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    like a hearbeat drives you mad + diana

    Mer 10 Déc 2014 - 22:36
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    Invité
    Anonymous
    Invité
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    listen to the sound of your lonelyness
    Perdue dans tes songes, peux-tu entendre ce chant ? Un rythme, une pulsation qui gronde dans ton ciel de liberté ? Sais-tu encore rêver depuis que je te l’ai arraché ta liberté ? Malgré moi, coupable de t’aimer. Perdue dans tes songes peux-tu sentir ce cœur qui dans ta poitrine n’ignore rien et s’affole sous le bruit de mes pas lorsque je me rapproche de toi ? Peux-tu décrire ce souffle silencieux qui se glisse dans ta gorge coincé entre l’insouciance des rêves et la violence de la réalité ?

    Il est trois heures du matin. Peut-être un peu plus, peut-être un peu moins, lorsque j’ai décidé de rentrer. Une soirée arrosée pour un barman, sans ironie. Si je préfère servir que boire, ce soir pris par le désespoir, j’ai décidé d’inversé les rôles.

    J’ai la tête pleine et de l’alcool plein les veines. Juste assez pour me donner la force ou l’inconscience de refermer la porte, faire quelques pas, me déshabiller et me glisser sous ses draps que je n’ai jamais visité. De laisser mes mains découvrir un corps que j’ai toujours convoité sans oser le rêver. De laisser mes lèvres rencontrer celles que j’ai toujours désirées. J’agis avec le désespoir d’un homme rejeté. Avec la maladresse que l’alcool me fait porter. Mais j’agis avec la douceur des sentiments. La douceur des sentiments qui ne sont pas violents. Qui ne prennent pas aux tripes pour lacérer chaque petite partie de notre humanité et nous obliger à commettre … L’irréparable. Parce que je l’aime à la hauteur dont elle me détruit. Et là complètement détruit, je l’aime sous la lumière nacrée de la nuit.

    Re: like a hearbeat drives you mad + diana

    Dim 14 Déc 2014 - 3:12
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    Invité
    Anonymous
    Invité
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    Il était là, à hanter tes rêves, à posséder la moindre de tes pensées. Il était là, au coin de la rue. Il était là, assis sur le fauteuil en face de toi. Tu le voyais aussi dans chaque vitre, alors que son regard de braise t’ensorcelait. Parfois, tu osais l’imaginer rompre ce voile qui séparait les fantaisies du réel. Alors, il venait répandre des baisers sur ta peau en manque. Il caressait ton corps qui frissonnait sous le désir. Chacun de soupirs venaient pénétrer ton âme, la marquant peu à peu, taillant son nom en ton être. Il était capable de te procurer un désir que seul lui pouvait créer.

    Alors, c’est naturellement que tu le laissais glisser sous tes draps. Emprisonnée en une sorte de transe, à cheval entre le sommeil et le réveil, tu laissas ses doigts parcourir une peau qu’il avait autrefois caressée, avec, cependant, un désir et une assurance tout-à-fait inédits, les yeux fermés. Ton dos se cambra alors que son contact créait des étincelles qui se répandaient en toi tel des serpents fuyant un bruit. Ta respiration s’accéléra et, en un murmure, tu prononças son nom.


    -Vahid…

    Clé de ton sens du réel, tu compris alors ce qui se passait. Tes yeux s’ouvrirent tandis que ta main alla chercher la sienne pour la balayer rapidement. Tu te retournas en sautant presque hors du lit, vêtue de simples sous-vêtements beaucoup trop voyeurs à ton goût pour le laisser les voir. C’est d’une voix dure, énervée, que tu lanças :

    -Tu fous quoi? Tu te crois où?

    Tes dents se crispèrent. Un instant, tu envisageas l’idée de ne pas allumer la lumière, pour qu’il ne puisse voir ton corps. Pourtant, cette pensée était terrifiante car, d’une certaine manière, tu le craignais encore plus dans la pénombre. Car tu savais que, si vos regards se croisaient, il n’oserait se forcer en toi. Pourtant, la puanteur de son haleine te fit remarquer qu’il n’était pas dans un état très sain. C’est donc lentement que tu reculas vers le mur afin d’allumer l’ampoule qui ornait le plafond. C’est aussi d’une voix plus lente, plus posée, mais tout aussi autoritaire, que tu lui dis :

    -Tu me prends pour qui? Tu as peut-être oublié, mais pas moi. Ta chambre est à côté, et tu le sais.

    Re: like a hearbeat drives you mad + diana

    Mar 16 Déc 2014 - 23:12
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    Invité
    Anonymous
    Invité
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    Mon nom soufflé de ses lèvres, enveloppé de douceur et de chaleur me prouve malgré elle qu’il existe, quelque part, au plus profond de son âme, autre chose que de la rancœur. Des sentiments inavoués et voluptueux qui ne tarissent malgré la colère, malgré la haine. Et c’est bien plus qu’il m’en faut pour m’accrocher à ses mots, à ses sentiments cachés et à sa peau.

    Son dos qui se courbe sous mes gestes encourage mes mains qui gravissent avidement les dunes de son corps. Ses souffles discrets affolent un peu plus le rythme de mon cœur dans ma poitrine. Sa main qui rejoint la mienne me fait voler au-dessus des cinq continents et des sept océans quand soudainement le rêve éclate en milliers de morceaux de verres. La douche froide ou brûlante, selon le sang qui parcoure vivement mes veines et déchaîne cette colère fulgurante au fond de mes entrailles. Je grogne quand elle se lève et me foudroie. Je grogne contre ce corps dont je ne distingue que les formes dans l’obscurité. Puis tous s’éclair dans la pièce mais pas dans ma tête. Les formes deviennent une silhouette que j’ai trop imaginé et qui m’enflamme de la tête au pied.

    Sans penser, sans réfléchir, je me lève et vais la rejoindre. Ma main se loge fermement sur sa nuque et mon corps contre le sien la bloque sur ce mur froid, aussi froid que mon corps enivré. « Je sais que tu en as envie aussi … ». Tu me l’as dit, malgré toi, malgré tout ce que je t’ai fait. Tu me l’as soufflé, perdue entre les rêves et la réalité.

    Un souffle rauque que j’émets contre ta peau ne te laisse aucun doute sur la soirée arrosée que j’ai passé. « Laisse-moi faire Diana … Juste une fois ». Laisse-moi effleurer ton âme, laisse-moi être proche de toi juste une fois … Je ne demande que ça, te posséder une seule et unique fois … Les yeux vitreux et les gestes maladroits, je parcours sa peau, j’embrasse ses lèvres, égaré sur les chemins de l’alcool, je deviens un de ces hommes que j’ai toujours méprisé.

    Re: like a hearbeat drives you mad + diana

    Lun 19 Jan 2015 - 4:13
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    Invité
    Anonymous
    Invité
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    L’homme se leva, avançant maladroitement vers ce qu’il considérait être son butin. Un désir primal l’envahissait et guidait ses gestes engourdis par l’alcool, tandis que la sauvagerie embrasait son regard. Il avançait vers toi, femme au corps d’argent. Une perle salée roula sur ton échine tandis que tu reculais prudemment, terrifiée par la silhouette qui te faisait face.

    Puis, tu sentis la fraîcheur du papier peint derrière toi, et tu retins non sans peine un couinement. Alors que le corps d’Adonis lui-même écrasait le tien contre la paroi, tu réussis à glisser une main sur son ventre pour le repousser. Il te supplia, et ses plaintes devenaient or liquide dans tes oreilles, à la fois agréable et douloureux. Tes doigts réussirent à trouver l’interrupteur, que tu actionnas non sans hésitation, tout juste après ce qu’il t’ait demandé de te laisser faire, cette fois-ci. Le ricanement qui sortais de ta gorge, que tu voulais assuré, ressembla plutôt à au miaulement d’un chat qu’on étrangle, mais les mots qui suivirent, durs, résonnèrent dans la pièce :


    -Recules, Vahid. Je suis pas une de ces catins que tu peux visiter à ton grès. Ne me touche plus jamais sans mon autorisation. C’est bien la dernière fois que je te le dis.

    Peut-être était-ce la lumière qui l’aveuglait momentanément, peut-être tes paroles l’avaient affecté, mais tu réussis tant bien que mal à t’extirper de son emprise. Ton regard était plus haineux que peureux, désormais, et tu reculas pour passer de l’autre côté du lit. Mais il ne semblait pas vouloir partir. Il n’allait pas abandonner si facilement, et tu le savais. Dans ta frénésie, tu emparas la lampe de chevet et la jeta à une dizaine de centimètres de ses pieds, en hurlant d’une voix autoritaire :

    -Casses-toi!

    Allait-il t’écouter? Tu espérais qu’il parte, que la violence de ton acte l’extirpe de l’état second qui le contrôlait. Mais le fond de tes tripes se tournaient, car tu savais que ça n’était pas suffisant – au contraire, peut-être allait-il réagir inversement à tes désirs. Tu n’avais jamais vu l’alcool avoir une telle emprise sur lui, et tu en avais peur.

    Spoiler :

    Re: like a hearbeat drives you mad + diana

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