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    ATLANDREAS → let it go.

    Ven 4 Juil 2014 - 23:19
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    Atlanta J. Steadworthy
    Atlanta J. Steadworthy
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    Ah, ce cher Andreas. J'avais prévu une soirée chez moi, une soirée « mousse » pour fêter la fin des cours comme il se droit. Comme passe pour entrer, j'avais précisé qu'il fallait avoir son maillot, un haut blanc et puis une bouteille, de jus ou d'alcool, qu'importe mais amener quelque chose. Ainsi, je n'avais pas à préparer la bouffe et je ne me préoccupais de rien sauf bien évidemment de choisir mon plus beau maillot. Ceci fait, je lançais mon message, lançant la soirée à vingt heures. Je précise que c'est chez moi -ce qui est en fait totalement faux puisque le soit disant 'chez moi' est en réalité 'chez Andreas' mais au final, qui s'en préoccupe réellement?- et je me maquille pour être fin prête à cette soirée folle ! J'arrive à l'appartement un peu en retard, forcément, l'idée c'est que je ne sois pas l'organisatrice. Je danse, m'amuse, boit, et je fais beaucoup de mousse, incitant les autres à en faire de même. Cette soirée est magique. Qui aurait fait mieux que ça, réellement ? Entre deux danses, je prends une pause et en profite pour faire un tour nostalgique dans ma chambre -j'avais quand même précisé de ne pas toucher les chambres-. J'ouvre mon armoire, quelques placards.. bizarrement, ça me tire un pincement au cœur. Je retire mon t-shirt et mon short afin d'être en maillot et me sèche un peu, avant de sauter sur mon lit et de m'enrouler dans la couverture. Tout ça, ça m'avait manqué.

    Re: ATLANDREAS → let it go.

    Sam 5 Juil 2014 - 13:30
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    Andreas Klein
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    Études & fraternité/sororité : Diplômé en marketing à l'UCLA.
    Résidence : Appartement dans Eastside.
    « Quoi ? » « PUTAIN ANDREAS JE TE DETESTE. » C'est ma sœur. Elle semble un peu énervée et pour une fois, je ne vois pas du tout pourquoi. « Moi aussi, et ça me fait une belle jambe. » Elle me saoule à m'appeler quand je suis au volant, sur le retour d'une après-midi avec des potes. C'était une chouette journée et voilà comment gâcher ma bonne humeur. « Tu te fous de moi sérieux ? C'est quoi tous ces sauvages que t'as invités chez nous là ? » ... « De quoi tu parles bécasse ? » « De la super soirée mousse que tu as prévu chez nous sans même me prévenir, connard. J'ai un exam demain matin tu te souviens ? » Gros délire... elle a fumé ? J'ai dû mal comprendre ce qu'elle m'a dit hein, pincez-moi. Vite. Heureusement que je suis stoppé à un feu rouge car très vite je m'emballe. « Mais c'est quoi cette connerie ? J'ai rien prévu. Me dis pas que t'as ouvert à des inconnus ? Putain t'as un problème toi ! » Que je débite en comprenant l'ampleur des dégâts possible. Cet appartement j'y tiens comme à la prunelle de mes yeux pour le prix que ça me coûte et rien que de penser à tous ces gens chez moi par je ne sais quelle opération divine - satanique - ça me met hors de moi. « Oh bordel je te déteste. Rentre vite ou je vais commettre un meurtre. » Elle raccroche et moi j'enclenche la vitesse supérieure pour rentrer.

    J'ai la haine. Une trentaine de personnes au moins sont en train de faire la java, musique à tue-tête dans mon appartement, en maillot de bain et moi, moi je ne peux que regarder l'ampleur des dégâts. Je ne les connais même pas putain. De suite je cherche ma sœur mais elle s'est enfermée dans sa chambre, chose qui ne m'étonne même pas, alors je songe à repartir vers le salon dire à tout le monde de se casser quand au passage je vois la porte de l'ancienne chambre d'Atlanta ouverte. Je vais pour la refermer et qu'est-ce que je vois, ou plutôt qui est-ce que je vois ? Atlanta elle-même. Je ne réfléchis que pendant une seconde à peine, tout fait sens très rapidement dans ma tête et violemment je balance la porte de sa chambre contre le mur pour la surprendre. Atlanta se retourne sur son lit et me voit, j'aurais pu jubiler de sa réaction mais tout m'en empêche, à commencer par sa mine égayée. « Tu as l'air de t'amuser comme une folle Steadworthy. » Que je dis en souriant ironiquement, tout en me rapprochant d'elle pour attraper son bras à travers la couverture et l'attirer vers moi. J'vous jure que sur le coup je me fiche d'être brusque avec elle. Il va falloir qu'elle assume. « Tout ce gentil petit monde est en train de massacrer mon appartement et toi, toi tu t'amuses. » A nouveau ce rire jaune, haineux. Putain, c'est elle que je déteste. Mes yeux descendent sur son bikini au passage et je déglutis, me retenant de ne pas être plus détestable encore. « Rhabille-toi et dégage de chez moi Atlanta. » Voyez que je ne déconne pas quand on s'attaque à mes affaires personnelles ou pire, mon domicile. Furieux je la fixe du regard et finis par la lâcher, m'attendant déjà à ce qu'elle réplique, car sinon ce ne serait pas Atlanta Steadworthy.

    héhé :
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    Je serais juste l'attrape-cœurs et tout. D'accord, c'est dingue, mais c'est vraiment ce que je voudrais être. Seulement ça. Salinger

    Re: ATLANDREAS → let it go.

    Ven 11 Juil 2014 - 21:01
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    Atlanta J. Steadworthy
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    J'avais pas fais ça pour réellement faire une soirée mousse, bien que l'idée soit vraiment super cool. Si j'l'avais fais, c'était un peu aussi pour jouer, pour m'amuser. Andreas n'avait pas été des plus gentils avec moi, et il fallait bien que je lui rende la pareille, une Atlanta qui se laisse faire n'en n'est pas une ! Je me prélasse donc dans mon lit, retire ma couette et me redresse, regardant un peu les images affichées. Bon sang, la déco est assez horribles, va falloir que je songe à refaire tout ça. Je remarque une ombre passer devant la porte ; certainement un invité qui va pisser. Puis, Andreas apparaît. Oh, oh. Ça sent mauvais pour moi, ça. Vu la vitesse à laquelle il va et vu comment la porte claque contre le mur, je ne met pas longtemps à comprendre et je recule encore plus dans mon lit, à mon maximum même. « Tu as l'air de t'amuser comme une folle Steadworthy. » vous voyez la porte ? Je lance les paris, c'est moi dans quelques secondes, claquant contre un mur. J'avais jamais vu Andreas aussi fâché, et l'idée que ce soit de ma faute.. et qu'il pense que ça le soit.. -il n'avait pas tord, mais il fallait lui faire croire que oui-. « hm.. ça va, j'ai pas trop à m'en plain-.. » pas le temps de finir que mon bras est déjà fermement pris dans sa main, merde. Il m'attire vers lui, et j'avoue que pour des retrouvailles, j'aurais préféré quelque chose de plus doux, comme par exemple je sais pas.. un câlin. « Tout ce gentil petit monde est en train de massacrer mon appartement et toi, toi tu t'amuses. » il rigole, mais je vois bien que c'est un rire faux, comme déjà fait précédemment. Je fronce les sourcils, et essaie de défaire mon bras de son emprise, parce qu'il s'en rends peut-être pas compte mais il serre vraiment fort et je suis pas du genre très musclée. « lâche-moi c'est bon ! » j'essaie de le pousser de la manière la plus forte que je le peux, mais ça s'avère être plus compliqué que prévu. « et puis merde Andreas, c'est quoi ton problème ?! » oui, toujours dans le dénis, j'ai rien fais. « Rhabille-toi et dégage de chez moi Atlanta. » je le regarde, sans vraiment comprendre. Enfin si, je comprends, mais rien n'assure que c'est moi, enfin j'veux dire, j'ai l'air suspecte, certes, mais bon. Il me lâche enfin, et je passe ma main sur mon bras. Bordel, j'ai mal. Après trente secondes de souffrance, je le regarde, un sourire aux lèvres. Le genre de sourire en coin. « J'te sens un peu tendu, là, t'es sur que tu vas bien ? » ouais, faut le prendre à la rigolade, de toute façon, au point où on en est avec Andreas, on pourra pas tomber plus bas. « non parce que.. t'a pas l'air. » peut-être qu'il couche pas assez avec cette fille.. c'est comment déjà ? Grace ?

    Re: ATLANDREAS → let it go.

    Dim 13 Juil 2014 - 1:37
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    Andreas Klein
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    Atlanta a parfois une tête à claques, je lui ai toujours dit de façon plutôt détachée et amusée mais là ce soir, j'ai juste envie d'en venir aux mains. C'est tout ce qu'elle mériterait pour avoir lancé de telles hostilités, en tout cas si c'est bien elle. Mais allez savoir pourquoi, j'en ai l'intuition, la grande intuition même. Voilà le prix final pour avoir osé coucher avec elle, putain si j'avais su je me serais retenu croyez-moi. « hm.. ça va, j'ai pas trop à m'en plain-.. » Elle n'a pas le temps de terminer sa phrase insolente que je l'agrippe pour la rapprocher de moi et la fusiller du regard autant que de ma voix. Quelle peste ! « lâche-moi c'est bon ! » Je ne le fais pas, je resserre ma prise parce que j'ai la haine, véritablement, contre cette fille qui se croit tout permis alors qu'elle devrait assumer avoir aussi sa part de responsabilité dans sa rancune. Devrais-je lui rappeler que si désormais on se déteste autant c'est aussi par sa faute ? Que c'est elle qui m'a tenté alors qu'elle savait que je ne voulais aller nulle part avec une nana ? Nulle part ouais, j'ai jamais rien promis de tel. « et puis merde Andreas, c'est quoi ton problème ?! » Mon problème là c'est tous ces enfoirés de gens qui foutent le bordel dans mon appartement, tes potes Atlanta. Et plus que tout le problème ici c'est ... « Toi. Tu n'imagines même pas combien tu me fous la haine là. » C'est sur ces mots cru que je la lâche et que je lui ordonne de partir de chez moi la première, qu'elle me laisse me démerder même avec tous ses adorables amis tant qu'elle est hors de ma vue. C'est tout ce que je demande. Et en première réponse ? Un sourire malin sur ses lèvres. « J'te sens un peu tendu, là, t'es sur que tu vas bien ? » La conne... « non parce que.. t'a pas l'air. » Je rêve ? Sérieusement si je vais bien ? Laissez-moi rire ! « Ma parole t'es vraiment une garce quand tu t'y mets. » J'aimais bien ça quand ça ne me concernait pas, ou pas de cette façon vous voyez. Après avoir ri un bon coup, de nervosité évidemment, je reprends mon sérieux ou plutôt mon air de chien haineux. « Faut que je te le dise dans quelle langue que je ne veux plus te voir ? Chez moi ou n'importe où, j'veux plus te voir. C'est ce que tu voulais aux dernières nouvelles en plus, non ? » Oh oui je m'en souviens très bien, comme si c'était hier, de cette engueulade de merde parce que j'avais eu le malheur de coucher avec une autre fille qu'elle quelques jours après. Ô seigneur j'ai été une telle pourriture. « Pourquoi tu fais ça Atlanta ? Te venger de moi ? Voilà c'est bon, je crois que tu as réussi avec brio, tu peux partir en reine maintenant ! » Et j'accompagne mes propos de ma main sur la porte pour l'inviter à partir une bonne fois pour toutes. Pitié, qu'elle le fasse... « Si tu ne pars pas tout de suite, je te traîne jusque dehors de force. Tu sais que ça ne me posera pas de problème. » Et je plante mon regard dans le sien, sans le lâcher jusqu'à ce qu'elle daigne bouger. La vérité c'est qu'au fond de moi j'suis dégoûté qu'on en soit arrivé là. C'est un désastre. Notre relation est un désastre.
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    Je serais juste l'attrape-cœurs et tout. D'accord, c'est dingue, mais c'est vraiment ce que je voudrais être. Seulement ça. Salinger

    Re: ATLANDREAS → let it go.

    Ven 8 Aoû 2014 - 15:04
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    Atlanta J. Steadworthy
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    Andreas et moi, c'est une relation étrange. On tient l'un à l'autre, même si on le dit pas, même si on montre l'inverse, finalement il sait que je serais toujours là pour lui. -sauf dans le cas présent pour nettoyer la maison, parce que c'était le plus drôle dans l'histoire-. « Toi. Tu n'imagines même pas combien tu me fous la haine là. » Oh, c'est moi le problème ? Au moins, j'avais eu mon but, j'avais réussi à l'énerver un temps soit peu. Forcément, j'étais le problème. Sans moi, tout aurait été possiblement plus facile. Aussi bien dans sa vie qu'avec Grace, parce que j'avais été des sortes de bâtons qui se glissaient dans les roues dès qu'ils le pouvaient. Voilà ce que je représentais, plus ou moins. Pourtant, je savais que si je me vexais à le moindre critique, j'allais perdre la face, et ça, ô ça, c'était la dernière chose que je voulais face à Andreas. Jamais je ne me réduirais face à lui, parce qu'il n'attendait que ça, et j'en avais marre d'être la pauvre petite Atlanta qui pleurais à la moindre chose. Non, cette fois-ci, j'allais être forte. Forte et agaçante, comme je sais faire. Je lui demande donc de la pire manière possible -face à quelqu'un en colère, j'entends- s'il va bien, parce qu'il m'a l'air tendu, et là, il craque. Il craque et j'en joui. « Ma parole t'es vraiment une garce quand tu t'y mets. » totalement ! C'est tout moi, mais avec le temps, j'avais appris que les garces, c'était parfaitement son genre de fille. Il aimait ça, les filles qui lui faisaient la vie dure. « Faut que je te le dise dans quelle langue que je ne veux plus te voir ? Chez moi ou n'importe où, j'veux plus te voir. C'est ce que tu voulais aux dernières nouvelles en plus, non ? » un petit pic, ça blesse un peu, mais ça ne met pas un soldat à terre, oh que non. Certes, j'avais dis ça. Après un instant -le temps d'avaler tout ça-, un sourire se replaçais. « Ouaip, j'ai dis ça, et pourtant je suis là. » j’acquiesce, seulement. J'attends la suite pour le rendre encore plus fous de rage qui ne l'est déjà.  « Pourquoi tu fais ça Atlanta ? Te venger de moi ? Voilà c'est bon, je crois que tu as réussi avec brio, tu peux partir en reine maintenant ! » « hmm.. » une sorte de murmure, « j'en suis pas si sûre.. » il allait à la porte et imagea ses dires. D'accord, mais ça n'arrivera pas. Ou du moins, pas maintenant. « Si tu ne pars pas tout de suite, je te traîne jusque dehors de force. Tu sais que ça ne me posera pas de problème. » ses yeux sont plantés dans les miens et je ne bouge pas, haussant les épaules. « j'ai pris du poids depuis, tu sais ?  Tu devrais remettre tes muscles en question. » et moi, je devrais apprendre à me taire. Il est totalement capable de me porter et de me jeter dehors, je sais qu'il le ferait. Bien sur, je m'agripperais aux murs et à tout ce qui est possible de s'agripper pour lui rendre la vie dure, mais ça ne marcherais qu'un temps. « vraiment, j'dis pas ça pour t'énerver ou quoi.. » oh que si, tu le fais. « mais j'ai mangé que des fast-food dernièrement et.. » je regarde mes hanches, passant mes mains dessus, « tout est retombé ici. » je hausse les épaules, ouais, je me moque de lui. C'est pas bien, il va bientôt perdre patience.

    Re: ATLANDREAS → let it go.

    Lun 18 Aoû 2014 - 15:28
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    Andreas Klein
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    « Ouaip, j'ai dis ça, et pourtant je suis là. » Avec des "pourtant" on referait le monde, le monde où Atlanta serait la reine en grande peste qu'elle est. Moi qui ne regrette d'ordinaire pas mes aventures, même celles que tout le monde pourraient qualifier d'erreurs, cette fois-ci je dois reconnaître que les conséquences me poussent à tout regretter. De A à Z. J'en viens même à regretter d'avoir accepté la colocation avec cette fille, si c'est pour qu'aujourd'hui elle prenne un malin plaisir à détruire ce qui m'appartient. Je lui signale qu'elle a intérêt de partir tout de suite parce que son attitude a déjà frôlé le summum, sa réponse me fait bouillir intérieurement. « hmm.. j'en suis pas si sûre.. » Pourtant je lui tiens la porte, elle n'a plus qu'à la passer et me dire adieu. Putain, je me jure que je ne chercherais même plus à la voir s'il le faut, je crois que je m'en fous sur le coup. « j'ai pris du poids depuis, tu sais ?  Tu devrais remettre tes muscles en question. » C'est le moment où je dois rire ? J'ai du mal à m'en empêcher à vrai dire, même si cela reste un rire avant tout nerveux. « vraiment, j'dis pas ça pour t'énerver ou quoi.. mais j'ai mangé que des fast-food dernièrement et.. » Comme ses index me l'indiquent, j'abaisse mon regard vers ses hanches fines que n'importe quelle fille pourrait lui envier, puisqu'il n'y a rien à jeter. « tout est retombé ici. » Après avoir ri, je hausse la tête, mes sourcils et retrouve son regard espiègle qui m'insupporte. « Si tu veux mon avis, tu ferais bien d'y retourner encore et encore. Tu as tellement rien sur les hanches qu'on ne peut même pas s'y agripper » ... durant les rapports intimes, je veux dire. Non pas que ça m'ait particulièrement dérangé quand on l'a fait, mais il fallait que je lui réponde quelque chose dans ce genre, ouais ça me démangeait de la tête aux pieds. Je lui adresse un sourire qui sonne terriblement faux et me détache de la porte pour aller attraper son bras et l'attirer hors de la chambre. Je perds vraiment patience. « Ça suffit tes conneries Atlanta, je veux que tu dégages d'ici » malgré qu'elle tente de se débattre, je la force à me suivre jusque dans le couloir... Couloir dans lequel nous croisons deux ou trois personnes qui me sont totalement inconnues. Putain. « Vous allez où vous ? Allez dégagez d'ici, il n'y a que des chambres par là » Sans lâcher Atlanta, je me dirige finalement vers l'entrée de ma chambre et remarque avec prosternement que les draps sont défaits ... Je ne veux même pas imaginer ce qu'il s'est passé dans mon pieu. Immobile, je déglutis et resserre ma prise sévèrement autour du bras d'Atlanta. « Soit tu pars maintenant, soit je te garde ici et j'appelle les flics. Tu préfères quoi ? »
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    Re: ATLANDREAS → let it go.

    Lun 18 Aoû 2014 - 16:31
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    Atlanta J. Steadworthy
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    Il bouillonne, je sais, je le vois bien. Si ça avait été possible, ses yeux seraient devenus rouges de colère, voire pire, noirs. Je lui dis que j'ai pris du poids et que tout est tombé sur mes hanches, information fausse évidemment parce que j'ai beau mangé aussi gras que je le veux et à souhait, je ne prends jamais aucun gramme. C'est une bénédiction pour une fille, j'en suis consciente. « Si tu veux mon avis, tu ferais bien d'y retourner encore et encore. Tu as tellement rien sur les hanches qu'on ne peut même pas s'y agripper » oh, as-t-il essayer de me blesser là ? Bel essai. Joli coup, même, ça a presque réussi. Si on oubliais qu'il avait couché avec moi et que c'était plutôt bien, ça aurait pu me faire quelque chose. Si on oubliais aussi le fait qu'on était en pleine dispute et que tous les moyens étaient bon pour torturer l'autre dans sa colère.  Ce sourire dégueulasse qu'il m'offre, je lui rends sans aucun soucis. « Ça suffit tes conneries Atlanta, je veux que tu dégages d'ici » voilà qu'il redeviens violent et je sais déjà que c'est mon bras qui va tout prendre. Ça loupe pas, il m’attrape et il resserre plus fort à chaque fois que je me débat, c'est à dire toutes les cinq secondes. Je sens déjà que je vais avoir des bleus, et pas des petits. On arrive dans le couloir et les gens invités -que je ne connais pas non plus- s'en prenne eux aussi sur la tronche, et bien évidemment, la violence d'Andreas ne les stoppe pas le moins du monde. Non, allez, fais lui mal à cette fille. Sa chambre.. la voilà, et un sourire vraiment mauvais se dessine quand je vois son lit. Outch. Je crois que des bêtises ont étés faites dedans. Je garde mon sourire, m'empêchant même de rire. Je suis garce, mais pas à ce point, et j'avais prévenue de ne pas toucher aux chambres, et bizarrement, les gens sont plutôt respectueux quand on organise une soirée mousse. J'avais moi même défait les draps, et comme cerise sur tout ça, j'avais même prévu l'embalage de capote. Il doit encore trainer quelque part autour du lit. « j'espère que personne s'est oublié dans tes draps.. » je lui lance un sourire, et j'ai une envie monstre de rire. Sa prise se resserre, et j'ignore si c'est la vue de son lit ou si c'est ma phrase. « Soit tu pars maintenant, soit je te garde ici et j'appelle les flics. Tu préfères quoi ? » je soupire et essaie encore de défaire mon bras, « tu vas leur dire quoi Andreas ? J'paie la moitié du loyer ! » et je peux le prouver grâce aux virements que je fais sur son compte. J'essaie de défaire mon bras encore une fois, mais rien n'y fais, alors je me réduis à utiliser la violence à mon tour, et mon autre main s'abat sur son torse, essayant de le pousser. Il fini contre le mur, il a presque mal, je le sais. Sauf qu'évidemment, je suis propulsé avec lui, trop têtu pour lâcher mon bras. Je me retrouve là, contre son corps. Merde. Je sens son souffle chaud, mais pas par envie non, par colère. Mes yeux se posent dans les siens, et je n'arrive plus à dire quoi que ce soit. Bordel, j'ai envie de lui. J'y peux rien si une fois en colère il est sexy. Je me mord la lèvre, et je le regarde. J'ai envie de craquer, j'ai vraiment envie.

    Re: ATLANDREAS → let it go.

    Mar 26 Aoû 2014 - 18:47
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    Andreas Klein
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    « J'espère que personne s'est oublié dans tes draps.. » Là, c'est le moment où je suis sensé la frapper ? Ou pour être plus correct, l'éjecter hors de chez moi ? Je suis tellement énervé par ce que je vois ou ce que j'imagine que je ne me rends pas compte de la violence de ma prise sur son bras. La menace des flics me semble pas mal, j'espère de tout coeur qu'elle va en comprendre les conséquences mais au lieu de ça elle soupire et tente de se débattre. Je ne m'attends pas du tout à de la coopération. « Tu vas leur dire quoi Andreas ? J'paie la moitié du loyer ! » Mes yeux s'arrondissent et la fixent, tellement j'ai du mal à croire à la situation. Mademoiselle est sacrément culottée, et en plus menteuse. « Attends, tu me parles des derniers virements d'il y a trois ou quatre mois ? Merci c'était trop gentil de ta part, vraiment. » Mes comptes bancaires et tout ce qui concerne mes finances en général, ça ne fait qu'un avec moi. Je gère ça proprement en digne étudiant de marketing que je suis, alors qu'elle ne se fiche pas de moi là-dessus, ça serait cool. Atlanta tente de se défaire de mon emprise une nouvelle fois mais je refuse de la lâcher alors, résultat, je reçois des coups et évite du mieux que je peux de m'en prendre dans la figure. A ce moment, n'importe qui pourrait voir à quel point on se déteste tous les deux. C'est ce qu'elle doit lire dans mon regard et c'est ce que je lis, sans difficulté, dans le sien. Étrangement je ne riposte pas, cherche plutôt à la stabiliser, mais dans son énervement elle me propulse contre le mur et termine tout contre moi, parce que j'ai eu le malheur de ne pas la lâcher. Plutôt crever que de la lâcher pour qu'elle s'enfuie et aille à nouveau foutre la merde. Enfin ce raisonnement est bientôt remis en doute quand je réalise que notre proximité a tout changé... Peut-être que les emmerdes sont plus proches que ce que je pense, en réalité. Immobile contre ce mur, je la regarde plus avec gravité que dédain, cherchant à comprendre à quoi elle peut penser. En tout cas, il fait chaud tout à coup, et ce serait mentir que d'affirmer que je ne ressens rien du tout dans un instant pareil. Ouais, peut-être bien que l'attraction physique résiste, bien que je la haïsse pour son attitude, bien que j'aie envie de la foutre dehors pour ne plus jamais la revoir. « Souvenirs, souvenirs... » Que je murmure sur un air de chanson avec cet air imbécile, ou plutôt sarcastique, sans pour autant m'écarter d'elle. J'abaisse ses poignets que je tiens toujours fermement et esquisse un sourire finaud, mon regard ancré dans le sien. « Tu rêves Steadworthy, besoin d'une claque pour te ramener sur Terre ? » Faut pas croire, j'vais pas être gentillet avec elle après tout ce qu'elle m'a fait ce soir. J'ai ma fierté.
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    Je serais juste l'attrape-cœurs et tout. D'accord, c'est dingue, mais c'est vraiment ce que je voudrais être. Seulement ça. Salinger

    Re: ATLANDREAS → let it go.

    Sam 13 Sep 2014 - 13:19
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    On se déteste, et ça me fait mal de l'admettre. Je déteste tout en lui, tout. Son attitude, ses phrases, sa manière qu'il a de répondre alors que je suis folle contre lui, le fait qu'il serre mon bras et qu'il me fait mal. Il me fait vraiment mal mais il s'en fout. Il s'en fout parce que lui aussi me déteste, et je le vois dans ses yeux. J'arrive à voir cette haine qu'il a contre moi, et ça me fait mal de me dire qu'on est arrivé là en si peu de temps. Je le connais, et il me connais aussi. Aucun de nous ne lâchera le premier, on est comme deux lions, et la soumission n'est pas quelque chose que nous acceptons chez l'autre. Sauf peut-être sexuellement. Je me souviens que j'avais le dessus. En parlant de ça, contre lui, la tension était palpable, c'était.. à la fois rageant et excitant. Comment est-ce que je pouvais encore être attirée par lui ? Comment il pouvait encore me faire de l'effet ? Je me détestais pour l'emprise qu'il avait sur moi, et j'espérais réussir à m'en défaire un jour mais.. c'est comme ça avec Andreas. Tout ça, ça fait parti de notre relation. On ne peut pas la couper en deux, on ne peux pas choisir quel côté de la relation nous voulons garder. Soit on garde le tout, soit on le jette. Ou blanc, ou noir, mais pas gris. « Souvenirs, souvenirs... » murmure-t-il, avec cet air arrogant. Je souris en l'entendant, il m'énerve mais il joue, il joue et il sait que jouer et une chose que je sais faire. Que nous savons faire. C'est fou tous les moyens auxquels on pense juste pour rendre l'autre fou. Il a ses yeux dans les miens et abaisse mes poignets, qu'il tient toujours dans ses mains, sans relâcher son emprise. D'accord, il a encore de la colère, mais on est tout deux un peu adoucie. « Tu rêves Steadworthy, besoin d'une claque pour te ramener sur Terre ? » je secoue la tête, un sourire en coin au bout des lèvres. J'ai envie de le provoquer, j'ai envie qu'il perde la tête, qu'il devienne fou. J'ai envie d'être la fautive pour ça. Je le regarde, murmurant, « je pensais.. » je venais frôler ses lèvres doucement, ce jeu m'amuse. Encore plus avec Andreas. « tu te souviens de mes gémissements ? » ceux-là même que je t'offrais quand nous étions sur le canapé. Je lui laisse le temps de s'en souvenir, d'avoir le son de ma voix dans sa tête qui lui rappelle mes bruits. Je le regarde, souviens-toi, encore un effort. J'augmente ma respiration en faisant exprès, et lui offrait de nouveau ses mêmes gémissements. Ceux-là même, lorsque nous étions sur le canapé. Je gémis alors face à lui, presque contre ses lèvres, comme lorsque je gémissais contre lui il y a quelques mois plus tôt. À l'identique. Je souris en coin en m'arrêtant, murmurant, « oh.. tu pensais que c'était vrai ? » je lui lance un sourire fier, rapprochant mon corps du sien. J'haussais les épaules.. « ça fait quoi de savoir qu'on est pas un si bon coup, Andreas ? » j'approchais mes lèvres des siennes et attrapais sa lèvre inférieure entre mes dents pour la tirer un peu vers moi et relâcher. Pas pour lui faire mal, non. Juste comme ça, par envie de le faire.

    Re: ATLANDREAS → let it go.

    Dim 14 Sep 2014 - 0:56
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    Je me moque un peu d'elle, de ce qu'elle semble ressentir, de ce à quoi elle peut penser, éventuellement, là, tout contre moi. Pourtant j'y repense moi-même. En même temps, ce n'est pas comme si on avait fait ça souvent. Et nous n'allons pas le refaire, parce que je ne suis pas dans cet état d'esprit. C'est tout, c'est l'unique raison et je vous défends d'en trouver une autre. « Je pensais.. » Son sourire perfide ne me dit rien qui vaille, ni ce rapprochement qui n'en finit plus. Immobile contre ce mur, je ne lâche pas son regard, comme s'il s'agissait du jeu "à celui qui tiendra le plus longtemps" mais en réalité, c'est un tout autre jeu qui se trame là. Enfin, si l'on peut appeler ça un jeu. J'ai toujours eu du mal à en définir les règles précises, et ce soir, je ne suis pas sûr d'être prêt à m'adonner à ça. « Tu te souviens de mes gémissements ? » Non, pas vraiment. Si je devais me souvenir des gémissements de chacun et chacune je n'aurais pas fini, entre nous. (Mal)heureusement pour moi, elle se met en tête de me rappeler la mélodie du truc, sans en oublier la rythmique... Tout y est, Atlanta, la digne comédienne en pleine action. Et à chaque gémissement je la déteste un peu plus, car ce sont toutes des tentatives pour m'atteindre un peu plus. J'ai horreur de ça mais force est d'admettre qu'elle me replonge très rapidement - et efficacement - quelques mois en arrière, lorsque nous avions dépassé les limites. Et là elle les dépasse à nouveau. Je lève les yeux en l'air et serre la mâchoire, m'efforçant pour ne pas réagir à cette provocation. « Oh.. tu pensais que c'était vrai ? » Mon regard vient retrouver le sien sur cette pique qui a son effet direct sur moi, ou plutôt sur ma dignité. Elle va être exécrable, jusqu'au bout. Ce serait mentir de dire que cette remarque ne me touche pas, même si je n'en crois pas un mot. « Ça fait quoi de savoir qu'on est pas un si bon coup, Andreas ? » Vraiment pas un mot. Et quand elle approche dangereusement ses lèvres des miennes, jusqu'au point de m'embrasser à moitié, il me prend l'envie de la remettre à sa place. A mon tour je viens la plaquer contre le mur pour qu'elle cesse de dominer. « Tu sais comment faire mal... c'est bien, je t'en félicite Atlanta. » Parce que n'importe quel homme de cette planète se vexerait forcément de ça, qu'il décide d'y croire ou non. Un sourire vient cependant se loger sur le coin de mes lèvres quand j'abaisse mon regard vers les siennes un instant. « Le truc c'est que... » Je fais mine de réfléchir, de chercher mes mots pendant un instant, haussant les épaules comme un homme faussement hésitant. « Au final je m'en fous que tu n'aies même pas pris ton pied. » Je la regarde à nouveau droit dans les yeux, avec sérieux. « Moi je l'ai pris, et c'est tout ce qui compte pour moi. Enfin, tu t'attendais à quoi ? » C'est à moitié vrai... Mais qu'importe, au point où nous en sommes. Elle est idiote de s'en prendre à moi de cette façon. Cela fait probablement d'elle une menteuse... Et si c'est vrai, cela fait d'elle une conne qui a préféré simuler plutôt que de vouloir vraiment prendre son pied. Entre nous, outre le fait que ce ne soit pas mon problème, c'est complètement naze. Suite à cette attaque, je ressers ma prise autour de ses poignets et les amène de part et d'autre de son visage, contre le mur. Tout contre elle, je la provoque à mon tour. « Pourquoi t'essayes à tout prix de te faire détester quand tout ce que tu veux c'est remettre ça sur le tapis ? Dis que je suis un connard si tu y tiens, mais je sais reconnaître une fille qui a envie de se faire sauter. » Regarde-toi... A te trémousser contre moi, à gigoter, à adorer faire ta petite comédie. Je n'y suis pas insensible, mais là n'est pas la question. J'ai en face de moi une nana qui assume tout sauf ce qu'elle veut réellement.
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    Je serais juste l'attrape-cœurs et tout. D'accord, c'est dingue, mais c'est vraiment ce que je voudrais être. Seulement ça. Salinger

    Re: ATLANDREAS → let it go.

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