discord
FRATERNITIES, NOW
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

FRATERNITIES, NOWConnexion
Historique  
  • AccueilAccueil  
  • MembresMembres  
  • S'enregistrerS'enregistrer  
  • ConnexionConnexion  
  • Le Deal du moment : -20%
    -20% Récupérateur à eau mural 300 ...
    Voir le deal
    79 €

    When I met you in the Summer | Stephen

    Mer 23 Juil 2014 - 12:15
    more_horiz
    Invité
    Anonymous
    Invité
    PROFIL



    When I met you in the summer

    As long as skies are blue. You act so innocent now. But you lied so soon. When I met you in the summer...



    Il était à peine onze heure et la musique commençait déjà à se faire entendre. Le festival et ses festivaliers se réveillaient dans la bonne humeur et sous la chaleur d'Indio, promettant deux semaines de folie à ceux qui avaient fait le déplacement. Coachella, c'était un peu le rêve de tout les américains et je savourais ma chance d'y être sans avoir quelque chose à payer. Je savais que le bénévolat ne serait pas tout les jours agréables mais en contrepartie je dormais sur place, j'avais accès aux nombreuses activités pendant mes jours OFF et par dessus tout, j'allais voir plusieurs de mes artistes favoris alors je n'allais pas me plaindre. Aujourd'hui était mon premier jour de travail. Je m'étais levée de bonne heure pour avoir le temps de prendre une bonne douche, d'engloutir un bon petit déjeuner et de me préparer pour cette longue journée. Je rangeais toutes mes affaires dans ma valise, fermait celle-ci et inspectait ma tente. Une grande et spacieuse tente pour moi toute seule, à l'ombre d'un arbre et protégée par ma voiture garée devant, le vrai luxe. Je sortis dehors, fermant mon logement avec un cadenas avant de mettre mes lunettes de soleil. J'avais pris connaissance des mes tâches en arrivant il y a quelques jours, alors j'avais opté pour une tenue confortable mais stylée. Un short en jean déchiré, un débardeur couleur crème échancré sur les côtés, un soutien gorge brassière et mes cheveux lâchés avec la célèbre couronne de fleurs que toutes les filles emmenaient à Coachella. Je me devais d'être stylée quand même. Une besace en bandoulière avec portable, lingette nettoyante, clés, chewing-gum, élastiques et la pochette de mes lunettes, les essentiels en somme. Une paire de basket basses et j'étais partis.

    Je parcourais le site du festival, m'émerveillant de chaque élément que je découvrais. Y a pas à dire c'était un monde à part que d'être ici. Tout le monde rêvait de Coachella. Je croisais quelques visages familiers, d'autres étudiants de l'Université étaient également bénévoles comme moi. Le lac Eldorado se dessina enfin devant moi, mon premier lieu d'intervention. Un bout de paradis sur terre, un bout de plage, une eau attirante et tout une équipe de maîtres nageurs. L'organisation du festival savait y faire pour contenter ses membres. Je mis légèrement à l'ombre et sortais mon petit collier avec mon badge de bénévole, histoire que mon ou mes partenaires me repèrent. J'avouais que c'était plutôt cool de pouvoir exhiber son statut privilégié à tous et je n'hésitais pas à jouer avec. Les minutes passèrent, je regardais les festivaliers aller et venir autour de moi. Il y avait vraiment de tout âge, mêmes des enfants et je souriais en imaginant quel été formidable ça devait être pour eux. Alors que j'observais les autres, mon regard se posa sur une silhouette qui me semblait familière. Un homme de dos, qui me semblait assez jeune et que je connaissais, j'en étais persuadée. Je retirais mes lunettes et marchais dans sa direction, et arrivé prêt de lui j’eus enfin ma réponse. « Mr Smith ? » demandais-je, la surprise se lisant sur mon visage. Je m'attendais à voir des gens du campus mais pas des professeurs. Enfin Mr Smith n'était pas vieux alors il avait sa place parmi les festivaliers, mais c'était...bizarre. J'essayais de ne pas montrer mon trouble mais mon professeur de théologie avait toujours été mon coup de coeur depuis que j'avais commencé ses cours. « Qu'est-ce que vous faîtes ici ? »
    love.disaster

    Re: When I met you in the Summer | Stephen

    Mer 23 Juil 2014 - 16:21
    more_horiz
    B. Stephen Smith
    B. Stephen Smith
    emoji_objects
    PROFIL
    Messages : 265
    Date d'inscription : 30/01/2014
    Identité HRP : F.
    Disponibilité RP : Disponible
    Avatar (+ crédits) : David Entinghe (anciennement Michael Camiloto).
    Nationalité/origines : Américaine.
    Orientation & situation : FA
    Métier/occupation : Professeur de l'Histoire et de la Science des Religions à UCLA.
    Études & fraternité/sororité : Licence, Master et Doctorat obtenus en Histoire et Science des Religions
    Résidence : Northeast, avec sa femme, Joyce.

      when i met you in the summer.
      FEAT. CANDICE S. RAVENWOOD
    Réveillé de bonne heure, j'avais profité de ma matinée pour arpenter un peu les ruelles du festival, en tant que simple civil. J'avais hésité, en sortant de ma chambre, à passer au bout du corridor afin de vérifier si Emma était, elle aussi, réveillée ... Avant de me raviser, me disant qu'elle souhaiterait très certainement profiter des quelques heures qui lui restaient avant le début de ses heures de service seule. Un peu comme moi, en fait. J'étais légèrement déçu de ne pas avoir été placé avec elle pour le bénévolat, cette semaine ; je m'en suis rendu compte lorsque nous avions comparé les tâches qui nous avaient été assignées pour les deux premières semaines avant de constater que nous n'en avions aucunes en commun ... Puis, je me suis dit qu'au moins, je pourrai effectuer des tâches avec une personne que je ne connaissais pas encore et avec qui je me forgerai peut être une solide amitié. C'est l'été, après tout, et je peux me permettre des écarts de ce type là. Je n'ai plus besoin de me méfier de tout le monde. Surtout dans la mesure où nous ne sommes pas à Los Angeles.

    Calmement, mes pas m'avaient guidé jusqu'au camping avant de m'emmener jusqu'à la grande roue, puis, au jardin des roses. Avant que je ne m'en rende compte, il était déjà dix-heures trente. Et maintenant, voilà que je suis au lac, à la recherche de l'autre personne censée oeuvrer en tant que "vendeur ambulant" avec moi, aujourd'hui. On m'avait instruit de me rendre ici dans le but de retrouver mon ou ma partenaire des deux prochaines semaines. Puis, quelqu'un viendrait nous voir afin de nous expliquer le fonctionnement de la tâche et les tarifs des objets que nous aurons à vendre, et nous nous retrouverons décorés par des bacs à porter autour de nos cous, remplis d'objets à manger ou pour servir aux festivaliers au long de la journée. Je me demande donc si je vais devoir distribuer du popcorn ou des glaces toute la journée ou si l'on me demandera plutôt de vendre des lunettes de soleil ou des bouteilles d'eau. N'ayant jamais fait de bénévolat auparavant, il faut dire que cet univers m'est encore nouveau, et guère familier, de surcroit ... Mais je me perds dans mes pensées, là, et il est maintenant onze heures.

    Une voix interrompt alors abruptement le fil de mes pensées, et, me retournant avec rapidité, je me retrouve face à ... L'une de mes élèves. Quel est son nom, d'ailleurs, à celle-ci ? Cherchant avec empressement à m'en remémorer, c'est avec hâte que je balbutie le mot "Miss ... Raven ... wood ?" avant de la regarder d'un air interrogateur. Lorsqu'elle me demande ce que je fais ici, mon index se pointe instinctivement vers le badge qui est pendu à mon cou.

    - Je suis bénévole, pour l'été. Et toi ?

    Je suis encore surpris de m'être retrouvé nez à nez face à l'un des étudiants d'une de mes classes. Certes, je savais que bon nombre d'entre eux se rendraient également au Coachella, mais j'avais toujours supposé que la probabilité que je me retrouve nez à nez avec l'un d'entre eux était presque nulle, si l'on comparait leur nombre à celui des festivaliers dans leur intégralité. Visiblement, j'avais fait un mauvais calcul. Je devrais réfléchir à deux fois avant de me rendre à un tel évènement, la prochaine fois : ce n'est pas que je n'apprécie pas mes élèves, simplement que je préfère prendre mes vacances loin d'eux, histoire de réellement pouvoir en profiter. Avec un peu de chance, cela dit, la présence de Miss Ravenwood ici même ne devrait pas trop affecter mes vacances. Du moins, je l'espère.
    extensionauto_awesomeac_unitvolunteer_activism


    Re: When I met you in the Summer | Stephen

    Mer 23 Juil 2014 - 19:32
    more_horiz
    Invité
    Anonymous
    Invité
    PROFIL



    When I met you in the summer

    As long as skies are blue. You act so innocent now. But you lied so soon. When I met you in the summer...



    « Miss ... Raven ... wood ? » Il était plus surprit que moi de se croiser ici. Avais-je une réputation de fille sage ? Était-ce si surprenant de me voir ici ? Il allait sûrement me trouver bien curieuse à savoir ce qu'il faisait ici. Après tout c'était les vacances, c'était sa vie privée et il n'avait pas à me répondre. Je lui offrais un sourire timide, attendant qu'il réponde ou non. Il pointe alors le cordon autour de son cou où pends un badge semblable au mien. Ce qui voulait dire que je venais de trouver mon partenaire. « Je suis bénévole, pour l'été. Et toi ? » Je ne pu m’empêcher de rire, légèrement et pas à gorge déployée. Mon professeur me fixa, se demandant sûrement pourquoi j'agissais ainsi. C'était quand même drôle de déjà croiser un professeur ici, mais qu'il soit également bénévole et en plus mon partenaire, c'était le pompom. Je ne me plaignais absolument pas de la situation, c'était même le contraire. « Je crois que je viens de trouver mon partenaire. » dis-je en soulevant mon badge. De nouveau je lui souriais. Je ne voulais pas qu'il soit mal à l'aise et qu'il pense qu'être avec une de ses étudiantes soit un problème. Il était mon coup de coeur, mais je veillais à ce que mon attitude reste parfaitement adéquate. J'avais d'ailleurs veillé à le vouvoyer et non le tutoyer comme lui, mais de sa part c'était normal, il m'était supérieur. « Je ne pensais pas rencontrer de professeur sur le festival, parmi tout ces jeunes… Enfin vous êtes jeune vous aussi, vous avez le droit d'être ici hein. » Comme souvent les mots sortaient de ma bouche avant que je puisse y faire attention. J’espérais vraiment qu'il ne le prenne pas mal, j'étais juste maladroite dans ma façon de le dire.

    Je sortais mon planning de mon sac et regardais une nouvelle fois. Aucun nom n'était inscris. Je n'avais donc aucun moyen de savoir que j'allais faire équipe avec lui, mon professeur de Théologie. Avec un peu d'attention, il n'y avait pas de raison que notre travail d'équipe ne se passe mal. J’espérais juste ne pas avoir lui donner d'ordres, ça serait tellement bizarre, non ? Il était écrit que nous serions vendeurs ambulants. Je pouvais d'or et déjà voir le panier à porter devant soi, remplit de sucreries, boissons et objets-souvenirs. Si j'arrivais à me voir ainsi, j'imaginais mal mon professeur. Ça promettait d'être drôle. « Je me demande ce qu'on va devoir vendre. De la nourriture ou des objets-souvenirs ? » Peut-être qu'il en savait plus que moi, les organisateurs auraient pu avoir plus en confiance en lui vu que c'était un « adulte ». C'était d'ailleurs peut-être la raison de notre binôme. Ça leur permettait de s'assurer que le travail était bien fait et même j'étais quelqu'un de sérieux, j'étais une étudiante dans un festival.
    Les aller et venues continuaient autour de nous. Nous approchions des midi et à mesure que le soleil montait dans le ciel, la population augmentait. Le lac Eldorado était le parfait endroit pour profiter du soleil, de la fraîcheur et se reposer avec les concerts du soir et de la nuit. Je m'imaginais pendant quelques instants à la place des festivaliers, à lézarder au soleil. Je me retournais en entendant une voiture arriver, sûrement les organisateurs. J'accrochais mes lunettes au col de mon t-shirt et me dirigeais vers la voiture avec Mr Smith. Un des responsable descendis pour ouvrir le coffre et enfin nous présenter nos marchandises. Exactement ce que je pensais, des bouteilles d'eau, des gâteaux, des bracelets, des éventails, des lunettes etc. Tout un tas de bidules que les gens allaient adorer. « Il faut qu'on revienne les paniers vides ? » « Ça serait bien oui. » « On va tout faire pour alors » répondis-je en souriant. Je prenais le plus petit panier – j'étais pas un colosse – et commençais à l'attacher. Je laissais Mr Smith s'occuper des tarifs, parce que je n'étais pas super douée en maths et que j'avais peur de faire une boulette dans la caisse. Je rangeais mes produits, jalousant les futurs clients qui pourraient porter bracelets et lunettes que je trouvais très jolies. Mr Smith vient me rejoindre avec un panier plus chargé. « Si c'est trop lourd, nous pourrons échanger dans la journée. »
    love.disaster

    Re: When I met you in the Summer | Stephen

    Mer 30 Juil 2014 - 0:50
    more_horiz
    B. Stephen Smith
    B. Stephen Smith
    emoji_objects
    PROFIL
    Messages : 265
    Date d'inscription : 30/01/2014
    Identité HRP : F.
    Disponibilité RP : Disponible
    Avatar (+ crédits) : David Entinghe (anciennement Michael Camiloto).
    Nationalité/origines : Américaine.
    Orientation & situation : FA
    Métier/occupation : Professeur de l'Histoire et de la Science des Religions à UCLA.
    Études & fraternité/sororité : Licence, Master et Doctorat obtenus en Histoire et Science des Religions
    Résidence : Northeast, avec sa femme, Joyce.
    Lorsqu'elle rigole, je me sens légèrement mal à l'aise parce que je me dis qu'elle se moque de moi. Du moins, c'est la première pensée qui se formule complètement dans ma tête. Je me demande alors si je m'étais mal coiffé, ce matin, ou si j'avais mis mon tee-shirt à l'envers. Ce ne serait pas si improbable que cela, après tout. Sans Joyce, je dois avouer que je me sens un peu perdu. En dehors de mon élément. Comme un poisson en dehors de l'eau. Après avoir rapidement passé une main dans mes cheveux histoire de vérifier qu'aucune mèche ne s'est rebellée contre la collectivité et après avoir baissé des yeux vers mon tee-shirt afin de confirmer qu'il était bel et bien mis dans le bon sens (en profitant, au passage, pour vérifier que ma braguette ne soit pas restée ouverte malgré moi). Me rendant éventuellement à l'évidence que si Miss Ravenwood rit actuellement, cela ne doit pas directement être par ma faute, je me détends quelque peu avant de la regarder, calmement, dans les yeux. Lorsqu'elle me déclare avoir potentiellement trouvé son partenaire, c'est d'un sourire légèrement surpris que je lui réponds :

    - Ah, oui, exact. Tu es donc bénévole, toi aussi ... Bien, bien ...

    Ces derniers mots, je les prononce plutôt pour moi que pour converser avec elle. En l'occurrence, je trouve ça agréable de voir que les jeunes puissent encore s'intéresser au restant de la société dans laquelle ils vivent. Cela me fait toujours sourire, légèrement, lorsque je croise un jeune bénévole, parce que je suis presque fier de voir qu'il reste des personnes assez humaines, en ce bas monde, pour souhaiter changer quelque chose ; faire une différence, et de la meilleure façon qui puisse exister. Généralement, l'altruisme est après tout un trait de caractère qui ne se développe que tardivement dans la vie d'un être humain. Je me demande par ailleurs quand est-ce que Joyce acceptera finalement de m'accompagner jusqu'au foyer d'accueil pour les sans abris, les weekends où j'y vais. Si elle se décide à le faire un jour ... Mon élève interrompt alors le fil de mes pensées pour me faire part des siennes. Elle me dit être étonnée de rencontrer l'un de ses professeurs à un tel évènement et voilà que je me mets à sourire à nouveau.

    - Tu ne m'offusques pas, ne t'inquiète pas. Après tout, je ne serais jamais venu ici de ma propre initiative.

    C'était Emma qui m'avait convaincu de venir, l'autre soir, au restaurant. Elle qui m'avait proposé de l'accompagner, en tant que bénévole, à ce fameux festival. En tant qu'amis. Que pouvais-je faire d'autre que d'accepter ? Rien. Alors, j'ai accepté de devenir vendeur ambulant. Et animateur de camping. Et nettoyeur de sanitaires. Parce que c'était la chose charitable à faire. Mon élève pose alors une question fort intéressante ; question qui n'a de cesse de se répéter, dans ma tête, depuis quelques heures, déjà : qu'allons nous donc vendre, aujourd'hui ?

    - Je pense qu'ils nous attribueront des charges différentes, de toute façon.

    Il semble après fort probable que l'homme dans l'équation ait des choses plus lourdes à porter, de par le fait que son corps soit scientifiquement (mais surtout, théoriquement) plus musclé que celui de la femme. Ainsi, je m'attends à me retrouver noyé sous un amas de pots de glaces tandis que Candice hériterait très certainement d'un lot de babioles relativement légères et, donc, faciles à porter. Une voiture arrive alors avec le fameux "chargement" que nous aurons à échanger contre des billets verts. Légèrement curieux, je suis donc Candice afin de découvrir les contenus du coffre de celle-ci. Pendant qu'elle discute avec le livreur de marchandises, j'attrape le panier qui me semble être le plus chargé des deux, contemplant au passage le contenu de celui-ci afin de me faire une idée de ce que je pourrai bien m'égosiller à crier toute la matinée. "BOUTEILLES D'EAU FRAICHES, BOUTEILLES D'EAU FRAICHES ! [...] BEIGNETS, QUI VEUT DES BEIGNETS ?" et j'en passe. Lorsque Candice se rapproche pour prendre le second panier, c'est silencieusement que je m'avance vers le livreur afin de lui en demander plus sur les tarifs de ce qu'on aurait à vendre.

    - Pour les bouteilles, le prix standard est de deux dollars. La nourriture, c'est entre un dollar et un dollar trente-cinq, c'est écrit sur les paquets. Finalement, les petites bricoles sont à trois dollars cinquante. On vous a mis une liste au fond de chaque panier, au cas où. Ah, et voici deux sacs bananes avec de la petite monnaie, au cas où. Bonne chance !

    Il ne fallut pas plus de cinq minutes pour que la voiture disparaisse dans un nuage de fumée et que je me retrouve là, silencieux, aux côtés de Candice. Lui lançant alors un regard docile et encourageant, je lui demande, tout sourire :

    - Bon, eh bien ... Au boulot !

    Lorsqu'elle me propose d'échanger de panier si celui-ci s'avère trop lourd, je lui fais comprendre d'un simple secouement de la tête que cela ne sera pas nécessaire.

    - Ne t'en fais pas, ça devrait aller.

    Je compte, après tout, me débarrasser de ces bricoles aussi rapidement que possible. C'est dans cette optique là que je m'avance vers le premier passant, en m'écriant légèrement :

    - Lunettes de soleil, éventails, bracelets de toutes les couleurs !

    Le couple passant alors juste en face de moi prend bien soin à m'ignorer, continuant sur sa trajectoire comme si je n'existais pas. La journée s'annonce longue.

    Spoiler :
    extensionauto_awesomeac_unitvolunteer_activism


    Re: When I met you in the Summer | Stephen

    Ven 12 Sep 2014 - 14:18
    more_horiz
    Invité
    Anonymous
    Invité
    PROFIL



    When I met you in the summer

    As long as skies are blue. You act so innocent now. But you lied so soon. When I met you in the summer...



    Le panier à peine sur les épaules, que je pouvais déjà apercevoir les vacanciers sortirent leurs porte-feuilles. C'est vrai qu'en vacances, on avait tous tendance à dépenser sans compter et parfois inutilement. J'étais la première dans ce cas, mais c'était les vacances et il fallait bien en profiter ! Dans la situation actuelle, il fallait que je les encourage à acheter et ça risquait d'être cocasse. Mr Smith...Stephen s’empare du deuxième panier et bien que je parle avec notre responsable, j'observe mon professeur du coin de l’œil. Je l'ai toujours trouvé beau lors de ses cours, mais en tenue de vacances c'est encore mieux. Il garde sa réserve habituelle, se permettant quelques sourires supplémentaires et c'est justement cela qui est charmant chez lui. Quelques années nous séparent et je peux constater la maturité qui le caractérise au contraire de certains de mes camarades. On a tous eu un crush sur un professeur et je crois que je ne fais pas exception.
    Je l'entend discuter prix avec le responsable. Que ce soit lui qui s'en occupe me rassure car je serais très embêtée si je rendais mal la monnaie ou autre. Le responsable termine par les deux sacs bananes avec la monnaie que je me permet de prendre vu que mon panier est plus léger, et que Stephen a les mains prises. Je pose d'abord le panier à terre avant d'accrocher le mien sur mes hanches, et j'hésite quelques secondes avant d'accrocher le sien à mon professeur. Aussi naturelle que possible, je fais attention à mes gestes mais je perçois sa gène, peut-être aussi palpable que la mienne. Je lui offre un sourire franc, pour lui prouver que je ne pensais pas à mal. Enfin pas trop.

    Il finit par me regarder en souriant « Bon, eh bien...Au boulot ! » Je réponds d'un hochement de tête. C'est vrai que cela va être du travail mais ça va être une bonne expérience, j'en suis sur. Je lui propose déchanger nos paniers si jamais cela est trop lourd pour lui mais il me rassure « Ne t'en fais pas, ça devrait aller ! » Je viens me mettre à sa hauteur, regardant les vacanciers autour de nous pour essaye de voir qui serait intéressé. Je vois que mon partenaire a l'air lui aussi fortement motivé. Mon professeur n'hésite pas à aller au devant des passants, annonçant ses articles. Je souris en le regardant faire. J'ai toujours pensé que c'était quelqu'un de timide et pas du genre à aller vers les autres, mais il me surprend aujourd'hui. Malheureusement, ses premières cibles semble l'ignorer. Un petit rire m'échappe mais je le cache pour ne pas qu'il pense que je me moque. « Ça marchera au prochain coup ! » Je m'avance un peu, m'arme de mon plus beau sourire et m'approche de trois jeunes filles.   « Mesdemoiselles, il vous manque de jolies lunettes de soleil pour avoir le look parfait pour Coachella ! Et regardez ce que j'ai à vous proposer : à fleurs, à chats, paillettes et bananes. Y en a pour tout les goûts ! » J'essayais de joueur sur la corde sensible de la mode car Coachella, le look était aussi important que la musique. C'était une vraie avalanche de couronne de fleurs, de bijoux, de short à frange, de débardeurs à imprimés et chacun espérait bien finir en photo dans des magasines. Les demoiselles face à moi commencèrent à fouiller dans les différents modèles, en testant plusieurs.   « Trois dollars et vous aurez un look cent pour cent Coachella ! » J’espérais qu'elles en prennent plusieurs, voir qu'elles appellent leurs amis et que mon panier se vide. « On va prendre ces trois modèles là. »   « Parfait ! Ca vous fera neuf dollars, et n'hésitez pas à nous faire de la promo en les portant fièrement ! » répondis-je en souriant, prenant leurs monnaies. Je me retournais vers mon partenaire de vente, le sourire de la victoire sur le visage.   « Et de trois d'un coup !» J'avais un petit côté compétitif et je voulais absolument tout vendre.
    love.disaster


    Spoiler :

    Re: When I met you in the Summer | Stephen

    more_horiz
    Contenu sponsorisé
    PROFIL
    privacy_tip Permission de ce forum:
    Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum