, il y en avait pour tous les goûts. Ainsi, Talya se retrouvait dans une véritable marrée humaine qui se précipitait vers une scène où un groupe s'installait, un nouveau concert commençait à Coachella. Pourquoi ne pas se laisser tenter. A un moment, elle ne sut plus bien si c'était ses jambes qui la portaient ou la foule, mais à vrai dire elle s'en moquait un peu. Il faisait bon, elle avait assez de centimètres de plus par rapport à la foule pour respirer, alors après tout. Elle se laissa flotter un peu, jusqu'à entendre son prénom, étouffé dans les cris enthousiastes des vacanciers. Son visage s'orienta automatiquement vers l'arrière, les sourcils froncés, cherchant du regard la source de ce son. C'était peut-être Emily qui l'avait retrouvée? Elle sonda du regard ces visages inconnus, ces personnes qui ne lui disaient rien. C'était peut-être une autre Talya après tout. La marée humaine continuait d'avancer, un peu contrariée à l'idée que quelqu'un puisse la chercher et qu'elle ne sache pas ni qui, ni pourquoi, elle se retourna à nouveau et tenta en vain de s'extraire de la masse endiablée. Soudain, ses lèvres pincées dans l'expectative  devinrent un sourire. Riley. Décidément, elles ne trouvaient jamais les bons endroits. Interrompues une fois dans une soirée, et une autre fois par quelqu'un qui quémandait l'aide de Riley aux portes ouvertes des Alpha Bêta, la foule semblait avoir décidé de les éloigner une nouvelle fois. Mais cette fois c'était hors de question, elle n'avait même pas eu le temps de lui répondre la dernière fois que quelqu'un l'avait arrachée à elle. Ca n'arriverait plus. Elle se frayait à son tour, un chemin, en sens inverse de la marche pour retrouver Riley. C'était elle qui l'avait appelée?
    A force d'efforts, de glissades entre des corps rendus moites par la température assez estivale et la concentration d'humain au centimètre carrés, de poussées, d’incursions et parvint à s'extraire, elle se retrouva face à la belle alpha, un peu surprise, mais non moins ravie. Elle voulu parler mais l'effort fourni pour quitter ce vortex lui avait légèrement coupé le souffle. Un filet d'air s'échappa des lèvres dans un profond soupir tandis qu'elle glissait une mèche rebelle derrière son oreille.
    « Riley Clarke. A croire que le destin n'a vraiment pas envie qu'on se côtoie. » La brune déglutit lentement, en jaugeant rapidement le chemin parcouru avant de se retourner vers Riley. « C'est toi qui m'a appelée ?»
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    Merde. Talya ne semblait pas la reconnaître ni même la voir à vrai dire, elle pensait sûrement que l’on ne s’adressait pas à elle, des Talya il y’en avait peut-être d’autres et peu à peu je la perdais à nouveau, comme si c’était décidément notre destin. Ces rendez vous manqués, ces occasions déchues. Je commençais sérieusement par être agacée par tout ça. Alors plus déterminée que jamais, je me frayais un chemin entre la masse de corps électrisés par la musique qui commençait à peine à se faire entendre. L’ambiance du Coachella était complètement folle. Et enfin parmi cette agitation, un moment d’accalmie quand le visage de la brune apparu juste devant moi. Un sourire modestement vainqueur s’allongea sur mes lèvres au moment où je lui faisais face, elle et cette mèche rebelle qu’elle remettait derrière son oreille sans se rendre compte de cet air malicieux qui prenait malgré possession de son visage. « Le destin, je l’emmerde ». Lâchais-je finalement avec mon célèbre franc parlé. Ce foutu destin qui me jouait des tours depuis bien trop longtemps et contre lequel je comptais me battre bec et ongles. Tout en glissant ma main contre la sienne, je l’attirais à nouveau hors de la foule pour ne plus nous faire emporter ou bousculer. Malgré nous, nous avions pris l’habitude de nous rencontrer dans des lieux bondés. Un peu à l’écart je me posais contre des barrières. « Si ça continue je vais finir par nous menotter histoire qu’on ne se perde plus pour au moins quelques heures … ». Mon regard l’explore sans gêne. Nous menotter ou nous attacher l’une à l’autre, peu importe le moyen que j’utiliserais aussi extrême et tendancieux soit-il, il fallait bien ça pour que l’on puisse aller au bout des choses. Au bout de cette discussion que nous n’avions pas eu le temps de terminer et finalement d’entamer … « Oui c’était moi, tu dois avoir de nombreuses fan mais il ne s’agissait que de moi  ». Un petit clin d’œil accompagnait mes mots. Je n’avais aucun doute sur la longue liste de prétendants de la demoiselle, autant les filles que les garçons devaient se jeter à ses pieds. Elle avait tout pour elle, un charme unique que j’avais reconnu depuis notre première rencontre et auquel j’étais loin d’être insensible. « Tu es venue profiter du  festival ? ».

    Re: Talya ∞ Sommes nous les jouets du destin ? Pouvons nous tracer notre propre chemin ?

    Mer 23 Juil 2014 - 3:31
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    Talya S. Adams
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    Ce n'était vraiment pas croyable combien de fois le destin avait tenté de les écarter l'une de l'autre. Mais enfin, Talya et Riley se trouvaient face à face. Et même si le Destin risquait encore de trouver une excuse foireuse pour les séparer, il fallait essayer. Il fallait se battre. Il fallait aller contre. Tant pis, tant pis si le destin n'était pas d'accord. Les lèvres de la belle blonde s'entrouvraient, aussi Talya fixait sa bouche avec une attention particulière, avec le bruit, tout ça, elle ne voulait pas risquer de manquer une précieuse parole de Riley. A vrai dire, le terme précieuse n'était pas choisi au hasard, elles n'avaient pas eu le temps de discuter beaucoup la dernière fois, si elle avait su, elle aurait plus profité de ses mots. Son cerveau mit quelques temps à réaliser qu'elle avait parlé. Ce qui était plaisant avec Riley – avec un tas d'autres choses sur lesquelles on ne s'étendra pas bêtement- c'était de voir qu'elle n'avait, au moins en apparence, aucune retenue. Ce qu'elle voulait dire, elle le disait, elle ne se souciait pas de ce qu'on pouvait penser d'elle, son franc-parler, sa franchise, ça avait un côté sexy imparable. La jeune juriste ne put rendre qu'un sourire approbateur à Riley, après avoir pincé ses lèvres sous la surprise. Il fallait dire qu'elle n'était pas habituée à ce genre de comportement. Les avocats avaient la fâcheuse tendance à réfléchir avant de parler, et perdre toute authenticité possible. Riley c'était l'inverse. Ca sortait de son quotidien, et ça n'était pas pour lui déplaire.

    Un frisson parcourut son échine avec fugacité lorsque la main de Riley saisit la sienne pour l'entraîner au dehors du bordel ambiant. La jeune femme, la suivit, un sourire aux lèvres, peut-être un peu béat sur les bords lorsque l'idée la traversa que Riley semblait en fait assez contente de la voir, ce sourire, que Riley ne vut pas, Talya l'effaça bien vite de ses lèvres, elle ne voulait pas non plus passer pour une ringarde complètement bloquée dans le passé. Elle tenait à Riley, voilà tout. Même si ça faisait des années, même si elle ne la connaissait que dans les grandes lignes, Riley Clarke était vraiment emblématique de l'époque de la libération de Talya et ça en faisait quelqu'un de très important pour elle.

    Elle profita des quelques pas servant à les extraire une bonne fois pour toutes de la foule pour prier afin que le Destin évite de les déchirer une nouvelle fois... Elle ne put s'empêcher de laisser un rire cristallin s'échapper de sa gorge. Les menotter ? Riley n'avait rien trouvé de plus ambigu pour conjurer le sort? Talya se laissa aller, les quelques bières qu'elle avait dans le sang aidant, à un regard concupiscent avec un sourire explicite.

    « Y'a des trucs tellement plus sympa à faire avec des menottes.. »

    La brune éclata de rire elle-même, ça sonnait tellement faux dans sa bouche. Elle vint également s'appuyer contre une barrière d'une épaule, à côté de Riley, l'imitant, mais restant de manière à lui faire face. L'ange blond fit référence aux prétendants de Talya avec un clin d'oeil qui, s'il avait été fait pour la déstabiliser, avait eu l'effet escompté. Ses dents mordirent faiblement sa lèvre inférieure, comme si elle ne voyait pas de quoi Riley voulait parler, l'air innocent.

    « Aha. C'est l'hôpital qui se fout de la charité.. Tu dois avoir une liste de prétendants plus longue que.... »

    Que... ? Un truc long, vite, vite.
    Talya regarda ses pieds, à la recherche de l'inspiration, elle remonta légèrement les yeux et tomba sur ...

    « Tes jambes.. »

    Elle même surprise de ce qui sortait de sa bouche, elle fronça les sourcils et entrouvrit ses lèvres, s'auto-choquant presque.

    « C'est dire... si c'est long. Ehm. Enfin, j'aurais pas du dire ça. Je tiens vraiment mal l'alcool. »

    C'était peut-être pas une bonne idée que Talya se mette à parler avec franchise comme Riley le faisait, tout compte fait, elle était juriste non ? Elle devait réfléchir, elle. C'était dans son tempérament de peser ses mots.

    « En tout cas, mes prétendants, si tu les connais, présente-les moi. »

    Amusée, la jeune femme plongea timidement ses yeux dans ceux de Riley, avec une petite pointe de défiance. Elle voulait lui montrer qu'elle avait grandi. Qu'elle savait s'amuser. Qu'elle avait beau avoir conservé sa niaiserie caractéristique, Talya était avant tout une femme aujourd'hui, une femme libre. Heureusement, Riley sut enchaîner sur un sujet beaucoup moins épineux, le festival. Oui, c'est vrai, que si le Destin décidait de les couper dans leurs discussions, il fallait bien avouer que le Destin avait décidé de les faire se rencontrer à des endroits assez improbables...

    « En fait, je suis bénévole. Je suis un peu une pigeonne sur les bords, mais c'est pas inintéressant comme aspect, et toi ? »

    Elle balança sa réponse incrédule.
    En fait, elle ne voulait pas parler du festival? C'était une échappatoire toute trouvée à ses conneries, certes, mais il y avait plus important.
    Les questions que Riley lui avait posé, le soir à la sororité, étaient toujours inscrites profondément dans son crâne. Elles tournaient en boucle depuis leur dernière rencontre.
    Elle avait envie de lui répondre, mais elle ne savait pas vraiment comment aborder le sujet. Peut-être qu'il fallait lâcher ça comme ça ? Soutenant le regard de la jeune femme, ce qui semblait pour le moment vraiment rare, elle prit un air concerné, voir grave.

    « Ah et au fait. Pour répondre à tes questions. Dans l'ordre. Je me suis perdue chez les Alpha, pour faire plaisir à une fille qui voulait que je vienne voir à quoi ça ressemblait. Ensuite, j'étais effectivement déçue de te voir chez les Alpha, parce que tu me semblais être à des kilomètres des cases, mais j'étais tellement contente de te voir tout court, que finalement, c'est accessoire. »

    Elle marqua une pause. Elle allait passer pour une psychopathe à se rappeler de ce que Riley lui avait demandé. Mais il n'y pouvait rien. Sa mémoire était chelou, et sa relation avec Riley, l'était au moins tout autant.

    « Moi j'attaque la 5ème année de droit pénal à la rentrée. J'ai la même passion pour combattre l'injustice que toi à créer des vêtements... »

    Et ensuite, vient le plus difficile à expliquer.. Pourquoi elle n'était jamais revenue...

    « Et... je ne suis jamais revenue parce que... j'ai été virée de la pension. Quand on est rentrés au camp, on s'est fait pincer par le surveillant principal, on a eu beau courir à travers le bâtiment, mon ami et moi, on s'est retrouvés face à un cul de sac, et on s'est fait chopper comme des merdes. Donc, après même pas vingt quatre heures, je cumulais déjà insubordination, ivresse, état second sous stupéfiants, et auto-permission accordée de quatre heures du mat'. Tu m'imagines en criminelle franchement ? Aussi dingue que ça puisse paraître, je me suis fait virer. Je suis retournée vivre à San Francisco, à l'internat de mon lycée parce que j'étais incapable de regarder mes parents dans les yeux pour m'avoir envoyé dans ce truc.. j'ai voulu revenir, des dizaines de milliers de fois... mais j'ai jamais trouvé le courage. Et au fond, je me disais que .. je comptais de toute façon... elle déglutit. ...pas vraiment pour toi, alors, si c'était égoïstement que je revenais te voir, ça valait peut-être pas le coup... »

    Son regard qu'elle soutenait. Elle le fuyait à présent. Elle avait honte.
    Honte d'avoir été stupide.
    Honte d'avoir eu le choix et de ne pas avoir fait le bon.

    « J'ai toujours eu un don naturel pour la connerie... »

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    I’VE LOVED AND I’VE LOST
    Loin d’être déstabilisée, Talya fit preuve d’un répondant dont je n’avais qu’un vague souvenir. Un répondant que je m’amusais à tester. Mon regard malin, agrémenté d’un sourire impressionné, la poussait un peu plus dans ses retranchements. « Je ne vous savez pas si experte en la matière mademoiselle Adams ». Ce genre de jeux ne m’avait jamais impressionnée, j’étais moi-même une joueuse hors paire en matière de séduction et de provocation. Mais la voir s’adonner à l’exercice me poussa à la taquiner un peu plus. Jusqu’à ce que le rôle ne tienne plus. La brune vraisemblablement troublée par la question ou le compliment que je lui faisais avait abaissé ses armes de séduction et retrouva cette innocence qui la caractérisait si bien pour émettre une comparaison entre la liste de prétendants et mes jambes si incongrues qu’elle m’arracha un rire. « T’inquiète pas, je suis flattée ». Peu importe le taux d’alcool qu’elle avait dans le sang, peu importe ce que cet alcool la poussait à dire, elle n’avait pas à se sentir gênée avec moi parce que tout ce qu’elle disait était spontané, vrai. Et j’appréciais ça. Cette authenticité peut-être du à un passé commun, à un moment de nos vies trop véridique pour être gâché de faux semblants …  « Je ne vais pas leur rendre la tâche trop facile ». Surtout pas, la personne qui s’approcherait de la demoiselle devra mériter son attention. Et franchement, je n’étais pas la meilleure personne pour parler d’histoires de cœur. Un sujet que je ne préférais pas aborder et qui dévia rapidement pour mon plus grand bonheur sur sa présence ici et la mienne. Un nouveau rire s’échappa de ma gorge lorsqu’elle parla de son statut de bénévole. « Quelles tâches ingrates ont t’as filé ? ». Les sourcils hauts, je la regardais en sachant très bien de ce qu’elle voulait parler. Combien de fois m’étais-je retrouver dans ce genre de situation à gérer les tâches les plus ingrates ? « Je suis là en tant qu’habilleuse. Je suis en back stage et j’aide les artistes qui montent sur scène à se préparer ». Une expérience enrichissante qui me rappelait assez le stage que j’avais effectué en France. Le même cette fois ci auprès de mannequin professionnels. Perdue dans mes pensées, dans mes souvenirs de l’été, je ne m’étais pas rendu compte de l’air confus et hésitant de la brunette qui se tenait face à moi. Je n’avais  pas évoqué notre dernière rencontre parce que je ne voulais pas que le sujet tombe comme un cheveu sur la soupe. Mais à ma plus grande surprise, c’est elle qui l’aborda la première. Tout en reposant mon regard dans le sien, je l’écoutais avec attention. Elle enchaînait les mots à une vitesse sans même me laisser l’occasion d’en placer. Je pouvais comprendre que ça lui tenait à cœur au moins autant que ça me tenait à cœur à moi aussi. « Et bien … Tu as bonne mémoire ! ». Lançais-je pour détendre un peu l’atmosphère, je ne voulais pas qu’elle se sente mal à l’aise en ma présence, je ne voulais pas qu’elle pense qu’elle me devait quelque chose. « Je ne sais pas par quoi commencer … ». La tête pleine, l’air confus, avec tout ce qu’elle venait de me dire je ne savais même plus par où commencer, ni même comment lui répondre. Mais c’est bien sûr sur le sujet le plus important, sur le sujet central que je m’attardais. « C’était une période très compliquée pour moi, je pense que tout était plus important parce que j’étais à fleur de peau, parce que j’étais plus sensible peut-être j’en sais rien ». Avec les années j’avais appris à être indépendante, à me forger une carapace, mais à l’époque ce n’était pas le cas. J’étais fragile et seule terriblement seule. « Je me suis peut-être accrochée trop vite, c’est ridicule quand on y repense mais je me sentais tellement seule … Si tu as encore des doutes, je peux t’assurer que c’était important pour moi, tu étais importante pour moi et attendre que tu reviennes, t’imaginer passer la porte de la boîte des soirées entières … ça m’a miné ». Mon regard bas se posa finalement sur elle. « Mais ça m’a aussi fait grandir … Et je ne t’en veux pas, c’était un autre temps … ».

    Re: Talya ∞ Sommes nous les jouets du destin ? Pouvons nous tracer notre propre chemin ?

    Mar 29 Juil 2014 - 3:01
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    Talya S. Adams
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    Miley

    La belle brune plissa les yeux, amusée. Elle savait bien qu'on ne pouvait pas prendre Riley au jeu des sous-entendus. C'était peine perdue. La styliste semblait un peu étonnée de voir Talya prendre ses aises sur un terrain glissant, c'est vrai qu'elle n'était pas du genre à exceller dans ce type de discours, encore moins dans la durée, pourtant elle s'y essaya. Elle aimait surprendre. Du moins elle essayait. Malicieusement, elle gagna quelques centimètres pour s'approcher de Riley et leva un sourcil avec un air presque aguicheur.

    « Hé non... Il y a tellement de chose que tu ignores de moi... »

    C'est vrai que Riley en savait plus que la majorité des gens, beaucoup plus même. Elle s'était beaucoup confiée à elle, ce soir-là. Beaucoup plus qu'elle n'aurait cru. Elle avait trouvé en Riley quelqu'un de fiable, une écoute, et même si elle était un tout petit plus jeune qu'elle, une sorte d'alliée. C'était étrange, mais elle s'était sentie moins seule face à ses problèmes grâce à elle, et d'ailleurs, la mise en application des conseils que celle-ci lui avait prodiguée l'avaient pas mal aidé à relever la tête et à s'assumer.

    « En même temps, même si je suis sure que t'as le droit à tout pleins de compliments, je suis sûre que le mien figure dans le top 3 de tes compliments les plus pourris. C'est pas grave, au moins il est bien classé quelque part !»

    Elle n'avait pas compris ce qui lui avait prit, mais d'ailleurs elle ne comprenait pas très bien tout court comment elle agissait. La brune se donnait des airs qu'elle ne se connaissait pas, et bien vite elle reposa ses pieds sur terre quand Riley parla de ses prétendants qu'elle ne comptait pas aider et du festival. Un sourire s'étendit sur les lèvres de la brune.

    « Y'en a pas, c'est ça hein? Je le savais. T'es pas cool, tu me faciliterais la tâche à moi aussi, ça m'éviterait de me prendre des râteaux d'hétéros. »

    Bon en l’occurrence, ça n'arrivait pas tous les jours, Talya n'était pas du genre à sauter sur quelqu'un sur un coup de tête, donc elle prenait soin de bien se renseigner avant de tenter quoi que ce soit, histoire d'éviter toute gêne. Elle faisait un peu FBI sur les bords en fait, en y repensant. La jeune femme trépignait d'admiration. Riley travaillait donc sur un festival aussi important que celui de Coachella ? Waouh... Autant dire qu'elle était plus que douée, et ça c'était une bien belle reconnaissance aux yeux du monde. Elle l'avait toujours su, dès l'instant où elle l'avait vue : si elle persiste, elle ira loin.

    « C'est incroyable ! J'arrive à peine à y croire, un événement de cette envergure, c'est pas rien... Tu dois être vraiment douée, je suis si contente pour toi...  »

    Quoi de mieux que d'être récompensée pour faire quelque chose qu'on aimait faire, pas vrai? La passion de Riley était une des choses qui était frappante. Certains agissent grâce à leurs sentiments, d'autre à leurs réflexions, Riley, c'était une fonceuse. Elle se gratta faiblement la tête, consciente de faire carrément tâche à côté.

    « Cette semaine, je suis serveuse au bar et je dois jouer les maîtres-chien... Mais comme je suis vraiment super méga ultra top chanceuse... »

    Elle tapa dans une canette vide au sol comme pour témoigner de sa rage intérieure.

    « Je suis bonne pour nettoyer les sanitaires cette semaine. Je pense que niveau tâche ingrate on pète le plafond là... T'en penses quoi? On doit aider un groupe aussi - les Mad Minds - à ranger leur matériel, et tout... Ils sont à UCLA je crois, tu les connais peut-être »

    Peut-être beaucoup plus qu'elle n'aurait cru en fait. Mais ça au moment où elle l'avait dit, elle ne le savait pas, malheureusement sinon elle aurait évité de gaffer.
    Chacun de ses mots prêta Talya à sourire. C'était une des rares fois où elle avait vu Riley baisser les yeux. Bon, pas beaucoup, mais un peu, c'était déjà ça, hein. Elle lui prit la main, innocemment, et lui sourit avec cette délicatesse et cette gentillesse qui étaient assez caractéristiques de la brune pour l'encourager.

    « Je crois que la personne la mieux placée pour comprendre ton attachement à cette période se trouve juste en face de toi.. Je pense qu'on était un peu au creux de la vague à l'époque. J'en sais rien pour toi, mais j'ai testé les limites partout, je voulais voir jusqu'où je pouvais aller, alors que c'est pas vraiment dans mon tempérament... Mais j'imagine quand on va mal... On a tendance à tout faire à 120%... J'espère juste que ça s'est arrangé pour toi depuis le temps en tout cas. »

    Elle lâcha précautionneusement sa main, ne voulant pas prêter à confusion.

    « En tout cas, ça fait du bien d'entendre tout ça... Et de pouvoir discuter avec toi plus que cinq secondes... T'as trouvé chaussure à ton pied, alors finalement ? »

    Notez cette métaphore, notez.
    La curiosité était un vilain défaut, mais elle ne se doutait pas que ça risquait de faire plus de mal à Riley qu'autre chose...
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    Ces jeux, j’y suis beaucoup trop habituée pour en être déstabilisée. Et quand Talya s’approcha de quelques centimètres, je me dis qu’elle joue à un jeu qu’elle ne maîtrise pas. Pas aussi bien que moi. Je ne bouge pas d’un cheveu, je retiens ma lèvre sous ma canine et lui jette un regard défiant. « Montre-moi ». Je sais que je la mets dans l’embarras, qu’elle ne s’attend sûrement pas à cette réponse. Mais quitte à jouer le jeu, autant la pousser dans ses retranchements. Juste pour le plaisir de voir où sont ses limites tout en ne sachant pas vraiment où sont les miennes. « Ce n’est pas vraiment le compliment qui compte mais plutôt la personne qui le fait ». J’accompagne mes mots d’un petit clin d’œil, simplement pour la détendre, pour lui faire comprendre que venant d’elle, tout est bon à prendre, même les mots les plus maladroits. Si je me montre plutôt sauvage, je suis beaucoup plus accessible avec les personnes de mon entourage. Et Talya en fait partie, même si elle n’a occupé que quelques heures de ma vie. Ce qui la rend si unique d’ailleurs … Je ris sous ces mots. Connaissant moi-même bien le problème. Les hétéros. Ces filles que l’on approche et qui ne comprennent pas bien ce qu’on leur veut. « Il faudrait un signe de reconnaissance ! On devrait leur faire porter des pancartes à ces nanas là, ça nous éviterait des moments de solitude … ». Je ris encore, repensant à ces moments de fails complets que j’avais moi-même vécus. Même si en réalité, je suis loin de prendre le partie de la différence. Au contraire. Et mon visage s’abaisse, un fin sourire dessiné sur mes lèvres. « Ce n’est pas si énorme que ça, je suis en coulisse, une simple technicienne, personne ne sais qui je suis ». Songeuse, je laisse mon regard vagabonder sur le sol. Si tu savais Talya, mon ambition est tellement grande, démesurée, je veux tout, je veux le monde entier. Et je n’allais pas m’arrêter là. Parce que moi aussi j’avais connu les boulots ingrats et je ne voulais plus de ça. Plus maintenant. J’allais répondre à sa phrase quand elle ajouta bosser pour un groupe de musique que je connaissais particulièrement bien pour avoir été la meilleure amie puis la petite amie du leader. Mon visage se tord en une grimace que je dissimule en tournant la tête quelques secondes. « Oui je les connais bien, le leader est mon ex petit ami ». Etrangement, je n’avais aucune honte à le lui confier quand bien même cette histoire me touchait encore beaucoup. « C’est cool ça te fera sortir un peu des sanitaires ! ». Lançais-je sur le ton de l’humour sûrement pour faire distraction. Puis je gardais le silence, ne sachant plus vraiment quoi dire encore un peu prise dans mes réflexions personnelles. « Pas vraiment ». Non ma situation ne s’était pas vraiment arrangée tout du moins sur un plan familial. « Mes parents refusent toujours de me voir. C’est la seule tâche au tableau … ». Je me force à sourire pour dédramatiser la situation, me sentant tout de même en confiance avec cette jeune femme qui me comprenait si bien. « Non toujours pas … Je suis célibataire pour l’instant et je ne sais pas si j’ai vraiment envie de me mettre en couple pour le moment tu vois … Et toi alors ? Miss Adams, assez parlé de moi ! ».  

    Re: Talya ∞ Sommes nous les jouets du destin ? Pouvons nous tracer notre propre chemin ?

    Mar 5 Aoû 2014 - 17:59
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    Miley

    Une légère impression de lancer une partie de Trivial Pursuit contre Einstein la gagna. Riley allait gagner, elle le savait bien. Qu'est-ce qu'elle pouvait faire de plus. A force d'avancer, il n'allait plus rester grand chose entre elles deux, et ça ne risquait pas du tout d'être une bonne chose. Déjà impressionnée de sa petite place, avec un écart confortable, elle s'imagina avec une proximité extrême, et ... Non. Son corps lui disait vas-y, sa tête lui disait non. Elle se figea, muette. La défiance dans les yeux teintés de bleus la faisaient frémir. Elle avait envie de se rapprocher. Elle en avait déjà eu envie plusieurs fois. Elle s'était imaginée plus proche. Mais côtoyer Riley Clarke à moins de 10 centimètres était comme faire l'amour avec une grenade. On sait pas quand, mais ça va finir par exploser. Elle le savait bien, Riley était telle une bombe à retardements. Bon, à retardements ok, mais une bombe quand même. Difficile de ne pas le remarquer, de près, comme de loin. Talya craignait de s'empêtrer dans ses filets. De s'éprendre d'une femme qu'elle n'aurait jamais. Elles n'étaient pas du même univers. Et ça elle ne pouvait pas cesser de se le rappeler. Une alpha. Une lambda. Ca ne colle pas. Aussi dommage que ça soit. Son air mutin et coquin s'effaça légèrement, troublée. Elle plissa les yeux et humecta du bout de la langue sa lèvre inférieure en esquissant un sourire. Après tout..

    « Crois-moi.. Je crois que tu n'as pas envie d'en savoir plus... »

    Ses cils se rabattirent les uns contre les autres. Etait-ce .. ? Un clin d'oeil? Pourquoi Riley avait toujours besoin de jouer comme ça? Pourquoi ne pouvait-elle pas se montrer claire dans ses intentions? Pourquoi ne pas flirter avec la facilité de temps en temps? Non. Non. Parfois sa subtilité, son ambivalence, sa versatilité était fâcheuse. Elle voulait, elle ne voulait pas? Peut-être que c'était simplement amical. Oui, ça devait être ça. Elle approuva en dégageant ses cheveux de sa nuque vers l'avant, laissant le parfum de son shampoing se répandre dans l'air, avec un mince sourire intimidé. Elle continuait de ne rien y comprendre. A croire que tenter de comprendre ce que Riley voulait était peine perdue. Il n'y avait pas que les hétéros qui ne comprennent pas toujours ce que l'on veut, à cet instant précis : Talya non plus n'y comprenait rien.

    « Ce qui est con, c'est que la plupart des gens qui ne devraient pas le savoir sont au courant, eux... »

    Elle parlait bien entendu des conneries homophobes qui balaient occasionnellement les couloirs quand on les traverse. Encore, elle n'avait eu le droit qu'à des injures, certains se faisaient tabasser pour ça. Les temps avaient beau évoluer, et les mentalités aussi, demeuraient une sacrée bonne poignée de cons qui refusaient d'entrer dans le 21ème siècle. En haussant les épaules, elle ajouta :

    « Si c'est toi qui stylises ma pancarte : "Je suis gay". J'en suis ! »

    Son sourire se fit discret. Elle avait l'air bien moins enthousiaste que Talya pour le coup. En même temps, il était vrai, la brune n'y connaissait franchement rien, à ce boulot, mais elle était persuadée que Riley excellait en la matière. Aussi, quand elle la vit perdre contenance... Elle lui prit doucement le poignet comme pour la rassurer.

    « Heeey. Ca viendra avec le temps Riley. Tu verras, dans dix ans, tu pleureras pour que les gens oublient un peu ton existence quand tu voudras aller t'acheter des macaronis au supermarché. »

    Entre les fans dingos et les paparazzis, c'était fort probable. Elle se demandait comment les stars faisaient pour ne pas péter les plombs plus souvent. Elle donna à Riley son sourire le plus sincère, mais quand celle-ci étouffa sa grimace en tournant la tête, Talya comprit que le sujet "Joshua" était une affaire sensible. La sublime blonde revenait d'un copieux voyage à Paris, non? Peut-être que ça avait un rapport?

    « Oh.. Je vois.. »

    Elle n'avait pas envie de rajouter une couche au mélodrame que Riley devait vivre, et d'ailleurs celle-ci entraîna vite la conversation sur autre chose.

    « Et c'est tant mieux. Y'a rien de plus agréable que l'odeur de la pisse croupie et du vomi de la veille dès cinq heures du matin.  »

    Fit-elle ironiquement. Des fois que le propos incohérent n'ait pas suffit à la bonne compréhension... Sa famille ne voulait toujours pas la voir? Après toutes ces années? Elle soupira, avec un air compatissant. Voyez... Elle non plus.

    « Hééé ben on est deux. Mes parents non plus veulent pas me voir. Mais vu que je veux pas les voir non plus... »

    La jeune juriste avait de la peine pour Riley. Elle se rappelait qu'à l'époque, ses parents l'avaient refusaient son orientation sexuelle. Apparemment c'était toujours le cas aujourd'hui. L'air d'un grand sage sur le visage, la brune souffla entre ses dents :

    « De toute façon, on peut pas faire de consensus. On ne peut pas plaire à tout le monde. Si tes parents restent bloqués comme les miens sur une question d'orientation sexuelle, c'est qu'ils sont vraiment bêtes. On aime une personne, un tout. C'est incroyable. C'est pas comme si on faisait exprès en plus... Pff.. »

    Maugréant contre l'état d'esprit de leurs familles respectives. Elle finit par se rendre compte que sa main tenait toujours délicatement le poignet de Riley. Au mot célibataire, elle lâcha ce dernier. Gênée de se dire que son geste pouvait être mal interprété. Riley lui plaisait bien, mais elle n'avait pas envie de la mettre dans l'embarras avec des rumeurs idiotes que les gens inventaient avec une facilité déconcertante.

    « Oh. Ehm. Moi? Elle marqua une infime pause. J'ai une vie d'une banalité assez affligeante je crois.. J'ai bien des vues sur certaines filles - mais la plupart du temps, c'est ou des hétéros, ou des filles qui n'ont absolument aucune chance de s'intéresser à moi alors je pense franchement à me mettre définitivement en couple avec le célibat, je sais qu'il me lâchera jamais pour une autre, lui. »

    Un mince sourire se dessina sur ses lèvres.


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    Ses retranchements, j’ai l’impression de les avoir atteints quand son sourire malin s’efface et que ses yeux affichent un léger trouble. Sur mon visage, c’est un sourire qui prend place, un sourire doucement moqueur mais surtout tendre. Au fond, je la connais assez pour savoir qu’elle n’est pas ce genre de fille provocante, trop sûre d’elle, arrogante. Elle n’est pas ce que je suis parfois. Et ça me fait du bien. Après un an dans les rangs des Alpha et deux mois dans le monde de la mode, tout ce dont j’avais besoin c’était d’un peu de simplicité et de modestie … « Il y’a eu une époque où je voulais tout savoir de toi ». Tout, vraiment tout. Est-ce toujours le cas ? Avec la maturité j’ai appris que le mystère était une bonne façon d’entretenir une relation, une attirance. C’était aussi la meilleure façon de se protéger. Garder un masque sur les failles, les atrocités et les secrets de l’âme. Des secrets que l’on voudrait garder clos et à l’abri des langues de vipères mais qui malgré nos efforts se répandent comme des traînées de poudre. C’est d’ailleurs ce que Talya me confie. « Peu importe qui est au courant si tu assumes qui tu es, si pour toi ça ne fait aucune différence, les gens ne parleront plus ». Et en matière de ragot, je savais ce que je disais. Etre populaire, être une Alpha apportait son lot de petites choses désagréables. Des choses qui en soient n’étaient pas graves. Mais les gens avaient parfois tendance à oublier les répercussions que les mots, les rumeurs pouvaient avoir sur la vie d’une personne. Combien d’entre elles avaient plongé dans l’anorexie ? la dépression ? Combien de jeunes adolescents mettaient fin à leurs jours pour un mot de trop ? « C’est une idée ! J’y songerai … ». Le regard perçant, l’air songeur, je détaillais quelque chose qui n’existait pas. Encore perdue dans des pensées plus profondes. Ramenée à la réalité par sa main qui s’empare avec douceur de mon poignet, mon regard se plonge dans le sien. Un regard empli de mes ambitions, de mon envie du monde, de vivre. « Je ne sais pas … Tu as peut-être raison ». Concédais-je pour ne pas paraître trop égocentrique. Même si au fond, être reconnue, harcelée n’était pas une idée si désagréable à mes yeux. J’aurais au moins ça … Car sans le faire exprès, Talya me rappelait que l’autre partie de ma vie, celle concernant l’amour ne serait pas comblée de si tôt. Parce que j’en étais tout simplement incapable. Pour des raisons que je ne pouvais même pas m’expliquer je foutais irrémédiablement tout en l’air. La lèvre pincée, une boule se forme au fond de ma gorge. Une boule que j’essaye de faire passer, de refouler mais qui me serre, m’étouffe. Heureusement la brune change de sujet et je respire à nouveau. Je ris même. « Quelle horreur ! Tu viens de perdre tout ton capital sexy … ». Je ris de plus belle, me moque légèrement d’elle puis me reprend quand la conversation prend un autre tournant. « Vraiment ? Tu ne voudrais pas les voir ? ». Un visage nostalgique s’affiche sur mon visage, mais je ne suis étonnement pas triste, j’ai appris à faire avec. « Après toutes ses années, je ne leur en veux même plus, seul le manque reste … J’ai envie de retrouver ses moments que l’on a passé ensemble, en famille avant que … Avant qu’ils n’apprennent ». Je soupire et pose mon regard sur sa main qui tient toujours mon poignet. La brunette ne s’en rendait sûrement pas compte, mais elle usait d’une douceur que je n’avais pas connue depuis longtemps. Une douceur sincère et naturelle qui me faisait un bien fou sans que je ne l’avoue. Un léger sourire s’allonge sur mes lèvres lorsqu’elle parle de sa vision de l’amour, aimer une personne c’est aimer un tout. L’aimer dans sa globalité … J’avais aimé comme ça, j’ai toujours aimé comme ça. La main de Talya me quitte et je repose mon bras le long de mon corps, un peu frustrée de perdre le contact, de perdre sa douceur dont j’ai besoin. Parce que je suis fragilisée, fatiguée, épuisée par tout ce qui se qui s’enchaîne dans ma vie. Par cette rancœur que je conserve envers moi-même pour toute la douleur que j’ai infligé. « Et si on sortait ce soir ? On pourrait peut-être draguer un peu et foutre une claque à ce foutu célibat même le temps d’une soirée ? ». A ce que je pouvais constater autant elle que moi en avions besoin. Pourquoi pas passer un peu de bon temps toutes les deux ? Comme à une certaine époque …
     

    Re: Talya ∞ Sommes nous les jouets du destin ? Pouvons nous tracer notre propre chemin ?

    Dim 24 Aoû 2014 - 16:10
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    Là..Elle m'a eue. Comme si le suspense était à son comble, on savait bien que la belle Riley allait gagner le match. Jouer au jeu de la séduction avec elle, c'était comme déclarer la guerre aux Etats-Unis quand on est le Kosovo. Riley avait et avait toujours eu le dessus et son sourire triomphant allait de concert avec son regard attendri. Face à elle, Talya avait l'impression d'être un bébé. Elle avait beau dominer la blonde d'une année, Riley semblait imbattable sur bon nombre de terrains. Elle avait l'air d'avoir tout fait, d'avoir tout connu, de l'expérience, on ne sait comment. Ces gue-guerres à coup d'oeillades, de phrases ambiguës, elle les connaissaient par coeur, elle semblait en avoir remporté des tonnes, Talya, elle, avait loin d'en avoir l'habitude.. Draguer? Très peu pour elle, ça la faisait baliser plus qu'autre chose.. Incapable d'articuler quand quelqu'un lui plaît de trop, ou de garder un discours intelligent. Elle ne le faisait jamais ouvertement, autant Riley semblait rôdée à l'exercice d'après ses dires... Comment pouvait-elle avoir besoin de draguer qui que ce soit avec des yeux pareils? Qui pouvait résister à ces prunelles? Sa bouche s'entrouvrit pour répliquer qu'à une époque, elle aurait voulu tout savoir d'elle. Même l'usage qu'elle pouvait faire de menottes? Qu'est-ce qu'elle voulait dire par tout ? ... Tout... ? Tout tout ? Les joues hâlées de la brune prirent une teinte rosée. Qu'est-ce que... Elle sourit timidement en fronçant légèrement les sourcils puis, avec sa naïveté caractéristique demanda : « Que... Ahem... Qu'est-ce que tu veux dire…? » elle ne savait pas si elle voulait vraiment savoir.. D'un côté, la Riley sans gêne ne devrait pas avoir du mal à éclaircir ses propos si elle le voulait... Maintenant il fallait laisser un peu la subtilité de côté parce que cela pouvait tout dire et rien dire à la fois... Puis de toute manière, cela semblait révolu alors... Elle n'avait rien à cacher à ce sujet... Peut-être qu'elle lui avait plu à l'époque? Ouah... Rien qu'à cette idée Talya se sentait dans ses petits souliers. A l'époque où elle l'avait connue, Riley venait de débarquer au pays des LGBT, et si elle avait été immédiatement sous son charme, elle ne s'était pas doutée une seconde que cet intérêt avait pu être réciproque. A peine Riley avait-elle tenté d'assumer qui elle était, sa famille et surtout ses parents lui avaient tourné le dos. Ca c'était dur.. Elle ne savait pas  comment elle avait continuer d'avancer avec ça, pour elle, ça avait été synonyme de rupture définitive du cordon ombilical, mais comment Riley avait fait? Elle était plus jeune d'une année à l'époque... « Ouais.. Encore je m'y suis fait aux insultes sur mon passage et aux pneus crevés.. J'ai aucune problème avec qui je suis, c'est les autres qui ont un problème. Mais ça me pèse, j'aimerais bien pouvoir être qui je suis sans avoir à me demander ce que je vais bien pouvoir me prendre dans la gueule, je crois que ça, ça n'arrivera jamais... » Elle avait rarement croisé Riley à l'université depuis leurs retrouvailles, et à chaque fois cependant, elle l'avait vue avec des mecs. Son statut d'Alpha un peu surexposée ne devait pas jouer des masses en sa faveur... Difficile de faire ce qu'on veut quand on a toujours des dizaines de paires d'yeux braquées sur soi... Elle n'enviait pas Riley... Les gens bavent souvent devant la popularité des gens... Pas elle ... « Je me demande comment tu fais pour supporter d'être toujours au coeur des rumeurs... Au fait... Le camp t'en es sortie quand? Tu t'en es sortie comment d'ailleurs? T'as eu une remise de peine pour bonne conduite hétérosexuelle ?  » Un mince sourire lui étira les lèvres. Le sujet du camp restait toujours épineux, malgré le faible temps qu'elle y était restée, elle avait été blessée en plein dans son amour propre et son estime. « Owh.. J'ignorais que j'eus jadis un capital sexy, tu m'en vois toute émoustillée. » Son sourire amusé, elle ne pouvait s'empêcher de penser à la bêtise des siens.. Quand même la chair de sa chair, ceux qui doivent vous vouloir du bien à tout prix décident de vous jeter dans un établissement supposer vous laver le cerveau à n'importe quel prix pour que vous cessiez d'être qui vous êtes, à qui faire confiance? Qui croire? On devient méfiant, cachotier... Tout ça à cause de la fermeture d'esprit des autres. « J'en sais trop rien. Ils m'ont tourné le dos à une époque où j'avais vraiment besoin de soutien... Je leur en veux... J'ai sans doute tord mais je suis pas prête à leur pardonner le mal qu'ils ont fait..  Je pourrais jamais effacer les paroles et la violence de mon père et le regard de ma mère, non.. Je ne pourrais pas. Je suis pas du genre rancunière habituellement, vraiment, mais eux je peux pas. Je suis encore trop choquée parce qu'ils m'ont fait.. » Elle baissa la tête. Elle se sentait nulle. Tous les gens qui s'étaient embrouillés avec leurs parents essaient de réparer ces liens uniques, mais elle non. Ils avaient essayé de renouer le contact mais à force de discuter face à un mur par email, ils avaient fini par abandonner. Riley, elle, voulait les revoir, mais apparemment eux n'étaient pas prêts à accepter leur fille bisexuelle sur les photos de famille. C'était écoeurant. Son regard posé sur leurs mains lui fit lâcher prise, elle ne voulait surtout pas la gêner ni empiéter sur son espace vital.. « Excuse-moi si c'était inapproprié ...» surtout si c'était confus avec son copain ou ex-copain, dur de suivre... Elle ne voulait pas risquer de la mettre mal à l'aise. Cependant, la phrase suivante de la blonde la retourna légèrement. Sortir? Euhm. Après tout si ça pouvait lui changer les idées, ça serait bénéfique. Elle pourrait se changer les idées aussi d'un côté ça pourrait être sympa. Puis elle aurait beau essayer elle aurait trop de mal à refuser quoi que ce soit à cette femme.. « Volontiers, le célibat est pas de très bonne compagnie. Foutons lui une bonne claque. » les yeux rieurs, elle sourit à Riley avec tendresse, si elle se sentait mal, elle ferait tout pour elle. Tout ce qui était en son pouvoir pour lui rendre son joli sourire.

       
    Spoiler :
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    La réserve, le malaise se lisait sur ses joues rosées et dans ses notes hésitantes. Voulait-elle vraiment savoir ce qui de toute façon appartenait à un passé trop lointain pour être changé, pour être effacé ? Voulait-elle vraiment se replonger dans la douleur et la frustration ? Le manque et les ratés ? Je ne le pensais pas, à vrai dire, je n’en avais pas moi-même l’envie. « C’est du passé Talya ». Un passé que l’on mettait sous clé pour construire un avenir. Parce que le passé était loin d’être une finalité à mes yeux, mais plutôt une étape. Une étape qui nous permettait de nous construire, de devenir assez fort, assez mature pour accéder à autre chose. L’avenir. Et à l’avenir Talya, les choses seront peut-être différentes entre nous, quoi qu’il en soit, tout restait à créer, à vivre. Parce que nous ne pouvons pas nous cacher, nous empêcher de vivre parce que nous ne sommes pas comme tout le monde, parce que nous sommes uniques et rien de plus, rien de moins. Sa détresse et sa hargne, je pouvais la ressentir comme si c’était moi qui la vivais à travers ses mots aux étranges résonnances de ma propre histoire. Je ne pouvais pas répondre. Pas à ça. Parce qu’au fond, elle avait raison. Elle ne vivrait jamais sans la haine, le mépris et les insultes. Ni elle, ni moi. Et c’était triste, triste et déconcertant. Quand bien même j’occupais une place ambivalente à l’université. Entre popularité et rumeurs blessantes. Une sorte d’ambiance schizophrénique qu’elle pointait justement m’arrachant un sourire résigné. « Il y’a un adage qui dit : qu’on parle de moi en bien ou en mal tout ce qui compte, c’est que l’on parle de moi ». La base du marketing. Même si ce besoin d’attention ne résultait pas seulement d’une stratégie commerciale, loin de là. « J’ai tenu presque un an … Constamment en rébellion, je voulais que mes parents me récupèrent tout en m’acceptant telle que je suis. Et puis j’ai compris que ça ne serait jamais le cas. Alors j’ai pris un chemin qu’une brunette m’a inspiré. La fugue ». C’est un sourire franc qui s’étira sur mes lèvres cette fois ci. Parler de ça était toujours douloureux, mais étrangement, avec Talya, ça l’était moins. Parce que je me sentais comprise, parce que je me sentais moins seule peut-être. Je ne mentais pas, la brunette m’avait donné l’inspiration mais surtout la force de suivre ses pas et de quitter à mon tour le camp. De couper les ponts, si jeune avec une famille protectrice devenue tortionnaire, de me jeter à corps perdu dans un monde que je connaissais à peine. Celui de la vie réelle et des responsabilités. Parler de tout ça, l’entendre se confier me donnait l’impression d’être happée dans un trou noir et de sortir la tête de l’eau à la fois. Quoi qu’il en soit, tout ça faisait ressortir trop de choses, trop d’émotions pour que la discussion ne prenne pas fin. D’un doigt déposé sur son front, je repoussais délicatement une mèche de cheveux brune qui cachait son joli visage. « Je suis contente qu’on se soit retrouvé ». Dans le présent. Qu’elle ne soit plus le vague souvenir d’un passé difficile. Qu’on puisse changer cette image floue et douloureuse. « Ne t’en fais pas, ça ne l’était pas ». Non, qu’elle ne s’en fasse pas. Parce que ce geste qu’elle avait eut à mon égard, j’en avais besoin, terriblement besoin. Après avoir subit la colère de Joshua, le mépris de jeunes femmes que je ne connais même pas, la tristesse d’Alice, d’RJ, l’indifférence d’Andreas, j’avais juste besoin de ça, d’un peu de soutient et d’affection. Je ne faiblirais pas, non Talya, je ne faiblirais pas. Mais j’en avais besoin. « Ce soir ça te va ? Il y’a une soirée sur le lac je crois ».
     

    Re: Talya ∞ Sommes nous les jouets du destin ? Pouvons nous tracer notre propre chemin ?

    Mer 3 Sep 2014 - 16:31
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    Du passé... Elle avait raison. Je me rendais compte que j'avais la fâcheuse tendance d'être nostalgique, au contact de Riley. Cette époque précisément était douloureuse, mais nous étions insouciantes. On pouvait exister, on pouvait être qui on voulait sans se soucier de ce que les gens pensaient. On faisait nos expériences, on découvrait la vie, on avait le droit à l'erreur. On était en apprentissage. Qui peut blâmer un enfant pour ses agissements? Maintenant, on est pointés du doigt. Nos faits et gestes, critiqués, notre vie, compliquée. Parfois j'aimerais avoir six ans. J'aimerais redevenir cette enfant que mes parents aimaient, redevenir cette fille, cette petite fille dont ils étaient fiers. J'étais moi, et ils m'aimaient pour ce que j'étais mais ils sont incapables de m'aimer pour ce que je suis devenue.. J'ai baissé la tête, en guise d'acquiescement. Le passé. J'avais du mal à me résoudre à cela. Mais il ne fallait pas voir le passé comme une fatalité, peut-être que le voir comme le commencement de quelque chose d'autre était une idée plus supportable. J'ai souri, discrètement et j'ai relevé la tête, le passé c'était pas si mauvais. Ma petite Riley. Elle avait tellement grandi. Qui aurait parié un centime sur nous il y a huit ans, hein? J'avais retrouvé et soutenu son regard de mes prunelles ébènes. Je savais que ce qu'elle avait vécu était difficile. Soudain, elle a fait allusion à moi et j'ai rougit un peu. C'était tellement évident que je n'ai pas essayé de la cacher. J'ai passé la main dans mes cheveux et les ai ébouriffé un peu. J'étais gênée d'avoir si peu contribué à l'aider, on ne refait pas le monde avec des 'si'. J'ai sourit timidement. « Tu sais, si j'ai au moins pu servir à ça... J'aurais aimé être là pour te soutenir davantage... » J'ai posé ma main sur son épaule, avec l'air concerné. « Vraiment Riley, si je peux faire quoi que ce soit pour t'aider... Juste.. Dis-le moi d'accord ? ». Elle eut un geste tendre à mon égard et une mèche de cheveux devenue rebelle fut replacée au bon endroit par le soin de Riley. Je la gratifiais d'un sourire doux et mon pouce sur son épaule, frotta un peu sa peau. « J'en suis très contente aussi. » Son plan anti célibat, une soirée au lac ce soir. Ca avait l'air bien. En plus ça lui permettrait de se rafraichir après cette journée très ensoleillée. J'ai ôté ma main de son épaule et ait hoché la tête. « Je ferais mon possible pour être là, promis. » je sentais qu'elle avait besoin de digérer un peu cette discussion, ou en tout cas d'être un peu seule. Je l'avais senti. Parfois on a besoin d'être entouré, parfois non. Je ne voulais pas paraître étouffante. Je verrais bien si je pouvais passer au lac ce soir, j'essaierai en tout cas. J'ai regardé le ciel, comme si ça m'avait donné une raison de partir. « Bon... Il faut que j'y aille, ma belle, on essaie de se voir ce soir, alors. Prends soin de toi. » un petit clin d'oeil et j'ai laissée derrière moi Riley, loin de la foule et du bruit, dans ses pensées surement, elle semblait en avoir besoin. Je me suis retournée, un dernier regard, puis j'ai fait mon chemin au travers cette foule dont elle m'avait extraite plus tôt, flânant au rythme de la musique, profitant du festival.
       
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