A night of madness for a crazy duet. - Maggie & Caden

I haven't got limit to my madness !

Maggie & Caden

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Ça ne se compte pas en verre mais en bouteilles la quantité d’alcool qu’on a pu boire, sans parler que je suis allé tellement de fois aux toilettes pour évacuer que je ne peux même plus compter sur mes doigts. D’ailleurs, je doute d’avoir encore la faculté de compter sur mes doigts. J’ai beau avoir un talent monstre en cours, avec de l’alcool dans le sang ça c’est moins sûr !
Mais comment regretter ? Je ne suis pas seul mais bien accompagné. Elle est plus petite que moi, elle est blonde. Mais elle a ce que certaines n’ont pas : une folie certaine. Un gage d’amusement, de délires incessants. C’est ce que j’aime chez elle ! Elle ne cassera jamais tout ça, au contraire, elle continuera avec moi !
D’ailleurs, j’ai les côtes endoloris à cause de Maggie. On est totalement défoncés alors qu’on marche en direction du camping. Je ris … c’est même plus du rire, c’est de l’hilarité. D’une main, je tiens le joint que je tire de temps à l’autre, de l’autre, il y a ma bouteille entre mes doigts et ma main est plaquée contre mon ventre.
En mon état actuel, je ne peux pas me contrôler. J’ai bien peur que plusieurs personnes se sont réveillées quand nous sommes arrivés. Je tire un coup sur mon joint quand j’entends un homme sortir de son mobil-home. Sur le coup, je ne m’en occupe pas mais quand il commence à gueuler et à menacer de « réagir », j’attrape la main de Maggie.
On s’enfuit parmi les tentes, bousculant quelques casseroles ou d’autres choses bien bruyantes. Cela, malgré nous. Je m’arrête au bout d’un moment, le souffle haletant. Je ne me suis pas échauffé, alors, mes muscles s’endolorissent. Mon rire s’était calmé d’un coup quand l’autre a commencé à gueuler mais là, quand je pose mon regard dans celui de Maggie, je me mets à rigoler à nouveau.
C’est instinctif. J’en peux plus et ça continue de plus belle. D’ailleurs, je garde la main de la petite blonde pour l’attirer vers moi et déposer un baiser sur sa tempe. « Putain, j’ai vraiment cru qu’il allait nous tabasser ! aaah … tu aurais fait mon infirmière j’espère, hein ? Je suis un patient plutôt dévoué, tu sais ! »

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Une soirée à Coachella avec Caden est forcément réussie. Et ce soir, on nage en pleine folie. Le sourire aux lèvres, le rire au cœur et un joint au bec. « Caden dépêche toi ! » Je fais maladroitement les cent pas devant les toilettes dans lesquels il s'est enfermé pour la énième fois de la soirée. Je n'en peux plus de rigoler, sans aucune raison et pour le moindre prétexte.
Je tire une nouvelle taffe, laissant ses effets agir sur mon cerveau. Et en marchant à côté de Caden, je manque de me ramasser au sol, plus d'une fois. Ce qui ajoute de nouveaux éclats de rire à notre hilarité. Y a ce truc chez Caden qui fait que quand je suis avec lui, je ne peux que être comblée. Sa folie est débordante, et sa connerie... Tellement plus encore.
Quand on arrive au camping, on se marre de plus belle, et j'en ai mal aux abdominaux. Je crois bien que lui aussi. Et un homme sort de son mobile-home, levant le ton comme le poing. Il a suffi qu'il nous menace un peu trop fort nous qu'on réagisse. Caden attrape ma main et me tire avec lui. On court comme des dératés, renversant tous les objets bruyants qu'il est possible de faire tomber. Quitte à réveiller le camping, autant le faire franchement. Mes pieds se posent au hasard l'un devant l'autre et je finis par me rattraper sur Caden quand il se stoppe brutalement à bout de souffle. Je me penche en avant et m'appuie sur mes genoux pour récupérer un peu d'air. En relevant la tête, je croise son regard et nos rires résonnent à nouveau dans le camping. C'est la suite logique de chaque échange entre nous. D'autant plus quand on est défoncés comme à l'instant présent. Toujours ma main dans la sienne, il m'attire contre lui pour embrasser ma tempe. « Putain, j’ai vraiment cru qu’il allait nous tabasser ! aaah … tu aurais fait mon infirmière j’espère, hein ? Je suis un patient plutôt dévoué, tu sais ! » Je tente de m'arrêter de rire, tirant une nouvelle latte sur ce joint que je n'avais pas lâcher. « S'il aurait levé la main sur toi, je lui en aurai collé une belle crois-moi ! » Je lève le poing en l'air pour me donner une allure de boxeuse, et pourtant l'éclat de rire de Caden semble refléter le ridicule que je me paie. « Bon ok, je serai plus utile en infirmière qu'en boxeuse, certes. » Je lui arrache la bouteille d'alcool des mains pour en boire une gorgée. Finalement, je la termine, alors la jette dans le buisson d'à côté. Même si je dégrade la nature, je suis beaucoup trop mal pour chercher une quelconque poubelle autour de nous. « Tu tiens plus debout, tu devrais t'asseoir. » Je dis ça et pourtant c'est moi qui ai manqué de me ramasser une bonne douzaine de fois toute à l'heure.

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La prochaine fois que je gueule dans un endroit public, je veillerais à m’échauffer pour éviter d’avoir des muscles endoloris comme maintenant. Je respire en fermant les yeux pour espérer que ma respiration redevienne normale.
Mais c’est impossible de s’arrêter de rire. Elle fait comme si elle aurait pu mettre K.O le mec qui nous a gueulés dessus, et quand je vois sa taille si fine, je ne rirais pas autant d’elle. La pauvre, je suis méchant mais je ne peux pas m’en empêcher !
Et quand enfin elle avoue qu’elle est mieux en infirmière, pour moi, c’est la plus belle perche qu’on puisse me tendre. « Je te préviens, si tu es mon infirmière, je peux te demander des choses au-delà de la bienséance, ma belle ! Tu me connais trop bien ! » Je tire la langue et fut outragé de voir qu’elle me vole ma bouteille.
Mais je n’ai pas la force de venir chercher la bouteille pour la sauver d’une fin certaine. Je regarde la belle blonde la finir et la jeter. Tant pis… je serais en début de décuvaison - si ça se dit ! Elle me conseille de m’asseoir, mais au fond, elle n’est pas mieux que moi. On est dead !
« Wesh, viens avec moi ! hihi… » Je rigole et m’approche de la blonde. Je glisse mes doigts entre les siens pour récupérer le joint. J’en tire une bonne latte puis de mon autre bras, j’entoure les hanches de la belle pour la soulever sur mon épaule.
« Viens-là toi ! » Je ris comme un idiot puis je cherche un endroit pour qu’on se pose tranquille. Je repère l’endroit de notre tente, on n’était pas si loin que ça finalement. Je marche lentement mais sûrement en sa direction sans me préoccuper de Maggie que je tenais fermement. Je m’amuse même à claquer ses jolies fesses.
Je la pose finalement au sol. « Allez, femme ! » dis-je pour l’emmerder. J’ouvre la tente sans m’embêter à me dessaper puis je m’allonge sur le matelas. J’ai encore le joint, muhahaha ! Je ferme les yeux et je me laisse aller. Mon imagination m’emporte et bizarrement, ça prend la forme d’une infirmière… Mon dieu !!
« Azy, je veux une infirmière, Maggie ! Je ne suis pas malade mais je veux une infirmière ! Sexy et… hmm… » J’expulse la fumée en espérant voir mon souhait être plus « vrai »…
 

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« Wesh, viens avec moi ! hihi… » Caden m'attrape le joint des doigts pour se mettre bien à l'aise. Tss. Ce mec est un vrai drogué. Mais ça me fait rire. Soudain il saisit mes hanches et me soulève jusqu'à me poser sur son épaule. Dans un rire de dinde affolée, je cris en battant des jambes dans le vide. Je suis tellement défoncée que je n'arrive plus à savoir où est le sol, ni à comprendre la loi de l’apesanteur. Ma tête pèse beaucoup trop lourd pour que je puisse distinguer l'envers de l'endroit. « Je vais tombeeeeer ! » Je balance mon bras vers le sol quand j'ai peur d'un impact éventuel. Mais Caden n'a que faire de mes plaintes. Il m'en claque même les fesses. Immédiatement, je me mets à gueuler encore plus fort, entre deux éclats de rire. J'en oublie même les voisins qui vont surement nous renvoyer boulet comme le vieux con de tout à l'heure. Dans une tentative désespérée, je le chatouille sur le bras, dans le cou.. Il ne semble pas craindre ça. Contrairement à moi. Tss. « Allez, femme ! » Dit-il finalement en me posant au sol. Je le regarde, adoptant un faux air choqué et lui tire un magnifique doigt d'honneur en signe de rébellion. Plantée là derrière lui, j'attends qu'il ouvre la tente pour le suivre. Bien sûr, il s'étale sur le matelas pendant que je m’assoies en tailleur à ses pieds. Je lui pique le joint des mains quand je vois que les yeux fermés, il commence à partir dans ses tripes de dingue. « Ça va finir en aqua ici, tu le sais ça. » J'en ris toute seule rien que d'imaginer la tente fumer dans aucune raison. Ça doit être magique vu de l'extérieur. « Azy, je veux une infirmière, Maggie ! Je ne suis pas malade mais je veux une infirmière ! Sexy et… hmm… » Je roule des yeux, un sourire aux lèvres en tirant une nouvelle fois sur ce joint divin qui malheureusement se termine bientôt. « Ouais bah moi, je voudrais un pompier baraque, qui m’emmène dans son grand camion... » Finalement, je m'allonge à côté de lui, passe un bras derrière ma tête. Je sens ma tête partir. Si je ferme les yeux, je suis finie. Riant bêtement, je regarde Caden. « Et si Caden, t'es malade. Complètement barg' même ! »

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Mon dieu, elle me tue ! Et je me suicide aussi… mentalement ! Je dis des conneries, je ne fais rien de plus que de fumer le joint que j’ai entre les doigts. C’est juste bon. Je ferme les yeux et laisse Jane envahir mon esprit. Hm, c’est bon… Mon corps entier se détend, je n’ai pas besoin d’autres choses que de m’allonger et m’envoler…
Mes yeux se baladent sur Maggie. Elle s’allonge à mes côtés en réclamant à son tour d’avoir un beau pompier. Ce qui me faisait rire car mon imagination venait à travailler… Ses hanches et sa demande étaient comme une proposition à l’indécence…
C’est plus fort que moi, je ris avec elle.
Moi ? Malade ? Je ris encore plus fort malgré que nous puissions déranger les gens. « Je suis pas barbe ! T’es folle ! » Je me penche vers elle pour voler le joint. Il en presque à sa fin. J’en ai encore besoin. J’aspire une bonne quantité puis me rallonger un petit peu. « J’ai simplement envie de m’amuser, de faire le con. Je me sens bien dans ce monde. »
Je me pince la lèvre. Mes yeux se posent sur elle. Oui, mes idées sont tordues, perverses. Même si ce n’est pas autant que je vais me mettre au galop sur elle. Je suis toujours du genre à faire les approches plus subtiles. D’une main, je lui offre le joint, de l’autre, je glisse mon bras sous sa nuque, rapprochant irrémédiablement nos corps.
« Et pour ce qui est du pompier baraque… J’ai toutes les qualifications » Je descends mes lèvres à son oreille : « Un beau black sportif et baraque, doté d’une lance experte pour satisfaire tes envies et inonder ton corps de plaisirs… »
Je ris un peu. A voir si elle me dit « oui », ou si elle me dit « non ». Je ne suis pas en mode lourdingue, oppresseur ou quoi que ce soit. Mais bien en mode « loveur », bien que je n’ai pas envie de sortir avec elle – même si je me doute qu’on s’éclaterait encore plus. Simplement, finir cette nuit en beauté. Il faut dire qu’on a jamais tenté l’aventure jusque-là.  

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« Je suis pas barbe ! T’es folle ! » Oh mon dieu, ce mec est un gaga sur pattes. J'éclate de rire à outrance quand il dit cette connerie. Si l'un de nous deux est bien fou, ce n'est pas certainement pas moi. Il en profite pour me voler le joint et le savourer avant de continuer, pendant que je tente de reprendre mon souffle. « J’ai simplement envie de m’amuser, de faire le con. Je me sens bien dans ce monde. » Je le regarde, le rire aux larmes. « Ouais t'es barbe ouais. » Je reprend son mot, pour lui faire comprendre qu'il a merdé. Caden défoncé, il chamboule tout le dictionnaire. « De toute façon, c'est ce que tu fais de mieux non ? T'amuser. » Nos yeux se croisent et je vois bien qu'il y a ce petit air ambigu quand il me scrute de haut en bas. Finalement il me repasse cette drogue que je termine avec plaisir avant de foutre le tonc et les cendres à l'extérieur de la tente. Il me semble qu'il me reste encore de quoi rouler un dernier joint dans mon sac à dos. Je l'ai laissé à l'entrée d'ailleurs... Mais je suis trop mal pour en refaire un tout de suite. J'attend un peu, la tête posée sur le bras de Caden, et l'esprit dérivant au gré de pensées farfelues. Je ne me sens même plus respirer pourtant mon souffle n'a jamais été aussi profond. Nos corps se rapprochent doucement et je l'entends me susurrer à l'oreille « Et pour ce qui est du pompier baraque… J’ai toutes les qualifications. Un beau black sportif et baraque, doté d’une lance experte pour satisfaire tes envies et inonder ton corps de plaisirs… ». Riant instinctivement, en même temps que lui, je tourne la tête vers son visage si prêt du mien tout à coup, le sourire béat scotché aux lèvres. Ce mec est un tombeur. Un dragueur de renommé. Et je ne peux pas nier qu'il me plaise. Si je n'avais pas Noah dans la tête, je serai capable de lui faire l'amour toute la nuit, sans aucuns scrupule, mais je suis beaucoup trop honnête -même défoncée, oui oui- pour lui laisser croire que je suis open. Malgré tout, je sens son souffle sur mon visage et je me surprend à hasarder mon regard sur ses lèvres, puis dans ses yeux à nouveau. Si je fais un seul mouvement, je sais pertinemment que je vais finir par l'embrasser. C'est tellement compliqué de résister à quoi que ce soit quand la drogue nous laisse croire que rien n'a d'importance. « Je ne doute pas une seconde que si ma tente prenait feu, tu serais le premier à venir me sauver. » Mon regard vacille à nouveau sur son sourire alors qu'il rigole. Seigneur j'ai envie, j'ai envie... Peut-être qu'au fond je ne suis pas si honnête que ce que je voulais me faire croire.

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Pourquoi elle répète ? C’est un perroquet ? Non, trop baisable pour ça. Pouf, tant pis ! Je n’ai pas envie de comprendre ! Je préfère fermer les yeux et m’imaginer dans un pays tout à fait bandant remplis de fées nues notamment. Ouai, ça c’est fun ! – et très geek. Je grommelle, elle est à la fois si percutante et bruyante, et bavarde, et vrai. Et pleins de choses en fait ! « Ouai c’est pour ça que tu passes du temps avec moi ! Je suis Dieu ! Dionysos, il n’est pas gay… euh grec ! Mais martiniquais ! Si si, c’est moi ! Je tiens à préciser que je ne porte pas de jupette blanche ! J’suis pas pd ! » Je rigole et je passe bien vite à autre chose. Une partie de moi-même a été éveillée ce soir, et c’est la première fois qu’elle s’éveillait en la présence de Maggie. L’envie. Pas que la blonde m’inspire pas le désir, loin de là, je lui fais vivre le Nirvana quand elle veut mais là, ce soir, j’ai bien envie qu’on s’occupe de moi ! J’ai envie qu’ELLE s’occupe du pauvre pompier que je suis – dans une autre vie sûrement. En tout cas, je tente le tout pour le tout. Ses cheveux n’ont pas seulement l’odeur de la Marie-Jeanne mais aussi son parfum à elle. Elle sent bon. Mais sa réponse me coupe dans ma tentative de toucher sa peau, la sauver… Au fond, péter ou non, j’irais toujours la sauver. Même si défoncer, j’aimerais bien lui faire d’autres choses. Je suis pervers, je sais mais… c’est moi. Lorsque j’arrête de rire, je retourne à la charge. « Tu veux tenter un exercice ? Pour l’entrainement… » Je plonge mon visage dans sa chevelure pour poser mes lèvres dans son cou. Wow. C’est étrange. Je n’ai jamais vécu ça. Ce n’est pas la drogue en moi qui me fait ressentir ça, même si elle me pousse un peu en plus de mes envies à le faire. J’arrête de l’embrasser et remonter mon regard plus haut. Je resserre un peu plus l’étreinte. « Tu verras que tu vas t’amuser… » dis-je en souriant. De ma main libre, je la glisse sur son ventre. Sa peau est douce, je n’ai jamais remarqué. A part quelques regards sur elle quand elle a pu être en bikini sous mes yeux, je n’ai jamais eu d’autres contacts avec cette partie de son corps. C’est… transcendant. Et ça me donne envie de « plus ». Mes mains remontent au niveau de ses côtes, juste en dessous de sa poitrine. « si tu en as envie… » conclus-je alors que j’approche mon visage du sien dans le but de poser mes lèvres contre les siennes. Je l’avouerais que je n’ose pas trop. Je ne voudrais pas que ça brise notre amitié. Je sais que coucher avec Maggie serait conséquence de mon côté. Mais je n’ai pas envie que ça brise « tout », de sa part.

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Je suis dans un trip énorme. Comme si mon corps était tombé dans une autre dimension. Je n'arrive presque plus à différencier le temps réel de mes délires mentaux. Et j'ai chaud, sous cette tente. Le souffle de Caden devient de plus en plus intense sur mon cou. « Tu veux tenter un exercice ? Pour l’entrainement… » Et il embrasse le côté de ma nuque. C'est tellement bizarre venant de Caden. Même si je sais que je lui plais, comme lui connait cette réciprocité. Je ferme les yeux, un instant, pour essayer de garder mon calme, mais j'ai le sentiment de perdre l'équilibre et de basculer en arrière. « Tu verras que tu vas t’amuser… » Je retrouve ses yeux sur moi, et je ne peux m'empêcher de rire, parce que son envie est tellement évidente. Et il sait attiser la mienne en caressant doucement mon ventre. Je ne sais pas si c'est la weed ou la situation, mais je me perds en le regardant. Je ne crois pas l'avoir déjà regardé sous cet angle. Il a des lèvres si pulpeuses. Je ne pensais pas à ce point. Et quand il passe sa langue dessus, je me surprends à faire la même chose. J'ai si facilement oublié Noah que je culpabilise presque. Ça doit être Caden, la weed et ce festival, je sais pas. Tout est si facile. Je me prends plus la tête à cet instant présent... Il murmure « si tu en as envie… » Au fond, oui. Je n'ai pas envie de me retenir. Je ne le fais jamais quand il s'agit de croquer dans un bon gâteau ; qu'est-ce qui me retient maintenant ? Peut-être notre amitié. Mais quand ses lèvres se rapprochent doucement des miennes, je ne les quitte pas du regard. Et sentant ses mains sur mon ventre, je faiblis et viens l'embrasser. Doucement d'abord. Et c'est étrange ce baiser, mais affreusement bon. Je n'ai jamais douté pas du potentiel de Caden mais je ne pensais pas qu'il aurait cet effet. Nos souffles se mêlent, comme nos langues, qui dansent passionnément l'une avec l'autre. Mais je mets vite fin à ça, le regarde dans les yeux. Ils sont rouges ; ça me fait sourire de voir sa gueule de défoncé. Par simple précaution, je lui dis, pointant un doigt entre sa tête et la mienne, comme une menace -ratée- « Ça ne doit rien changer entre nous hein ! » Je serai beaucoup trop mal de savoir que notre amitié en est écorchée. Même si je sais que je n'ai pas à m'inquiéter, car Caden est un gars sans complications, qui prend les choses comme elles viennent et qui ne cherche pas forcément à se caser.

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Je ris irrémédiablement quand il parle de son corps de dieu grec comme d'une drogue. On ne va pas mentir, j'ai toujours trouvé Caden très bien foutu, mais jusqu'ici, je n'avais pas vraiment envisagé quoi que ce soit entre nous. C'était plutôt le genre de gars dont je parlais à mes amies célibataires, sans vraiment me dire que je pourrais en profiter. Quoi que... « Pour ma part, tu me connais assez bien pour savoir que ça ne change rien. J’ai juste envie… de toi, ce soir. Je sais pas pourquoi. T’prends pas la tête, Maggie ! » Je le regarde intensément. « Han, moi je sais pourquoi... Tu es défoncé. Je suis une déesse. Logique. » Finalement ça ne change rien pour lui. Et tant mieux. Mieux vaut prévenir que guérir il parait. Je préférai mettre les choses au clair dès le départ. Mais c'est ça que j'aime avec Caden. Quand je dis qu'il ne se prend pas la tête, je ne mens pas. Il fonctionne sur impulsion ce mec. Et après une seconde de regard échangé, nos lèvres se retrouvent facilement. C'est incroyablement bon cet effet qu'il a sur moi ce soir. Je me sens juste bien avec lui. Toujours dans notre élan de tendresse, Caden vient se hisser au dessus de moi où il commence à s'occuper de mon soutien gorge. Je le laisse faire parce qu'au fond j'en ai autant envie que lui et que cette folie qui brûle en moi s'intensifie crescendo à chaque fois qu'il touche mon corps. Un peu plus bas, je peux déjà sentir son entre jambe en alerte. Et ça me fait sourire. « Laisse-moi faire. » Dit-il dans un murmure avant de me déshabiller presque totalement. Je me retrouve en culotte, le torse collé contre le sien, et quand il commence à embrasser mon cou, une nuée de papillons réveille mon estomac. De même quand il vient s'attaquer à ma poitrine. Sa douceur est trop agréable. Je suis complètement à sa merci. Décidément ce soir, Caden serait mon pompier. Et il fait parfaitement bien son job. Ses mains me caressent et je ferme les yeux, soumise à ses sensations qu'il sait si bien faire naître en moi. Et je redresse immédiatement la tête vers lui quand il s'approche un peu de trop près de mon entre jambe. « J’ai envie de te faire l’amour de suite, maintenant… » Et moi dont. Ses mots sortis de sa bouche sonnent extrêmement sexy. Alors j'attrape son menton et me redresse pour l'embrasser encore, langoureusement, passionnément. Je caresse sa joue, puis sa nuque. « Je serai ton infirmière ce soir » Je viens susurrer ses mots à son oreille, comme une autorisation pour lui de faire ce qui lui plaira de moi. D'une main, j'attrape son bras déjà descendu et le dirige lentement vers cette zone de mon corps qu'il n'ose toucher que du bout des doigts. Vas-y Caden, il n'y a plus aucun pudeur maintenant entre nous.

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