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    Rescue me. Zoé&Swann

    Ven 3 Oct 2014 - 13:23
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    Zoé Barovitch
    Zoé Barovitch
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    A peine ai-je raccroché que je jette mon téléphone portable de l'autre côté du canapé, et me lève pour aller ouvrir à Swann. Mes sanglots se sont un peu calmés en lui parlant mais je sais pertinement que quand il portera un regard sur moi, tout reprendra de plus belle. Je m'arrête un bref instant devant le miroir pour découvrir à quoi je ressemble. Un cadavre. Les yeux rouges, le visage pâle et fade, les cheveux décoiffés. Je porte même le vieux pyjama douillé qu'habituellement, je ne montre pas. La simple idée que Swann me voit comme ça me désespère. Je suis laide à voir et pitoyable. Alors je préfère passer mon chemin plutôt que d'avoir affaire à mon reflet hideux. Derrière ma porte d'entrée, j'entends qu'on s'agite. Par précaution, je regarde à travers le judas et soupire en y voyant Swann, soulagée. Je l'ai trop attendue. Je m'empresse d'ouvrir la porte, le coeur battant et l'estomac crispé. « Swann... » Je prononce son prénom d'une voix faible et tremblante. Quand il me voit, je lis dans ses yeux comme un choc. J'ai terriblement honte de me retrouver dans cet état face à lui, mais j'avais tellement besoin de sa présence que je suis prête à passer au dessus de ce moment opprobre. Jamais je n'aurai cru en arriver là. Encore moins devant lui. Mais le départ de Vlad sonne comme un poignard enfoncé dans mon corps, lentement et sinieusement, histoire d'accentuer cette douleur aigue. Quand je vais le raconter à Swann -parce que, oui, le moment des explications est inévitable- je sais qu'il va mal le prendre. Il n'aime pas Vlad et encore moins l'addiction que je lui porte. Je suis tellement désolée de l'emmerder avec ces histoires ; je ne veux pas l'énerver. Et pour ça, je suis incapable de le regarder dans les yeux. Son regard me transperce jusqu'a atteindre cet énorme trou béant, ce puit de larmes en moi. Silencieuse et immobile face à lui, je baisse la tête vers ses pieds pour ne pas craquer à nouveau. C'est débile. Je sais que ça va finir par sortir mais... Pas maintenant. Non. Je veux juste ses bras pour l'instant.

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    La passion de Louise aura raison de moi, autant que celle de Molière a eu raison de lui. J'ai vu ces flammes danser sur ma peau jusqu'à entrer dans mes chairs et les brûler. Mon corps paralysé, j'ai senti la douleur crisper chacun des membres de mon corps. Et mon cri s'élevait dans la salle, transperçant le toit pour flotter jusqu'à la lune. Car c'est là-bas que j'ai abandonné ma fierté et mon amour propre.

    Re: Rescue me. Zoé&Swann

    Ven 3 Oct 2014 - 22:59
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    Zoé & Swann
    J'étais enfin arrivé chez elle, ma planche de skate à la main, je toquais comme un malade, je ne me voyais pas non plus défoncer la porte et arriver comme dans un bon film d'action, non merci... Je ne voulais pas la frustrer ou la braquer davantage, était-ce si grave que cela ? Une partie de moi voulait savoir comme une autre avait peur d'apprendre la vérité. Parfois il y a des vérités qu'on sait mais qu'on ne veut pas entendre mais en même temps je ne m vois pas être égoïste à ce niveau et la supplier de ne pas parler de Vlad sous prétexte que ça me met mal, si elle veut en parler, je la laisserais parler, qu'importe que je sois mal ou bien, tout ce qui m'importe c'est elle.

    Je sautillais limite sur place devant cette porte qui tardait à ouvrir, ça me démangeait vraiment de l'ouvrir sans y en être invité mais avant que je n'ai le temps de dire "fonce" Zoé ouvra enfin la porte là je devins blanc comme neige. Je m'en foutais du fait qu'elle soit en pyjama ou pas, elle aurait pu être habillé avec un sac poubelle, je m'en foutrais complet mais là ce qui m'attira c'est son visage... Ses yeux rouges, ses larmes nouvelles qui coulaient le long de ses joues, elle semblait fatigué, comme si elle n'avait pas dormi depuis des lustres. J'eu un bug... J'ignorais combien de secondes mais j'étais là, en train de la regarder, droit dans les yeux et je ressentis de nouveau cette boule au ventre... Cette putain de boule qui me ferait presque me tordre en deux tant la souffrance était là.

    Elle dit faiblement mon prénom mais ça me suffit pour me confirmer ce que je craignais et ce que j'entendais déjà au téléphone depuis une bonne quinzaine de minutes. Je lâchais mon skate brusquement, là, devant Zoé et je la pris fortement dans mes bras. Je ne jetais jamais mon skate ainsi, mon skate était précieux, tous mes skates d'ailleurs, mais là... L'état de Zoé m'alertait plus que les pseudos éraflures que mon skate risquait de se prendre après une telle chute.

    - Je suis là, ok ?

    Murmurais-je doucement près de son oreille avant d'embrasser son crâne tendrement.

    - On va s'asseoir sur ton canapé, et on va parler, ok ? Je suis là, tout va bien, tu n'es pas seule.

    Je pris sa tête entre mes mains, je la forçais un peu à me regarder et j'essayais de lui faire un petit sourire qui j'espérais aller la réconforter un minimum. Je repris vite ma planche tombée au sol, je tenais la main gauche de Zoé dans mon autre main et je rentrais chez elle, en prenant soin de fermer calmement la porte. Pourquoi son appart semblait aussi triste qu'elle à cet instant précis ? Etait-elle dans cet état depuis un moment ? J'essayais de respirer calmement, je ne voulais pas qu'elle voit que cela m'affectait aussi, j'étais là pour l'aider, non l'enfoncer.

    On se dirigeait vers son canapé, j'attendis qu'elle s'assit en premier et je la suivis de très près, gardant ma main dans la sienne. Je voulais qu'elle comprendre que je ne comptais pas partir aussi vite arriver. Je voulais l'écouter, comprendre et essayer de faire au mieux pour l'aider. Je ne supporterais pas de la quitter sur un échec. Mon but est de la voir sourire, non pleurer.

    - Tu veux en parler maintenant ? Tu veux que je te prépare une boisson chaude ? Dans les films de filles, ça aide pas mal pour parler apparemment...

    J'essayais encore de plaisanter même si je me doutais qu'elle n'allait pas rire aux sanglots mais je ne pouvais pas la laisser ainsi... Je ne supporte pas les échecs, je suis très mauvais perdant et mes camarades de skate peuvent le confirmer quand on ose perdre une compet importante pour notre team.
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    Re: Rescue me. Zoé&Swann

    Sam 4 Oct 2014 - 13:18
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    Zoé Barovitch
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    La réaction de Swann en me voyant est la preuve même que cette fille qu'il a en face de lui est belle et bien une inconnue. Je n'ai jamais été au plus bas. Encore moins face à lui. Alors, honteuse, je baisse les yeux. Je vois son skateboard tomber au sol et lui s'approcher de moi pour me prendre dans ses bras. J'ai tellement attendu et redouté ça. Ses bras qui m'enlacent, ma joue sur son torse. Mon cœur se relâche et je pars en sanglots. Encore. Ce genre de sanglots qui m'arrachent des cris de pleurs. Doucement je passe mes bras autour de sa taille et la sert fort. Peut-être un peu trop fort. Mais je m'agrippe à lui, avec rage et désespoir. Comme si je n'attendais que ça pour me lâcher pleinement. Oui, j'ai la rage au ventre. Je brûle de sentir à quel point le départ de Vlad est un abandon. C'est lui qui devrait être là, à me prendre dans ses bras, à me rassurer. Parce que c'est pour lui que j'ai fait tout ce que j'ai fait, que je suis devenue celle que je suis devenue. Le cinéma. Hollywood. Los Angeles. J'ai été la plus grande conne du monde à vouloir attirer son attention pour finalement le voir partir. J'ai été à côté de la plaque et aujourd'hui j'en paie le prix. « Je suis là, ok ? » Susurre-t-il à mon oreille avant d'embrasser mon crâne. Je ne remercierai jamais assez Swann d'être venu. Alors je le serre fort, de plus belle, en remerciement de tout ce qu'il fait pour moi, à la place de Vlad. Je me doute que me ramasser comme ça à la petite cuillière n'est pas une partie de plaisir. « On va s'asseoir sur ton canapé, et on va parler, ok ? Je suis là, tout va bien, tu n'es pas seule. » Forçant mes pleurs à cesser, je hoche la tête, mettant fin à cette étreinte qui me faisait tant de bien. Il prend ma tête entre ses mains pour me forcer à le regarder. Ca fait mal ça aussi. Parce que le regarder dans les yeux revient à assumer mon état, à réaliser que tout ça est réel. Je vois à peine ce sourire supposé m'adoucir, flouté par mes larmes. Rapidement, il attrape son skateboard d'une main et glisse l'autre dans la mienne. Je le suis jusque mon canapé où je me re-réfugie sous le plaid, comme pour cacher avec mon corps, ce mal être qui m'habite. Ma main reste dans la sienne quand il s'installe à côté de moi. Du bout du pouce, je caresse la paume de sa main, parce que ça m'apaise. « Tu veux en parler maintenant ? Tu veux que je te prépare une boisson chaude ? Dans les films de filles, ça aide pas mal pour parler apparemment... » Je secoue la tête négativement, dans un bref sourire. Habituellement, j'aurai ri. C'est ce que la véritable Zoé aurait fait. Et pourtant mon visage est tellement crispé que rien ne sort. Je n'ai pas besoin de chocolat chaud, de thé ou de café. Je n'ai pas soif. Je n'ai plus faim. De toute manière ce n'est pas comme si je me nourrissais beaucoup dans mes meilleurs jours. Je crois bien que Swann s’inquiéterait à la simple vue de mon frigo. Inutile d'en rajouter une couche. Il fallait en venir aux choses sérieuses. Que tout sorte, enfin. Même si ça fait mal, même si c'est dur. Après ça je serai soulagée, le plus dur sera fait et je n'aurai plus qu'à finir la nuit au fond de mon lit à pleurer toutes les larmes de mon corps jusqu'à la sécheresse de celles-ci. « Vlad est parti... » J'arrête de caresser sa main parce que la sérénité n'a plus lieu d'être, que j'ai peur de mes mots et de sa réaction. Encore une fois, mon regard le fuit. « Il m'a abandonné... Sur un coup de fil rapide. » Je sens cette haine revenir alimenter mon être. Sous le plaid, mon poing se durcit et j'en arrive à détester Vlad autant que je l'aime. « Je n'ai même pas pu le retenir. Il rentre en Russie... » Je suis écœurée. « Il a dit qu'il était désolé, qu'il tenait à moi, et que si j'avais besoin de lui en n'importes quelles circonstances je pouvais le contacter... Mais il est quand même parti. » Mes parents m'ont abandonné. Anita (le pilier de mon enfance) aussi. Et maintenant Vlad... Je déteste ça. M'attacher à quelqu'un et le voir partir, me laisser, comme si je n'avais pas tant compté que ça. Ça me tue de finir par l'admettre mais si tout ça est si récurrent, peut-être que c'est parce que c'est ma faute. C'est moi le problème. Je n'ai pas envie de faire aussi fuir Swann. Le seul qui me reste.  Doucement les larmes se remettent à troubler ma vue. Je lève enfin les yeux vers Swann, avec peine et désolation. « Pardon. Pardon... » Je pourrais m'excuser un milliard de fois pour ce que je venais de dire. Tant qu'il reste avec moi, qu'il ne m'abandonne pas lui aussi.
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    La passion de Louise aura raison de moi, autant que celle de Molière a eu raison de lui. J'ai vu ces flammes danser sur ma peau jusqu'à entrer dans mes chairs et les brûler. Mon corps paralysé, j'ai senti la douleur crisper chacun des membres de mon corps. Et mon cri s'élevait dans la salle, transperçant le toit pour flotter jusqu'à la lune. Car c'est là-bas que j'ai abandonné ma fierté et mon amour propre.

    Re: Rescue me. Zoé&Swann

    Dim 5 Oct 2014 - 13:17
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    Zoé & Swann
    On était là, main dans la main, elle me caressait la mienne du bout de son pouce et je dois avouer que cela était bizarre. Je veux dire, je lui ai déjà fait des câlins, ou l'inonder de bisous et elle aussi mais c'était plus pour la charrier même si le coeur y était vraiment... Pour ma part du moins. J'essayais de rester concentrer sur ses yeux, sa peau, je voulais capter et comprendre le moindre de ses gestes ou sensations. Je ne voulais pas être à côté de la plaque et mal la conseiller pour risquer de la blesser davantage: je ne me le pardonnerais pas.. Même jamais.

    Elle ne répondit pas à ma petite blague ou du moins à ma petite façon pour essayer de la faire sourire, elle était comme paralysée du visage et ça me tordait toujours autant l'estomac, je reprenais à peine mes forces vis à vis de la course en skate que j'ai fait de chez moi à chez elle, j'étais fatigué mais j'en avais rien à faire, je voulais pas me reposer sur mes lauriers si je puis dire... Mais je me forçais à avoir un visage qui se voulait rassurant, elle n'avait pas besoin d'avoir en face d'elle une personne triste, je voulais l'aider non l'enfoncer. Quelques secondes de blanc passèrent et elle prit enfin la parole sans que je ne la force à faire quoique ce soit... Et rien que sa première phrase me fit un grand coup au coeur. Vlad. Je l'avais pressenti... Je serrais fortement les dents mais je maintenais mon regard qui se voulait calme sur elle, je voulais entendre la suite. Qu'est ce que ce crevard lui a fait ? S'il a osé la toucher, je serais capable de retourner la Terre entière pour le retrouver et le massacrer. J'étais pas de nature violente à la base mais faire du mal à Zoé c'est pire que de m'en faire à moi directement.

    Il l'a abandonné, c'était ça... La raison. A peine ces mots de dit qu'elle me lâcha et se recroquevilla sous son plaid comme si c'était une honte... Une honte de paraître détruite face à moi alors que pas du tout, mais je ne voulais pas la frustrer donc je préférais la laisser faire et qu'elle soit dans une position qui l'aide et non la desserre.

    Une fois réinstallée, elle reprit la parole et m'expliqua comment il l'avait dégagé en force, comme une sous-merde... Comme un lâche, avec un simple coup de fil. L'adrénaline montait et si ce type avait été en face de moi je lui aurais fais la morale du siècle quitte à lui en foutre une s'il n'avait pas compris mes mots. Inspire. Expire, me répétais-je dans ma tête pour garder mon sang froid, ça ne servirait à rien de s'énerver... Vlad n'est même pas là et Zoé n'a pas besoin de ça. Je me rapprochais un peu d'elle, posant ma main sur sa jambe à travers son plaid et à peine ce geste de fait qu'elle refondit en larmes et s'excusa aussitôt alors que je n'avais rien dit.

    - Ne t'excuse pas Zoé... On m'a souvent dit que pleurer ça faisait du bien et tu n'as pas à avoir honte avec moi... Je suis ton...

    Ca m'arrachait le coeur de dire ça mais ce n'était que la vérité.

    - ... meilleur ami.

    J'essayais de maintenir tant bien que mal un petit sourire sur mon visage.

    - Ecoute... Toi et moi, on sait que je n'aime pas Vlad, je n'ai jamais compris ce qui te liait à cet homme et il ne m'a jamais inspiré et ce qu'il vient de te faire ne fait que confirmer mes opinions à son égard. Tu vas t'imaginer que si je te dis cela c'est car je suis ton meilleur ami mais là je te parle en tant qu'homme et non comme ton Swann adoré, ok?

    Je caressais ce qui semblait son mollet de ma main, à travers toujours son petit plaid. Elle était si fragile et mignonne à la fois et je la trouvais toujours aussi belle au naturel et ses cheveux en mode "wild attitude."

    - La façon dont il a agit c'est juste... Horrible. Un lâche. Tu vaux mieux que ça. Excuse moi de l'expression, mais s'il portait vraiment ses couilles, il aurait pris la peine de te le dire en face en te disant les raisons de son départ. Ce n'est pas en se tirant à l'autre bout de la planète et en disant "je serais toujours là pour toi" que ça s'appelle "bien agir". Quand j'ai quitté mon ex-femme, Gwenn, pour aller à L.A pour mes études, j'aurais remué ciel et terre pour elle, j'aurais aimé l'avoir souvent au téléphone, je lui aurais payé le billet d'avion pour qu'elle vienne me voir, Skype tous les jours, on se serait écrit et je lui aurais prouvé avec des gestes en plus de mes mots que je tenais vraiment à elle et si elle avait un coup de blues ou un quelconque problème, j'aurais pris le premier avion direction Cape Town pour la retrouver la prendre dans mes bras. Mais jamais je me serais tiré à L.A en lui disant par téléphone que je me tirais comme ça, en lui disant vite fait que je serais là pour elle... Ca aurait sonné tellement faux. Ton Vlad... Je sais qu'une addiction c'est dur à maîtriser... Je le sais, j'ai été moi-même addict à Gwenn mais j'ai appris avec la vie, que si une personne ne te respectait pas, cela ne servait à rien de lui courir après. On est là pour être heureux, c'est ça le but de la vie non ? Donc il faut se concentrer sur les personnes qui sont là....

    Je m'arrêtais quelques secondes, elle semblait concentrée à l'entente de mes mots.

    - Ce n'est pas car lui t'a abandonné ou bien d'autres dans le passé que toutes les personnes autour de toi sont ainsi... Regarde moi, on se connait depuis combien de temps ? Longtemps non ? Est-ce que je t'ai déjà fait faux-bon une seule fois ? J'ai toujours répondu présent et aujourd'hui en est une nouvelle fois la preuve.

    Waw, là je me retrouvais à énormément parler, ça ne me ressemblait pas, mais j'avais besoin de lui dire tout cela, pour qu'elle comprenne que moi j'étais là et qu'elle n'était pas aussi seule ou nulle qu'elle le croyait.

    - Je t'aime énormément Zoé, qu'importe que tu sois en pyjama, non maquillée, en jeans, en short, habillée en jog', avec des tshirts XXL ou normaux, j'en ai rien à faire de tout cela moi ce qui m'importe c'est ce que tu es vraiment, la vraie toi, l'apparence à mes yeux n'est que secondaire. Nos corps changent, on a beau être fin, grand, petit, avec des formes, mais la personnalité, elle, reste la même. Demain tu pourrais prendre 20 kilos et te faire brune je t'aimerais toujours autant et je ne pense pas que cela aurait été le cas de Vlad... Tu mérites tellement mieux, t'es une femme hors-paire et l'homme qui partagera ta vie en aura de la chance... Beaucoup même.

    Je me penchais délicatement vers elle, je mis main main de libre sur son petit visage attristé, je lui séchais ses larmes tendrement avant de venir lui déposer un léger baiser sur son front en fermant les yeux, profitant de son odeur plus qu’exquise mais je ne devais pas me laisser déconcentrer par ça... Je devais garder au clair mes esprits et voir ce que Zoé comptait me dire... Savoir ce qu'elle ressentait exactement.
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    Re: Rescue me. Zoé&Swann

    Dim 5 Oct 2014 - 20:22
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    Le petit silence de Swann alors que je lui avoue la raison de mon mal être me laisse perplexe. C'est comme si je pouvais deviner ce qu'il se passe dans sa tête. Cette simple idée me fait affreusement culpabiliser. Alors je m'excuse, parce que mon intension n'est en rien de le froisser. Je cherche juste du réconfort... « Ne t'excuse pas Zoé... On m'a souvent dit que pleurer ça faisait du bien et tu n'as pas à avoir honte avec moi... Je suis ton... meilleur ami. » Il s'approche doucement de moi. Mais je grimace, parce que je sais que ce n'est pas sa pensée première. Il tente d'esquisser un sourire mais finit enfin par en venir aux faits. Je me fous des fioritures qu'il peut mettre pour adoucir le problème. Ce que je veux c'est que ses pensées sortent de sa bouche. Finalement je ne les redoute plus, je les attends. Et ça fait mal. Inévitablement. Je déteste Vlad pour m'avoir détruite comme ça, même si je sais pertinemment que ce n'était pas son intention. Je connais notre relation et je sais très bien qu'il ne voudrait pas me faire du mal. Si j'en suis là aujourd'hui c'est parce que je me suis obstiné à croire qu'un jour peut-être il y aurait un quelconque avenir pour nous deux. Comme une idiote. Mais entendre Swann le traiter de lâche me heurte. Parce que malgré son départ et cette douleur qu'il m'inflige, je ne peux m'arrêter de l'aimer. Et je me sens éperduement débile de continuer de prendre son parti alors que c'est lui le problème dans ma vie aujourd'hui. « Mais je connais les raisons de son départ. Son travail. Il a eu une oppotunité, et il l'a saisi. » Il a bien fait au fond. De toute manière, même s'il s'agissait d'une femme, il ne me le dirait pas, parce que ça, il sait que ça me blesse. Et moi je continue à lui trouver des excuses.  
    Swann enchaîne en comparant mon addiction à la sienne pour Gwenn. Je déteste cette garce pour ce qu'elle lui a fait subir, mais je refuse de croire que Vlad ait quoi que ce soit à voir avec elle. Oui, je sais très bien que le monde entier me pense aveuglé par lui. Peut-être bien qu'il a raison le monde entier ? Peut-être bien que Swann a raison ? Que je devrais me concentrer sur les personnes qui sont encore là. Sur lui. Il caresse doucement ma cuisse à travers le plaid et son sourire se veut rassurant. « Je t'aime énormément Zoé, qu'importe que tu sois en pyjama, non maquillée, en jeans, en short, habillée en jog', avec des tshirts XXL ou normaux, j'en ai rien à faire de tout cela moi ce qui m'importe c'est ce que tu es vraiment, la vraie toi, l'apparence à mes yeux n'est que secondaire. » Sa présence et ses mots me réchauffent le coeur et j'ai envie de le prendre dans mes bras -mais ne fais rien. Parce que son amour pour moi est un cadeau du ciel. Si je le perds je m'en voudrais toute ma vie. Comme avec Vlad après tout. A nouveau je caresse la paume de sa main du bout du pouce, comme pour lui signifier que sa présence me fait du bien. Et pourtant quand il retourne sur le sujet épineux, je me crispe encore. Quand il parle de Vlad, j'ai mal au coeur. C'est affreux. « Je ne pense pas que cela aurait été le cas de Vlad... Tu mérites tellement mieux, t'es une femme hors-paire et l'homme qui partagera ta vie en aura de la chance... Beaucoup même. » Il vient tendrement embrasser mon front alors que je prends sur moi pour ne pas repartir en sanglots. Au bout de deux heures de lutte, je commence à avoir mal au crâne et à être fatiguée. Je déteste pleurer. Mais je suis terriblement heureuse que Swann soit là avec moi. C'est beau et gentil ce qu'il me dit. Cependant je n'arrive pas à en croire un mot. Je continue d'être persuadée que si Vlad ne m'a pas accepté et qu'il est parti si vite, c'est à cause de moi. Je sais que Swann aimerait que j'oublie ça, que je me concentre vers l'avenir. C'est tellement plus facile à dire qu'à faire. « Mais je ne peux pas oublier Vlad sur un coup de tête. » Je le regarde, désespérée, et lâche ces mots difficilement, comme s'ils avaient longuement bloqué ma gorge. « Je l'aime encore et je ne peux pas faire l'impasse là dessus si facilement. C'est... trop dur. » Oh je sais très bien que mes paroles vont blesser Swann. Je le lis même sur son visage. Encore une fois je parle sans réfléchir. Je suis égoïste et pitoyable. Bien vite, je regrette mes derniers dires. Et pourtant il fallait que ça sorte. Je suis tiraillée entre ce besoin irrémédiable de me lâcher sans vergogne et cette peur bleue de le faire fuir. Reniflant un bon coup, je tente de me reprendre et de continuer mes explications. Je préfère ça au silence poignant. « Je ne sais pas quoi faire pour passer outre. Je me sens trahie et perdue, parce que c'est clair qu'il ne reviendra pas. » Noyée dans la détresse, je regarde Swann à la recherche d'un détail auquel m'agripper. J'ai envie de le prendre dans mes bras encore une fois mais je n'ose pas. Je n'ose plus rien faire. J'ai peur que le moindre mot ou le moindre geste que je fasse brise ce qui nous lie. « Et je suis fatiguée de pleurer. » A nouveau j'attrape un énième mouchoir pour vider mon nez de tout ce qui me gène tant. J'ai décidément perdu toute trace de glamour ce soir.
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    La passion de Louise aura raison de moi, autant que celle de Molière a eu raison de lui. J'ai vu ces flammes danser sur ma peau jusqu'à entrer dans mes chairs et les brûler. Mon corps paralysé, j'ai senti la douleur crisper chacun des membres de mon corps. Et mon cri s'élevait dans la salle, transperçant le toit pour flotter jusqu'à la lune. Car c'est là-bas que j'ai abandonné ma fierté et mon amour propre.

    Re: Rescue me. Zoé&Swann

    Dim 5 Oct 2014 - 22:32
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    Elle le défendait, elle ne faisait que le défendre, dès que j'osais le critiquer ou lui dire qu'elle méritait mieux j'avais l'impression de la vexer davantage... Dans aucuns cas elle n'a confirmé mes idées ou hypothèses sur Vlad, elle était comme enivrée par ce mec, hypnotisée, subjuguée, ensorcelée... Ce n'était pas la Zoé que je connaissais et aimais, c'était une Zoé anéantie, démolie, détruite, qui se pensait l'erreur du siècle alors que la fameuse erreur ce n'est que ce Vlad... Je crois que je ne l'ai vu qu'une fois en photo sur son téléphone lorsque je m'étais amusé à jouer à des jeux qu'elle avait tandis que mon tel avait rendu l'âme. Je dois avouer que pour son âge, c'était un bel homme, très charismatique et classe. Il dégageait une certaine "grandeur" que j'étais très loin d'avoir. Aux yeux de Zoé je n'étais que le petit Swann, son meilleur ami rigolo... Ca me blessait de me sentir inutile sur le moment, car elle me faisait penser ça même si elle essayait de me prouver le contraire.

    Elle avait repris contact avec moi, en faisant jouer son pouce sur le dos de ma main, je me forçais à sourire car là, je devais être là pour elle et non faire à mon tour la demoiselle en détresse -si je puis dire.- Je prenais sur moi et je me disais que Zoé allait très mal et n'était pas objective dans ses pensées mais je ne pouvais pas lui en vouloir.

    - Ecoute Zoé... Je vais te parler de Gwenn et moi... Et on va comparer mon couple à toi et... Vlad.

    Je mis mon doigt sur sa bouche et je lui caressais délicatement sa joue.

    - Shht, laisse moi parler et à la fin tu me dis ce que tu en penses, ok?

    Je fis un sourire qui se voulait rassurant, je pris une bonne inspiration et je me lançais enfin.

    - J'ai rencontré Gwenn assez jeune... Elle a été mon premier vrai amour et je suis tout de suite tombée sous son charme avant même de la connaître. Mes parents m'ont toujours bien appris à respecter les femmes, et tu le sais. Je déteste voir des femmes objets ou qui se vendent comme de la pauvre viande... Ce qui est paradoxale avec leur couple vu comme tu le sais ils sont.... libertins et n'ont jamais été réellement ensemble. C'est pour ça que je ne leur parle plus, je déteste le mensonge mais bref, ça c'est une autre histoire.

    Quand je parlais, j'étais calme, peut-être trop calme, je tenais la main de Zoé dans la mienne et je lui caressais ses beaux cheveux blonds, là, tout délicatement, pour l'apaiser petit à petit.

    - Avec Gwenn c'est allé vite, on se ressemblait tellement, elle me faisait rire, je la faisais rire, on était des meilleurs amis comme des amants... Quand je t'ai connu, tu m'as vite rappelé Gwenn... Avant qu'elle ne me montre son vrai visage. J'étais éperdument fou amoureux de Gwenn, je pouvais tout faire pour Gwenn, si elle m'aurait dit de me jeter d'un pont pour lui prouver mon amour, je l'aurais fait et elle me faisait croire qu'elle aussi. Entre elle et moi c'était très fusionnel et ça, depuis le début. Elle s'entendait à merveille avec mes parents et moi avec les siens, j'avais enfin trouvé ma moitié car elle me donnait autant d'attention que elle m'en donnait. Il n'y en avait pas un qui aimait plus que l'autre et on ne s'amusait pas à se fuir l'un à l'autre. On respectait notre liberté sans pour autant se détruite ou se séparer comme de nombreux groupes font. Elle me soutenait dans ce que je voulais faire et moi de même. Quand je lui ai parlé de partir à L.A, elle m'a encouragé et elle m'a aidé à remplir les papiers pour mon passeport, les papiers pour la fac, pour mon appart... On était inséparables. Mais quand je lui ai demandé de venir emménager avec moi là-bas, elle a changé... Sur le moment je n'ai pas compris, mais avec le recul, tout est plus clair maintenant. Elle m'encourageait trop à y aller, elle semblait trop heureuse pour moi. Je pensais qu'elle était heureuse que j'aille dans une des plus grandes fac au monde mais en fait elle était surtout contente que je me tire pour qu'elle garde tout au Cape pour dépenser à sa guise et aller voir ailleurs librement. Je ne cherche pas à me faire passer pour la victime, laisse moi continuer...

    Je levais timidement les yeux vers Zoé, elle semblait concentrée sur mes mots.

    - Dès que j'avais posé un pas à Los Angeles, mon couple était fini. Plus de messages, plus d'appels, plus de lettres, rien. J'étais éperdument fou d'elle, je m'inquiétais, je voulais la joindre alors qu'avant de partir elle m'avait encore dit que elle et moi c'était pour la vie et qu'elle serait toujours là pour moi. Petit à petit, j'ai commencé à changer... Trop changer. Je suis devenu froid, distant, triste, je ne sortais plus, en cours je n'écoutais plus, j'étais anéanti car ce silence me pesait et me torturait. Au début, j'étais convaincu qu'elle était occupée, qu'elle avait des problèmes techniques, je lui trouvais diverses excuses qui pouvaient tenir la route et RJ, était limite à me fracasser contre un mur pour que j'ouvre les yeux mais je me refusais d'avoir été amoureux de le mauvaise personne alors que ce n'était pas réciproque. Je commençais à déconner, je buvais, je fumais, RJ me récupérait souvent en mauvais état et il m'emmenait avec lui faire la fête car j'me refusais à moi même de rester seul en attendant un coup de fil de Gwenn alors qu'elle ne semblait pas alerter par.... Tout ça. J'ai beaucoup déconné dans cette période, et j'ai fait un truc qui m'a... bref, j'ai fait un truc que je ne referais plus jamais tant ce n'était pas moi et mine de rien c'est "ça" qui m'a ouvert les yeux.

    Du truc que je parlais c'était du fait que j'ai couché avec RJ, une nuit où on était complet' défoncés... Et c'est ça qui m'a servi d'électroshock.

    - Il a fallu que je vive un truc pas cool pour me rendre compte de ma connerie gigantesque. Je buvais tellement je fumais tellement que je me détruisais peu à peu jusqu'à ne plus me reconnaître et tout ça pour une femme que j'estimais comme la femme de ma vie. Quand je suis revenu au Cape après cette mésaventure, je suis allé la voir et je lui ai dit ses quatre vérités. Je me suis senti tellement bien après ça... Et ce qui m'a le plus surpris c'est quand nos regards se sont croisés pour la première fois après des mois de séparation.... Je n'ai rien ressenti. Elle me dégoûtait plus qu'autre chose et j'avais de la peine pour elle. Pour la première fois depuis des années, je n'avais pas envie de la prendre dans mes bras et de lui dire que je l'aimais. Après des mois de descente en enfer j'ai compris qu'aimer et attendre après une personne qui ne nous respecte pas ce n'était pas la peine. On ne vit qu'une fois et il ne faut jamais laisser une personne à elle seule de dépendre de notre bonheur. J'avais des amis géniaux et je les délaissais pour Gwenn qui elle, s'en fichait pas mal de ce que je ressentais au fond. J'ai perdu RJ à cause d'elle alors que c'est lui qui m'a ramassé à la petite cuillère. Je me suis battu violemment avec lui en revenait à L.A par la faute de Gwenn, jamais je ne m'étais aussi violemment battu avec un pote, que lors de cette aprem avec RJ. RJ avait répondu présent lorsque Gwenn m'a lâché et moi j'ai abandonné RJ sans lui laisser des nouvelles lorsque j'étais revenu au Cape pour prendre un avocat et réclamer le divorce. Je te raconte tout cela... Car... Gwenn me rappelle Vlad. Je sais que tu détestes Gwenn à cause du mal qu'elle m'a fait, est-ce que tu comprends pourquoi je n'aime pas Vlad pour ce qu'il te fait ?

    Je la regardais dans le blanc des yeux pour la première fois depuis mon long monologue, je pouvais lire sa souffrance rien qu'en la regardant et ça me peinait énormément.

    - Je sais ce que c'est d'être accroc à quelqu'un, de voir son visage et d'être heureux comme d'être anéanti par cette même personne. Je ne connais pas Vlad, je ne peux pas te dire ce qu'il ressentait envers toi, mais d'un avis extérieur, la balance n'était pas équilibrée comme moi avec Gwenn... Je l'aimais comme un fou et elle se servait de moi et toi tu étais accroc comme une folle pour qu'il te lâche et parte en Russie. Si j'avais été à sa place, j'aurais soit refusé le post, soit je t'aurais demandé de m'accompagner comme j'ai fait avec Gwenn pour L.A. Mais jamais je n'aurais laissé Gwenn après un coup de téléphone et partir pour raisons professionnelles à l'autre bout du monde. Tu n'es pas seule Zoé crois moi, je sais que quand on va mal, on voit tout en noir et on amplifie tout mais s'il te plait, est-ce que tu penses que Vlad est triste à cette idée ? Est-ce que tu penses qu'il pleure dans son bureau en Russie car il t'a laissé ici? Est-ce que tu penses réellement qu'il était attaché à toi comme toi tu es à lui alors qu'il est parti comme une fleur sans rien dire ou presque?

    Je sais que mes questions sont dures à entendre et qu'elles blessent... Mais je ne peux pas la laisser dans cette illusion même si ça va prendre des jours à entrer dans son cerveau voire des semaines... Après tout, il m'a bien fallu des mois pour comprendre pour Gwenn, en couchant avec RJ mon meilleur pote alors que je me pensais 100% hétérosexuel... Mais je ne pouvais pas, rester là, sans rien dire et la regarder pleurer comme si c'était une image agréable à voir alors que ça me faisait plus de la peine qu'autre chose.

    - Je me doute que tu dois me détester avec mes questions, mais j'aurais aimé qu'on me les pose à moi, ou du moins que je les prenne davantage en considération au lieu de me dire que tout était de ma faute, alors que là, un an après, je me rends compte de ma connerie. Le fautif dans l'histoire ce n'est pas moi, mais Gwenn, c'est elle qui m'a utilisé et m'a lâché. C'est elle qui m'a menti durant des années en me prenant bien pour son petit toutou qui était toujours là pour elle tant je l'aimais. Je n'aime pas Vlad, car cet homme n'a jamais montré un signe d'affection envers toi... Pas le genre d'affection que toi tu aurais voulu du moins. A chaque fois que tu me parlais de Vlad, tu étais en larmes et tu te sentais mal par cet amour non partagé. Tu crois vraiment que l'amour c'est ça ? Pleurer tout le temps ? Être au bout de notre vie tandis que l'autre personne se porte bien en face ?

    Je décidais de m'arrêter là, elle s'était tût tout le long de mon très long monologue... M'avait-elle correctement entendu ? Ne déformait-elle pas mes paroles ? Je voulais qu'elle comprenne que j'étais là pour elle et non l'inverse.

    - Je t'aime Zoé, mon rôle est d'être là pour toi et non de te laisser moisir chez toi... Tu penses réellement que Vlad aurait fait ce que j'ai fait aujourd'hui pour toi ? Venir en skate, prendre des risques dans les rues en grimpant des grillages et sauter par dessus des petites murettes pour arriver le plus vite possible chez toi, juste pour le plaisir de te prendre dans ses bras et se sentir inutile en étant là pour toi?...
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    Re: Rescue me. Zoé&Swann

    Mar 7 Oct 2014 - 1:12
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    « Ecoute Zoé... Je vais te parler de Gwenn et moi... Et on va comparer mon couple à toi et... Vlad. » Non non non Swann. Je hoche négativement la tête, grimaçant. Il n'y a rien à comparer. « Non Swann c'est p- » Bien vite, il me coupe, plaquant son doigt sur mes lèvres pour me faire taire. Et je le regarde incrédule, alors qu'il caresse doucement ma joue humide. Je sais bien qu'il fait tout ça pour moi. Il veut bien faire. « Shht, laisse moi parler et à la fin tu me dis ce que tu en penses, ok ? » Accaparée par la fatigue, je renonce à m'y opposer. Après tout, ça m'ouvrira peut-être les yeux... J'ai le mince espoir que ses paroles viennent rendre la chute plus douce. Il m'adresse un léger sourire avant de commencer son récit et je le lui rends, prête à l'entendre. J'appuie le côté droit de mon corps contre le dossier du canapé, déposant ma tête sur sa hauteur pour me poser un peu mieux face à lui. Il ouvre son histoire au commencement même de sa relation avec Gwenn. Il raconte tout ça tellement calmement que ça sonne comme un beau conte de fée servant à bercer mes maux. Malheureusement j'en connais la fin et on est loin de la Belle aux bois dormant. Quand il commence à décrire à quel point lui et Gwenn étaient fusionnels, je me mords l'intérieur de la joue. Comme je le pensais, ça n'est pas la même chose pour Vlad et moi -malheureusement. Nous n'étions pas en couple. Alors quand il dit que Gwenn souhaitait son départ dans le simple but de profiter de son absence pour dépenser son argent et le tromper, j'essaie d'ouvrir la bouche pour intervenir. Vlad n'aurait en aucun cas été jusque là avec moi. Je sais qu'il me respectait, et me respecte encore... Même si peut-être moins que ce que j'envisageais. Finalement je me ravise à parler quand Swann me dit de le laisser continuer. Son regard vient doucement s'égarer dans le mien, fixé sur lui. Je sens que cette histoire le touche. Il a beau dire que c'est pour mon intérêt, je sais que ça lui fait du bien de me dire tout ça. Alors je continue de plus belle à caresser sa main. Finalement, entendre son histoire me fait un peu oublier mes soucis. Mes larmes cessent progressivement et ma respiration s'apaise. J'écoute Swann décrire son amour pour cette Gwenn et j'ai de plus en plus de mal à me dire qu'elle soit si mauvaise. S'il l'a tant aimé un jour, c'est bien qu'il y avait du bon en elle. Swann semblait si bien avec elle. J'aurai aimé que Vlad m'aime comme lui a aimé son ex-femme. C'aurait été si simple si j'étais tombé amoureuse d'un garçon comme lui. Et ça me peine de l'entendre dire qu'il a fini au plus bas comme ça. Que même son meilleur ami, RJ, n'a rien pu faire. J'aurai aimé être là pour lui à cette période de sa vie. J'ai presque l'impression de manquer à mon devoir d'ami... Je le regarde aujourd'hui et me rend compte à travers son récit qu'il a vraiment grandi, et su se sortir la tête de l'eau. Je souris timidement parce que je suis fière de lui, et attendrie par son histoire. J'avais beau la connaître, je n'avais vu tout ça sous cet angle.
    Finalement, je me rends compte que Swann a rapidement su me faire fermer mon clapet et m'envoûter avec son histoire. J'aime ce moment de confession, de proximité qu'il y a entre nous. Et je n'ose dire un mot du coup. « Je te raconte tout cela... Car... Gwenn me rappelle Vlad. Je sais que tu détestes Gwenn à cause du mal qu'elle m'a fait, est-ce que tu comprends pourquoi je n'aime pas Vlad pour ce qu'il te fait ? » J'arrive à me mettre à sa place et suis forcée d'admettre qu'il a raison. Silencieusement je hoche la tête, tout en continuant de fixer intensément du regard. Quand il dit Si j'avais été à sa place... je ne peux que sourire. Chacun des mots qui suivent cette phrase viennent combler mon cœur. C'est comme s'il venait recoller tous les morceaux qui s'étaient arrachés en une fraction de seconde. Je me rends compte qu'il est là. Vraiment là. Que je n'ai plus de raison de croire qu'il me fuira, parce que Swann tient à moi. Et ça me touche profondément.
    Puis il y a ces questions rhétoriques qu'il me lâche soudainement à la figure. Je connais les réponses à chacune d'elle et c'est ce qui me blesse. C'est comme s'il venait détruire à nouveau tout ce qu'il venait de soigneusement réparer. Mon visage se crispe comme pour verser de nouvelles larmes mais je m'y refuse. « Est-ce que tu penses qu'il pleure dans son bureau en Russie car il t'a laissé ici? Est-ce que tu penses réellement qu'il était attaché à toi comme toi tu es à lui alors qu'il est parti comme une fleur sans rien dire ou presque ? » Les yeux dans les yeux, je lui réponds froidement « Non. » L'entendre sortir de ma bouche c'est comme regarder cette vérité en face. Vlad ne me pleurera pas. Alors ces larmes que j'ai versé me semblent tellement futiles. J'ai été pitoyable. Et c'est le karma qui m'achève d'un revers de main. A parler de manière trop égoïste jusqu'à blesser Swann, voilà que c'est mon tour de me heurter à la réalité. Ça fait mal mais au final je me rend compte que j'en avais besoin. Qu'on me secoue par les épaules, qu'on me frappe presque au visage pour me réveiller de ce cauchemar grotesque. Je continue de détailler Swann, ses yeux bleus, qui en disent tellement quand on s'y plonge, ses cheveux blonds que j'ai envie ébouriffer, son faciès d'ange toujours là pour moi... Un seul mot me brûle les lèvres, et je ne saurai le dire toute la nuit. « Je t'aime Zoé, mon rôle est d'être là pour toi et non de te laisser moisir chez toi... Tu penses réellement que Vlad aurait fait ce que j'ai fait aujourd'hui pour toi ? Venir en skate, prendre des risques dans les rues en grimpant des grillages et sauter par dessus des petites murettes pour arriver le plus vite possible chez toi, juste pour le plaisir de te prendre dans ses bras et se sentir inutile en étant là pour toi ? » Encore une fois je dois bien admettre que Vlad ne sera jamais aussi présent pour moi que Swann l'a été ce soir. Comme à chaque fois d'ailleurs. Je souris presque à cette image absurde de Vlad sur un skate dans les rues de Los Angeles, bravant quelconque danger pour me rejoindre. Il n'y a pas une once de crédibilité dans cette pensée. J'aurai mieux fait de finir amoureuse de Swann plutôt que Vlad...
    Son silence me laisse supposer que c'est à moi de parler. J'ai la gorge un peu nouée par ses aveux et le fait de devoir admettre mon erreur. « Tout semble si clair et simple sorti de ta bouche. » Ma voix déraille. « Je suis désolée pour ce que tu as vécu avec Gwenn. Je ne pensais pas qu'elle t'avait à ce point anéanti. Je te jure que si je t'avais connu à cette époque, j'aurai été là pour toi. » Comme lui l'est avec moi aujourd'hui. « Je suis fière de toi. » Je dois le lui dire, parce que c'est purement vrai, et parce que ce moment d'intimité nous a rendu si vulnérables. Mon cœur est lourd et pourtant je le sens doucement plané. Je réalise que celui de Swann a été aussi ruiné que le mien. Ça m'accable ; il est tellement loin de mérité ça. Finalement je sors ma deuxième main de sous mon plaid et vient capturer sa main que je caressais déjà. Nos doigts s'entrelacent pendant que je lui souris. Je n'irai pas jusqu'à dire que je suis confiante, mais simplement rassurée, et heureuse de le voir près de moi ce soir.« J'aurai aimé qu'on tombe amoureux de moi comme tu es tombé amoureux d'elle. » Mais Gwenn et moi c'est pas la même chose. Encore moins aujourd'hui. « Et merci, d'être là Swann. Mille fois. Et je ne te le dirai jamais assez. J'avais besoin qu'on me dise ça pour réaliser... certaines choses. » Définitivement, j'essuie les larmes qui commençaient à sécher sur mes joues et passe ma main dans mes cheveux pour les coiffer sur le côté. Même si c'est dur, même si ma plaie reste ouverte à vif, même si je souffre rien qu'en pensant à Vlad, je sais que ce soir je ne finirai pas à en lambeau sur le tapis de mon salon. Ses mots apaisent mes maux. Ils sont comme une morphine dont je sais que j'aurai besoin pour les jours à venir. Silencieusement on se fixe dans un faible sourire. Une question fait le tour de ma tête et je finis par lui demander, timidement, le regard gêné mais suppliant. « Tu veux bien rester avec moi cette nuit... S'il te plait ? »

    Spoiler :

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    La passion de Louise aura raison de moi, autant que celle de Molière a eu raison de lui. J'ai vu ces flammes danser sur ma peau jusqu'à entrer dans mes chairs et les brûler. Mon corps paralysé, j'ai senti la douleur crisper chacun des membres de mon corps. Et mon cri s'élevait dans la salle, transperçant le toit pour flotter jusqu'à la lune. Car c'est là-bas que j'ai abandonné ma fierté et mon amour propre.

    Re: Rescue me. Zoé&Swann

    Sam 11 Oct 2014 - 17:48
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    Je savais que je lui faisais du mal... Je le savais mais c'était mon amie et je devais lui dire la vérité, même si certaines vérités sont dures à entendre... J'ai aussi dû mal à avaler la pilule concernant Gwenn mais avec le recul je ne regrette pas qu'on me l'ait dit comme RJ a fait, je sais que lorsqu'on est triste nous ne sommes pas objectifs et on a tendance à tout voir en noir et je savais que c'était dans ce genre de moment qu'il fallait rester auprès de la personne. Zoé était quelqu'un de fort mêmp si elle se pensait faible et ridicule à pleurer devant moi mais moi je trouve que c'est une grande marque de force, de se livrer ainsi à quelqu'un sans prendre la peine de se cacher ou de se mentir. J'espérais juste qu'elle ne me rejette pas mais si elle voulait que je parte, je le ferais... Je ne voulais que son bien et la voir triste pour une personne qui n'en vaut pas la peine, je trouve ça juste horrible. Ce Vlad n'avait pas l'idée de quelle chance il avait en ayant tout le respect et admiration de Zoé, j'aurais déplacé ciel et terre pour en avoir ne serait ce que la moitié. Mais lorsqu'elle prit la parole je fus... Choqué. Enfin, je m'attendais à qu'elle craque ou me dise de dégager vu ce que je venais de lui dire et elle me dit explicitement qu'elle était fière de moi... Mais je ne cherchais pas à paraître pour la victime et avoir des félicitations, je voulais juste qu'elle remette en question ses sentiments envers Vlad pour qu'elle comprenne que ce n'était pas partagé et que dans ce cas, ça ne valait pas la peine qu'elle reste focalisée sur lui. J'aurais aimé prendre la parole après ses premiers mots mais elle avait envie de parler donc je la laissais faire, après tout, je l'avais accaparé pendant dix bonnes minutes en parlant de ma désastreuse expérience en amour, donc je pouvais lui accorder ses dix minutes à elle. Je serrais fermement sa main contre la mienne, je la regardais de mes yeux bleus et je me concentrais sur ce qu'elle disait. Elle semblait si fragile, je voulais la prendre dans mes bras et lui faire comprendre que ça irait... Je caressais sa main de mon pouce et je m'approchais délicatement d'elle.

    - Ne me remercie pas, je ne suis pas là pour que tu me remercies, entre amis on se doit d'être solidaire non ? Si je suis là c'est car j'en avais envie ce n'est aucunement une corvée d'être à tes côtés, bien au contraire. Je serais même capable de planter ma team de skate pour toi tu sais.

    Et là je me mis à rire un peu nerveusement... Je me rendais à peine compte de la connerie que je venais de dire. Enfin je pensais vraiment ça mais comparer mon skate à elle, ça voulait dire qu'elle passait au dessus de tout le monde et qu'elle était plus qu'une amie pour moi. Le skate c'est ma passion, ma vie, mon job, j'aime ce que je fais, je suis bosseur et perfectionniste et ouais... Je serais capable d'être hors circuit lors d'une compet pour elle et d'abandonner mes entraînements quitte à me faire hurler dessus par mon coach le lendemain. Je pense bien, qu'une partie de Zoé se doutait de mes sentiments envers elle, mais je pense qu'elle essayait d'ignorer cela pour ne pas prendre le risque de me vexer vu que je sais que ce n'est pas partagé. Ne jamais faire d'une personne ta priorité lorsque pour elle tu n'es qu'une option c'est ça ? Je savais que comparé à Vlad, j'étais que le second choix, ça me faisait mal au crâne de l'admettre mais je préférais être ça que de n'être rien à ses yeux. Vous pouvez me traiter de débile, j'en ai rien à cirer.

    - Tu sais Zoé, parfois on ne regarde jamais au bon endroit... Je veux dire, tu es célèbre, tu es magnifique, intelligente, drôle, mais ton obsession envers Vlad t'as peut-être aveuglé concernant les hommes qui t'entourent. Parfois certaines personnes peuvent te regarder comme tu aurais aimé que Vlad te regarde, sauf que tu es trop occupée ailleurs pour te rendre compte de cela.

    Oui, bon, je ne pense pas que c'était le bon moment pour dire ça, mais je voulais juste qu'elle comprenne, qu'il y avait d'autres gens autour d'elle et que le monde ne s'arrêtait pas à ce... Vlad.

    - J'en suis sûr que pleins de mecs bavent sur tes photos trouvées sur le net et ils aimeraient de faire de toi leur femme !

    J'essayais de tourner ça un peu à la plaisanterie, ça me mettait mal à l'aise de m'ouvrir autant à Zoé. Ok, c'était fait de manière indirect mais je ne voulais pas qu'elle soit triste pour moi ou qu'elle se pense méchante car justement ce n'était pas partagé.

    - Et oui je veux bien rester vu que tu me le proposes, je vais bien m'occuper de toi tu verras.

    Je lui fis un bref clin d'oeil en m'approchant d'elle, la prenant dans mes bras et je restais comme ça pendant quelques secondes ou minutes... Un câlin amical, mais putain ça me faisait du bien de la sentir tout près, là, dans mes bras, j'avais enfin l'impression de servir à quelque chose et ça me réchauffait le cœur. Je murmurais un peu à son oreille....

    - Je vais même te bercer cette nuit pour que tu t'endormes comme un gros bébé après ton biberon de lait chaud, tu auras de bonnes raisons de me remercier comme ça !

    Disais-je sur le ton de la plaisanterie mais je comptais bien rester là, jusqu'à qu'elle s'endorme et la chouchouter comme je pouvais. J'adorais passer de longues minutes/heures à ses côtés, j'avais toujours l'impression que la terre arrêtait de tourner et que je pouvais profiter de ce genre d'instants à jamais. J'avais l'impression de revivre, de me sentir immortel et pour rien au monde je voudrais la perdre, pour rien au monde ouais... Zoé passerait toujours avant les autres, même avant moi et plus les jours passent plus mon amour envers elle se grandit car j'apprends à la découvrir petit à petit et j'adore ça, je viens même à aimer ses défauts car ils font parti d'elle.

    - Ce Vlad sait pas ce qu'il perd Zoé, je te le promets. Un jour tu trouveras quelqu'un qui t'aime pour ce que tu es réellement et ça sera partagé et cette personne pourra déplacer ciel et terre pour toi. Je te le promets, je m'en porte garant.

    J'embrassais une nouvelle fois ses cheveux puis je descendais petit à petit sur sa joue en caressant sa chevelure d'or.
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    Re: Rescue me. Zoé&Swann

    Jeu 16 Oct 2014 - 1:20
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    J'ai le coeur rempli de haine et de tristesse ce soir. Ca fait mal, c'est affreux. Mais le réconfort de Swann vient appaiser tout ça. Sa présence me fait du bien. Sa main dans la mienne et ses yeux sur moi. Je sais que c'est pour mon bien, mais malgré tout ses mots me blessent. D'autant quand je ne peux qu'admettre qu'ils sont vrais. Finalement j'en viens à ne plus savoir qui je déteste le plus à cet instant. Lui pour oser me balancer ces horreurs à la figure dans un moment comme celui là, ou moi pour avoir bêtement gardé espoir et cru que Vlad et moi avions un quelconque avenir. Ca semble tellement ridicule maintenant que j'affronte la vérité en face. Ma mâchoire se serre de colère. J'aurai pu lever le ton sur Swann pour ses mots, mais j'ai tellement peur de le perdre lui aussi. Et puis je sais pertinement que tout ce qu'il fait c'est dans mon intérêt. Je m'efforce d'être le plus ouverte d'esprit possible alors et ne peux que le remercier, au final. « Ne me remercie pas, je ne suis pas là pour que tu me remercies, entre amis on se doit d'être solidaire non ? Si je suis là c'est car j'en avais envie ce n'est aucunement une corvée d'être à tes côtés, bien au contraire. Je serais même capable de planter ma team de skate pour toi tu sais. » Immédiatement, je marque un temps avant de le regarder en fronçant les sourcils, incrédule. Le skateboard, c'est sa passion. Sa team, c'est sa famille. J'ai du mal à me persuader qu'il serait capable de quitter tout ça pour la blonde désespérée que je suis. Mais encore une fois, tout ce qui sort de sa bouche vient enrober mon coeur d'une fine couche d'amour. Doucement, il s'est rapproché de moi sans que je ne m'en rende vraiment compte. Je ne sais pas s'il imagine à quel point ça me fait du bien de compter à ce point à ses yeux. Je me sens importante, aimée et belle. Petit à petit, le sang remonte jusque mes joues, et, gênée, je baisse timidement la tête. Etrangement ! Jamais je n'ai eu à être timide ou gênée en présence de Swann. Lui rit nerveusement quand il réalise ses paroles. « Tu sais Zoé, parfois on ne regarde jamais au bon endroit... Je veux dire, tu es célèbre, tu es magnifique, intelligente, drôle, mais ton obsession envers Vlad t'as peut-être aveuglé concernant les hommes qui t'entourent. Parfois certaines personnes peuvent te regarder comme tu aurais aimé que Vlad te regarde, sauf que tu es trop occupée ailleurs pour te rendre compte de cela.» Des hommes comme Swann peut-être ? Tous ses compliments et cette gentillesse me montent à la tête. J'hésite sur ma réponse. Depuis ma plus tendre enfance, je ne me souviens pas avoir reçu autant d'attention qu'à cet instant présent. J'ai beau croire que c'est une des pires soirées de ma vie, je crois bien qu'elle restera dans ma mémoire jusqu'à la fin de ma vie. Et pas forcément pour les raisons auxquelles j'aurai pensé. Il fait alors illusion à tous les hommes qui m'admirent et veulent surement de moi. Clairement, aujourd'hui j'ai toute l'attention dont j'ai longtemps souhaité étant gamine. Mon but est atteint. Et pourtant, il y a ce creux brûlant à l'intérieur de moi, que je hais plus que jamais. Je secoue la tête, embarassée. « Je me fous de tous ces hommes Swann. Je n'en veux qu'un. » Car oui, en plus de Vlad, j'ai ce manque d'affection démenciel qui me hante jour après jour. Je finis par me sentir seule, ici, chez moi, dans l'obscurité profonde. Ma seule lumière maintenant c'est Swann. Je sers sa main un peu plus fortement, remerciant le ciel de me l'avoir offert. Quand je lui demande de rester avec moi cette nuit, il accepte. Et immédiatement, un premier véritable sourire vient illuminer mon visage. Je suis soulagée. Il s'approche pour me prendre enfin dans ses bras. Ses bras que j'ai attendu et dont je ne veux plus me séparer. Je sais que je suis en sécurité, et ça me rend tellement plus heureuse. J'enfouis ma tête dans le creux de sa nuque jusqu'à sentir son parfum ébène quand je respire. Puis, les yeux clos, je profite de cette étreinte et viens graver cet instant dans un coin de ma mémoire. Dans mon oreille, il promet de s'occuper de moi comme jamais et de me chouchouter jusqu'à ce que j'atteigne le pays de Morphée. Et là, tout de suite, je crois bien pouvoir affirmer que je suis bien, avec lui. Je me sens tellement mieux. Savoir que l'on peut compter sur lui. Un homme, qui m'aime vraiment pour ce que je suis. Raison de plus pour demeurer dans ses bras. Ne serait-ce qu'encore quelques minutes. J'ai encore envie de le remercier mais je crois bien que ce serait parler pour rien, car je l'ai déjà trop dit -selon lui. « Ce Vlad sait pas ce qu'il perd Zoé, je te le promets. Un jour tu trouveras quelqu'un qui t'aime pour ce que tu es réellement et ça sera partagé et cette personne pourra déplacer ciel et terre pour toi. Je te le promets, je m'en porte garant. » Cette promesse est tellement belle. J'ai envie d'y croire. Fort. Peut-être qu'il arrive à ravivre une braise d'espoir, après que ma flamme se soit si sèchement éteinte. Une nouvelle fois, Swann vient embrasser mon crâne, puis mes joues avec de douces caresse rassurantes. Si seulement Vlad avait eu ne serait-ce qu'un tiers de l'attention que Swann me porte. Peut-être a-t-il raison finalement ; je ne regarde pas au bon endroit... Et pourtant, c'est tellement difficile se détourner de Vlad, d'oublier son visage. Son putain de visage poignant. Les baisers de Swann m'aident petit à petit à mettre un voile dessus. « J'espère tellement. » Dis-je en détachant enfin mon visage de son cou, mettant fin à notre étreinte. Mensonge. Je l'ai déjà dit, je n'espère plus. Et pourtant les paroles de Swann sont si belles, si appétissantes, que j'aimerai les avaler sans contrainte. Mais qui serait capable de déplacer ciel et terre pour moi, hein ? Je vous le demande. Nos visages sont si prêts... Et j'ose plonger mon regard dans ses yeux bleus océan, à la recherche d'un rêve quelconque. De tout sauf Vlad. A la place de lui, je ne vois que mon reflet, dans ses pupilles si pures. Comme s'il n'y avait que moi en lui. C'est la première fois que je me sens si présente chez quelqu'un. Je finis par me rendre compte que ses yeux me dévorent, pendant que je détaille les traits de son visage. Si prêts. Finalement, mon regard descend jusque ses lèvres. Inévitablement. J'en verrai presque son souffle d'y échapper. Je ne sais pas si c'est ce manque d'affection ou une pulsion soudaine qui parle, mais je me sens immanquablement attirée par lui. Je crois bien que c'est la première fois que je le vois sous cet angle. Plus comme un ami, mais un homme. Sa carrure, son visage, sa personnalité. Merde alors.  En dépit de ce que je ressens pour Vlad, l'idée d'un amour dont j'ai longtemps rêvé n'a aujourd'hui plus lieu d'être. J'ai beaucoup trop lutté pour lui sans aucune marque d'attention amoureuse de sa part. C'est pourquoi, dans la lumière du soir qui traverse mon salon, je viens embrasser Swann, tendrement, pour compenser tous ces baisers que j'ai longtemps retenu, parce que rien n'a plus d'importance, et parce que j'ai envie de ses lèvres. En me rapprochant de lui, je pose une main sur son torse musclé pendant que l'autre vient se nicher dans sa nuque. C'est tellement agréable. Ce baiser sonne comme une récompense après toute cette souffrance. C'est étrange cette sensation, tiraillée entre la frustration et le soulagement. Si je voulais, je pourrai me laisser aller à l'embrasser toute la nuit tellement il me fait du bien.
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    La passion de Louise aura raison de moi, autant que celle de Molière a eu raison de lui. J'ai vu ces flammes danser sur ma peau jusqu'à entrer dans mes chairs et les brûler. Mon corps paralysé, j'ai senti la douleur crisper chacun des membres de mon corps. Et mon cri s'élevait dans la salle, transperçant le toit pour flotter jusqu'à la lune. Car c'est là-bas que j'ai abandonné ma fierté et mon amour propre.

    Re: Rescue me. Zoé&Swann

    Jeu 16 Oct 2014 - 22:50
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    Elle semblait si concentrée sur mes paroles que ça en était presque perturbant. Elle me laissait parler sans me couper… Elle aurait pu crier, pleurer, me détester vu que certains de mes propos étaient « forts » et que je savais que ça pouvait la blesser, mais je disais cela pour elle et malgré sa détresse elle semblait le comprendre. Je l’admire vraiment, peu de personnes dans ce genre de moment aurait si bien réagi, moi le premier et RJ en a eu les frais tout le long de l’année dernière.

    Je lui faisais désormais un câlin, j’avais ses cheveux qui chatouillaient mon nez et ça me faisait sourire et j’adorais respirer son parfum qui m’en était tant enivrant. Ca me faisait du bien de la prendre dans mes bras et ça me faisait plaisir qu’elle me l’y autorise malgré mes paroles et ce dur moment à passer dans sa vie. C’est fou ça, j’étais heureux alors qu’elle était si malheureuse… Mais je pense, qu’elle a commencé à comprendre que ce Vlad ne lui donnait pas autant d’attention qu’elle méritait d’avoir. Une part de moi me détestait maintenant, j’étais contente du malheur de Zoé, enfin cet abruti de mec était parti de sa vie et je pouvais l’avoir rien que pour moi. Je m’en voulais d’être si égoïste à cet instant précis mais je ne pouvais pas me mentir à moi-même.

    Je la serrais fermement dans mes bras, on ne parlait pas, on se faisait un câlin… Amical. Pour moi, certes, cela représentait plus pour elle mais je ne voulais pas lui mettre la pression ou qu’elle comprenne quelque chose vu mes paroles maladroites à certain moment de notre longue conversation. Mon cœur battait la chamade, mon corps tout entier s’était réchauffé en moins d’une minute et j’aimerais que cet instant dur tout simplement à jamais.

    Elle était là, blottie dans mes bras, elle semblait aimer cela et s’était fait une sorte de « boule » autour de moi, elle était si mignonne…. Je lui caressais ses longs cheveux blonds, qui était tout ébouriffés et la douceur de son pyjama me faisait sourire. A mes yeux, elle était magnifique au naturel comme maquillée, en pyjama ou réellement habillée, même avec les habits les plus moches au monde je la trouverais magnifique car Zoé n’est pas qu’un physique à mes yeux.

    Notre étreinte durait depuis quelques secondes voire minutes à peine, j’étais tellement bien que j’aurais aimé que ça dure davantage mais sans trop que je ne comprenne pourquoi, Zoé se recula légèrement, elle me regardait et waw… Elle ne pleurait plus et elle me souriait. Je lui souriais aussi et je vis ses joues se rougir ce qui me fit davantage sourire. Elle avait chaud ou c’était moi qui lui faisait cet effet là ? Non, Swann, arrête de croire en tes rêves, elle vient de pleurer son amour envers Vlad, elle ne peut pas penser à toi et te voir « comme ça » si rapidement. Ca, ça marche que dans les films. Je lui remis délicatement une de ses mèches derrière son oreille pour dégager son visage et on restait là à se regarder, sans dire un mot et mon cœur et ma respiration s’accélèrent rapidement, encore plus et ça me perturbait.

    Je me grattais discrètement la gorge et le regard de Zoé sur moi était si prenant, intense, que ça m’en perturbait réellement puis là, sans trop que je ne comprenne pourquoi, elle posa sa main sur mon torse et ses lèvres vinrent se déposer sur les miennes, là, tout doucement, timidement… Tandis que son autre main vint se placer dans ma nuque, je restais là, tout bête, les yeux ouverts… Comme un imbécile, je ne répondis pas de suite à son si doux et délicat baiser, il m’a fallu 5 bonnes secondes de réaction… Mais là, mon cœur parla pour moi. Ma main droite vint se placer sur son bras tandis que l’autre se posait sur sa joue et je répondais à son baiser… Enfin je savais quel goût avait ses lèvres et je l’embrassais avec tant d’amour et de douceur… Je ne voulais pas la braquer et l’embrasser comme un pauvre mec embrasse sa « proie » dans une boîte de nuit. Je respectais trop Zoé pour la traiter tel quel.

    Je prolongeais ce baiser, mon doigt caressant sa joue encore humide tandis que ma main faisait des petits aller-retour sur son bras. Je semblais rêver, j’étais dans un autre monde, complètement ailleurs, perdu… C’était si… bon, si bien. Ca faisait tellement longtemps que je n’avais pas ressenti cela et ça me faisait un bien fou.

    On restait là, à s’embrasser, je ne saurais dire combien de temps, j’avais arrêté de compter… J’avais du mal à respirer au bout d’un moment, j’essayais à peine de me reculer, juste même que deux secondes mais Zoé ne semblait pas vouloir arrêter et moi non plus… Je repris notre baiser et tout doucement, je vins chercher la langue de Zoé de la mienne, pour un baiser plus… amoureux. Je m’enflammais vraiment, je le savais et là au bout de 3 malheureuses minutes, ma voix intérieure vint me rappeler à l’ordre. « Zoé t’embrasse car elle est désespérée, elle t’embrasse toi vu que tu es là, comme si elle aurait pu embrasser le premier mec venu en boîte. Si tu ne veux pas la perdre comme amie, stoppe le baiser pour pas qu’elle se sente utilisée. Elle va mal, elle est perdue et elle ne sait pas ce qu’elle doit faire pour aller mieux, c’est trop récent pour Vlad, elle pense encore à lui que tu le veuilles ou non et c’est uniquement dans tes rêves qu’une fille si merveilleuse que Zoé pourrait réellement s’intéresser à toi. » Ca m’arrachait le cœur de me dire ça, mais je savais qu’il y avait une part de vraie dans tout cela…

    Soudain, je me reculais à contre cœur, je mis mon doigt sur les lèvres de baiser qui avait l’air de vouloir rester plongée dans cette illusion mais je ne voulais pas que demain elle s’en veuille et me rejette et me dise « il faut arrêter qu’on se voit, je ne veux pas te faire du mal ou te perdre en tant qu’ami. »

    - Zoé…

    Disais-je en susurrant près de ses lèvres. J’avais tellement envie de continuer à l’embrasser, de sentir son parfum, la chaleur de son corps contre le mien, mais je ne voulais pas être le pauvre gars qui profite d’une fille dans un dur moment de sa vie.

    - Zoé, s’il te plaît…

    J’ouvrais enfin mes yeux, et je me reculais en lâchant doucement son visage… Elle ne semblait pas comprendre ce qui lui arrivait.

    - Je… Euh… On fait quoi là ?

    Je me sentais très bête sur le coup alors que quelques secondes plus tôt j’étais au paradis.

    - Tu es perdue, je suis… Je ne veux pas abuser de toi dans ce genre de moment, tu es… Perdue.

    Je me répétais, mais j’étais tout aussi perdu qu’elle à cet instant même.

    - Je… Je peux aller te faire une boisson chaude si tu veux et… On fera genre que rien ne s’est passé… Je ne veux pas te perdre ou que tu te sentes utilisée. Je te respecte bien trop pour être ce genre de gars.

    Je parlais presque d’une voix tremblante tant la situation en elle-même me faisait trembler de tout mon être. Je me sentais comme un gros con sur ce canapé, si proche de Zoé et si loin à la fois. Je ne voulais pas qu’elle me déteste, je ne le supporterais pas et je m’en voudrais jusqu’à la fin de ma vie.
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    Re: Rescue me. Zoé&Swann

    Mer 22 Oct 2014 - 1:57
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    Je suis complètement déconnectée. Absorbée par ce visage si familier que je redécouve pourtant, si proche de moi. Ni lui ni moi n'osons respirer trop fort. Chaque détail de son visage me parait sous un tout nouveau jour et c'est comme si j'ouvrais les yeux sur ce que j'avais sous le nez depuis toujours. Inévitablement, je finis par embrasser Swann. Doucement je pose mes lèvres contre les siennes pour en connaitre la douceur. Cette douceur que j'ai si longtemps attendu. Les yeux clos, je reste malgré tout timide dans ce baiser. Il met du temps avant d'y répondre. Puis quand sa main vient se caler sur ma joue et que ses lèvres réagissent, il y a cette sensation en moi, de plaisir et de soulagement intense. Des papillons dans mon estomac. Pour certains je pourrai paraitre malhonnête de me laisser aller avec Swann alors que deux secondes plus tôt je versais toutes les larmes de mon corps pour un autre homme. Mais cela dit, je sens que j'ai vraiment besoin de cette attention qu'il me porte. Je sais que je suis vivante, et belle. Je le lis dans ses yeux quand il me regarde et c'est ça que j'aime.
    Il est si délicat avec moi, quand il caresse tendrement mon bras, et essuie lentement les larmes séchés sur mes joues. Le goût de ses lèvres est entrainant. Tellement que, après les avoir brièvement quitté pour reprendre notre souffle, tout s'intensifie. Nos langues se mêlent avec passion et mon coeur s'emballe dans ma poitrine. Ma main sur son torse glisse jusque dans son dos et je me rapproche encore un peu plus de lui. Pour le sentir près de moi, présent et si aimant. Cette fusion entre nous est si... Magique. Il me fait tellement de bien que je ne veux plus arrêter de l'embrasser. Non. Ma respiration s'accélère. La sienne aussi. On s'emballe peut-être mais à l'heure actuelle, je m'en contre fiche. Il murmure mon nom entre deux baisers. Je ne réagis pas de suite. C'est quand il pose un doigt sur mes lèvres que je me stoppe, front contre front, le souffle court mais encore tellement désireux. « Zoé s'il te plait... » Sa voix douce... Je lui trouve un côté sexy quand il susurre ces mots. Il recule son visage du mien et j'ouvre enfin les yeux, incrédule. « Je… Euh… On fait quoi là ? » Oh merde. Ca ne sent pas bon. Il a l'air légèrement paniqué, perdu. Finalement j'ai peut-être agi trop vite, sur une impulsion trop hâtive. « Tu es perdue, je suis… Je ne veux pas abuser de toi dans ce genre de moment, tu es… Perdue. » Je lui sers de gros yeux ronds. Abuser de moi ? Vraiment. Je ne peux pas avoir plus confiance en quelqu'un que lui. Et voilà qu'il croit que j'agis par désespoir, parce que je suis perdue. « Quoi ? Attends... Tu regrettes ? » Immédiatemment je veux effacer ces paroles. J'ai tellement peur d'un oui. Ce serait comme un nouvel échec. Mais il semblait apprécier ça tout à l'heure pourtant. Pour ce soir je ne veux plus être rejetée. Pas par Swann. Surtout pas par lui. « Je… Je peux aller te faire une boisson chaude si tu veux et… On fera genre que rien ne s’est passé… Je ne veux pas te perdre ou que tu te sentes utilisée. Je te respecte bien trop pour être ce genre de gars. » Genre que rien ne s’est passé… Mon coeur se sert et je me sens repoussée une deuxième fois. Même si la situation n'est pas la même qu'avec Vlad, ça m'atteint. Le combo des deux hommes auxquels je tiens le plus, en une seule journée. Génial Zoé ! C'est comme si je n'étais à la hauteur de personne. Pas assez bien pour qu'il puisse m'embrasser sans retenu. Soit disant il me respecterait trop. Lui aussi sait sortir de belles excuses finalement... Moi je crois plutôt qu'il me prend pour sa meilleure amie facile au coeur brisé qui cherche du réconfort où elle peut... Foutaise. Petit à petit il me monte une colère contre moi-même. Je suis vraiment trop conne putain ! J'ai le don inné pour tout faire foirer. Avec Anita, Vlad. Et là, je déconne avec Swann. Je regrette tellement de choses... mais surment pas ce baiser. C'est simplement une grande preuve d'amour de ma part, et un grand merci pour tout ce qu'il fait. J'ai agi avec simplicité, volonté et timidité. Il a raison, j'étais perdue mais ça ne change pas le fait que j'ai aimé ça. Et que je le referai s'il le fallait. Mais Swann... J'ai peur que lui me fuit aussi. Mon coeur se serre. Et je panique. J'ai envie d'exploser tellement j'en ai marre de déraper à chaque fois que j'agis. Je ne veux plus de sa pitié, ni de sa boisson chaude. Je ne veux pas qu'il parte mais... « Ce genre de gars ? De quoi tu parles ?» Je ne sais pas ce qui me blesse vraiment au fond. C'est un combo de tout je crois bien. Finalement je me lève du canapé, mon regard toujours fixé sur lui. L'expression de mon visage se referme et mes sourcils se froncent. Je suis au bord de la rupture. Malgré la colère, je sais que si je relâche ce visage dur, je vais me remettre à pleurer. Encore. Mais apparement je ne suis bonne qu'à ça ce soir. « T'es débile Swann ou quoi ? C'est moi qui t'ai embrassé alors n'inverse pas les rôles. » Mon regard le fusille. Parce que j'ai mal de me sentir encore noyée dans un échec. « Je ne suis pas bête tu sais. Je vois très bien que tu penses que je suis désespérée. Mais arrête de me prendre pour une gamine s'il te plait. Je regrette pas d'avoir agi comme ça, moi. J'ai... aimé ça. J'ai agi parce que j'en avais envie, avec conscience. Et pas par... désespoir comme tu peux le croire. » Je déteste ce mot. J'ai envie de partir mais la simple idée de me retrouver seule me tord à nouveau. Je lui crie presque dessus alors que c'est à moi que j'en veux. Finalement mon regard l'esquive car je sens que les larmes me remontent aux yeux, et que je suis si honteuse. Et merde j'en ai marre de chialer ! J'essaie de prendre un autre ton et apaiser ma colère pour me calmer. « Ecoute, je comprendrais que tu ne veuilles pas de moi, que tu préfères rentrer... » Pourquoi je dis ça moi ? S'il part je suis vraiment perdue. J'ai besoin de lui ici avec moi. « J'ai assez déconné pour ce soir je crois. Faudrait que j'aille m'allonger. » Sans dire un mot de plus, je tourne les talons avec détermination pour aller vers ma chambre, le laissant derrière moi. Et à chaque pas j'ai le cœur qui se serre parce que je ne sais pas s'il va me suivre ou s'il va partir. Je crains tellement qu'il m'abandonne. Ce serait insupportable. Je voulais faire la nana forte, grande et sure d'elle mais je finis pas me retourner pour le regarder à nouveau dans les yeux. Comme si je n'en avais pas fini avec lui. LÀ, OUI, j'avoue agir par désespoir. Par peur de le perdre. Mes yeux sont humides et à nouveau je prends sur moi et dévoile ce petit bout de femme fragile que je déteste tant. Je donne tout pour ne pas encore pleurer comme une merde. « Je suis désolée Swann. Je ne voulais pas tout gâcher. Je t'aime trop, c'est tout. » Mes bras las tombent contre mon corps. « Je ne veux pas que tu regrettes ce baiser. Mais je veux encore moins que tu me laisses. »
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    La passion de Louise aura raison de moi, autant que celle de Molière a eu raison de lui. J'ai vu ces flammes danser sur ma peau jusqu'à entrer dans mes chairs et les brûler. Mon corps paralysé, j'ai senti la douleur crisper chacun des membres de mon corps. Et mon cri s'élevait dans la salle, transperçant le toit pour flotter jusqu'à la lune. Car c'est là-bas que j'ai abandonné ma fierté et mon amour propre.

    Re: Rescue me. Zoé&Swann

    Mar 28 Oct 2014 - 18:01
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    Je la laissais parler, j’étais sur le cul, ouais. Je voulais pas la blesser, je ne lui voulais nullement du mal et là c’est ce que je faisais. Elle monta d’un ton sans rien que je demande et je la laisser parler, évacuer sa colère à sa manière. Je me doutais bien de ce qu’elle pensait : d’abord Vlad puis moi… Mais je l’aimais trop pour lui faire ça. D’abord l’embrasser puis quoi après ? Coucher avec elle ? Et que demain elle regrette et s’excuse et qu’elle se sente mal et ressente le besoin de s’éloigner de moi ? Je refuse cela… Je ne veux pas la perdre, je ne veux pas…

    Elle parlait et je la regardais, là, sur ce canapé, elle semblait détruite et je m’en voulais. Putain… Pourquoi Zoé ? Pourquoi tout est si compliqué ? Elle pensait que je la rejetais alors que je me protégeais et que je faisais ça pour nous. Je ne supporterais pas de passer de la case « amis » à la case « on s’ignore comme de parfaits inconnus. » J’étais calme. Vraiment. J’aurais aimé la faire taire en l’embrassant encore… C’était si bon, si bien, si… Parfait… Notre premier baiser mais il était fait sous le coup de la peine, panique… Elle me disait m’aimer, mais m’aimait-elle réellement comme elle aimait Vlad ou j’étais juste son meilleur ami ?

    J’étais silencieux, peut-être trop, mais je ne voulais pas la couper, au bout d’un moment, je baissais mes yeux et j’osais plus l’affronter du regard. Peut-être avait-elle raison, elle a besoin de sommeil mais je me refusais de la quitter même si j’en mettrais ma main à couper, comme quoi, elle penserait ça. Elle m’avait demandé de venir, et je l’avais fait pour elle… Si je me tirerais comme ça, je me ferais passer pour un bon gros connard et ça, y’a que mon ex qui pense que je suis ainsi aux yeux de son avocat à la con pour ce fichu divorce.

    - Zoé, s’il te plaît, ne dis pas n’importe quoi…

    Fut la première chose que je réussis à dire après son petit monologue où je ne pus en placer une. Je la regardais se lever précipitamment, et je la suivais du regard. Je mis mes mains sur mon visage et je me frottais les yeux comme pour m’assurer si c’était réel ou uniquement dans ma tête. J’inspirais profondément, j’étais presque aussi perdu qu’elle à cet instant mais la seule chose qui était sûre, c’était que je lui voulais son bien…

    J’entendais ses pas s’éloigner dangereusement et moi je restais là comme un pauvre idiot sur le canapé en sachant pas quoi faire. Partir ? Pour qu’elle se sente encore rejetée et délaissée ? Ou rester après ce moment assez ambigu entre nous deux ? Pourquoi la vie est pas plus facile sérieux ? Je secouais légèrement ma tête, comme si je me traitais moi-même d’idiot avant que Zoé reprenne la parole et en entendant sa voix tremblotante, je levais mes yeux vers elle et mon cœur se brisa en la voyant dans un si piteux état.

    - Je…

    Je me levais et je me précipitais vers Zoé, la serrant instinctivement dans mes bras, en embrassant le haut de son crâne.

    - Tu es fatiguée et bouleversée et je suis aussi fatiguée… Il faudrait peut-être qu’on se repose et qu’on en parle calmement à tête reposée, ok ? Je t’aime aussi et je tiens à toi et pour rien au monde je ne voudrais te perdre comme pour rien au monde je voudrais être la raison de ta tristesse…

    Je relevais délicatement son visage à l’aide de mon pouce et j’embrassais son petit nez puis son front en caressant de mon autre main ses cheveux.

    - Je ne regrette rien, on ne peut revenir dans le passé et si je n’avais jamais voulu que cela se passe… Je ne t’aurais jamais autorisé à poser tes lèvres sur les miennes. Ce n’est pas une erreur, mais tu l’as admis toi-même, tu es fatiguée et je pense que le vieux que je suis l’est aussi à cause de la course poursuite que j’ai fait pour ta petite bouille, tu vois ?

    Je me forçais à lui sourire, un sourire qui se voulait rassurant et aimant.

    - On peut aller dans ta chambre, mets toi sous les draps, je nous rapporte des boissons chaudes et on regardera des comédies à la con pour bien rire. Toi et moi on en a grandement besoin pour décompresser !

    Je lui fis un petit clin d’œil en embrassant de nouveau son petit nez puis je lui pris la main en la guidant vers sa petite chambre qui était aussi en désordre, mais je m’en fichais.

    - Tu veux que je te mette au lit comme un papa ferait à sa petite princesse ?

    Je la taquinais certes, mais je voulais surtout revoir son sourire et briser ce petit miroir qui s’était immiscé entre nous à cause de ce baiser… J’aurais tellement aimé que mon premier baiser avec Zoé soit plus… parfait et fait dans d’autres circonstances mais je dois avouer que je sens encore le goût de ses lèvres sur les miennes et que si ça ne tenait qu’à moi je l’embrasserais encore toute la nuit… Mais la situation était déjà assez étrange ainsi, je ne voulais nullement l’empirer. Je voulais passer du bon temps avec Zoé, ma meilleure amie et être là pour elle et l’aider à tourner la page.
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    Re: Rescue me. Zoé&Swann

    Dim 2 Nov 2014 - 21:29
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    Résidence : Petit appartement, Northeast.

    Me retrouver dans cette situation avec Swann est vraiment la dernière chose que je voulais. C'est affreux ce besoin irrémédiable que j'ai de l'avoir près de moi et pourtant, après ce baiser, c'est comme s'il fallait une distance entre nous. Et je hais ça. Cette distance est trop encombrante. Je vois presque mon reflet dans ses yeux. Fatiguée et effondrée. Même lui bute sur les mots quand il cherche des explications à tout ça. Finalement il n'y en a pas. On est trop perdus et cons pour en trouver, c'est tout. Je regarde Swann en face de moi. Je meurs d'envie de courir vers lui mais mes orteils restent plantés dans le parquet. J'ai encore trop peur de foirer quoi que ce soit. Alors, c'est lui qui bouge, se précipitant vers moi pour une nouvelle étreinte. Et c'est dingue à quel point ça me soulage de l'avoir contre moi. Cette sécurité et ce réconfort. Quelques larmes s'échappent de mes yeux malgré moi mais je réprime le moindre sanglot. Je pleure de haine, d'amour mais aussi de soulagement. Parce que malgré tout ce qu'il vient de ce passer, il ne m'abandonne pas. Et ça c'est tellement important. « Tu es fatiguée et bouleversée et je suis aussi fatiguée… Il faudrait peut-être qu’on se repose et qu’on en parle calmement à tête reposée, ok ? » Le nez toujours fourré dans son cou, je hôche la tête, fermant les yeux. « Je t’aime aussi et je tiens à toi et pour rien au monde je ne voudrais te perdre comme pour rien au monde je voudrais être la raison de ta tristesse… » Et je le serre encore plus fort contre moi quand il dit ces mots, m'agrippant à son tee-shirt. Merci Swann... Encore. Et toujours. Doucement, il relève mon visage vers le sien. J'ai peur de le regarder dans les yeux et de refaillir comme plus tôt, en l'embrassant. Une fois encore, il agit comme un ami, parfait, présent et aimant. Cependant ce baiser a vraiment changé quelque chose. On ne peut pas le nier. Pendant une fraction de seconde je regarde ses lèvres et me souviens de leur goût, de leur douceur. Seigneur ce que c'était bon ! Apaisant et passionné. Je serai capable d'en demander encore. Mais ce serait croquer une nouvelle fois dans le fruit défendu. Ca n'aiderait en rien la situation.
    Délicatement, Swann dépose un baiser sur mon nez puis mon front, synonyme d'affection et de protection. Je me sens en sécurité avec lui. Comme jamais. Alors, en signe que tout va bien, j'essuie les quelques pauvres larmes qui s'étaient égarées sur mes joues et lui adresse un sourire heureux et vrai. « Je ne regrette rien, on ne peut revenir dans le passé et si je n’avais jamais voulu que cela se passe… Je ne t’aurais jamais autorisé à poser tes lèvres sur les miennes. » Mon coeur rate un battement. Moi qui croyais qu'il me "rejettais" ou qu'il n'avait pas aimé. Je me sentais rabaissée dans son estime et pourtant, voilà qu'il trouve une nouvelle fois les mots pour calmer mes peurs. Il y a des moments comme ça qui m'embrouillent autant qu'ils me font plaisir. Je doute. Pour être honnête, il y a des fois où j'ai la réelle impression de compter aux yeux de Swann, plus que ce que je ne devrais, et que ses sentiments à mon égard dépasse l'entente de l'amitié. Puis il y a d'autres moments où ces idées que je me fais sont coupées court, comme lorsqu'il met fin à notre baiser, comme si c'était une erreur. « Ce n’est pas une erreur, mais tu l’as admis toi-même, tu es fatiguée et je pense que le vieux que je suis l’est aussi à cause de la course poursuite que j’ai fait pour ta petite bouille, tu vois ? » Je ris instantanément. Putain ce mec me tue ! Même dans les moments les plus flous de ma vie, les plus tristes, etc... Son humour est là pour me rebooster un peu. Je ne remercierais jamais assez le seigneur pour m'avoir envoyé un ange aussi exceptionnel que lui. « Tss, t'es pas vieux arrête ! » Je scrute les traits de son visage jusqu'à retomber dans une contemplation trop intense. Sans m'en rendre compte je le regarde encore avec fascination et attirance. C'est dingue ce nouvel effet qu'il a sur moi. Il est beau. Affreusement beau. Mais merde Zoé ! T'as pas le droit de reflancher ! Je suis grande non ? Je peux me reprendre en main toute seule, je suis plus une gamine. « On peut aller dans ta chambre, mets toi sous les draps, je nous rapporte des boissons chaudes et on regardera des comédies à la con pour bien rire. Toi et moi on en a grandement besoin pour décompresser ! » Souriante, je hôche la tête. Une bonne comédie avec une tisane, c'est ça qu'il me faut oui. Décompresser. « Je ne te le fais pas dire. Une tisane sans sucre pour moi hein, tu connais la rengaine. » Et je lui frappe amicalement l'épaule. Parce que j'ai le souvenir d'avoir déjà fait ça avec lui quelques fois. Maintenant, je le laisse me prendre la main et m'emmener jusqu'à ma chambre. J'avais oublié à quel point elle était en désordre. Mais Swann ne semble pas s'en préoccuper. « Tu veux que je te mette au lit comme un papa ferait à sa petite princesse ? » « Ca va, ça va. Je peux encore faire ça toute seule t'inquiète. » Ma couette m'appelle, mais je me dirige vers l'armoire de gauche où tous mes DVDs sont rangés. Niveau comédie, je suis fournie. Je quitte la main de Swann pour regarder ce que j'ai. « T'aimes bien 21 Jump Street, non ? » Personnellement, j'ai du le voir une cinquantaine de fois, mais je ne m'en lasse jamais. Quand je me retourne pour lui montrer la pochette, il me dévisage. J'attend son approbation. J'ai vraiment peur de mal agir maintenant, de foirer. Comme je l'ai fait toute la journée. Ces dernières 24 heures ont été les pires de ma vie. Même si sur la fin tout s’apaise, parce que Swann est là. Habituellement, la simple idée de moi et Swann dans un lit n'a aucune ambiguïté, et pourtant là, je ne sais pas quoi penser. C'est con parce qu'on ne va pas coucher ensemble. Et même si je le voulais, lui refuserait. Je n'ai aucune inquiétude à avoir. Mais merde, pourquoi il me fait tant d'effet ce soir ?
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    La passion de Louise aura raison de moi, autant que celle de Molière a eu raison de lui. J'ai vu ces flammes danser sur ma peau jusqu'à entrer dans mes chairs et les brûler. Mon corps paralysé, j'ai senti la douleur crisper chacun des membres de mon corps. Et mon cri s'élevait dans la salle, transperçant le toit pour flotter jusqu'à la lune. Car c'est là-bas que j'ai abandonné ma fierté et mon amour propre.

    Re: Rescue me. Zoé&Swann

    Sam 8 Nov 2014 - 2:31
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    C’est fou ça en l’espace de quelques minutes l’ambiance avait complètement changé, j’étais désormais dans sa chambre avec une Zoé qui avait séché ses larmes et qui était contente… Ou du moins elle semblait l’être et ça me faisait chaud au cœur. Je ne voulais pas que ce baiser… Aussi agréable soit-il, change notre relation… Le changement c’est bien, certes, mais il me terrifie. Oui, ça pourrait changer en « mieux » tout comme en « pire » et ça, je ne voulais aucunement prendre ce risque.

    Je la regardais se trémousser dans son petit pyjama, je ne pus m’empêcher de la mater… Ouvertement. Elle s’était baissée et remuait un peu tous les DVDs qu’elle avait pour trouver la perle rare. J’étais comme en mode « bug » sur elle, ses cheveux ébouriffés, son pyjama qui était plus « cute » que « sexy » mais ça lui allait à ravir. Sa démarche, sa dégaine, tout… Elle était de dos à moi, donc je suppose que mon subconscient me disait d’en profiter mais lorsqu’elle se retourna brièvement et ouvrit sa bouche, j’étais encore en mode « bug. » Je la regardais en fait, je voyais sa bouche gesticuler donc je me doutais qu’elle me parlait mais là mon cerveau avait refusé de se mettre en route. Je me disais « allez Swann, cligne des yeux et dis un truc mec ! » mais là c’était dur de ré-appuyer sur « on. »

    - Euh…

    Je secouais ma tête d’un coup, en toussotant un peu.

    - Ouais bien sûr, ça me va !

    J’avais eu le temps de regarder la maquette du DVD en question et j’adorais ce film comme tant d’autres. Je voulais juste rire, arrêter de penser à « ça » et profiter de Zoé en tant qu’amie au maximum. Ca me faisait déjà du bien de la voir ainsi plutôt qu’en larmes, effondrée dans mes bras sur ce fichu canapé où tout avait basculé 10 minutes à peine plus tôt.

    - Donc une tisane sans sucre pour madame ? Me dis pas que t’es au régime Zoé, t’es parfaite, arrête.

    Je levais les yeux au ciel et je m’approchais de Zoé en m’accroupissant pour être à sa hauteur. Je pris son DVD et je regardais vite fait le reste, j’avais la flemme en fait de chercher plus loin… C’était son premier choix donc il ne pouvait qu’être le meilleur. Et là, mes yeux recroisèrent ceux de Zoé… Nos visages étaient si proches et là, l’envie de l’embrasser me revint encore en tête… Mais cette fois-ci, cette envie était plus puissante… Je m’attardais rien que trois malheureuses petites secondes, ma tête se rapprocha dangereusement de la sienne mais lorsque je m’apprêtais à commettre l’irréparable, une autre partie de mon cerveau me fit tourner la tête à temps pour embrasser tendrement sa joue droite.

    - Allez bécasse, tonton Swann va te coucher !

    Puis là, sans qu’elle ne s’y attende, je la pris dans mes bras sans qu’elle n’ait le temps de comprendre quoique ce soit, je la portais là… Elle était si légère et sentir ses cheveux titiller ma peau me faisaient sourire.

    - Ton lit mal fait et non fait depuis X années, t’attend !

    Je nous jetais bêtement mais en faisant quand même attention, sur son lit. On rebondit dessus comme deux imbéciles et je me mis à rire. Je ne savais pas si c’était un rire sincère ou nerveux… Peut-être les deux, allez savoir… J’avais l’impression de redevenir en enfance mais là, j’avais besoin de ça. Rire. Décompresser. Ne pas prendre tout au sérieux, arrêter de penser, rire, sourire, profiter. Ouais voilà… Oublier le stress des compets’, cette histoire de divorce, mes parents, bref… Tout ce qui m’empêche de fermer l’œil correctement les nuits.

    - Je dois avouer qu’il est plutôt confortable… Madame soigne son confort…

    On avait arrêté de rire et là je me retrouvais allonger sur son lit, elle était à côté de moi, j’avais mon bras gauche qui l’entourait tandis que mon autre bras était posé sur mon torse, je regardais bêtement le plafond et j’essayais de retrouver mon souffle normal après ce petit fou-rire pour… Rien du tout. Bah ouais, j’ai ri comme un imbécile juste car j’ai sauté sur le lit avec Zoé… Y’a du niveau là…

    - Ca va être dur de se lever pour faire ta tisane et mon chocolat chaud… Mais bon, qu’est-ce que je ne ferais pas pour toi hein ?

    Je tournais délicatement ma tête vers elle et je lui souris avant d’embrasser encore et encore son front. Je ne tardais pas à me lever, car je me connaissais, si je restais là… Je me ferais du mal à la regarder et à être juste le « bon pote » mais là avec ce qui s’est passé ce soir, je n’étais même plus sûr de moi-même vis-à-vis du rôle que je jouais pour elle. J’étais juste son meilleur ami ? Ou…. ? Ou elle était juste perdue ? Je ne voulais pas revenir sur ce sujet, et ré-avoir une drôle de conversation avec elle… Là on était si bien à rire et on s’apprêtait à regarder un film qui allait nous changer les esprits et on en avait grandement besoin.

    Je revins dans la chambre, dix bonnes minutes plus tard avec les boissons chaudes en question.

    - Pour madame…

    Je me mis sur le côté droit du lit, assis, tout d’abord et je lui tendais sa tisane sans sucre.

    - Tisane régime pour Mlle Barovitch… Je pense que j’ai raté ma carrière, serveur ça aurait pu être mon truc, non ?

    Je lui fis un clin d’œil en la regardant prendre sa chère et tendre tisane qu’elle semblait déjà aimer. Mes yeux se perdirent encore un bref instant dans les siens mais je coupai ce moment en buvant une première gorgée de mon chocolat chaud et là… Le drame. Je me mis à tousser et je posais la tasse sur la table de chevet.

    - Putain j’avais oublié que c’était brûlant….

    Je toussais encore et m’essuyais ma bouche de mon bras en regardant Zoé du coin de l’œil.

    - Je t’interdis de rire ou de dire quoique ce soit, sinon toi et ta tisane vous allez pas faire long feu hein…

    Le DVD n’avait même pas encore été mis dans le lecteur DVD, il était là, sur le lit, tout au bord, il n’attendait qu’un truc, que quelqu’un bouge son cul pour le mettre et qu’on le regarde mais d’abord j’essayais de récupérer l’usage de mes lèvres et ma langue… Car ce fichu chocolat avait quasiment tout détruit sur son passage et c’est assez douloureux même si je dois avoir le visage rouge écarlate.
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    Re: Rescue me. Zoé&Swann

    Mer 19 Nov 2014 - 0:29
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    Métier/occupation : Actrice reconnue.
    Études & fraternité/sororité : Etude en Danse à l'UCLA. (5e)
    Résidence : Petit appartement, Northeast.

    Je suis épuisée, boulversée et perdue. Parce que j'ai aimé embrasser mon meilleur ami, et que ce soir, j'ai l'impression qu'il est devenu plus que cela. Ca me perturbe ; je ne sais plus comment réagir avec lui, comme s'il était devenu quelqu'un d'autre, tout en restant lui-même. Vlad me manque éperduement, d'autant plus que je n'ai pas eu l'occasion de le voir avant de qu'il ne parte. Le trou béant qu'il a laissé en moi après son coup de fil saigne. Et je ne saurai dire si c'est à cause de lui ou non que j'ai fini par embrasser Swann. Parce que mon ressenti après cet acte est loin d'être celui d'une femme cherchant du réconfort où elle peut. Non c'est bien plus fort que ça. Et j'ai terriblement peur que ça change quelque chose entre nous. J'aime beaucoup trop Swann pour ça !
    Lui tendant le DVD de 21 Jump Street, je souris. Sans cesse, je me répète que tout va bien, que je me fais encore des idées. Malgré tout ce qu'il s'est passé ce soir, j'ignore mes songes et préfère agir avec lui avec habitudes, comme si rien ne s'était passé. Il s'accroupit à ma hauteur et prend le DVD dans ses mains avant d'acquiescer à mon choix de film. « Donc une tisane sans sucre pour madame ? Me dis pas que t’es au régime Zoé, t’es parfaite, arrête. » Dit-il en se rapprochant de moi. J'avale ma salive en souriant quand j'entends ses derniers mots. Ils me vont droit au coeur, et y sèment d'autant plus le doute. Pour ce qui est du régime, il connait mes restrictions alimentaires. Enfin pas toutes. Inutile de lui préciser tout ce que ça me coûte ; je ne ferai que l'inquiéter d'avantage. Alors je ris à ses propos, comme toujours, et répond d'une petite moue attendrissante « La perfection ne doit pas prendre un seul gramme, tu t'en doutes bien ! » Nos visages se rapprochent doucement et voilà que je nous surprends à nous dévisager comme quelques minutes plus tôt, lorsque ce désir soudain de l'embrasser m'avait saisi par les tripes. Ses lèvres me font envie et son regard me dévore. Je le vois, c'est flagrant ! Et plaisant ! Mais... Non, non, non ! Je ne dois pas. Je reste immobile, figée. J'ai peur de merder si je bouge un membre de mon corps. Finalement c'est lui qui va peut-être commettre l'irréparable. Et alors je serai encore plus égarée. Même si j'en meurs d'envie. Malgré mon bon sens. Je cligne des yeux lentement, ne sachant pas si je dois les réouvrir ou non. Et c'est finalement sur ma joue droite que je reçois ce baiser. C'est étrange ce sentiment... Comme une déception à ce plaisir que j'aurai aimé recevoir. Pourtant je suis soulagée, et rassurée de savoir qu'il n'a pas faibli. Pour notre amitié, pour nous. « Ton lit mal fait et non fait depuis X années, t’attend ! » Me taquine-t-il. Je jette un regard vers mon lit... C'est vrai qu'il n'est pas fait. Je ne le fais jamais à vrai dire. Encore moins après la nouvelle du jour. « Il est très bien mon lit ! » Je me défends comme je peux...   Il me prend dans ses bras et me porte jusque mon lit où il nous laisse lourdement tombés. J'explose de rire quand on rebondit sur le lit comme deux sacs à patate. Ca fait un bien fou de se sentir lâcher "dans le vide". Mon rire est franc et vrai. Et celui de Swann aussi. Pendant une fraction de seconde, je le retrouve. « Non pardon. Mon lit est TROP bien ! »  Chose qu'il confirme. Allongée à côté de lui, son bras autour de ma nuque, je perds mon regard dans le blanc cassé du plafond et repense à Vlad, encore. Mon coeur se tord une énième fois et je me mords la lèvre inférieure pour compenser ce mal. Je tourne la tête vers Swann en espérant que le voir pensera un peu mes plaies. Je le détaille, dans les moindres détails, entre divagements et fatigue. Il embrasse mon front et se relève difficilement pour aller nous préparer de douces boissons. « Fais vite ! Tu me manques déjààà ! » J'hurle à travers le couloir, depuis ma chambre, serrant inconsciemment les draps dans mes poignets de main. Un sourire parvient à se hisser aux coins de mes lèvres quand je dis ces mots. Véridiques. Me retrouver seule un simple instant dans cette chambre m'est... Désagréable. J'avale ma salive pour briser ce silence. Je sais qu'il va revenir, il est à peine parti. Mais je crains tellement le fantôme de Vlad... Ou de moi-même ? Mon reflet ? Poussée pas l'inévitable désir de m'occuper, je me lève en chantonnant le dernier titre de Sia entendu à la radio récemment et vais enclancher le DVD dans le lecteur avant de retourner me faufiler sous la couette. « Pour madame… » Me surprit Swann, tendant une tasse de thé vers moi. « Merci Swann. » Pour ça, comme pour le reste. Attrapant la boisson, je l'invite à s'asseoir confortablement dans le lit à côté de moi, mais ce dernier coupe court à tout mouvement en grimaçant et toussant à sa première gorgée. « Putain j'avais oublié que c'était brûlant... » Je me retiens un instant, mais lorsqu'il me "menace" du coin de l'oeil, je ne peux réprimer un rire franc sorti du cœur. Il n'y a que lui pour se brûler la langue. Se maladresse ne cessera jamais de me faire rire. Grâce à lui ce soir, je souris. Mon Dieu c'que j'aime ce mec ! « T'es vraiment pas doué sérieux... Mais tu me fais rire. » Son regard s'arrête sur le boîtier du DVD posé au pied du lit. « Je l'ai déjà mis dans le lecteur ! » Je lui adresse un clin d’œil et tapote sur la place à côté de moi pour qu'il s'installe. Malgré les péripéties de ce soir, la crainte de la solitude, le manque et l'amour inondable pour Vlad, ce soir, j'ai simplement envie de m'endormir sur l'épaule de Swann, devant ce film qui nous promet de bonnes barres de rire.

    END.
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    La passion de Louise aura raison de moi, autant que celle de Molière a eu raison de lui. J'ai vu ces flammes danser sur ma peau jusqu'à entrer dans mes chairs et les brûler. Mon corps paralysé, j'ai senti la douleur crisper chacun des membres de mon corps. Et mon cri s'élevait dans la salle, transperçant le toit pour flotter jusqu'à la lune. Car c'est là-bas que j'ai abandonné ma fierté et mon amour propre.

    Re: Rescue me. Zoé&Swann

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