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    defying gravity (lola)

    Dim 28 Sep 2014 - 18:32
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    Andreas Klein
    Andreas Klein
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    Date d'inscription : 26/10/2013
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    Nationalité/origines : Naturalisé Américain. Originaire d'Angleterre. Père allemand.
    Orientation & situation : Bisexuel et célibataire.
    Métier/occupation : Chef de publicité à Millenium Advertising.
    Études & fraternité/sororité : Diplômé en marketing à l'UCLA.
    Résidence : Appartement dans Eastside.



    « Pourquoi tu t'obstines à m'appeler Andrea au lieu d'Andreas, tu as cru qu'ils ont mis le S final pour décorer ou quoi ? »

    Je ne comprendrai jamais cette fâcheuse manie à écorcher les prénoms - mon prénom, surtout.

    « J'ai un copain qui s'appelle Andrea, ça doit être pour ça ! »

    Son rire résonne dans la ruelle mais moi tout ce que j'entends c'est sa connerie. Sans doute que l'alcool et l'herbe y sont aussi pour quelque chose mais j'arrive de moins en moins à la supporter elle et sa copine. Le pire c'est qu'elles ne sont même pas jolies, enfin, tout sauf mon genre. Je ne sais plus comment je m'y suis pris pour sortir de la boite avec elles. Bref, comment lui faire comprendre que je m'en fous de son Andrea ?

    « Je suis navré pour lui mais le S à la fin rajoute toute la virilité. »

    Ouais... on passera pour l'aspect persuasif de mon propos. J'essaye de marcher droit tout en allumant mon joint et ce n'est point chose aisée, quand bien même il y a des heures et des heures d'entraînement derrière.

    « Oh enfin un magasin ouvert ! Viens, Naomi on va racheter une bouteille ! »

    La Naomi en question me refile la bouteille d'alcool qu'elle tenait et qui est encore pleine aux trois quarts. Regardez-moi ces alcoolos... Planté sur le trottoir comme un pauvre clampin, je regarde successivement le joint et la bouteille avant de soupirer et de relever le regard au loin. Et là, qui c'est que je vois ? J'ai moi-même du mal à croire ce que mes yeux me montrent, mais non, c'est bien la pote à Madison ! Ouais, la rouquine, en pleine balade nocturne dans South Central, on aura tout vu... Jetant un rapide coup d'œil à travers la vitre du magasin, il me prend une idée ou plutôt un élan de survie soudain. Ma main qui tient le joint attrape également la bouteille et je me précipite vers la demoiselle jusqu'à tirer doucement son bras pour la retourner vers moi.

    « T'as envie de mourir en te baladant seule ici ? »

    Mais j'ai à peine le temps d'écouter sa réponse que j'entends les rires de Naomi et Je-ne-sais-plus-son-prénom, qui viennent de sortir de l'épicerie. Je me retourne alors aussitôt vers Lola et attrape son poignet de ma main libre pour l'attirer à la hâte vers une autre ruelle perpendiculaire, enfin quelque part où les deux chieuses ne pourront plus me voir. Une fois cachés, je m'adosse au mur et souffle comme si je venais de faire une mission secrète de la plus haute importance. Je regarde ensuite la rousse qui doit halluciner.

    « J'sais que tu me détestes mais là tu m'as sauvé la vie, j'étais avec deux pimbêches insupportables, j'te raconte pas. »
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    defying gravity (lola) 159e90271600af90ceb050e38c0779f982702486
    Je serais juste l'attrape-cœurs et tout. D'accord, c'est dingue, mais c'est vraiment ce que je voudrais être. Seulement ça. Salinger

    Re: defying gravity (lola)

    Dim 28 Sep 2014 - 20:38
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    Lola C. Sandstrøm
    Lola C. Sandstrøm
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    Avertissements contenu : dans le passé de Lola:
    homophobie intériorisée
    dépression et psychophobie
    mentions de bipolarité
    violence conjugale
    fausse couche
    chats merveilleux mais nommés d'après des criminels de guerre

    Orientation & situation : homosexuelle, célibataire
    Métier/occupation : styliste d'une marque high end de prêt à porter (LuxaLuxa)
    Études & fraternité/sororité : Stylisme - Gamma
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    Hic.

    Oh... Oh non. Stop! Stop! Pourquoi ... Pourquoi le sol persiste à tanguer? Gentil sol... Reste stable... STABLE. Comme dirait Madi, c'est ce dont j'ai besoin, moi: un peu de stabilité. Alors sois gentil, sol, monde, univers... Sois gentil. Cesse de bouger.

    Oui, je sais. C'est l'alcool. J'ai trop bu. Je voulais m'amuser...
    Je crois que j'ai pas fait que boire...

    Aie. Tu es dur contre mon épaule, mur. Mais tes briques sont ravissantes. Ra-vis-san-tes. Et elles sentent presque bon, dans la puanteur urbaine de cette nuit... Une autre nuit maudite, qui pue la malchance et les idées idiotes. Depuis quand je sors avec des roux? Depuis quand je me dis qu'accepter d'aller en boite avec un rouquin trois fois plus grand que moi, avec un regard froid et des calculs pleins la tête est une bonne idée? Je l'avais vu venir, avec son alcool, avec sa danse, avec ses airs d'oiseau de proie et ses mains-serres. Je l'avais vu venir, je n'avais pas fui, pas fait mine de regretter et puis...

    Et puis j'étais contre ce mur glacé, la tête pleine d'alcool et de pensées écharpées, et lui contre moi. Une main chaude sur mon sein gauche, qui le malaxait maladroitement à travers mon top, l'autre sous ma jupe, pour relever ma cuisse, pour coller mon bassin à ses hanches, à ce jeans distendu, à ce mouvement qu'il mimait déjà, alors que je riais à moitié.

    « Tu la sens, là? Tu sens comme tu me fais bander? »

    « ... Mh... »

    Trop bu. Ses traits, flous dans la lumière violente et intermittente de la boite. Le mouvement de son corps contre le mien... et son excitation, impossible à ignorer... Sa main sur mes reins qui me fait m'arquer plus encore, contre, tout contre lui...

    « ... teplait... J'ai encore soif... »

    « Après, bébé... »

    Ses doigts avides, sa voix rauque qui continue à débiter des choses sans suite sur mes lèvres, dans mon cou... Et moi... Moi qui flotte, moi qui fonds, moi que chacun de ses mouvements transperce de couleurs et de brûlures...

    Il m'a fait prendre un truc... Je sais pas mais... il m'a...
    Pas la force de m'en soucier.
    Envie de rire...
    De vomir.

    Il va me faire mille trucs, là, maintenant, tout de suite. Pas dans un lit. Non. Les lits c'ets pour les copines officielles... Moi, il va me prendre là, dans un recoin sombre de la boite, là, contre le mur, ou contre un capot, ou au milieu de la piste, et je vais adorer ça, qu'il me dit. Et je hoche la tête, ou je la secoue, je ne sais plus.

    Si tu veux. Si tu veux... Tant que je ne pense plus à rien... Ce que tu veux. Mais j'ai soif... Et mal à la tête, toute cette musique, toutes ces lumières me donnent mal à la tê...

    S'il te plait... On sort? Et je gémis quand tu me traines à moitié et que l'air frais me fouette le corps et le visage. Et je m'affale contre toi, en riant. Mes jambes sont traites, tu vois? Heureusement, là, contre le mur, assise sur le couvercle d'une poubelle... ça va mieux... Et...

    « O'Neil! Putain les mecs, il s'est déjà dégoté une autre tepu à fourrer...»

    La voix, grasse, riante, dans son dos, le fait se retourner. Avec un hoquet, je me retiens au mur, pour ne pas glisser. C'est dégueulasse, les poubelles...

    « Merde, mec! Tu fais chier, tu vois pas que je suis busy? »

    « Tu sais combien tu nous dois? Tu crois que c'est gratos, tes produits? ta rouquine, là, tu crois qu'elle ... »

    « Tu l'auras demain ton blé, maintenant, fous-moi... »

    Je ferme les yeux. Ca tangue. Tout tangue... Il y a des cris, des coups, des chutes... Et c'est moi qui tombe, quand on vient bousculer mon perchoir. Droit au sol. L'asphalte m'écorche les genoux, l'odeur du sol m'arrache un haut le coeur... Puis un vomissement...

    Et j'attends... J'attends que ça passe, la bataille, le mal de coeur, l'envie de pleurer...

    « Et elle... on en fait quoi? »

    « On se tire... Y aura bien quelqu'un pour la ramasser... »

    Les bruits s'éloignent. Je ferme les yeux, à nouveau. Je frissonne, dans ma tenue trop légère pour la nuit, dans mon corps trop étroit...

    Et me voilà... Me voilà, après un passage dans les wc glauques de la boite, après une tentative de me débarbouiller... Après qu'une âme charitable m'ai filé un veston, pensant sans doute le récupérer... Moi, je pouvais pas rester là, dans tout ce bruit, dans cette odeur de sueur et d'alcool... Je me suis tirée...

    Et maintenant, c'est le sol qui se tire...

    Qu'est-ce qui m'a pris de le suivre, lui? J'avais besoin d'oublier à ce point-là? J'étais...

    Mon front sur la brique froide et rude... Il faut que je trouve n endroit correct où me poser.. Où attendre que ça passe... un endroit propre... ou le métro; avec un peu de chance, le métro aura...

    Une main chaude sur mon poignet: c'est lui, peut-être? A nouveau? Je devrais hurler, je devrais...
    Je pivote, pas la force, pas l'énergie de résister.

    C'est pas un roux.

    « T'as envie de mourir en te baladant seule ici ? »

    Sourcils froncés, je le contemple, je détaille ses traits puis... oh... Lui! Un visage connu... Et là, maintenant, tout de suite... là, même lui je suis contente de le voir... il m'entraine, sans me laisser le choix ou le temps. Et mes chevilles se tordent sous ses pas pressés, sur mes talons trop hauts.

    « Andreas?... Kessstu... »

    Pas le temps de finir, trop de mots, pas assez de salive, la bouche trop pâteuse, les pas trop rapides...

    « J'sais que tu me détestes mais là tu m'as sauvé la vie, j'étais avec deux pimbêches insupportables, j'te raconte pas. »

    ... Hein?

    Je laisse le mur me soutenir en tentant de fixer mon regard sur son visage, dans l'ombre de cette ruelle. Qu'est-ce qu'il me veut? Pourquoi il m'a trainée là? je...

    « Super... »

    ... Je ne vais pas à nouveau être malade, non... non... Une main sur l'estomac, les yeux clos et les genoux tremblants, et la tête, la tête qui flotte encore à 1000 mètres du sol. Et un rire incontrôlé. Et l'envie de le toucher, de m'accrocher à lui, parce que le mur et le sol sont trop froids et ...

    « ouch! »

    ... Je pose les yeux sur a paume qui a rencontré le bout incandescent de son joint. Drogué. Alcoolique drogué... lui aussi. Merde, on fait un beau couple... Tellement beau que j'ai envie de rire, de sourire, de danser, de ... Je sais pas... Si je bouge, je vais m'écrouler, je crois.

    « Ca sent bon, ton herbe... »

    Et je ris. C'est pas grave, au fond, tout va bien. Le mec, là, il allait rien faire de grave. Y s'est rien passé. Que dalle. Je suis même déçue, tu vois...

    Je perds l'équilibre. Ton épaule sous mes doigts. Ton poignet, sous mon autre main. Et je ris, là, au creux de ton épaule.

    Si t'avais su, hein.. t'aurais gardé les deux pimbêches, plutôt...

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    Lola, quand elle voit une fille sexy

    Re: defying gravity (lola)

    Lun 29 Sep 2014 - 15:28
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    Andreas Klein
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    « Andreas?... Kessstu... »

    Je veux juste me préserver d'une fin de soirée enquiquinante au possible. Sait-elle ce que cela représente, pour un gars comme moi, de traîner pendant plus d'une heure avec deux filles comme celles que je viens de larguer, enfin plus ou moins ? Non, Lola n'a pas l'air d'être idiote, bien au contraire. Donc voilà ce que je fais, je m'échappe d'une situation chiatique. Il faudra que je la remercie plus tard pour ça d'ailleurs, mais déjà, je tente de me justifier. Quand je suis à cours de mots, je la regarde un peu plus en détails, de haut en bas.

    « Super... »

    Aussi super que la façon dont elle s'est habillée pour sortir ce soir. Je reluque cette jupe courte avec des yeux un peu juges, c'est vrai, mais surtout étonnés. Je ne l'imaginais pas comme ça, à se fringuer comme ça, aussi fraichement, aussi... salement. N'allez pas penser que je n'aime pas les tenues courtes, disons que j'aime quand c'est fait avec goût. Or là, on dirait qu'elle n'avait qu'une chose en tête, se faire reluquer. Elle se fiche du regard des autres, elle ? Je vais de surprise en surprise avec cette fille. Mes yeux remontent sur son visage, trop maquillé. Elle titube, se met à rire sans raison. OK, c'est net, elle est sous l'emprise d'un truc. Sur le coup, je me mets à rire aussi, bêtement. Elle a l'air si fragile et défoncée à la fois que c'en est hilarant.

    « Ouch! »

    Elle se fait mal toute seule en plus... Merde, ce qu'elle est louche, ce soir. Encore plus que l'autre fois, dans l'allée centrale de l'université ou dans ce bar.

    « Ça sent bon, ton herbe... »

    Je la regarde comme si elle était un spectacle à elle seule. C'est un peu le cas, il faut dire... Et là, elle perd l'équilibre, je tends un bras pour l'empêcher de tomber mais elle s'accroche d'elle-même.

    Décontenancé, je suis décontenancé.

    Son rire vient chatouiller mon oreille, me laisse muet un moment. Finalement, je souris à nouveau et ce sourire innocent, sûrement bourru, se transforme en un rire léger. Je n'sais même pas pourquoi je rigole, mais c'est cool ... On est bien, là. Enfin je crois.

    « Ma parole tu es complètement stone »

    C'est drôle, non ? Une fille à l'apparence si sérieuse et responsable pourtant. Tout est possible, il faut croire. Elle devait en avoir besoin... Ouais, on en a tous besoin, de se déchirer, dans ce monde de fous. Arrêter un peu le temps, être heureux, simplement.

    « T'en veux ? »

    Je tends mon joint à la fille toujours nichée au creux de mon épaule, et des voix s'approchent de nous. Dos au mur, je tourne la tête vers la rue principale et à ce moment, les deux harpies apparaissent. Par chance, elles ne nous voient pas et tracent leur route.

    « Le Seigneur est avec moi ce soir. »

    Que je murmure, avant de recoller l'arrière de ma tête contre le mur. Un sourire se forme sur mes lèvres et je soupire de soulagement. Mon attention revient vite sur la rouquine néanmoins, dont je perçois encore les petits gémissements dans mon oreille. Enfin, cela ressemble plus à des petits ricanements à vrai dire. Ça ne va pas très bien dans sa tête, on dirait... D'ailleurs, je pose le bout de mon index sur son front pour l'inciter à se redresser, sans néanmoins lui faire perdre son équilibre. Je me décolle du mur et vais ensuite me placer face elle pour la regarder curieusement, en plissant les yeux.

    « Tu vas me frapper si je te demande pourquoi tu t'es déguisée en... fille des rues ? »

    Je prononce avec amusement les trois derniers mots avec ce petit accent british distingué que je sais si bien faire, comme si je sortais tout droit des quartiers bourgeois de Londres.
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    Je serais juste l'attrape-cœurs et tout. D'accord, c'est dingue, mais c'est vraiment ce que je voudrais être. Seulement ça. Salinger

    Re: defying gravity (lola)

    Mar 30 Sep 2014 - 11:35
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    Lola C. Sandstrøm
    Lola C. Sandstrøm
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    Stone? Moi? Stone?
    Non, moi je suis ouate, coton, nuage
    Moi je suis brume, été, vent...
    Je suis plume, je suis cascade, je suis...

    Avec un rire, je hoche la tête, en m'accrochant un peu plus à lui, je gazouille un acquiescement aux cheveux fins qui se perdent dans sa nuque...

    « Ouiii!!!! Complé... plétement... dé... défoncée. Et saoule...»

    Un rire me secoue. Oh. Lui, au moins... Lui au moins il est gentil. Insupportable et gentil. Je l'aime bien, Andreas... Un peu. Pas trop quand même, c'est un connard infidèle. Pour le reste, il est bien. Quand y parle pas d'avenir...

    « Merci... »

    Mes doigts hésitent avant de trouver le cône. Ils se perdent sur son poignet, à côté, pas assez loin... Et je pouffe, heureuse, lorsqu'enfin mes doigts suivent les siens et se referment sur le joint qui trouve, facilement, lui, le chemin de mes lèvres. Je tire une bouffée, les yeux mi-clos, en détaillant l'angle de sa mâchoire et la veine bleutée qui y bat doucement.

    « J'fume jamais, tu sais? J'suis une fille sage, moi... hyyyper sage. C'est nul. »

    Un murmure. Un sourire. Mon corps, détendu. Je suis bien... un peu barbouillée mais si détendue... Et il a un bras tout chaud, et il est gentil... et peut-être il va m'aid...

    Je louche vers l'index posé sur mon front, alors qu'il me détache de lui. Han. Non... L'air est froid, tu sais? Mes bras se tendent pour le rattraper, avant qu'il ne fuie... Le mur se dérobe dans mon dos, lui, il tangue... Non mais... reste... tu fais quoi, là, en face? A me regarder?

    J'suis pas assez bien? Tu sais... J'ai mis un temps fou à me maquiller.
    A me noircir trop les yeux et trop rougir mes lèvres, mes joues,...
    A mettre ce collier de chien... A associer mes vêtements...
    Ouais... Je sais de quoi j'ai l'air... Ca m'a pris un temps fou...
    Relire le texto qu'il avait envoyé, sans savoir si j'étais révulsée ou non..
    Ce texto sale, pas même un sexto, pire, des instructions...« Je t'imagine en... »
    J'ai hésité... Hésité... Mais je voulais être sure de mon coup, tu vois...
    Marre de la patience, marre de mon corps triste, marre de la solitude dans mes yeux.
    Une jupe courte, moulante, les cheveux longs, lâchés, à empoigner...
    Porte-jarretelle qui dépasse presque, talons trop hauts pour marcher...
    Il aimait ça. Ca l'exitait. Ca lui donnait envie de me... tu vois?
    J'ai cru... Peut-être... peut-être que cette fois...
    Peut-être que ça me plairait, sa façon de parler des filles?
    Jouer son jeu à lui, ce truc un peu glauque dont il se vantait en cours?
    Peut-être que ça serait excitant, que j'adorerais ça...
    Peut-être que c'est ça, mon truc?

    ... Me regarde pas ainsi... J'me sens sale. Je ris. T'as raison. J'suis déguisée en pute... Tu le dis encore gentiment, toi...

    « ... Naaaan... T'inquiète. C'vrai en plus. ET j'frappe pas les gens après minuit. Même quand ils demandent! »

    Je ris, devant ma blague vaseuse... Puis j'écarte le front de son doigt puis, avec un sourire, je me dresse sur la pointe des pieds et tente d'attraper ce doigt insolent entre les dents. Manqué!

    « C'court, hein, ma jupe? C'lui qui voulait. Y trouve ça sexy, les filles vulgaires... et les rousses... et les bas... et...»

    A nouveau manqué. Damn. Il le fait exprès, je parie... Cesse de bouger el doigt, Andreas... Je veux le mordre!

    « Pi les filles défoncées, surement... ça, l'avait pas dit, c'connard... »

    Hic.

    « Même pas qu'il avait besoin de me droguer, hein, en plus. Y me lourdait depuis un an,... me suis dit « ouais, j'ai besoin de ... » tu vois? Mais l'était trop chelou, j'aurais du me méfier... »

    Il retire à nouveau la main alors que j'allais enfin attraper son doigt! Je manque tomber, je maudis à moitié les chaussures, à moitié l'alcool. Son parfum, mélangé à une odeur de beuh qui a imprégné ses vêtements, me monte au nez.

    « J'le déteste... j'ai l'air d'une prostip... prostipute... et y.. y m'a filé un truc et... même pas qu'y m'a baisée... j'le hais... et je suis perdue, en plus... et... tu me ramènes? S'teplait? »


    Baiser.
    Tu vois... Pas besoin de beaux mots.
    C'était ça que je voulais. Me faire prendre.
    Que ça soit sale et triste et rapide et...
    Que je l'oublie, un peu, mon dégout.
    Mes espoirs froissés, mon été rêvé.
    J'en ai marre, tu sais? Marre!
    De moi, de lui, du monde...
    J'voulais me faire baiser.
    y'a que ça qui marche.
    J'ai que ça à offrir.
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    Lola, quand elle voit une fille sexy

    Re: defying gravity (lola)

    Ven 3 Oct 2014 - 21:21
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    Andreas Klein
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    « Ouiii!!!! Complé... plétement... dé... défoncée. Et saoule... »

    Belle confirmation. Nul besoin d'une quelconque argumentation supplémentaire, je crois que l'aveu de la rouquine est net. Et moi, ça me surprend, véritablement. Vous savez, elle ressemble à ces filles qui testent la coke pour la première fois, ou qui même à celles qui vivent la première grosse cuite de leur vie. C'est amusant...

    « Merci... »

    Mes yeux fuient son visage pour aller fixer un point face à moi, sur ce mur complètement délabré. L'obscurité n'aide pas, mais je suis prêt à parier qu'il était blanc avant de terminer comme il est, à savoir un gris foncé, moche, poussiéreux. Un courant d'air, tout à coup, dans cette ruelle sombre peu rassurante. J'ai l'impression d'avoir le cerveau mort, hors service. Ça tourne un peu, mais j'me sens bien... vraiment. Cette sensation est décidément... trop cool.

    « J'fume jamais, tu sais? J'suis une fille sage, moi... hyyyper sage. C'est nul. »

    La demoiselle me rend des comptes ? Il faudrait que je lui dise qu'elle a raison, que c'est nul, quand même. Ou plutôt triste. Mais il y a aussi que je m'en fous, qu'on s'en fout. Tellement que je me marre, remuant légèrement la tête de gauche à droite. Puis je reprends ce qui m'appartient de ses lèvres, l'amène aux miennes pour tirer doucement dessus. C'est vrai que c'est une drogue ce machin... C'est drôle, j'aurais presque tendance à l'oublier. Jeunesse décadente... Si seulement je pouvais avoir une autre voix que celle de ma mère dans ma tête, là. Voilà, merci.

    J'écarte avec un doigt l'épave chancelante qui m'alourdit et me poste face à elle pour la juger du regard. J'aimerais avoir une allure impeccable, stoïque, mais j'en suis malheureusement incapable. Un vil sourire redessine mes lèvres quand je la pointe du doigt, elle et sa tenue de fille dépravée. Comme c'est peu élégant, comme ça ne donne pas envie. Je sais que d'autres auraient envie de profiter de ça, de cet état. Une fille défoncée, habillée comme les putes sous les feux, en apparence avenante, trop avenante.

    Tout ce que tu n'étais pas il y a quelques semaines, quelques mois, lorsque tu m'as donné l'une des plus belles gifles de toute ma vie.

    « ... Naaaan... T'inquiète. C'vrai en plus. ET j'frappe pas les gens après minuit. Même quand ils demandent! »

    Quelle veine ! Non vraiment, ça me rend heureux de le savoir. Puis-je alors la mettre en rogne sans rien craindre ? Le jeu serait presque tentant... Mais d'abord je m'offusque de sa propre tentative de me mordre le doigt. Sale fille.

    « C'court, hein, ma jupe? C'lui qui voulait. Y trouve ça sexy, les filles vulgaires... et les rousses... et les bas... et... »

    Qui ça, lui ?

    Si tu pouvais laisser mon doigt tranquille... Il m'est précieux, chaque jour de ma vie.

    « Pi les filles défoncées, surement... ça, l'avait pas dit, c'connard... »

    Je reviens m'appuyer contre ce mur, les jambes croisées, et le regard à la fois vague et curieux. Parce qu'elle a envie de parler, je la sens bien partie, là. Et puis son histoire commence à être intéressante, mine de rien. Un soit-disant connard qui a voulu qu'elle s'habille aussi misérablement et qu'elle se drogue... ça promet. J'ai envie de connaître la suite, alors autant me mettre bien, vous voyez, et tant pis pour ma veste salie sur ce mur aussi dégueulasse que son voisin d'en face.

    « Même pas qu'il avait besoin de me droguer, hein, en plus. Y me lourdait depuis un an,... me suis dit « ouais, j'ai besoin de ... » tu vois? Mais l'était trop chelou, j'aurais du me méfier... »

    Sourcils froncés, je rentre une main dans ma poche, pleinement -ou presque- concentré sur ses propos. La suite Lola, la suite s'te plait. Même si je doute qu'elle me fasse tant jubiler que ça.

    « J'le déteste... j'ai l'air d'une prostip... prostipute... et y.. y m'a filé un truc et... même pas qu'y m'a baisée... j'le hais... et je suis perdue, en plus... et... tu me ramènes? S'teplait? »

    Good Lord, ton langage. Ta maman et ton papa ne seraient pas contents, je crois. Et pas que pour ça d'ailleurs. Non mais, regarde-toi...

    C'est donc, l'histoire d'un mec qui voulait baiser une rouquine maigrichonne depuis un an et d'une fille qui avait envie de se faire baiser urgemment pour palier à un manque ? C'est ça, hein ? Putain, Lola. Merde quoi.

    « Euh... »

    Si je n'ai pas envie de bouger d'ici, moi ? Et si...
    Et si j'avais envie de rester là, en sa compagnie ? C'est in-croyable, vous dites ?

    « Attends, il manque une partie de ton histoire, je crois. »

    Je réfléchis, tente de remettre de l'ordre dans son récit, tout en caressant du bout des doigts ma mâchoire. Et en effet il manque quelque chose. Ça m'intrigue.

    « Pourquoi vous n'avez pas... baisé ? »

    Pour reprendre son mot. Oh, je n'aurais pas dit ça comme cela si elle ne l'avait pas fait elle-même. Et encore moins si j'avais été sobre, évidemment. Mais puisqu'on en est à parler de baise ensemble, autant continuer gaiement. Non pas que j'ai l'air de m'amuser, non d'ailleurs je me rends compte au fil des secondes que sa situation est plus que misérable, elle est... dérangeante. De sa bouche, d'elle...

    « Enfin, entre nous, tant mieux. T'aurais encore plus chouiné si vous l'aviez fait. Ce genre de mecs ça ne pense qu'à se vider, tu le sais j'espère ? »

    Mais tu as la mémoire courte, Andreas.

    « Ah mais non j'ai oublié, t'avais envie de te faire prendre. Autant pour moi... Mais il y a mieux quand même. Tu dois être sacrément désespérée pour aller chercher un mec comme ça. »

    Vas-y, marre-toi. T'es con, tu le sais ?
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    Je serais juste l'attrape-cœurs et tout. D'accord, c'est dingue, mais c'est vraiment ce que je voudrais être. Seulement ça. Salinger

    Re: defying gravity (lola)

    Sam 4 Oct 2014 - 23:16
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    Lola C. Sandstrøm
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    Études & fraternité/sororité : Stylisme - Gamma
    Résidence : Eastside
    « J'suis pas conne... J'sais bien qu'y veut qu'ça. Des coups faciles... »

    Hic.

    J'ai la vue qui se brouille et damn... Le mur aussi se met à bouger. Foutu univers... Je leregarde et j'aime pas trop le regard qu'il a pour moi. Un sale mélange de dégout et de pitié... J'sais bien, j'suis répugnante. La tenue, c'est qu'un déguisement, mais on se déguise jamais innocemment. C'est normal, que je le dégoute... J'suis même pas foutue de garder un mec. Même pas de me faire prendre dans un recoin glauque... Même pas ça... Ils doivent le sentir, que je suis juste une sale menteuse... Une malade...ca doit être écrit dans mes gestes ou sur mon front...

    Je sais pas.
    Je voudrais qu'ils soient tous aveugles.
    Je voudrais des bras surs po ur m'y nicher...
    Et plus jamais, jamais me poser de questions.

    « Tu dois être sacrément désespérée pour aller chercher un mec comme ça. » 

    Je ris un peu, en hochant la tête. Tu as mis le doigt dessus, Andreas. Ton gros doigt tout mâle, tout insolent... Un vrai éléphant dans un magasin de porcelaine. Tu casses tout en voulant toucher, gagner un point. C'est quoi, ce combat? On se fait la guerre, la haine? Tu veux m'enfoncer un peu plus?

    « C'est simple, les mecs comme ça... Pas de prise de tête, juste quelques coub... bour... courbatures... Mais vouais, ça s'rait bien, un moins glau... glauque, quand même... »

    Je lui adresse un sourire innocent. Aussi innocent que peut l'être une soularde. Un sourire plein de lames de couteau, qui lui en veut de tout briser et de poser des questions... Un sourire qui se défend à la façon des enfants: les yeux fermés, en hurlant, en frappant aveuglément. Tout bas.

    « Hey, en fait, il y a bien plus connard que toi. Ca t'rassure, hein? La prochaine fois, promis, j't'appelle»

    Puis je pars dans un fou rire en distinguant sa tête, entre les voiles qui couvrent mes yeux. Et je manque glisser au sol quand le mur se dérobe. Et.. Et non, en fait, je glisse. Genoux au sol et rire aux lèvres et cette humidité, cette salinité suspecte aux yeux. J'pleure de rire, je crois.

    Je suis bien, tu sais?
    Vraiment bien, cool, détendue...
    Plus de démons qui me dévorent le ventre.
    Plus d'inquiétudes, plus de lutte...
    Je m'abandonne.

    Je vais me noyer.

    « Toi, tu me droguerais p'têtre pas... »

    Le sol est glacé et puant, en fait. Comme les poubelles, tout à l'heure. Pourquoi je tombe toujours dans la crasse? Là où c'est dégueulasse, là où ça sent, là où ça s'infiltre en vous et vous ronge jusqu'à la moelle et les souvenirs d'enfance? Je voudrais des draps propres ou des fleurs, ou un bain.. un bain chaud, parfumé, un bain pour l'humidité du sol et de mes joues, pour ne plus renifler comme une gamine de trois ans...

    J'ose même plus le regarder.

    « Mais j'te dirai pas pourquoi qu'y s'est rien passé... C'est MON secret. »

    J'ai la voix qui étouffe, l'envie furieuse de passer le dos de la main sur les joues, une larme tiède qui oscille au bout du nez et mal aux genoux. Marre de tomber...

    Et je lui dirai rien. J'ai besoin de secrets. Sans mes secrets, je suis plus personne. Plus rien. Une poussière, une chose, un objet qu'on relègue. Une poupée cassée, qui fonctionne plus...

    Alors je te dirai rien...
    Mes lèvres sont closes.
    Comme mon corps.
    Comme mon coeur.

    On en a marre de s'ouvrir pour rien.
    On fait grève, on joue au mort...
    On en crève.
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    Lola, quand elle voit une fille sexy

    Re: defying gravity (lola)

    Jeu 9 Oct 2014 - 17:59
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    « C'est simple, les mecs comme ça... Pas de prise de tête, juste quelques coub... bour... courbatures... Mais vouais, ça s'rait bien, un moins glau... glauque, quand même... »

    Bon, contrairement à ce qu'il en parait peut-être, mon intelligence ne m'a pas encore quitté ce soir. Je suis défoncé, ouais, mais j'arrive à déceler le vrai du faux dans tout ça. Là, elle parle, elle parle, mais elle n'y croit pas. Pas comme elle le devrait. Ça pue la désillusion, le désespoir, quelque chose dans ce genre. Les mecs comme ça, comme elle les mentionne, ce ne sont pas des mecs pour elle, pour une fille comme elle.

    « Hey, en fait, il y a bien plus connard que toi. Ca t'rassure, hein? La prochaine fois, promis, j't'appelle »

    Elle en rit, et moi aussi, après un petit temps de connexion. Je sais que je suis un connard, elle n'est pas la première à me le dire. Mais je me plais en connard, je vous assure. Je préfère être un connard qu'un gentillet con. C'est plus simple, moins niais, pas de quoi hésiter. Les gens trop bons trop cons ils sont toujours déçus, ils se prennent des murs, ils mangent le sol, un peu comme elle, là. Les connards, eh bien, ils avancent en connards certes, mais ils avancent. Ils ne sont déçus par personne. Les vrais, en tout cas.

    « Toi, tu me droguerais p'têtre pas... »

    C'est moche. Tout ça, tout ce spectacle dans lequel elle se donne.
    Je sais qu'elle ne le fait pas exprès, qu'elle est fumée.
    Fumée et au bord du gouffre, putain.
    Pas étonnant qu'elle tombe.

    Non, je ne te droguerais pas. Je garde bon fond, peut-être gagnerais-je un bon point pour ça, un jour ?

    « Mais j'te dirai pas pourquoi qu'y s'est rien passé... C'est MON secret. »

    Je ne vais pas en mourir, ni m'en sentir frustré. Mon cerveau n'a pas la volonté et encore moins la force de s'obstiner ce soir. Et puis il n'y a pas mort d'homme.

    T'es mal au point, à même le sol, les yeux humides, mais t'es là.
    T'es pas belle, ce soir. Tu me ferais presque pitié, oui, c'est vrai.
    Mais il ne s'est « rien passé » et je m'en satisfais, étrangement.


    « Soit. »

    Moi aussi j'ai des secrets. Des secrets que je garde précieusement, par peur de me retrouver nu face à tous ces gens. Sans défense, ni arme. A même d'être tué par un simple regard, un simple mot. Être abandonné, être discrédité aussi facilement...

    Lentement je m'abaisse, pliant mes genoux jusqu'à me retrouver à sa hauteur. Je l'observe, patiente silencieusement jusqu'à ce qu'elle daigne s'interroger. Jusqu'à ce qu'elle accepte de croiser mon regard et peut-être d'y voir une promesse de paix.

    « Ça pourrait être pire, tu sais. Au final tu t'en sors bien. »

    Et moi, au final, je décide de m'asseoir sur le bord du trottoir, de l'inviter d'un signe de tête à venir se servir de mon épaule, de ce qui lui plaira, en réalité.

    « Approche. »

    C'est ma destinée ce soir. Les dés ont été lancés et je dois être là pour elle, pour l'empêcher de sombrer encore plus, de s'égratiner encore plus les genoux. Sans même réfléchir, je bois une gorgée de cette bouteille d'alcool dont le goût m'échappe désormais complètement. Puis je la pose sur le côté, penche ma tête en arrière, ferme les yeux.

    « Tu voulais te faire sauter par un salaud sans succès et moi j'aurais aimé sauter une fille pour en oublier une autre, sans succès. Tu sais à quoi on ressemble ? Deux pauvres cons pathétiques, mais au moins, on est deux. »
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    Je serais juste l'attrape-cœurs et tout. D'accord, c'est dingue, mais c'est vraiment ce que je voudrais être. Seulement ça. Salinger

    Re: defying gravity (lola)

    Mar 14 Oct 2014 - 14:21
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    Lola C. Sandstrøm
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    mentions de bipolarité
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    Il doit être magicien. Comment, autrement, expliquer que je relève le visage, avec mes yeux noyés et des rivières sur les joues? Face à lui... Lui... Comme s'il allai hésiter à m'attaquer, à ... Il trouve les faiblesses, et il attaque, je le sais, non? Je ne devrais pas relever la tête. Jamais. Ne pas l'affronter. Même s'il a fumé, même s'il a bu... Même s'il est un peu torché...

    Pourtant j'obéis à l'intensité du regard posé sur moi, aux genoux pliés dans mon champ de vision. Je m'essuie le visage, relève les yeux, les plante dans son regard assombri à lui.

    « Ça pourrait être pire, tu sais. Au final tu t'en sors bien. »

    Je souris, vaguement. A peine. Du bout des lèvres. J'aurais pu me faire tuer. J'aurais pu pas me relever des poubelles. J'aurais pu tomber sur quelqu'un d'autre que lui. J'aurais pu lui vomir dessus... J'aurais pu laisser le rouquin me baiser...

    « Je sais pas... p'tête c'est mieux quand ça finit mal, avec moi. »


    Je dois être folle... Rien d'agressif, je ne lis rien d'agressif dans ces yeux.
    Rien de moqueur, rien de dangereux...
    Je dois être malade, ou conne, ou folle...
    Mais j'obéis.

    Je me plie, je me rends... pour ce mouvement de la tête, pour cette invitation lasse. Parce qu'il s'est assis auprès de moi, qu'il me consacre un peu de temps, un peu de nuit... Peut-être qu'il a pitié, peut-être qu'il est juste un mec correct, parfois un peu paumé, ou un connard avec de bons côtés. Peut-être que je me goure, que je fais une erreur, une autre, qui va me couter cher, que je vais regretter... Peut-être... Peut-être plein de choses.

    Je fourre le visage sur son épaule, le nez contre sa peau, les yeux clos. On s'en fout. On s'en fout si tu mens... Tu es tiède, tu es solide et tout tourne, tout tourne autour de moi, tout tourne avant de s'écrouler. Mais toi, toi tu es solide. Bien plus que moi.

    Et je t'écoute. Dans mon brouillard. Dans cette nappe de brume et de solitude qui nous enveloppe tous les deux. Peut-être qu'on a trouvé une porte, u passage secret, un peu par hasard, entre ton monde et le mien. Un chemin un peu triste, un peu sale et qui écorche la peau. Mais tu es tiède, tu sens bon et moi j'ai moins froid blottie contre toi. Et même tes mots, même le dessin qu'ils me créent me réchauffent un peu.

    « Tu voulais te faire sauter par un salaud sans succès et moi j'aurais aimé sauter une fille pour en oublier une autre, sans succès. Tu sais à quoi on ressemble ? Deux pauvres cons pathétiques, mais au moins, on est deux. »

    Je ris un peu? Avec la tête qui tourne et l'envie de regarder les étoiles. On est deux. Il reste plus que ça. T'es un connard, parfois, je suis une connasse, parfois. On est cons, aussi. Et je suis pathétique, bien plus que toi. Je voudrais au moins avoir un chagrin d'amour, moi, pour me justifier. Mais j'étais pas amoureuse... Pas de lui. Amoureuse de l'idée d'être avec lui. De ses rires. De la stabilité. De cette échappatoire. Mais pas de lui.

    Putain, même pas de lui.
    Et je lui ai fait une scène affreuse...
    Une vraie connasse.

    Mes rêves me manquent. Lui aussi. Un peu. Beaucoup. La solitude m'angoisse. La peur de la voir s'ancrer à moi, ne plus jamais me quitter...

    J'veux pas y penser, j'veux pas m'appesantir... J'veux oublier, tu vois... Juste oublier.

    « On n'est pas doués, hein? »

    Et je ris, un peu. Je sèche mes larmes sur un bout de ton t-shirt. Ca laisse des traces noires, mes larmes. C'est le maquillage, mais je pourrais dire que c'est un peu de cette nuit ou de  cecharbon qui vivent en moi...

    « Dans une série, on finirait dans le même lit puis de... »

    HIC.

    « demain matin, on se réveillerait. hin hin... Ca hurlerait. Pi j'tomb'rais enceinte, pi on s'redisputerait. Pi je ferais pas d'IVG, j'sais pas pourquoi... mais j'ferais une fausse couche. Pi... Pi... j'sais pas. »

    J'finirais surement pas heureuse, même dans une série.

    « T'as raison, faut toujours oublier les filles, c'est con, une fille... J'déteste ça. J'voudrais être un mec, déjà... J'suis sure que j'ferais un super mec... Tu imagines?.»
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    Lola, quand elle voit une fille sexy

    Re: defying gravity (lola)

    Jeu 16 Oct 2014 - 20:25
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    Andreas Klein
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    Sa peau est froide. Même son visage, son front. Tout en elle est froid, et c'est mon corps, toujours chaud, qui peine à s'en satisfaire, pendant quelques secondes. Je ne m'étonne pas de son approche, après tout c'est ce que je lui ai demandé gentiment. Quand on a un peu bu, tout devient acquis, vous savez. Ce qui vous étonne, c'est quand ça ne se passe pas comme prévu mais pour le reste, ça coule de source, et pas de n'importe quelle source... Le liquide chaud que contenait la bouteille se fraye un chemin dans mon œsophage et alimente cette douce euphorie qui me gouverne depuis plusieurs heures déjà.

    « On n'est pas doués, hein? »

    Pourtant, je le suis d'habitude. Ce gamin est doué, faites-le poursuivre un cursus à la hauteur de son potentiel, le sport ou l'art ce serait du gâchis. J'aurais bien aimé être sportif pourtant, ou étudier l'histoire de l'art. Pas que je me plains d'être dans une branche qui m'offre de multiples opportunités, non, mais j'aurais peut-être pu m'éclater encore plus. Oh, qu'est-ce que j'en sais... Tais-toi Andreas. Ou plutôt, arrête de penser.

    « Dans une série, on finirait dans le même lit puis de... »

    Mais qu'est-ce qu'elle raconte ?

    « demain matin, on se réveillerait. hin hin... Ca hurlerait. Pi j'tomb'rais enceinte, pi on s'redisputerait. Pi je ferais pas d'IVG, j'sais pas pourquoi... mais j'ferais une fausse couche. Pi... Pi... j'sais pas. »

    La beuh a un drôle d'effet sur elle.
    Je hausse les épaules pourtant, réfléchissant à ce qu'elle vient de dire. Imaginant une réelle dispute entre elle et moi après une nuit endiablée. Les draps encore défaits, une ou deux fringues par terre, tout cela je le visionne parfaitement. Je ne l'imagine pas nue mais j'arrive à lui imaginer un gros ventre, par contre.
    Quelque chose cloche chez moi. Je lève un sourcil, complètement dans les vapes, le regard droit devant moi.

    Moi non plus j'sais pas, Lola.

    « T'as raison, faut toujours oublier les filles, c'est con, une fille... J'déteste ça. J'voudrais être un mec, déjà... J'suis sure que j'ferais un super mec... Tu imagines? »

    Un rire venant du fond de ma gorge réussit à s'échapper et je penche ma tête vers l'avant, en la secouant légèrement. Il n'y a que les lesbiennes qui aimeraient être des mecs, non ? Ce n'est pas comme ça que ça se passe ? Les filles, les vraies, elles sont féministes, mais genre trop, quoi. Elles crachent toutes sur les mecs à longueur de journée. Putain, ce qu'elles nous emmerdent, ces filles. C'est vrai que c'est bien, d'être un homme. En fait, je la comprends sans la comprendre.

    « OK tu peux faire le mec si tu veux mais je n'ferai pas la fille là, dans notre truc. »

    Celui que tu as imaginé juste avant, là.
    Ah... Tu n'y pensais déjà plus, c'est ça ?
    Merde, désolé... je suis à côté de la plaque.


    Au point de m'en marrer ouvertement, et avec un peu de chance ça la fera rire, elle aussi. Parce qu'il faut le reconnaître, on ne ressemble à rien. A des grains de poussière qui s'entrechoquent, s'effleurent, se caressent ou se chahutent. Au final et malgré tout, on s'assemble bien. Je l'ai déjà dit, que j'étais bien, là ?

    « Et sans vouloir te vexer, je pense que tu ferais un mec vraiment nul. »

    En toute légèreté, je lui murmure ce à quoi elle ressemblerait, si elle était un, et non une.

    « Un homme farouche... ce serait flippant. Un susceptible... ennuyeux. Et puis un roux... ils sont loin d'être les plus sexy. »

    Un petit sourire en coin s'accapare mes lèvres pendant un bref instant, le temps que je réalise ma connerie, celle de l'ouvrir un peu trop. Elle n'a pas besoin de savoir que je trouve certains hommes sexy, ça ne regarde que moi ça. Je retrousse alors mon nez et tire de nouveau sur le joint avant de relâcher un peu de fumée face à moi.

    « Enfin bref... t'es bien comme t'es, même si tu es un peu dépressive. »

    Je tourne mon visage vers le sien et hausse un peu l'épaule pour la forcer à me regarder. Là je souris, d'une façon sûrement bourrue, pendant au moins cinq secondes. Non je n'ai pas compté, ce n'est qu'une approximation.

    « Si je continue à être aussi gentil avec toi, tu vas vraiment vouloir coucher avec moi, et tu pourrais vraiment finir enceinte. Imagine un peu... le désastre. »

    Et mon sourire s'agrandit.
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    Re: defying gravity (lola)

    Mer 29 Oct 2014 - 15:44
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    Lola C. Sandstrøm
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    Je fonds un peu plus contre lui, dans le creux tiède de son cou, en l'écoutant. Je ferais un mec nul, dit-il. Peut-être. Je sais pas. Ca serait plus facile, la vie, si j'étais un mec. Si j'étais une fille normale.

    Je ferais peut-être un mec anormal. Je serais peut-être gay. On sait jamais.

    « Je suis pas farouche! T'as vu comment je suis habillée? »

    Je ris un peu, tout doucement, j'ajoute, en écoutant son coeur battre.

    Tadam. Tadam. Tadam.

    « Je ferais un mec facile et susceptible et ennuyeux et dépressif. J'en connais plein, des mecs comme ça. »

    Il joue de l'épaule, je proteste, je finis par le regarder. Parce qu'il sourit, parce qu'il y a de la lumière dans ses yeux, malgré tout. Parce que... Parce que mille choses. Parce que ce sourire là, je n'y avais encore jamais eu droit, je crois, de personne. Ou alors je ne l'avais encore jamais compris. Il est beau. Rugueux. Douloureux. Chaleureux. Il me transmet un peu de force et de lumière, je sais pas comment. Je la sens en moi, à travers l'estomac qui se plaint, à travers la lourdeur de mes membres et mon coeur qui prend l'eau.

    « Ah bah oui, évidemment, dès qu'un mec est gentil avec moi, je couche avec. Même si quand je suis sobre il me donne envie de l'étrangler... »

    Et je tente un sourire en coin, légèrement moqueur. Parce que je suis Lola. Une connaissance. Pas même une copine. En fait, on s'aime pas trop... Et il est gentil quand même. Et que j'ai des amis qui seraient pas moitié aussi sympa. Et que ma vie, c'est n'importe quoi. Mais je suis Lola et à Lola je m'accroche. Farouche, si tu le dis. Dépressive, un peu. Il y a de quoi. Enterrée sous mes secrets, étouffant dessous... Toujours. En silence.

    « Et puis... je te refilerais le gosse, tu sais. Moi, je serais trop nulle comme maman... Toi, tu veux gagner de l'argent, de la sécurité... »

    Je ne peux m'empêcher de retrousser le nez en parlant de ses projets. Je ne voudrais pas un enfant qui grandirait avec seulement ça en tête. Je ne voudrais pas un enfant qui grandirait avec une mère menteuse et anormale...

    ...

    Je tends la main vers sa bouteille. Je prends une gorgée. Juste une. Pour chasser les pensées.

    « Elle est comment, la fille? Celle que tu veux oublier? »
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    Lola, quand elle voit une fille sexy

    Re: defying gravity (lola)

    Ven 31 Oct 2014 - 19:16
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    Andreas Klein
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    « Je suis pas farouche! T'as vu comment je suis habillée? »

    La demoiselle marque un point. Il me reste la saveur de sa gifle et de la bière que j'avais bue après cet incident, délicieux moment que j'avais passé en sa compagnie... Mais là, je n'ai même pas besoin de regarder à nouveau sa tenue, elle m'est restée en mémoire dès lors que mes yeux ont pu apercevoir le peu de peau recouverte. Ou plutôt, celle découverte... Mon haussement de sourcils approuve silencieusement, quoiqu'un petit rire s'échappe involontairement d'entre mes lèvres.

    « Je ferais un mec facile et susceptible et ennuyeux et dépressif. J'en connais plein, des mecs comme ça. »

    Un mec facile. Est-ce que je suis un mec facile ? Merde...
    Susceptible, merde.
    Ennuyeux, j'espère pas, seigneur.
    Dépressif, oh non, j'aime trop la vie.
    Ma réflexion s'arrête là, tandis que mes yeux continuent leur ascension sur ce mur délabré, jusqu'au ciel étoilé. J'ai un peu de mal à cogiter, mais j'en ressors plutôt satisfait. Ouais...

    « Ah bah oui, évidemment, dès qu'un mec est gentil avec moi, je couche avec. Même si quand je suis sobre il me donne envie de l'étrangler... »

    Je déglutis sur cette douce image pleine de poésie. Mon manque d'intelligence ce soir me perd à la moindre occasion et même en réfléchissant, je n'arrive plus à trouver une cohérence dans son récit. C'est peut-être normal.

    « Tu as déjà eu envie de m'étrangler je suis sûr. »

    Ça me fait rire, naturellement, pourtant j'évoque une mort certaine là. Se faire attaquer par une fille comme Lola, ça doit être plus horrible qu'on ne le pense. Par étranglement ou par l'arme la plus féminine qui puisse exister - sans parler de leurs ragots inépuisables - le poison. Oh, ouais, c'est fascinant.

    « Et puis... je te refilerais le gosse, tu sais. Moi, je serais trop nulle comme maman... Toi, tu veux gagner de l'argent, de la sécurité... »

    Là, je me sens grimacer. Parce que je suis gêné, embarrassé par ce qu'elle vient de dire.

    « Qu'est-ce que tu me racontes ? Le gamin crèverait de faim dès le premier jour avec moi. Toi au moins, tu aurais l'instinct maternel, enfin j'espère. »

    C'est une évidence pour moi, je serais incapable de m'occuper d'un enfant, et encore moins d'un bébé. Mes talents se limitent à la distraction, c'est d'ailleurs ce que je fais avec Charlotte, ma nièce, chaque fois que je la vois. Il ne faut pas m'en demander trop, les biberons et les couches, ça va deux secondes, et je n'ai pas de temps à perdre.

    « Heureusement nous sommes en 2014, les capotes existent. »

    Je lève mes bras en signe de victoire, comme s'il s'agissait réellement de cela. Mon joint vient vite retrouver mes lèvres et je recrache un peu de fumée quand à côté elle embrasse la bouteille. Bah voilà, c'est bien.

    « Elle est comment, la fille? Celle que tu veux oublier? »

    ...

    Un moment de vide, de chaos, puis de tension et, pour finir, de détente. Je me mets à simplement ricaner tout en regardant le cylindre entre mes doigts, laissant sa question résonner dans mon esprit pendant quelques secondes. Mince... Je ne me souvenais plus d'avoir fait mention d'elle. Ça a dû sortir trop vite, sans que je prenne le temps d'y réfléchir.

    « Euh... »

    Comment est-elle... Sérieusement ? Oui, sérieusement. Il faudrait que je retrouve mon sérieux pour répondre à cette question. Quelque part...

    « Elle ne ressemble pas à toutes ces filles que je trouve attirantes d'habitude. Tu sais le genre de nanas douces, réservées, sages, avec des cheveux clairs, toujours. Non elle c'est une tempête et ses cheveux ils sont noirs de jais. Même si elle se les ai teints en blond dernièrement, quelle connerie d'ailleurs... »

    Je secoue la tête en riant à moitié. Pourtant je l'aime bien aussi en blonde... Mais j'y peux rien si pour moi elle restera à jamais brune dans ma tête. C'est comme ça et pas autrement vous voyez. Écrit à l'encre indélébile dans ma tête. J'ai beau vouloir l'effacer, gratter, frotter, putain, ça reste, et ce n'est pas qu'une question de cheveux en plus.

    « Et je veux l'oublier parce qu'avec elle je ne me reconnais pas. C'est mauvais signe, non ? »

    Que je lui demande avec crédulité. Espérons qu'elle aura une réponse ? Après tout, c'est une fille, les bavardages dans ce genre, elle doit aimer ça.

    « Et y a pas que moi qui dois se confesser. Je te signale que t'étais prête à te faire sauter par un gros pervers dégueulasse... pourquoi donc ? »

    Mon ton de voix est tout à coup distingué, comme si... comme si j'avais pris la posture d'un psychologue et je vous défends de rire, s'il-vous-plait. Les efforts doivent être reconnus et appréciés pour servir dans un apprentissage.
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    Je serais juste l'attrape-cœurs et tout. D'accord, c'est dingue, mais c'est vraiment ce que je voudrais être. Seulement ça. Salinger

    Re: defying gravity (lola)

    Sam 1 Nov 2014 - 20:46
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    Lola C. Sandstrøm
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    « Et je veux l'oublier parce qu'avec elle je ne me reconnais pas. C'est mauvais signe, non ? »

    Moi, je voudrais ne plus me reconnaitre dans les bras d'un autre. Je voudrais me débarrasser de tout ce que je hais, de ces anomalies, de ces écorchures qui me constellent. Je voudrais être étrangère, par la grâce du regard d'un autre... Mais ça... Ca, ça ne m'arrivera pas, pas à moi. C'est pas mauvais signe, ne pas se reconnaitre. C'est être meilleur... La part sombre de soi, on la reconnait toujours, non? C'est celle que l'on connait le mieux, notre compagnon des nuits et des silences...

    Ou alors, ça, c'est juste moi...

    « Je trouve pas... »

    Hic.

    J'aime ta voix, quand elle fait trembler ton cou et ton épaule, j'aime sentir sous tes vêtements les rouages de ton dos. J'aime avoir chaud. J'aime t'écouter et m'oublier et... je n'ai presque plus le vertige, je n'ai presque plus la nausée, je m'accroche à tes mots qui se diluent dans cette rue, autour de nous, en laissant des trainées bleues.

    « Et y a pas que moi qui dois se confesser. Je te signale que t'étais prête à te faire sauter par un gros pervers dégueulasse... pourquoi donc ? »

    ... Pfrrrr.
    Question idiote.

    « Pour me faire sauter vite fait bien fait! »

    Et je ris.
    Je pars dans un fou rire.
    Je m'éloigne de toi, de la réalité.
    Je prends la fuite...

    Je relève les yeux, tu as l'air amusé, mais tu attends.
    Tu en veux plus. Tu n'es pas satisfait. Tu voudrais un bout de vérité...
    Toi aussi... vous voulez tous un peu de vérité...

    Je colle mon nez au tien, je louche. Tu n'as plus qu'un oeil, tu es un monstre, j'ai les yeux qui se remplissent de larmes sous l'effort... Je perds l'équilibre, je tombe en arrière, sur le sol dur. Je ris. Je ris. Et mes yeux ruissèlent, les cons. J'aime pas tes questions...

    « J'avais envie de penser à aut'chose. Marre... Alors un gros pervers qui tire son coup ou un mec gentil qui se barre... bah c'est du pareil au même. Ca reste dégueulasse, les mecs... »

    ... J'ai dit... Noooon?
    Oh, il va pas comprendre.
    Il va croire en une déception amoureuse...

    « Mon copain, y s'est barré. Pfiouuu... Comme ça. Genre « t'es pas importante » ou « on s'est bien amusés, hein? » Connard. M'en fous. J'étais pas amoureuse. Du tout. Il était juste pas mal, pour un mec. Il était pratique! Ca me manque pas... »

    Je roule un peu sur le sol, pour prendre appui sur les pavés de béton et me redresser. Entre les rideaux roux de mes cheveux, je ne vois plus que ça: le sol. C'est tout mon horizon...

    « Et maintenant, je fais ce que je veux. Et je teste les pervers si je veux, p'tête même que je vais aimer ça, pour changer! »

    Re: defying gravity (lola)

    Dim 2 Nov 2014 - 19:19
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    Andreas Klein
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    « Pour me faire sauter vite fait bien fait! »

    Son rire résonne dans le pénombre. Je suis d'abord choqué d'entendre pareille réplique sortir de la bouche d'une fille comme elle. Pas comme celle de ce soir je veux dire, comme celle qu'elle est normalement. Bien portante, bien habillée. La Lola normale, oui, celle qui ne rirait pas de ça. Mais j'y peux rien si je suis bourré, j'y peux rien si un rire s'échappe aussi de ma gorge. C'est drôle, c'est drôle, j'y peux rien.

    « D'accord... »

    Je dis ça en acquiesçant vaguement, crachant face à moi un mince filet de fumée. Puis mon visage est presque attiré par le sien, ou plutôt son regard. Elle s'amuse follement et moi je subis, faiblement, sa bêtise. De toute façon, quand t'es saoul, tu trouves tout correct. Et même si tu ne trouves pas ça correct, tu l'acceptes quand même. Tout est possible, plus rien n'est choquant. Ni ces amants au loin, contre ce mur, qui se visitent l'antre buccale depuis déjà au moins cinq minutes, ni Lola en train de loucher contre mon nez à la façon d'une ivrogne. Elle aurait pu être jolie l'ivrogne, si elle n'avait pas prévu de baiser avec l'autre. Si elle n'avait pas voulu lui plaire, à lui, à ce gros dégueulasse.

    Moi aussi je ne pense souvent qu'à ça.
    Aux filles à baiser. Même aux mecs.
    Ça fait de moi un gros dégueulasse ?

    « J'avais envie de penser à aut'chose. Marre... Alors un gros pervers qui tire son coup ou un mec gentil qui se barre... bah c'est du pareil au même. Ca reste dégueulasse, les mecs... »

    Peut-être. Qui a dit que la vie, c'était pas un ramassis de saloperies ? Si on est tous dégueulasses, tu vois, c'est qu'il y a une raison. Tout est lié. Ça tient debout, non ? Non, je n'sais pas, je n'sais plus, même si c'est intéressant dans le fond. J'espère que les philosophes sont bien rémunérés. C'est qu'il faut les payer, les bouteilles.... Et la cave à Platon, elle devait être pleine.

    « Mon copain, y s'est barré. Pfiouuu... Comme ça. Genre « t'es pas importante » ou « on s'est bien amusés, hein? » Connard. M'en fous. J'étais pas amoureuse. Du tout. Il était juste pas mal, pour un mec. Il était pratique! Ca me manque pas... »

    Je détourne ma tête vers elle et je l'observe un moment, en silence, faire preuve d'un aplomb bourru, plein de misère, de désespoir. Oui, elle pue le désespoir, et peut-être autre chose aussi. Les trottoirs de South Central n'ont jamais été réputés pour leur propreté, plutôt pour leur souillure. Et Lola se roule dedans, ô immondice.

    « T'étais pas amoureuse et il était pratique, j'vois pas le problème. T'as même été pragmatique pour le coup. »

    Mon épaule se hausse avec un brin d'indifférence. C'est vrai que je m'en fiche un peu, au fond, de sa vie, de ses malheurs, comme je me fiche de la vie et des malheurs de beaucoup trop d'autres gens au passage. Mais j'aime bien être là où je me trouve, et avec qui je m'y trouve. C'est elle et aucune autre. Ce n'est certainement pas Grace, cette autre fille avec qui j'ai souvent envie d'être. Non, Lola, il n'y a que toi ce soir, et c'est avec toi que je réussis à oublier l'Autre. C'est sur toutes ces pensées que je lui adresse un nouveau sourire, un que je ne contrôle qu'un peu, un que sa détresse appelle aussi.

    « Et maintenant, je fais ce que je veux. Et je teste les pervers si je veux, p'tête même que je vais aimer ça, pour changer! »

    Je ris, délibérément. Et je fume, encore.

    « J'crois pas, non. »

    C'est à moitié enivré que j'approche mon visage du sien, un sourire pinté au visage.

    « Ce qu'il te faut c'est de la tendresse, de l'attention, des petites cajoleries toutes mignonnes, toutes douces. Comme toi. »

    Le dos de mon index vient flirter avec sa joue et je m'amuse gentiment de son incompréhension pendant un très bref moment. Je ne « fabrique » rien, je trouve juste son minois adorable, sur l'instant.

    Ne cherche plus le vilain en moi, ma jolie, j'suis fatigué de jouer ce rôle. J'ai mes faiblesses, moi aussi.

    Quand je retire ma main, je tire un dernier coup sur le joint et l'écrase ensuite entre deux pavés. Au bout de quelques secondes, je relève mon regard sur elle.

    « Tu avais prévu de finir la nuit où, mademoiselle catastrophes ? »
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    Je serais juste l'attrape-cœurs et tout. D'accord, c'est dingue, mais c'est vraiment ce que je voudrais être. Seulement ça. Salinger

    Re: defying gravity (lola)

    Lun 3 Nov 2014 - 10:39
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    Lola C. Sandstrøm
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    J'ouvre de grands yeux en le voyant approcher, avec son sourire stupide collé au visage. Tu crois pas? T'en sais rien... j'aimerais peut-être bien, moi, être malmenée, être...

    « Ce qu'il te faut c'est de la tendresse, de l'attention, des petites cajoleries toutes mignonnes, toutes douces. Comme toi. »

    Ca y est, je délire. C'est bon, j'hallucine. Je rêve... Sur ses lèvres à lui, ces mots-là, c'est une illusion, sans doute. Lui ou moi, on est trop drogués. C'est pour ça que ma joue s'incline et recherche le contact de son doigt. C'est pour ça que je souris, un peu, les yeux mi-clos, que j'accepte ses mots. Qu'une barrière se brise.

    « Parce que tu me trouves douce et mignonne? Et câline? »

    Envie de rire, en repensant à notre rencontre, à nos discussions. Douce, tendre et câline, moi... Il délire. Il est aliéné, drogué, alcoolisé. Il n'a plus sa tête, je n'ai plus la mienne. Tout va bien. Deux fous sans tête ensemble sur le trottoir de L.A. Un nid pour nous accueillir, fait de béton, de désillusion et de crasses, Andreas. Nous faisons d'étranges oiseaux, j'ai peur de voler, tu t'es blessé une aile...

    Je souris.

    « Tu avais prévu de finir la nuit où, mademoiselle catastrophes ? »

    ...
    Je bats des cils.
    J'avais rien prévu, pas de plan B, pas de sortie de secours...

    « Je pensais qu'il y aurait au moins un lit... et que si je me faisais jeter après bah... il y aurait le corridor, au moins. »

    A vrai dire...

    « J'ai pas vraiment pensé. J'serais pas là si j'avais un peu réfléchi...»

    Pourquoi je pense jamais à rien, pourquoi je prévois rien? C'est nul... Je suis nulle... Pas douce et câline et tendre et mignonne. Nulle, vulgaire et lesbienne. Ah ah. Et c'est pas si drôle que ça, mais je ris un peu, un rire entrecoupé par une autre excuse balbutiée. Pardon, je suis un fardeau, un boulet, une idiote. Pardon, tu peux me laisser là, tu sais... Je vais rentrer pied. Oui, ça va me prendre du temps mais...

    « Je vais attendre d'aller mieux et ça... ça ira. »

    Je sais pas pourquoi je m'excuse, je t'ai demandé de l'aide, non? Tu t'en fous de moi... Je vais tirer mon plan seule, va. Comme une grande...

    « Y doit presque faire jour, non? T'inquiète... »

    Je vais avoir froid, seule, ici. Putain, Klein... Tu vas me manquer... C'est presque drôle. Je tends la main, je saisis la tienne.

    ...
    « Reste? Un peu... S'il te plait? »

    Mon meilleur regard de chiot abandonné, pour toi, juste pour toi... S'il te plait. Cède!
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    Lola, quand elle voit une fille sexy

    Re: defying gravity (lola)

    Lun 3 Nov 2014 - 12:39
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    « Parce que tu me trouves douce et mignonne? Et câline? »

    Voilà ce que c'est de parler sans vraiment réfléchir, ça vous retombe dessus. Davantage quand il s'agit d'une fille... Les filles, ça pose toujours problème, partout où ça se trouve. C'est pas comme les mecs, avec eux tout est plus simple et je n'exagère presque pas. Enfin je crois...

    Alors Lola, puisque tu me le demandes si gentiment - c'est déjà ça...

    « Je t'ai connue plus mignonne... mais pour le reste ça peut aller, l'alcool te va bien. »

    C'est vrai que sa peau est douce, sous ce maquillage torrentiel. Son attitude mielleuse, ou câline, si elle préfère... Je ne la reconnais pas dans cette étrange tendresse, cette bonhomie onctueuse qui fait d'elle une fille gentille, presque trop tout à coup. Mais pourquoi s'en plaindre ? Je me surprends à avoir l'âme d'un sauveur en lui demandant où elle comptait terminer la nuit.

    « Je pensais qu'il y aurait au moins un lit... et que si je me faisais jeter après bah... il y aurait le corridor, au moins. J'ai pas vraiment pensé. J'serais pas là si j'avais un peu réfléchi... »

    Je souris en déviant mon regard vers le sien. On dirait une enfant... Moi aussi, j'ressemble à un gosse ? ...

    « Je vais attendre d'aller mieux et ça... ça ira. »

    Cela me semble être une bonne idée, en théorie.

    « Y doit presque faire jour, non? T'inquiète... »

    Je ne m'inquiète pas pour toi.
    Peut-être un peu.
    Enfin, c'est étrange tu vois.
    Cette nuit devait être faite de toi et moi, de nous deux.


    Ma main dans la sienne, complètement lassive, soumise.

    « Reste? Un peu... S'il te plait? »

    Et je la regarde, intensément, pendant un long moment. Je la laisse ancrer ses espoirs à bon port, mauvais port, qu'importe ? Se laisser porter par l'air du temps, la fraicheur nocturne, nos illusions alcoolisées...

    Mais toi, contrairement à moi, t'es pas habituée. A tout ça, à l'illicite. Ce qui me rend stone te déstabilise, au sens propre comme au figuré.

    « T'en as pas marre de traîner sur de la crasse ? »

    Elle était prête à pire, c'est vrai...

    Moi, ma nuit je sais comment j'aimerais qu'elle finisse, enfin plus ou moins, et ce n'est pas dans cette ruelle sombre puant les ordures. Celle-ci a fait son temps. Prenant alors appui sur mes deux mains pour ne pas perdre l'équilibre, je me relève et tends cette fois volontairement ma main à Lola.

    « Viens, je t'emmène dans mon repère de toxico. »

    Arborant un air sérieux quoique nuancé d'une petite pointe d'amusement, j'attends qu'elle se décide à se lever avec ma précieuse aide. Je ne sais pas quelle réponse elle trouvera cette fois dans mon regard, mais j'aimerais qu'elle mette néanmoins le turbo ; quand j'ai envie de faire quelque chose ou d'aller quelque part, je déteste attendre.

    « Tu y trouveras de quoi te ravaler la face, du mobilier confortable et même à boire ou à manger. »

    C'est pas le luxe, chez moi ? Allez Lola, j'ai envie de m'affaler sur un canapé ou un lit, quelque chose de moelleux et chaud...
    Et toi, toi tu t'es suffisamment sali les mains pour ce soir.

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    Re: defying gravity (lola)

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