Please, save me from myself.
I don't know if I want to be saved...
Il était en face de moi, il m’avait pris de force à la librairie… Il était 21h22 et il s’était demandé où j’étais passée. Glenn m’avait mis un couvre-feu à 20h et à chaque fois que j’oublie de regarder l’heure il me défonce… La librairie fermée à 22h le jeudi soir et j’avais été perdue dans un livre, d’où mon dépassement d’heures…
Il était là, il m’avait pris par le coude et ne disait rien mais son attitude voulait tout dire.
- Sale pute, sale pute, sale pute.
Marmonnait-il dans sa barbe et je tremblais de tout mon corps.
- S’il te plaît Glenn pas ce soir, je t’en supplie, j’ai pas fait attention à l’heure, s’il te plaît, Glenn…
Et là d’avance je me mettais à pleurer car je savais ce qu’il m’attendait et ça n’a pas raté. Quelques ruelles plus tard, on tournait à l’une d’entre elle… Il y avait peu de passages là, les immeubles étaient quasi inhabités ou alors c’était des SDF et y’avait un bar laissé à l’abandon. Il me plaqua contre le mur, il mit sa main sur ma bouche et me regarda droit dans les yeux…. Ses yeux de tueurs.
- Sale putain, t’es allée branler qui ? Hein ? Hein ?
Puis là tout s’accéléra, il me mit une gifle monumentale et il ne s’arrêta pas. Il continua, je le suppliais de l’arrêter, mais il me choppa les cheveux et m’en remis davantage. J’arrivais même pas à parler il ne m’en laissa pas le temps. Je pleurais à chaudes larmes et il me disait que j’avais mérité tout cela car j’étais qu’une sale pute qui ne voulait que se faire baiser et que ça, c’était ma punition. Le calvaire dura 5 minutes… Ce qui pour moi était une éternité. J’étais contre le mur, en boule, je pleurais, j’avais des bleus aux bras et à mon visage et il partit, comme ça, sans rien dire. Comme si ça allait mieux dans son fond intérieur.
Il commençait à pleuvoir, des petites goûtes et je pleurais, j’étais recroquevillée sur moi, j’avais mal partout… Mais la douleur la plus intense n’était pas physique mais psychologique. Je me sentais comme la merde de ce monde… J’avais mal intérieurement, très mal, trop mal… Je sentais des gens marcher dans la rue principale, je sentais leurs regards sur moi mais aucuns ne s’arrêtaient comme si c’était honteux de s’arrêter pour ça… Pour moi.
Je ne voulais pas m’attarder ici de toute manière… Il fallait que je bouge et que je trouve une excuse pour expliquer au grand public pourquoi ces bleus. Je me relevais difficilement, les larmes qui coulaient toujours, je ne contrôlais plus rien, mon corps avait besoin d’évacuer. Mes jambes tremblaient, je me recoiffais tant bien que mal, mon noir coulait légèrement sur mon visage, j’essuyais cela du revers de ma manche… Je voulais juste disparaître à cet instant…
Il était là, il m’avait pris par le coude et ne disait rien mais son attitude voulait tout dire.
- Sale pute, sale pute, sale pute.
Marmonnait-il dans sa barbe et je tremblais de tout mon corps.
- S’il te plaît Glenn pas ce soir, je t’en supplie, j’ai pas fait attention à l’heure, s’il te plaît, Glenn…
Et là d’avance je me mettais à pleurer car je savais ce qu’il m’attendait et ça n’a pas raté. Quelques ruelles plus tard, on tournait à l’une d’entre elle… Il y avait peu de passages là, les immeubles étaient quasi inhabités ou alors c’était des SDF et y’avait un bar laissé à l’abandon. Il me plaqua contre le mur, il mit sa main sur ma bouche et me regarda droit dans les yeux…. Ses yeux de tueurs.
- Sale putain, t’es allée branler qui ? Hein ? Hein ?
Puis là tout s’accéléra, il me mit une gifle monumentale et il ne s’arrêta pas. Il continua, je le suppliais de l’arrêter, mais il me choppa les cheveux et m’en remis davantage. J’arrivais même pas à parler il ne m’en laissa pas le temps. Je pleurais à chaudes larmes et il me disait que j’avais mérité tout cela car j’étais qu’une sale pute qui ne voulait que se faire baiser et que ça, c’était ma punition. Le calvaire dura 5 minutes… Ce qui pour moi était une éternité. J’étais contre le mur, en boule, je pleurais, j’avais des bleus aux bras et à mon visage et il partit, comme ça, sans rien dire. Comme si ça allait mieux dans son fond intérieur.
Il commençait à pleuvoir, des petites goûtes et je pleurais, j’étais recroquevillée sur moi, j’avais mal partout… Mais la douleur la plus intense n’était pas physique mais psychologique. Je me sentais comme la merde de ce monde… J’avais mal intérieurement, très mal, trop mal… Je sentais des gens marcher dans la rue principale, je sentais leurs regards sur moi mais aucuns ne s’arrêtaient comme si c’était honteux de s’arrêter pour ça… Pour moi.
Je ne voulais pas m’attarder ici de toute manière… Il fallait que je bouge et que je trouve une excuse pour expliquer au grand public pourquoi ces bleus. Je me relevais difficilement, les larmes qui coulaient toujours, je ne contrôlais plus rien, mon corps avait besoin d’évacuer. Mes jambes tremblaient, je me recoiffais tant bien que mal, mon noir coulait légèrement sur mon visage, j’essuyais cela du revers de ma manche… Je voulais juste disparaître à cet instant…
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