When you meet someone • Lysaleen

sometimes, when you meet someone

YOU JUST CAN'T HANDLE YOURSELF

Elle se mordille un doigt doucement tout en essayant de comprendre le dossier qu’on vient de lui déposer sous le nez. Sa main passe pour la dixième fois en deux minutes dans sa longue chevelure ébène qui la gêne assez. Sans chercher à comprendre, elle attrape un long crayon de papier avant de l’entortiller dans ses longs cheveux pour en fait une espèce de faux-chignon mal arrangé et assez mignon. Elle se replonge dans sa lecture avant d’être dérangée par la porte de son bureau qui s’ouvre assez brutalement, la faisant sursauter par la même occasion. « Tu ne m’as pas entendu frapper ? » « Hein ? » Elle secoue sa tête et pense à retirer ses écouteurs avant de sourire de gêne. « Pardon. » Elle regarde sa collègue qui a un rire moqueur mais pas méchant et qui s’avance vers elle d’un pas décidé. Elle est feminine au possible dans son tailleur impeccable avec sa longue chevelure blonde qui ferait rêver bien des naïades. Une moue boudeuse s’installe sur son visage pendant qu’elle songe à ça. « Leen ! » Un claquement de doigt la ramène à la réalité alors qu’elle était en train de s’imaginer à la place de Pamela Anderson à courir sur les plages de Malibu en maillot de bain rouge et tignasse blonde. « Tu peux nous aider alors ? » Elle ouvre la bouche tout en la fixant. Merde, l’aider à quoi… Elle affiche une petite moue songeuse. « Pour les clients chinois ! Tu es vraiment dans la lune, j’me demande comment tu fais pour gagner tes procès parfois ! » Elle rit doucement sous cet aveu à moitié sympa, mais elle le prend positivement quand même. De toute façon, c’est une rêveuse et on ne lui retirera pas. « Oui, j’arrive. » Elle se lève et réajuste un peu sa tenue et retire le crayon de ses cheveux avant de la suivre.

Et bon dieu, que ce fut éreintant comme aide. Deux heures à trouver ses mots en cantonais avec eux parce qu’ils parlaient un autre dialecte et celui-ci en demi-mesure, ce ne fut pas simple. Lentement, elle s’en revient à son bureau avec une grande tasse de thé dans les mains avec une seule envie : écouter un peu sa musique et prendre quinze minutes de pause pour se ressourcer mais elle se fait arrêter avant par son assistante. « Leen, ton rendez-vous de l’aprèm est là ! » « Hein ? » « Le plagiat… » Elle bugue un moment avant de hausser doucement ses épaules en soupirant. « Ah oui c’est vrai. » Elle affiche un petit sourire sur sa bouche rosée avant d’entrer dans son bureau. « Bonjour je suis Mademoiselle Wang l’av…. » Elle se bloque quand elle se retrouve face au jeune homme, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il est sexy. Elle rougit avant de sourire un peu plus et de lui tendre la main. « L’avocate qui va s’occuper de vous…. » Elle lui serre la main avec un peu trop de fermeté et lorsqu’elle s’en rend compte, elle file rapidement à sa place avant de s’installer et de croiser ses longues jambes tout en cherchant le dossier en relation avec l’affaire. Son assistante arrive avec un verre d’eau pour le jeune homme et tend la bonne chemise à la jeune femme. Qu’est-ce qu’elle ferait sans elle hein ? « Alors… c’est pour le plagiat d’une de vos chansons par un youtuber mexicain c’est ça ? » Elle se gratte doucement la tête avant de lui sourire puis d’avaler une gorgée de thé.

knock, knock, here's amazement

« Mais quel connard ! » Affalé sur sa chaise de bureau, Lysander retenait son poing de finir dans l’écran de son ordinateur portable. Son genou s’agitait frénétiquement, trahissant la fureur qui l’habitait. D’ordinaire, il aurait tout envoyé valser mais ces derniers temps, il ne parvenait même plus à céder à la colère. Sur l’écran, se jouait une vidéo sur laquelle un mexicain chantait – dans un anglais relativement terrible – une chanson qu’il connaissait bien. Et pour cause, l’imposteur était tout simplement en train de reprendre sa composition et il n’avait bien entendu par oublier de mentionner qu’il en était l’auteur à la fin de sa vidéo. Le site hispanique affichait des commentaires tous plus gratifiants et admirateurs les uns que les autres. Bien entendu que les paroles étaient subtiles, authentique, transperçantes. C’était les siennes. C’était ses tripes qui les avaient vécues, c’était son cerveau qui les avait formulées. Bien entendu que la mélodie était harmonieuse et originale puisque c’était ses doigts qui l’avaient créée. En temps normal, Lys aurait été capable de se ruiner pour acheter un billet d’avion pour le Mexique et aller étrangler en personne ce plagieur doublé d’un mauvais musicien. Les défauts de sa misérable prestation lui sautaient aux yeux chaque fois qu’il recliquait sur le bouton ‘play’, le frappant d’un peu plus d’horreur. Il avait appelé plusieurs fois Lukah pour lui faire part de sa consternation, de son indignation. Et à chaque fois son frère lui avait malheureusement répété qu’il n’était pas en mesure de l’aider et qu’il se devait de saisir la justice pour espérer voir ses droits d’auteur respectés. Se faire justice soi-même n’était jamais une bonne idée, d’autant plus quand c’était entre les mains d’un être frénétique. Il avait ainsi cherché sur internet le nom d’un bon avocat sur Los Angeles. Il ne s’était même pas soucié des honoraires qu’il ne pourrait certainement pas payer. Tout ce qu’il l’importait c’était la reconnaissance de ses droits, des conseils avisés et une action rapide, très rapide. Lysander refusait qu’on fasse le buzz sur son labeur. C’était ainsi qu’il eut rendez-vous ce jour-là avec une certaine Miss Wang.

Même s’il s’était promis de ne pas faire une entrée scandaleuse comme il avait pu le faire dans des bureaux d’édition quelques mois auparavant, ce fut un Lysander nerveux et peu aimable qui se présenta à l’accueil. Déjà qu’il n’était pas patient, il eut l’impression d’attendre une éternité alors qu’il était le seul client dans la salle d’attente. Sans gêne, il avait apporté sa guitare bleue gravée à son nom qu’il avait reçue à son anniversaire pour se détendre sur quelques accords. La musique retentit dans tous les bureaux durant une dizaine de minutes avant que la secrétaire ne lui fit signe. Elle le fit entrer dans un grand office vide et sur l’instant, il hésita à lui lancer un sarcasme plutôt désobligeant. Il posa sa guitare sur le coin d’une chaise puis s’assit sur l’autre. En attendant l’avocat tout-puissant qui aimait se faire désirer, il profita de son reflet dans un cadre pour remettre ses cheveux en ordre. Enfin une voix féminine s’éleva dans la pièce, accompagnant l’ouverture de la porte. Par politesse, Lysander se releva pour saluer celle qui allait peut-être sauver son honneur de musicien. De par son patronyme, il s’attendait à une ethnie asiatique mais il ne s’attendit pas à autant de pureté venue des pays orientaux. Il remarqua sa phrase inachevée, la roseur de ses joues et presque aussitôt tout agacement s’envola. Un faible sourire apparut même sur le coin de ses lèvres. Il en fallait peu sitôt que son orgueil était flatté et Lys aimait penser qu’il l’avait impressionnée. Il lui serra la main avec assurance. « Enchanté, Lysander Foster. » Il en avait même oublié son nom de scène, sa fierté mal placée tant il voulait continuer sur cette lancée : laisser l’empreinte rosée sur ses joues qui lui donnait un air mi-candide mi-coquin. Il s’assit juste après elle, à sa place. Il se tenait droit, n’avait pas un mot plus haut que l’autre et pourtant Dieu savait combien cette affaire suscitait son emportement. « C’est ça. J’ai déposé les droits d’auteur sur la vidéo Youtube ainsi que sur la chanson mais comme elle n’est pas encore labellisée, ils ne sont pas représentés légalement. » Ses yeux bleus ne quittaient pas ses longs cheveux ébènes et lisses. Il posa ses coudes sur le bureau, pour se rapprocher un peu plus d’elle. Il y avait tant de mystère derrière ces yeux bridés, cette beauté inconnue. Les problèmes de financement avait été oubliés, balayés. Elle le représenterait. « Je viens à vous afin de savoir comment procéder non seulement à la suppression de la vidéo mais également pour recevoir un dédommagement matériel pour le préjudice moral et la violation de mes droits. » Lys avait fait marketing, il savait malgré tout de quoi il parlait.

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« Lysander, c’est vrai ! Quand j’ai lu votre prénom pour la première fois, je l’ai trouvé très original ! » Elle lui sourit gentiment avant de se concentrer un peu sur le cas. Il vaut mieux, sinon, elle va passer trop de temps à admirer et décortiquer son visage de jeune premier talentueux et angélique. Diantre, il doit être fichtrement sexy avec des lunettes sur le nez et un petit blouson en cuir… Son imagination se perd alors à imaginer ça durant plusieurs secondes et lorsqu’elle fait tomber son stylo, elle sursaute légèrement avant de sentir le rouge lui monter aux joues. Elle toussote et se reprend dans un petit sourire avant de commencer à exposer les faits. Ce n’est qu’une « simple » histoire de plagiat comme il en a très très souvent dans le monde malheureusement. Elle se doute que ça doit être frustrant pour un artiste de voir son travail se faire voler ainsi par quelqu’un. « C’est ça. J’ai déposé les droits d’auteur sur la vidéo Youtube ainsi que sur la chanson mais comme elle n’est pas encore labellisée, ils ne sont pas représentés légalement. » Elle grimace légèrement sous la petite remarque du jeune homme : pas encore labellisée, ça veut dire que ça va leur coller des noises. Elle tortille son nez dans tous les sens comme celle de Ma sorcière bien-aimée. « Je viens à vous afin de savoir comment procéder non seulement à la suppression de la vidéo mais également pour recevoir un dédommagement matériel pour le préjudice moral et la violation de mes droits. » Elle hausse un sourcil de surprise avant de le regarder lorsqu’il parle avec des termes si techniques. C’est assez rare venant de ses clients et il y a deux possibilités dans le cas-là : soit il a fait des études ayant un peu de rapport à tout ça, soit il a vu trop de films avec des avocats dedans. Honnêtement, elle ne sait pas vers quoi pencher le plus. « Hm… » Elle décroise ses jambes pour mieux les croiser avant de faire de même avec ses bras et de se coller au fond de son fauteuil, bien trop grand pour elle. « Honnêtement, ça va être un peu coton. » Elle l’observe de nouveau et des visions de lui avec un costume et des lunettes refont surface…. Elle l’imagine arracher sa chemise comme Clark Kent pour devenir superman. Elle secoue à nouveau sa tête avant de lui sourire un peu. « Le gouvernement mexicain est assez laxiste sur ce genre de choses. » Surtout quand il ne s’agit pas de célébrité malheureusement. « Cependant, je crois que c’est faisable de tenter quelque chose. Gagner c’est possible, au moins la suppression de la vidéo et l’interdiction pour cette personne d’en remettre sur youtube pendant plusieurs années. Pour ce qui est des dédommagements, c’est un peu plus complexe, possible, mais complexe. » Elle se gratte doucement le nez avant de revenir vers le bureau pour y déposer ses avant-bras et le regarder. « Mais surtout, ça va être long. Il faut que ça passe une commission ici, quand elle sera validée, je devrai faire un premier appel là-bas…. C’est possible que l’on doive se déplacer là-haut, si et seulement si, un procès est inévitable, mais souvent, dans ce genre de situation, les arrangements marchent relativement bien. Cependant, c’est long, ça va prendre plusieurs mois, peut-être un an… » Parce que malheureusement, la justice avance comme un escargot, surtout à l’international. « Et entre nous, sa version est horrible comparée à la vôtre. » Elle lui sourit avant de poser des notes dans le dossier pour y retranscrire ce qu’elle vient de dire.

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Lysander n’était pas certain que l’avocate puisse venir à bout de ce plagiat imbuvable. A vrai dire, plus il exposait sa situation en détail, plus les sourcils de la belle se fronçaient. Faisait-il face encore à un cas insoluble ? Etait-elle en train d’avouer que faire effacer cette vidéo serait difficile ? Lui n’avait pas peur des obstacles. Il était prêt à aller en justice, à contacter les médias qu’il soit un artiste reconnu dans l’univers ou encore un amateur selon les critères officiels. Si elle craignait les représailles, il était prêt à lui prouver qu’il saurait les affronter. Tous les deux, à la une d’une revue de musique, partant en croisade contre le plagiat facile que des internautes peu scrupuleux qui n’avaient su trouver leur talent s’autorisaient. Lui le poing levé, elle son visage oriental fier et intransigeant. C’était une belle image qui se formait devant ses yeux et tout de suite, tous ses doutes furent balayés. Ils allaient s’en sortir et enfin il fut convaincu d’avoir choisi la bonne personne. Il ressentait une certaine alchimie entre eux, elle-même ne pouvait pas le nier. Quand la créature s’affala contre un dossier bien trop haut pour sa silhouette fine, Lys crut fondre. Elle lui inspirait des notes exotiques, des sons de cuivre à la fois taquins et solennels. Elle semblait à la fois fragile dans la sphère professionnelle de requins dans lequel elle exerçait et à la fois tellement à la hauteur. Elle devait en gagner des affaires de par sa carrure d’outsider mais surtout par ses compétences. Quand Miss Wang reprit la parole, Lysander se montra attentif. C’était peu souvent qu’il n’était pas distrait. C’était rare qu’il accorde autant d’attention à une personne sans laisser son esprit vagabonder ailleurs, toujours aimanté par les choses qui entouraient sa petite personne. « Le gouvernement mexicain veut surtout promouvoir à tout prix ces citoyens, qu’importe les droits des autres. » Lys usait naïvement de préjugés et s’aventurait sur un terrain qu’il connaissait peu mais dont il avait eu de désagréables aperçus à plusieurs reprises. Le fait était que la plupart des plagieurs était d’Amérique du Sud ou d’Asie. Ainsi les législations différaient tellement des Etats-Unis qu’il devenait presque impossible de se faire attraper. Quand elle se gratta le nez, le musicien retrouva le sourire. Il croisa ses avant-bras qu’il posa sur le bureau sans gêne, afin d’être plus près d’elle. Ce rendez-vous allait-il s’éterniser ? Elle lui révéla alors la durée de la procédure et cette fois-ci, il ne put réprimer un éclat de voix scandalisé : « Un an ?! Mon album est censé sortir d’ici l’été peut-être la nouvelle rentrée de septembre. Je compte créer mon label mais je ne pourrais jamais acquérir mes propres droits si toutefois une vidéo quasi semblable circule encore. » Même sa propriété intellectuelle n’était plus respectée. Qu’était-il devenu en l’espace d’une année, migrant d’une personne revendiquée et respectée en une âme invisible de Los Angeles qui écumait les difficultés psychiques et quotidiennes. Il s’apaisa légèrement suite au compliment de son avocate, passant quelques doigts dans ses boucles. « Merci, en même temps c’est pas dur. Il ne sait même pas copier correctement les accords de la mélodie. C’est tout bonnement inaudible. » Il laissa alors tomber lourdement sa tête sur ses bras. Il se moquait à présent de bien se tenir. Il était dépité. Relevant brutalement la tête, une moue subtilement enfantine se dessina sur son visage barbu : « Y’a même pas un petit moyen pour accélérer les choses ? Vous devez bien avoir un petit avantage... » Genre votre minois irrésistible ?

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« Un an ?! Mon album est censé sortir d’ici l’été peut-être la nouvelle rentrée de septembre. Je compte créer mon label mais je ne pourrais jamais acquérir mes propres droits si toutefois une vidéo quasi semblable circule encore. » Un moue s’affiche sur son visage de femme-enfant parce qu’elle comprend parfaitement le désarroi du jeune homme. Elle aimerait bien être plus rapide, mais en général, les délais ne dépendent pas d’elle vu qu’elle s’acharnera sur l’affaire comme elle le fait avec toutes les autres. Mais oui, ça peut être très long, au moins 6 mois dans le meilleur des cas. Entre les allers/retours, les attentes de jugement, la bonne volonté du gouvernement mexicain, les voyages, les commissions. Elle pousse un petit soupir pendant que son cerveau fonctionne à 200 kilomètres/heures histoire de penser à toutes les solutions envisageables pour réellement l’aider. Elle est assez charmée de savoir qu’il va ouvrir son propre label à vrai dire et elle espère sincèrement qu’il arrivera au bout de ce qu’il entreprend. Pour le détendre un peu et calmer l’atmosphère, elle s’autorise à lui faire un compliment, sincère, sur sa musique et la reprise horrible que l’autre en a fait. « Merci, en même temps c’est pas dur. Il ne sait même pas copier correctement les accords de la mélodie. C’est tout bonnement inaudible. » Elle rit doucement à son aveu. C’est vrai que c’était plutôt terrible à écouter, elle ne peut pas dire le contraire, m’enfin, ce n’est pas si mal en fait, les gens n’auront pas de mal à distinguer l’original du plagiat au moins comme ça. Elle observe alors le jeune homme qui se pose littéralement sur le bureau d’un air fatigué et désemparé. Elle se doute que l’annonce du temps a dû lui faire un petit choc à vrai dire. Elle a envie d’aller lui caresser sa tignasse bouclée dans un geste tendre, cependant, elle se retient. « Y’a même pas un petit moyen pour accélérer les choses ? Vous devez bien avoir un petit avantage... » « Un avantage ? » Elle rit à nouveau. « Je… » Elle joue avec ses longs cheveux avant de rougir quelques peu. « Je vais travailler ce soir sur le dossier tenter. Je dis bien tenter, de le faire passer dans la commission de la semaine prochaine, mais ce n’est pas gagné cela dit ! » Elle préfère être honnête et le prévenir. Oui, personnellement, elle fera tout ce qu’elle peut pour faire avancer les procédures, mais rien n’est gagné. « Par contre, pour les honoraires… » Oui, il faut bien en parler. « Je sais que vous êtes étudiants, alors on va faire jouer ça et demander une aide juridictionnelle. Ça veut dire que vous ne payerez rien jusqu’à ce que l’affaire ne soit finie. Si on gagne des dédommagements, le cabinet se servira un pourcentage dessus pour se rémunérer, sinon, on pourra échelonner votre facture tous les mois. » Elle veut être conciliante et arrangeante, comme toujours. Elle sait bien ce que c’est qu’une vie d’étudiant. « On fait comme ça ? » Un large sourire se dessine sur sa bouille pendant qu’elle perd son regard dans celui du jeune homme. Beau jeune homme…