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    merry fucking christmas (snow)

    Sam 10 Jan 2015 - 14:24
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    Invité
    Anonymous
    Invité
    PROFIL
    J. RILEY CLARKE & SNOW BURNS
    La nuit est froide en ce mois de décembre et à peine ai-je passée les lourdes portes insonorisées de la boîte de nuit, que ce froid vient mordre ma peau dénudée. Je n'ai pas eu le temps d'aller chercher ma veste au vestaire. Il fallait que je prenne l'air, suffoquant entre les corps déchaîné sur la piste de danse qui ne cessaient de faire grimper la température dans l'enceinte de la boîte. Alors j'ai simplement suivi les escaliers, jusqu'à la sortie. Le feu glisse dans mes veines mais le froid mord ma chaire. Je ne sais plus vraiment dans quel état je suis. Ivre ou fatiguée … J'allume une clope que j'ai demandé un à un type au hasard et je m'écarte de la foule laissant telle une magicienne, une traînée de fumée blanche derrière moi. Le dos contre un mur froid, j'ai l'esprit trop embrouillé pour penser à ma solitude, pour penser à ses familles que je peux voir à travers les fenêtres des immeubles se rassembler. J'ai l'esprit trop embrouillé pour les entendre se rapprocher. « Hé Blondie ! ». Des murmurent, de simple murmurent dans mon esprit. Rien de net, rien de précis. Jusqu'à ce que ses visages obscurcissent mon champs de vision, obscurcissent ce tableau vide que je contemple intensément depuis quelques minutes maintenant. Mes sourcils se froncent et je fais instinctivement un pas sur le côté pour m'extirper de ce mur composé de trois hommes aux visages amusés devant moi. Instinctivement, parce qu'à cet instant je n'ai pas peur. Je suis blasée, fatiguée mais je n'ai pas peur … Je marche sur quelques mètres pour m'éloigner, je les entends encore rigoler. Et soudain ce poignet serré entre ses doigts qui fait bondir cette fois mon cœur dans ma poitrine. « Lâche moi ! ». Grogné-je presque prête à en découdre si mes jambes n'étaient pas si faibles, si mes bras me permettaient de riposter. Je me dégage malgré tout de son emprise et continue dans ma fuite. Une fuite sans savoir vers où, sans savoir vers qui. C'est la toute la tragédie de l'ivresse. Tout devient flou, les immeubles, les ombres silencieuses. Cette masse dans laquelle j'entre en collision et dont je distingue à peine le visage familier. Mes doigts s'accrochent sur sa veste. Dis moi s'ils sont encore là, dis moi s'ils sont encore derrière moi. Parce que moi, je n'ose plus me retourner.    
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