Absolem & Logan.
Ça a beau faire assez longtemps que notre séparation dure, que je me suis résigné à ne plus l’apprécier, au contraire, je me suis décidé à repousser Absolem comme je le pouvais même si une partie de moi toujours en contradiction cherchait à vouloir se rapprocher de la jolie blonde. De toute manière, nous sommes tant différents elle et moi. Et pourtant, on est si facile à enflammer, on se connait si bien que l’on sait comment toucher l’autre. La preuve, quand elle me relance.
"Et toi, tu as le teint toujours aussi vert. Je ne croyais pas que s'appeler Logan Pearson était si ennuyant que ça." Mais malheureusement pour Absolem, ma personnalité, mon caractère, ce qui fait ce que je suis ne me permets pas de lui satisfaire par une grimace ou même un sourire narquois. Mon visage ne montre aucune expression, voir même si l’on veut appeler cela, on pourrait dire de l’indifférence totale. Il parait que c’est la meilleure des armes quand on ne s’entend pas avec quelqu’un. Et pourtant, elle reste si impassible vis-à-vis de mon ignorance quant à ses mots si belliqueux. Au contraire, je sens sa confiance, je sens son désir de me faire défaillir au travers de gestes gracieux, sexy. Quand elle se tourne et que ses cheveux volent, que ses lèvres pulpeuses caressent le bord de son chocolat fumant ou encore que ses cuisses… Oui, je pense que ce sont les cuisses d’Absolem qui sont les pires car elles me rappellent le souvenir de mes lèvres sur leur peau. Si je n’étais pas abimé, j’aurais sûrement tordu mes lèvres d’envie, il n’y a qu’un simple éclat qui parait à peine dans mes yeux.
"Tu viens souvent ici?" me demande-t-elle d’une façon si innocente que je me doutais bien que derrière se cachait une raison bien plus sournoise, mille fois plus vicieuse que je n’arriverais à savoir. Et je n’avais pas tant envie de lui répondre. Je me contente d’un simple : «
Je ne sais pas… » qui rend la situation plutôt stressante, je pense, … pour elle ? Après tout, c’est une incertitude qui pourrait ébranler ses envies, ses plans. Pour ma part, je cherche à ce qu’elle s’ennuie de moi, qu’elle reste loin là où elle est. Je bois quelques gorgées qui réchauffent un peu mon corps même si je convenais que le froid ne m’atteignait à peine, par l’habitude de militaire. Je mange un peu, manquant presque d’oublier la présence de la jolie blonde mais son aura est trop importante pour avoir cette possibilité. «
Tu comptes me regarder manger ? » demandais-je, froidement.