« Ce soir ? Vraiment ? Mais j’avais autre chose de prévue… » Il soupire longuement tout en se massant le front avant de se vautrer sur son lit. « Oui, je connais mon contrat, ça va. » Il grogne faiblement avant de prendre un coussin pour le mettre sur visage pour y étouffer un soupir de désespoir. « Où ça ? » Comme il parle encore dans le coussin, l’hôtesse n’y comprend rien. Il le retire alors. « Je dois me rendre où ? » Elle lui parle d’un hôtel de Berverly Hills…. Il hausse les épaules. Il est habitué à côtoyer le luxe du quartier là et un jour, il vivra dans une des villas là-haut. Il se redresse à nouveau et regarde son corps à demi-nu avant de se demander ce qu’il va bien pouvoir se foutre comme vêtements sur le dos. C’est une nouvelle cliente visiblement, alors, il peut bien ressortir un costume d’avant.Après avoir pris une longue douche, il attrape un jean foncé mais classe, une chemise blanche, une cravate et une veste un peu bling bling et lorsqu’il regarde le tout, il est plutôt satisfait du résultat. Il ajoute une montre à sa parure, puis des chaussures à bout légèrement pointu, puis une touche de parfum. Il attrape ensuite les clés de sa voiture et part pour le beau quartier. Avec ses lunettes de soleil sur le nez, il ressemble à un jeune héritier ou à un chef d’entreprise au sommet du monde. Il adore ce sentiment. Il laisse sa voiture au bon soin d’un jeune homme habillé dans un costume blanc et pourpre avant de filer dans le hall, puis dans l’ascenseur. Il regarde les instructions qu’il a reçu en mail. Chambre 228, entrer directement après avoir frappé deux fois. Il hausse les épaules et sort au bon étage avant de poursuivre son chemin. Une fois devant la suite, il toque deux fois, comme prévu et entre sans demander son reste. Le petit salon est vide pour le moment, alors il s’installe sur l’accoudoir du fauteuil en se demandant s’il doit signaler sa présence ou non. Son attention se porte alors sur le sac à main probable de la cliente et il fronce ses sourcils, certain de l’avoir déjà vu…. « On dirait celui de… » Lorsqu’une porte s’ouvre et qu’il se tourne, il se trouve alors face à la blonde plantureuse. Instinctivement, sa main se pose sur sa blessure et il fait plusieurs pas à reculons tout en la fixant. Décidément, elle lui en aura fait voir de toutes les couleurs. Il sent une colère noire monter en lui pour être honnête. Il ne planifiait pas de la revoir maintenant et encore moins qu’elle découvre son secret.