Bart & Madison.
Je prends tout ce qu’on me propose : soirées, concerts. Tant que je peux avancer, c’est ce qui compte. Je me rends compte que je ne cherche pas à profiter de la vie alors que je suis libre maintenant, libre de bouger, indépendante. Ce soir, c’est Bart qui m’offre cette occasion de me changer les idées. Ce mec… c’est un fou et pourtant, ça ne m’effraie pas. Un « fou » dans le sens que je passe que du bon temps avec lui. Je pense à rien d’autre qu’à la soirée, à rire et danser… boire aussi mais je tente de me modérer pour ne pas finir parterre.
Dans le miroir, je me regarde dans le miroir en me demandant si je suis bien. Que ce soit Bart ou un autre garçon, j’ai envie de séduire ce soir. J’ai juste envie que l’on me regarde et qu’on me fasse sentir que je plais. Parce qu’en ce moment, c’est ce qui me manque le plus. Plaire à un homme (ou une femme !) et passer une bonne soirée. Pour la seconde option, je mise sur Bart. Je sais que je passe toujours une bonne soirée avec lui. Mes doigts glissent le long de ma robe blanche. Celle-ci moule mon corps, mets en valeur ma poitrine et mes formes. Je me retourne et je suis bien aise de voir que ça me va… plus que bien.
Mon téléphone se mets à vibrer. Mon dieu ! Je vais être en retard. Je prends ma petite pochette où j’y mets mon téléphone en plus de ma carte bancaire, quelques billets. Mon taxi était devant la maison et le chauffeur me gronda de mon retour. Fort heureusement, il m’a attendu et j’arrive devant la boite de nuit. Mon sourire grandit au fur et à mesure que mes yeux détaillaient l’étudiant sculptural. Mes lèvres se tordent de plaisir quand son regard se pose sur moi. Mes talons claquent le pavé alors que je me rapproche de lui, l’enlace et dépose un baiser sur sa joue.
«
Bonsoir, toi… » dis-je d’une voix sensuelle alors que je m’écarte de lui. Les yeux sur le videur, le buste légèrement incliné, c’est un sourire qui se dessine sur ses lèvres et une main qui se tend à l’intérieur des lieux. On ne peut rien refuser à une Gamma Psi, l’Elite de l’Université de Los Angeles. J’ai même un peu plus de popularité grâce aux élections où j’ai obtenu ce titre prestigieux de Chef. Même si, bon… Lola mérite autant ce titre pour le peu de pourcentage qu’il y avait entre nous.
Je prends la main de Bart et l’attire dans la fête. La musique résonne tellement fort que je suis obligée de me rapprocher de lui, de glisser mon bras autour de son cou et de lever les talons afin d’atteindre ses oreilles : «
On va boire un peu ? Avant de danser… » J’ai la gorge un peu sèche, quelques sentiments à effacer d’un verre bien fort.
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