Andreas & Gia.
Her dress.Ce mec est si présomptueux qu’il pourrait me faire vomir. Il ne faisait ça que pour aller jusqu’au bout de son bizutage ? Se rendait-il compte qu’il dénigrait totalement ce qui a pu se passer ? Qu’il enlevait le peu de beauté qu’il n’avait pas décimé avec ce qui lui était sorti de la bouche ? Je roule des yeux à l’écouter, mais je continue quand même d’essayer de le décoincer un petit peu, je me dis seulement que je n’ai pas encore titillé la folie dans son « petit » corps. Je ne pensais pas qu’il m’arrêterait dans mon petit jeu, dans ma tentative, dans ma tentative d’obtenir le graal. Je tente de sonder en le fixant mais ce n’est pas facile étant donné que je ne le connais pas du tout. Je fais une petite moue boudeuse un peu déçu. M’en vouloir à mort si ça se passait mal ? Il me connait peu, ça se voit. «
Je prendrais le risque. » Parce que j’en suis sûre que rien en se passera mal. Ce qui me faisait plutôt rire, c’est qu’il n’avait pas tort que le crime organisé, je connaissais un peu. Je vous jure, je souris mais je me retiens. Sauf que ce n’est pas ce genre de crime que je recherche. M’enfin, on s’en fou hein ? «
J’ai le sang chaud mais je ne suis pas une voleuse. J’ai bien assez d’argent pour ouvrir au moins 100 magasins comme celui-ci. » avouais-je ouvertement. Je sens sa main vouloir me rejeter, j’ai l’impression que j’ai du mal à le rendre réceptif à cette envie, cette pulsion à la fois sexuelle, sensuelle et malsaine. Et quand il m’avoue qu’il a quelqu’un dans sa vie, j’entends bien ça mais… «
Tu n’as pas dit en couple… J’en conclus que tu as encore ce joyeux titre de célibataire. Autant en profiter un peu avant d’avoir une laisse, non ? » Je presse ma main contre la sienne pour le repousser contre le bac, glisser mes hanches contre les siennes, en pressant un peu évidemment. De ma main libre, j’attrapais mon téléphone. «
Vieni nel negozio, adesso. (Viens dans le magasin, maintenant). » Puis je glisse le téléphone dans mon sac à main en jetant un petit regard à Andreas. Quelques secondes plus tard, à peine, un homme en costard entre dans le magasin. Un Taylor digne d’un Fifty Shade. «
20 années dans les Marines et 10 ans qu’il me protège, ça te va comme référence pour te rassurer ? » Je n’ai pas envie de blablater bien longtemps. «
Je n’ai pas besoin de te sortir toutes les raisons du monde, c’est un patriote américain de confiance. S’il travaille pour moi depuis autant de temps, c’est que je suis de confiance, non ? » Je presse discrètement mes hanches contre Andreas, gardant le dos arqué pour ne pas être trop proche de lui, de capter son regard. Je l’avoue que j’essayais de bomber un peu ma poitrine, mais c’est inconsciemment hein. «
Allez, fais pas le coincé, Andreas. » murmurais-je pour que seul lui m’entende. La petite chérie ou la confiance n’ont plus vraiment de crédibilité maintenant, à mes yeux.