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    we got lost in translation + LENATSYA

    Dim 22 Fév 2015 - 18:13
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    Le vent s’évertue à nouer les cheveux de Lena, ensemble, entre eux. Ses doigts voudraient se cacher dans les manches de son gilet ample, mais la chaleur étouffante de la Californie le lui interdit. Déboussolée, Lena fait courir ses bottes contre le béton de la ville, contre sa propre envie de s’enfuir. Ses jeans sont déchirés. Pas de ceux qui s’achètent en lambeaux, non. Ceux qu’on a trop portés et qui nous ont bien servi. Lena, elle semble minuscule dans ses vêtements, sa clavicule décharnée perçant à travers l’encolure de son gilet. Lena, elle sait que Romy s’en fous de ce qu’elle porte. Pour sa mère, le plus important, c’est que Lena ait le droit d’exprimer son individualité. À travers les âges, Lena a vu Romy succomber à toutes sortes de hobby. De la courte-pointe aux bijoux tressés. De la poterie à la peinture abstraite. De la musique au jardinage. Chaque lubie de Romy a été explorée et se retrouve quelque part en évidence dans les nouveaux murs de la famille Klein. Carsten, lui, a de ces manière plus conservatrices. Les meubles sont épurés, les couleurs sont délavées. Il pose le regard sur Lena et ça suffit pour qu’elle monte se changer en attendant les invités. Quand Carsten est là, Lena devient un modèle de politesse, accordant son attention aux humains qu’elle considérerait autrement sans intérêt.

    Sur un banc, une blonde semble attendre un train. Pourtant, il n’y a que des monstres métalliques dans cette ville immonde. Il n’y a que des étrangers aux mots trop difficiles à capturer. Que des âmes disparates qui ne se ressemblent en rien. Que des nouveautés, forçant Lena à s’insinuer hors de son confort, hors d’elle-même. Ses lacets claquent contre ses mollets comme des serpents charmeurs. Lena, elle s’assois à côté de la blonde pour nouer ses lacets, avant qu’ils ne soient la cause d’une chute mortelle dans l’abysse de béton qu’est Los Angeles. Le métronome d’un compteur de temps lui clique aux oreilles. Quelque chose cloche. Lena, elle regarde la blonde comme un chien pisteur qui recherche la trace d’un bandit. Son ouïe capte la source de toute cette détresse. Sans demander la permission à la blonde, Lena lui prends la main, fait glisser sa montre hors de son poignet et en fait sauter la coquille arrière. Les doigts de Lena farfouillent les abîmes de son sac pour en ressortir le plus minuscule des tournevis. Ajustant une vis, soufflant sur les rouages, inspectant la mécanique, Lena est enfin satisfaite et referme l’arrière de la montre. Ses doigts agrippent la chaîne qui pends à son cou, l’extirpant de sous son gilet, ouvrant le couvercle de sa montre de poche, l’allemande ajuste l’heure de la montre qu’elle vient de mettre à temps. Elle synchronise les deux capteurs de temps, levant enfin les yeux vers la blonde. « voilà, c’est mieux maintenant. » Lena, se sourit à elle-même. Sachant maintenant que le cliquetis de la montre est accordé à l’heure, la vraie. Lena, elle s’en fous de passer pour une barbare, son coeur est comblé de savoir que le temps est respecté. « Tu perdais des secondes, tu vois. » Tente-t-elle d’expliquer maladroitement. Lena, elle ne sait pas parler aux gens.

    Re: we got lost in translation + LENATSYA

    Lun 23 Fév 2015 - 23:59
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    we got lost in translation
    Je m'évertuais à ouvrir les yeux avec difficulté, jetant un œil à l'horloge ambulante, je me rendais compte que comme d'habitude je m'étais levée à l'aube. Un sourire sur les lèvres cependant même pendant les réveils les plus difficiles, je me levais avec énergie espérant que cette entrain servirait à rythmer le reste de la journée qui m'attendait. Imitant ces fameuses scènes de publicité télévisés, mes pieds se déplaçant sur le parquet froid d'une chambre étudiante réchauffée, j'atteignais avec difficulté le soleil orangée californien à travers la barrière vitrée qui nous séparait. Me dépêchant tout de même voulant rapidement le rejoindre, je passais quelques minutes sous l'eau chaude sortant très rapidement attrapant de quoi cacher le nécessaire à savoir un débardeur évasée accouplé à une jupe blanche volante que je portais excessivement souvent pour cause, c'était la plus jolie de ma garde-robe. Ne faisant pas l'impasse sur la féminité que les gens m'attitraient, j'habillais mes yeux marrons d'un léger trait de poudre sombre et voilà que je me retrouvais déjà sur la pas de la porte. Je me chaussais de mes docs d'une main avec difficulté, attrapant mes clés que je fourrais rapidement dans l'une de mes poches, je prenais ma montre sur la commode que je mettrais certainement plus tard et voilà que je partais de ce campus pour une journée balade en plein air comme j'aimais les appeler.  

    Je marchais sans but précis dans la ville de los angeles et n'apprécier que plus le paysage qui changeait tellement de mon Angleterre natale. Je laissais mes pieds me guider où bon leur semblait pour finalement m'arrêter à un arrêt de bus. Je prenais le temps de m'asseoir et de regarder aux alentours, ce sourire toujours fixé sur mon visage. Je laissais la brise me caresser la nuque alors que je ne prenais pas la peine de replacer mes mèches rebelles qui avaient été prise dans sa danse. C'est à ce moment là qu'une fille aux cheveux colorés s'asseyait à côté de moi, refaisant ses lacets, son regard vers le sol semblant ne pas faire attention au monde extérieure. Je la regardais, je la fixais, je ne pouvais pas détacher mon regard de sa personne à vrai dire, elle rentrait parfaitement sur la photographie de ce paysage, simplement elle ne semblait pas même en avoir conscience. Sans crier gare, elle attrapait ma main pour me retirer ma montre, surprise cependant, je m'apaisais lorsque je la voyais bricoler la bête. Je ne comprenais absolument rien à ce qu'elle farfouillait, mais c'était fascinant, pour la première fois depuis longtemps quelqu'un avait réussi à fermer le clapet de Natsya pendant plus de trois minutes, cela relevait clairement de l'exploit. C'est après avoir synchronisé ma montre avec la sienne qu'elle me la rendait et que je la reprenais sans réellement comprendre ce qui venait de se passer. « Merci... enfin je suppose.» Son attitude ne me paraissait pas rude pour autant, je me demandais simplement ce qu'il se passait dans sa tête. C'est à sa remarque sur le temps que je sus plus ou moins à qui j'avais affaire, et bien sûr égale à moi-même, je devais laisser couler un flot de paroles parce que cette fille avait sût égayer ma curiosité.

    « C'est dur de perdre des secondes quand on a le temps devant soi.» Je ne m'attendais pas à ce qu'elle soit réellement réceptive, mais pour qu'elle le soit il fallait que je me montre accueillante. Je lui tendais alors la main, lui souriant au passage. « Je m'appelle Natsya et ça fait pas une minute que je te connais que j'imagine déjà que tu dois être passionnée de montre... Tu habites ici?» Question idiote très certainement, mais je cherchais en fait le moyen de garder le fruit de ma curiosité sous la dent le plus longtemps possible, j'étais bien sûr consciente que je risquais de l'effrayer plus qu'autre chose. Je laissais alors un silence passer, pas vraiment gênant pour autant je cherchais mes mots et replaçant une mèche derrière mon oreille j'ouvrais la bouche pour finir par la refermer. J'avais beaucoup de mal à croire que moi Natsya était à court de mots alors que je pouvais tout exprimer à travers mes mots.  C'est à ce moment là que le bus arrivait, je n'attendais pas réellement le bus de toute façon et c'est à ce moment là que je trouvais de quoi rebondir. « Tu vas quelque part? » 

    CODE TOXIC GLAM

    Re: we got lost in translation + LENATSYA

    Sam 28 Fév 2015 - 16:01
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    « Merci... enfin je suppose.» Laisse tomber la blonde, alors que Lena a encore des rouages plein les yeux. Ses doigts voudraient encore de ces petits écrous, de ces petites aiguilles, de cet opium qui la garde dans son monde sans pays, sans langue, sans angles droits. La blonde, elle est là, victime des lubies de Lena qui manque de sens avec les gens, qui ne sait pas comment fusionner la politesse aux manières de ce pays. « C'est dur de perdre des secondes quand on a le temps devant soi.» La remarque fixe un sourire énigmatique aux lèvres de la rose, de l’allemande, de la fille aux tournevis. Le temps, ça lui graisse les rouages du coeur, elle qui se sait métallique sous ses airs de petite fille.

    « Je m'appelle Natsya et ça fait pas une minute que je te connais que j'imagine déjà que tu dois être passionnée de montre... Tu habites ici?» Lena se contente d’acquiescer au son de ce joli nom. « Lena » Répond-t-elle « Il semblerait. » commente la jeune femme, certaine que ça ne lui plais pas, d'habiter maintenant dans cette Californie si peu historique, si étouffante, si  américaine. Un bus s’avance, avec un numéro, avec des gens à l’intérieur, avec un chauffeur blasé. Il va rouler à travers ces rues, oppressé par les lumières, par les panneaux de signalisation, par les piétons et leur priorité. La blonde se lève pour embarquer dans la boîte métallique au moteur qui gronde. « Tu vas quelque part? »  qu’elle demande. Lena ne prends pas le temps de réfléchir et lui prends la main. « Je vais où tu vas. » dit-elle, ses yeux dans ceux de Natsya. Lena, elle balance quelques billets vers au chauffeur, avant de tirer Nasya vers l’arrière du bus. Lena, elle ouvre la fenêtre pour sentir le vent passer les doigts dans ses cheveux, n’en ayant rien à faire des noeuds. Ses doigts à elle, ils ont pas lâché ceux de la blonde et elle se cale dans le banc, pour poser sa tête contre l’épaule de cette fille dont elle connaît à peine le nom. « On vas où ? » questionne Lena, ses yeux fixés sur les bâtiments qui défilent, sur les passants qui vagabondent, sur le panorama californien auxquel ses yeux ne s’habituent toujours pas.

    Re: we got lost in translation + LENATSYA

    Dim 1 Mar 2015 - 12:13
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    Je m'étonnais à sourire autant, de jolies sonorités composaient son nom, j'aimais ça. Donc elle s'appelait Léna et elle doutait de sa propre identité. Intrigante, très intrigante. Je continuais de l'observer, elle et ses cheveux roses, elle avait une histoire, j'aimais les histoires. Les jolies histoires que l'on raconte aux enfants pour leur permettre de rêver pour ma part je rêvais dans les rêves un peu plus sombres, et je voulais connaître la raison pour laquelle cette fille que je ne connaissais que depuis quelques minutes réussissait à me fasciner autant. Alors que j'hésitais à prendre le bus, je lui demandais si elle comptait aller quelque part. A vrai dire, c'est la raison pour laquelle je m'adonnais à ces balades inopinés, sans doute parce que je n'avais aucun plan fixe, je ne prévoyais rien, je laissais mes pieds m'emmener où ils voulaient le faire. La dite Léna me prit alors la main me disant qu'elle irait où j'irais, je me laissais alors entraîner dans le bus sans dire mot alors qu'elle se dirigeait franchement vers les places du fond. Je m'installais à côté d'elle alors qu'elle se calait entre la fenêtre et moi l'ouvrant au passage et sans crier gare, elle posa sa tête sur mon épaule sa main toujours dans la mienne.

    Je ne prenais pas le temps de plus réfléchir et je posais ma tête sur la sienne et je rejoignais sa contemplation du paysage. « Où on va? Le paysage nous préviendra lorsqu'il sera temps de descendre. » Sans la regarder pour autant, j'écoutais son souffle doucement et j'essayais de calquer ma respiration sur la sienne, c'était un exercice drôle et assez marrant que je pratiquais souvent quand je courrais pour trouver mon rythme. Jouer avec le souffle, jouer avec la vie, c'était ce qui me définissait, qui faisait que je me sentais pleinement vivante. « C'est beau... cette liberté. » J'avais pour habitude de comparer le décor de los angeles à celui d'une ville de libertés car cette ville avait été la mienne, je me demandais si c'était aussi le cas de... Léna. Après une dizaine de minutes ou une vingtaine je ne savais pas réellement, mon regard bifurqua lui sur un paysage d'automne, des arbres défraîchis, un air printanier ce qui n'était pas réellement en raccord avec l'estivalité de los angeles. Un frisson me parcourut certainement dût au vent qui braver la baie vitrée et aussi au fait que je ne m'étais pas beaucoup habillé, je me demandais si Léna aussi l'avait senti. Et comme pour comparer ce paysage à la personne de cette fille, je relevais ma tête avant de prendre l'initiative de toucher ses cheveux de la main autrefois entrelacée dans la sienne. Je prenais le temps de les regarder, de les faire tourner entre eux, ça m'amusait énormément. « Désolée » m'écriais-je, me rendant compte que ma spontanéité mal placée ne pouvait pas nécessairement plaire à tout le monde.

    C'est alors que je me rendais compte que nous avions trouver notre destination, j'avais définitivement quelque chose à explorer ici. Je reprenais sa main dans la mienne et je prenais cette fois l'initiative de sortir du bus, en courant presque. Une fois dehors, ce frisson de tantôt se faisait plus violent, je prenais une grande inspiration regardant le ciel, ce même sourire sur les lèvres. « T'es prête à suivre une inconnue? Je risque de te perdre dans les bois tu sais... » lui demandais-je me tournant totalement vers elle cette fois. Je plongeais mon regard dans le sien lui demandant implicitement de me faire confiance même si au final, nous ne nous connaissions même pas.

    Re: we got lost in translation + LENATSYA

    Mar 3 Mar 2015 - 5:08
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    Lena, elle demande où elle va, alors qu’au fond tant que c’est ailleurs ça lui va. Quelque part avec cette Natsya dont l’épaule semble faite pour accueillir la tête indolente de la dernière à porter enfin le nom des Klein. Cette rose aux regards évasifs, aux réponses-questions qui peuvent en exaspérer plus d’un. Cette allemande qui se refuse à essayer la normalité. Les paysages ne sont pour Lena que l’absence des décors connus de son ancienne vie. Ses yeux son irrités par le panorama de la Californie, son coeur est brûlé par le climat de l’ouest d’une Amérique tant refusée. « C'est beau... cette liberté. » dit la blonde, provoquant un hochement de tête chez la petite tête rose qui s’est blottie sans permission. Lena, elle ne voit pas cette liberté qui semble être le slogan de son pays d’exil. La liberté, elle est dans le coeur, pas dans la terre. Lena, elle ferme les yeux alors que la main de Natsya lui caresse les cheveux, comme des oiseaux cachés dans ses noeuds. « Désolée » Qu’elle finit par prononcer. « Ne sois jamais désolée. » commente Lena, certaine que ça ne change rien de s’excuser.

    Le bus les abandonne aux abords de la ville, là où la nature revendique encore le territoire. Lena s’est faite guider par la main, à travers la brise et la verdure.  « T'es prête à suivre une inconnue? Je risque de te perdre dans les bois tu sais... » demande la voix d’hirondelle de Natsya. Lena, ça ne lui fait pas peur l’inconnu. La blonde, elle a beau ne pas la connaître, elle lui a pris la main, ayant décidé que ça valait la peine d’essayer. « Je suis déjà perdue, alors ... » Laisse tomber Lena, insinuant que ça ne peux pas être pire, qu’au fond elles n’ont rien à perdre. L’allemande, elle se laisse entraîner à travers les arbres, s’en foutant que les branches griffent ses chevilles, que l’écorce des arbres râpe la paume de ses mains. Il y a quelque chose de violent dans l’âme d’une forêt et ça fait sourire silencieusement Lena. « T’es belle avec des feuilles dans les cheveux. » commente Lena, en voyant que quelques feuilles se sont emmêlées dans les cheveux de Natsya alors qu’elle a voulu passer sous une branche. Inconsciente de son commentaire si innocemment sincère, Lena se laisse porter par le sentier, fille des bois, pour un moment, pour deux instants, pour trois maintenant.

    Re: we got lost in translation + LENATSYA

    Mar 10 Mar 2015 - 20:32
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    Au vue de sa spontanéité et de sa directive de tantôt, je doutais à vrai dire qu'elle ait eu une quelconque peur à propos de suivre une inconnue bien au contraire. Sa main dans la mienne, je m'engouffrais dans les bois avec ma nouvelle amie. Ma tête dirigée vers le ciel, cherchant une divination quelconque, un signe, un indice sur mon existence. Je me baladais, Léna sur mes talons et aussi cliché que ça puisse paraître je cherchais réellement à communier avec la nature. Je sentais une fourmis s'inviter sur mon bras, ça ne me déranger pas, je la laissais se balader librement parce qu'elle aussi le valait bien. Nous étions en train de nous évertuer à braver les branches les arbres, les feuilles mortes à nos pieds dans le silence significatif de la forêt. J'étais totalement sereine quant à ma position et je me tournais vers Léna qui semblait apprécier cette aspect non sans moins nature de ma personnalité mais également de mon apparence. Suite à son compliment pour seule réponse, je ébouriffais les cheveux cherchant à faire tomber les feuilles et je la regardais un sourire anormalement timide sur le visage. « La nature te va bien au teint aussi... J'dis pas ça, que pour retourner le compliment.»

    C'est à ce moment là qu'au fin fond de cette forêt j'avais trouvé ce que je cherchais ici. Un grand arbre se tenait là, l'un des seuls survivants, contente de la découverte de mon El Dorado, je courrais vers lui ne manquant pas de trébucher au passage, ce qui me valut une belle chute qui ne me faisait que plus marrer qu'autre chose. Je rejoignais le chêne avec difficulté avant de m'adosser à celui-ci ne prêtant que très peu d'attention aux petites vies sur cette écorce. J'intimais à Léna de venir se calait entre mes jambes, de cette façon je n'aurais pas nécessairement à voir son visage, car son visage me troublait également. « Tu crois qu'ils nous entendent?» Je chuchotais ces mots à l'oreille de Léna, perdue dans mes rêveries, toujours aussi amoureuse de cette nature. Comme plutôt mes mains venait se perdre dans ses cheveux alors que j'admirais sa nuque. « Tu devrais avoir peur... Léna.» Me laissant guider par mon instinct, je posais ma tête dans le creux de sa nuque et l'encercler de mes deux bras, elle avait réussit à dévier mon regard du ciel. « Je vais pas m'excuser... On est un peu loin quand même...» Je meublais, je voulais simplement un autre prétexte pour entendre les sonorités de sa voix si peu audible. « Tu crois que le destin existe?»

    Re: we got lost in translation + LENATSYA

    Ven 3 Avr 2015 - 15:06
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    « La nature te va bien au teint aussi... J'dis pas ça, que pour retourner le compliment.» réponds Natsya, alors que Lena est déjà loin. Si proche physiquement, ses pensées sont des oiseaux qui s’écartent et s’envolent d’un coup d’imagination. Entre deux rouages, elle s’improvise volatile, survolant la scène des airs. La jolie blonde se prends d’amitié pour un arbre, allant jusqu’à y reposer son dos. Lena viens s’installer entre les jambes de Natsya, leurs cuisses se frôlant, chatouillées par les herbes longues. Lena, elle ne sait pas où ses idées commencent et où celles de Nastya terminent. Ce n’est qu’une inconnue, suivie dans un bus, apprivoisée avec la nature.

    « Tu crois qu'ils nous entendent?» « Je crois même qu’ils nous écoutent. » Gromelle Lena, ne sachant pas s’il s’agit des arbres, des oiseaux ou de la terre. Ce qui est certain, c’est que ce qui les entoure est vivant. Lena a du mal à s’imaginer la ville, maintenant qu’elle est hors de portée, hors de pensée. « Tu devrais avoir peur... Léna.» Murmure Natsya à l’oreille de l’allemande. Lena, ça la fait sourire. Natsya lui inspire des sentiments, mais la peur n’est pas un de ceux là. Il n’y a pas de limites, pas d’autres spectateurs que les arbres. Rien ne peut les sortir de cette bulle qui semble les envelopper depuis qu’elles se sont rencontrées. « Je vais pas m'excuser... On est un peu loin quand même...» « Ça tombe bien, ça ne sert à rien de s’excuser de toute façon. » commente Lena, toujours trop honnête, oubliant parfois de filtrer ses pensées, de les censurer pour les oreilles sensibles, pour les coeurs faibles. En ce moment, il ne reste rien d’autre que le bruissement des feuilles, et la présence enivrante de la blonde aux mots qui comblent le silence.

    Vint la question fatidique. « Tu crois que le destin existe?» Demande Natsya. Lena, elle sait qu’elle n’y croit pas. L’allemande se retourne pour faire face à la blonde, la regardant dans les yeux, de près, de trop près. « Je crois qu’on fait notre propre destin. » Lance Lena, ponctuant sa phrase d’un baiser sur les lèvres roses de Natsya, sa main se glissant à travers ses cheveux blonds pour s’accrocher à son cou, coupant finalement le baiser pour attendre un geste de cette inconnue, pour la laisser filer ou s’accrocher, pour lui laisser de choix d’embarquer dans le moment.

    Re: we got lost in translation + LENATSYA

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