« Je trouve ça gentil que tu emmènes Lola au restaurant ce soir, Charly. Ca pourrait vous permettre de vous rapprochez car après tout, vous vous voyez presque tous les jours. » Mais Charly n’avait pas envie de servir « d’ami du jour » à cette rousse aux multiples vies et identités. S’il faisait l’effort de faire le gentleman pour cette fois, ça ne serait pas sans un service en retour. Et puis avait-il eu le choix ? Non. Depuis que le père de Charly avait rencontré le parrain de Lola, cette dernière était devenue la petite protégée de l’homme d’affaires Allemand, à tel point qu’il obligeait son fils à être poli et avant tout aimable, un domaine dans lequel Charly n’avait jamais excellé sauf quand cela venait de lui-même… « Je trouve cela ridicule. Cette fille n’a pas besoin de moi, c’est juste une perte de temps grotesque. » Après un énième soupir, Charly se décida finalement à lever ses fesses du canapé et passer au garage pour prendre son véhicule. Lola travaillait au sein de la demeure Bodman depuis pas mal de temps déjà, elle était aussi inscrite dans la même université de Charly et ça n’avait aucun impact positif sur leur relation. Les deux étudiants étaient pris dans un cercle vicieux interminable : Charly sachant des choses sur le compte de Lola et vice versa. Avoir un job chez les Bodman cela avait certains intérêts, surtout si l’on voulait avoir une certaine emprise sur le fils du patron. Lola l’avait bien compris, ce qui avait le don de mettre Charly en rogne. Le temps d’une cigarette, Charly patientait sagement devant le restaurant indien, lieux de rendez-vous qu’il avait convenu avec Lola. La rouquine n’aurait pas de mal à remarquer que son « rencart » était déjà arrivé, disons simplement qu’une voiture de sport dans un quartier aussi peu chic, ça n’échappait à personne. « Lola, Lola. Dépêche-toi d’arriver ou je t’assure que tu vas m’entendre. » La patience avait quelques limites non ? Le jeune homme pianotait sur le volant de son bolide, avec pour seule compagnie une chanson de Miley Cyrus en fond sonore. Qu’est-ce que les radios pouvaient passer de ces m*rdes de nos jours.
Ka Pua Maila I Ka Mauna
There is pleasure in the pathless woods, there is rapture on the lonely shore, there is society where none intrudes. By the deep sea and the music in its roar. I love not man the less, but Nature more.endlesslove