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    we burn like stars before the crash + ALWEN

    Ven 9 Jan 2015 - 2:43
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    J’ai les mains pleines. Un rouleau de tissus plus long que mon corps sur l’épaule et un bac de matériel divers. Quand Riley m’a demandé de lui apporter un truc qu’elle avait oublié, j’ai dit oui en croyant que ce serait un bouquin pour les cours, pas un projet entier. Elle sait que je ne pourrais jamais lui dire non et elle serait folle de ne pas en profiter. Il faut bien que ce soit utile d’avoir un frère. Quand j’ai besoin d’un coup de main, elle est toujours là, à mes côtés, à me choisir les vêtements parfaits, m’évitant l’horreur d’essayer le magasin en entier, parce que tout se ressemble à mes yeux. Sa magie, c’est de savoir ce que me donnera des airs de prince, à moi, l’ami des clochards. Ça m’impressionne de la voir dans son élément, de me dire qu’elle a trouvé sa voix.

    Mon colis est livré et je reçoit un sourire de la plus charmante et la plus bornée des Clarke avant de repartir à travers le campus, vagabond parmi les instruits. Je suis fier de Jules, ma Riley, de vivre ses rêves, mais j’ai du mal à m’imaginer ce qu’un endroit comme celui-ci peut faire pour les miens. Je rêve d’ailleurs, ayant la tête dans les livres faute de savoir comment m’évader de cet endroit. Ils viennent par milliers, acteurs à en devenir, s’installer à Los Angeles, alors que je souhaite simplement en partir. Mes parents s’accrochent à mes pieds, mon frère se pends à ma main, alors que Riley tire l’autre dans une autre direction. Il ne me reste que les histoires inventées pour me faire voyager.

    Une jolie brune passe à l’horizon. Je la reconnaîtrais les yeux fermés, les oreilles bouchées. Je lui envoie la main, le bras, le corps suit aussi. En quelques enjambées, elle est à portée de main. « Alice. Hey, oh. Alice. » Que je lance. Les gens autour, les étudiants bien comme il faut, me regardent un peu de haut, tous coincés avec leurs livres dans les mains. Je la prends dans mes bras, la soulevant un peu du sol. Au début, elle me semblait si grande dans sa peau, si solide, que j’ai été surpris de la trouver si légère. Je la repose, un peu embarrassé par mon enthousiasme. Ma main repousse un peu mes cheveux, et je souris comme un con. Elle m’a toujours fait un petit quelque chose, Alice. « Tu vois, c’est le destin. Toi, moi, et la magie du hasard. » Que je lance au vent, mi-amusé mi-sérieux.

    Allez Alice, tu vois pas comment mon coeur bats, comment mes doigts veulent se perdre dans tes cheveux, comment je donne ton visage et ta force aux héroïnes des romans. Je me secoue un peu la tête, me disant qu’au moins elle sait que c’est des blagues. Parce que soyons francs, après lui avoir demandé de m’épouser deux douzaines de fois, qui y croirait encore. Elle a ris, la première fois, et c’était le plus beau son que j’avais jamais entendu. C’est le genre de choses qu’on lit, mais qu’on entend jamais raconter. C’est pas masculin de voir la beauté de choses. C’est pas masculin d’avoir des sentiments sans rien attendre en retour. Je sais bien que je suis que le frère de sa meilleure amie, mais c’est déjà bien, d’avoir un peu d’Alice dans ma vie.

    Ça va me passer, ça passe toujours. Jusqu’à la prochaine fois.

    Re: we burn like stars before the crash + ALWEN

    Sam 10 Jan 2015 - 0:59
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    Alice Collins
    Alice Collins
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    Nationalité/origines : Américaine.
    Avertissements contenu : Dépression postpartum.
    Orientation & situation : Maman célibataire.
    Métier/occupation : Professeur de danse dans une école prestigieuse.
    Études & fraternité/sororité : A étudié la danse et le théâtre. Ancienne Alpha Beta.
    Résidence : Appartement dans le Northeast avec son fils Tom et Riley, sa meilleure amie.
    Les mouvements se suivent et s'enchaînent, se répètent et s'arrêtent, une seconde, deux secondes, et aussitôt ça reprend, on lève les bras, on laisse aller, on tend et on détend, avec grâce s'il-vous-plait, sans jamais prendre de pause. Le corps est une machine, il faut l'entretenir avec un peu d'huile et puis, le reste vient avec l'échauffement, l'entraînement. Naturellement, ou presque … Sept années d'études. Tout cela depuis que je suis arrivée dans cette université, dans cette ville, quittant l'excitation de New York pour la qualité de vie de Los Angeles. Entre contrepartie, sept années de perfectionnisme, de sévérité et de rigueur, pour au final toucher un rêve du bout des doigts, ne pas savoir si je vais finalement réussir à l'atteindre. C'était la règle, je la connaissais d'avance. Merci à la passion, pour m'avoir propulsée aussi haut.

    L'un des meilleurs professeurs de danse dans l'UCLA, à ce qu'il paraît, est là pour rabaisser mes bras quand j'oublie de me détendre, pour claquer de la langue quand je vais trop vite, pour frapper dans ses mains quand je passe à côté de la rythmique. Cela arrive toujours, même après sept ans. Le perfectionnisme, vous disais-je. Mais perfectionnisme plus danse, cela donne parfois un besoin de décompresser, de se changer les idées avec, pour commencer, un bon bol d'air frais.

    Accompagnée de mes camarades de danse, je sors du bâtiment et discute pendant quelques minutes avant de les abandonner pour tracer ma route jusqu'à la cafétéria. Tout du moins, c'était mon objectif avant de me faire héler par un individu. Pas n'importe lequel, non. L'un de ceux qui vous tire un sourire presque trop spontanément. « Alice. Hey, oh. Alice. » Oh, Owen. Celui qui me rappelle toujours, entre autres choses, que les Clarke sont décidément trop charmants. Une expression si douce sur le visage, des yeux dans lesquels on peut aisément lire la tendresse, l'attention. Et avec ces choses-là, les Clarke, ils m'ont à la bonne, je vous assure. Quand il me soulève, j'oublie ceux qui nous entourent et je ris avec lui, simplement. De toute façon, ce n'est pas comme si je me préoccupais souvent de l'opinion des autres, surtout quand je suis heureuse. Quand il me repose, je ne déloge pas mes yeux des siens. « Tu vois, c’est le destin. Toi, moi, et la magie du hasard. » Encore cette chanson, jolie … trop, en réalité. Ma tête se penche sur le côté et je fais mine de réfléchir. « Hey, maintenant tu viens à l'université juste pour me voir ? Ça prend de l'ampleur, cette histoire. » Mon cœur m'exprime des choses différentes pourtant. Je me rapproche de lui et passe mon bras dans son dos pour qu'il en fasse de même, qu'on fasse un morceau de chemin ensemble. « J'allais prendre une boisson chaude. Aurais-tu l'amabilité de vouloir m'accompagner, Clarke ? » A vrai dire, je profite déjà d'un peu de chaleur, la sienne.
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    Avec une insupportable vanité, elle s'était imaginé pouvoir sonder le cœur de tout le monde. Les évènements avaient montré qu'elle s'était complètement trompée. Austen

    Re: we burn like stars before the crash + ALWEN

    Mar 13 Jan 2015 - 0:09
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    Le sol tangue sous mes pieds quand elle sourit, voulant m’avaler. Ça me prends quelques secondes à réagir, ses yeux brillent et m’éblouissent. Il y en a partout des jolies filles, mais jamais d’aussi vivantes. J’ai encore sur le cœur un amour qui voulait crever et la joie de vivre d’Alice mets du baume sur cette blessure. Je balaie le passé du revers de ma main. Le soleil est étendu dans le ciel comme une bannière au nom de la liberté. L’herbe est toujours verte devant cette école. J’ai toujours aimé lire, mais j’ai toujours détesté étudier. Peu de gens comprennent pourquoi. C’est un secret entre moi et moi.

    Elle est là, toute proche. Ses cheveux ont chatouillé mon cou quand je l’ai serrée contre moi. Je me dis qu’ils sont doux et durant quelques secondes, ça me semble important comme détail, mais j’ai beau me demander pourquoi, je n’arrive pas à me répondre. « Hey, maintenant tu viens à l'université juste pour me voir ? Ça prend de l'ampleur, cette histoire. » Dit-elle en glissant son bras dans mon dos, adorable jusqu’aux os. Mon bras vient se poser autour de ses épaules et de loin, on pourrait croire qu’on est ensemble et ça me suffit. « Je traine dans les couloirs à toutes les heures du jour et de la nuit, juste pour te voir. » que je lui dis, ayant depuis longtemps dépassé le stade où je m’inquiète de savoir si elle me prends pour un sociopathe. Au début, Alice était l’amie de Riley, mais avec le temps, j’aime croire qu’elle est aussi la mienne. Depuis cet été où Riley était outre-mer, je me plais à croire qu’on s’est rapprochés, qu’elle tient un peu à moi. Je sais qu’elle me voit comme un Clarke, comme faisant partie d’une espère à part et ça me conviens parce qu’à mes yeux, elle est une créature magique. Quelque chose entre une fée et une licorne. « J'allais prendre une boisson chaude. Aurais-tu l'amabilité de vouloir m'accompagner, Clarke ? » Demande-t-elle. Passer du temps avec Alice, oui s’il vous plait. Elle me fait du bien et je suis certain que c’est plus efficace que tous les comprimés de bonheur qu’ils vendent à la pharmacie. « Tu sais bien que je sais pas dire non à un thé brûlant. » On tourne ensemble en siamois, au coin de la rue. Le café est bien ancré à son endroit habituel, avec quelques étudiants vagabonds qui fument devant les marches.

    Je lâche Alice pour lui ouvrir la porte, accompagnant mon geste d’une petite révérence. « Ma futur femme d’abord. » que je lui dis à la blague. « Ah, j’oubliais, tu préfère briser mon coeur. » J’essuie une larme imaginaire sur ma joue, lui confirmant d’un clin d’oeil que je la taquine. La file n’est pas bien longue et pour un café aussi proche de l’université, c’est beaucoup plus calme que je ne l’aurais cru. Il semblerait qu’à cette heure les étudiants soient en cours. « Un thé vert, s'il vous plait. » Commendai-je, n'ayant jamais appris à aimer le goût du café. Les soirs d'hiver sont généralement accompagnés d'un chocolat chaud extra guimauve, mais j'évite durant la journée, ça me donne envie de me rouler dans une couverture avec un bon livre. Alice choisis sa boisson et je me dirige vers la caisse. « Je te l’offre. Je fais un don au Fond des étudiants fauchés. Ma bonne action de la journée. »  Je sais qu'elle a amplement les moyens de se payer une boisson, mais ça me fait plaisir et c'est tout. Pas de discussion possible, quelques billets ont trouvé maison dans le tiroir de la caisse-enregistreuse.

    Re: we burn like stars before the crash + ALWEN

    Mar 13 Jan 2015 - 21:28
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    Alice Collins
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    « Je traine dans les couloirs à toutes les heures du jour et de la nuit, juste pour te voir. » Sacré Owen. Je ne peux que sourire, puis rire, face à cette belle interprétation du garçon romantique qu'il me fait, quand bien même je ne la connais que trop bien désormais. Il n'en est plus à sa première comédie, tout du moins si l'on peut réellement appeler ça une “comédie”. « Heureusement que c'est toi, sinon je prendrais mes jambes à mon cou pour fuir tu sais ça hein ? » Bien sûr qu'il le sait. Il sait que mon romantisme a des limites, très voire trop rigides parfois. Mon passé a su me montrer qu'il n'y a que quand je suis mordue que je peux m'abandonner au romantisme pur et dur, d'ailleurs. Sans cela … il vous faudra passer votre chemin. Enfin, avec Owen c'est particulier. Un petit jeu entre nous, du doux burlesque à la sincérité, parfois si proches. A vrai dire, je ne sais pas toujours où l'on se situe, mais l'essentiel est de bien s'y sentir, où que l'on soit, n'est-ce pas ? « Tu sais bien que je sais pas dire non à un thé brûlant. » Et j'imagine déjà, avec plaisir, les effluves de ce thé à venir, moi qui ne jure pourtant que par les boissons sucrées. Tant que ce n'est pas du café, à vrai dire … ça, ma condition ne pourrait pas le supporter. Il s'écarte et me tient la porte en bon gentleman qu'il est. « Ma futur femme d’abord. » Je prends un air distingué pour franchir le seuil du café, mais bien vite sa répartie m'assomme à moitié. « Ah, j’oubliais, tu préfère briser mon coeur. » Là, ma bouche s'ouvre sous le coup de l'indignation – un brin théâtrale – et je m'amuse à lui donner un léger coup de coude quand il se rapproche. « Je n'oserai jamais briser ton coeur, je n'ai pas envie de voir le courroux de Riley se déverser sur moi hé ho. » Bien sûr que je plaisante, moi aussi. J'ai beau aimer Riley comme aucune autre fille, ce n'est pas pour qu'elle exerce une influence sur ma relation avec son frère. En tout cas, j'ai toujours eu ce sentiment total de liberté en présence d'Owen et c'est grandement appréciable d'ailleurs. Mon ami s'adresse à la serveuse et j'en fais de même puisqu'on me sollicite du regard. « Un simple chocolat chaud pour moi s'il-vous-plait. » Je m'apprête à sortir mon porte-monnaie de mon sac mais la voix d'Owen me coupe dans mon action. « Je te l’offre. Je fais un don au Fond des étudiants fauchés. Ma bonne action de la journée. » Alors aussitôt je relâche l'objet dans mon sac et hausse les épaules de satisfaction. « Comment tu sais que je suis fauchée ? Je pensais avoir encore quelques secrets à ton égard, mince. » Un vif sourire se loge sur mes lèvres. « Merci à toi msieur le donateur ultra généreux. » Bon, je ne suis peut-être pas fauchée mais nous ne sommes pas loin du compte, croyez-moi. C'est ça de dépenser ses salaires en sacs et paires de chaussures. Je suis faible, que voulez-vous … Il faut bien savoir profiter de la vie parfois. Nous récupérons nos boissons et je nous choisis une place précise, bénéficiant de deux banquettes l'une face à l'autre : parfaitement parfait. Une fois assise et débarrassée de ma veste, j'approche mon nez de la boisson pour en sentir le parfum si appétissant. « Ce chocolat chaud, j'y pense depuis plusieurs heures. C'est ma journée la plus chargée le vendredi, on danse pendant … six heures, un peu plus je crois. T'imagines ? En général on a deux ou trois heures obligatoirement par jour, sachant que la plupart d'entre nous est prof en extérieur … Ça doit nous faire un sacré quota d'heures de danse au final … Enfin bon, je ne me plains pas, j'adore ça. » Il doit difficilement imaginer le pauvre. Et ceux qui se croient en capacité d'imaginer, ils me disent toujours que “oh, c'est juste de la danse” mais qu'est-ce qu'ils y connaissent, ceux-là, à la danse ? Ce n'est pas comme si je faisais la Macarena à longueur de journée ! Bref, je soupire doucement avant de savourer, enfin, cette boisson généreusement offerte par le beau blond en face de moi. « Bref, parle-moi de toi, parce que sinon tu sais comment je suis, je vais enchaîner et tu vas t'endormir la tête dans ton thé encore brûlant. »
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    Avec une insupportable vanité, elle s'était imaginé pouvoir sonder le cœur de tout le monde. Les évènements avaient montré qu'elle s'était complètement trompée. Austen

    Re: we burn like stars before the crash + ALWEN

    Sam 17 Jan 2015 - 1:56
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    Alice me frôle en passant devant moi pour entrer dans le café. Je retiens mon souffle de peur de dire des conneries, de lui avouer les secrets que je sais pas garder. Elle pourrait me briser le coeur, si elle voulait. La beauté de la chose, c’est que jamais, au grand jamais, Alice ne me ferait de mal volontairement. Elle illumine les journées grises, elle brille peu importe le temps. Même ses réactions grandioses me charment avec facilité. « Je n'oserai jamais briser ton coeur, je n'ai pas envie de voir le courroux de Riley se déverser sur moi hé ho. » Je rigole un peu, imaginant Riley sortir ses airs de grande sœur et assassiner d’un seul regard, telle une espionne toute catégorie, la fille qui m’aurait fait pleurer. C’est rassurant de savoir que peu importe le lot de malheur qu’on a tous à surmonter, il y aura des gens pour nous aider à nous relever, pour nous pousser à continuer. J’aurai toujours Riley, ma grande Jules qui ne sait pas abandonner.

    Elle commande un chocolat chaud, comme le ferait une gamine qui rentre de jouer dehors en hiver. Je sais que c’est ridicule, mais c’est le genre de petites choses qui m’empêchent de forcer mon cœur à la classer dans la case amie. Il y a quelque chose de plus, quelque chose qui ne s’explique pas, une raison sous toutes les apparences et les pourquoi et les comment. « Comment tu sais que je suis fauchée ? Je pensais avoir encore quelques secrets à ton égard, mince. » Et elle m’offre un sourire, le plus beau des merci. Y a-t-il une version de moi, quelque part, dans un univers parallèle, qui n’a jamais rencontré Alice ? Même dans les plus folles des réalités, je sais que c’est impossible. J’aimerais croire qu’on se trouve, à travers le temps, peu importe le reste. Je la vois transporter son breuvage comme une funambule à travers les clients. « Merci à toi msieur le donateur ultra généreux. » disent ses yeux tout comme sa bouche. « Mais de rien. » répondent mes cordes vocales. C’est un peu trop facile de voir comment les choses tombent en place quand elle est là.

    Je la laisse choisir l’emplacement. La banquette est confortable, petite bulle de chaleur parsemée de la fumée volatile qui s'échappe de nos breuvages. Je l’écoute parler de sa journée. J’y connais pas grand chose à la danse, je balance de droite à gauche et fais tourner la demoiselle à intervalles réguliers, mais je sais à travers la voix d’Alice qu’il n’y a rien d’autre qu’elle aime plus au monde. « Tu me garderas un billet quand il y aura un spectacle. Je comprends pas toujours ce qu’il se passe, mais c’est toujours magnifique. » Et comme un imbécile, je croise son regards alors que le dernier mot s’échappe de mon corps. Je me concentre sur mon thé. J’avale une énorme gorgée et me brûle la langue, au moins ça me garde de trop parler. « Bref, parle-moi de toi, parce que sinon tu sais comment je suis, je vais enchaîner et tu vas t'endormir la tête dans ton thé encore brûlant. » Après m’y être brûlé la langue, je vais tenter de ne pas y plonger la tête. « Même en dormant, je suis certaine que t’arriverais pas à être ennuyeuse. » C’est dit de façon moqueuse, mais le fond est vrai. Il y a cette effervescence dans l’air, ou peut-être en moi, quand je la vois. « Je sais jamais quoi dire quand on me demande de parler de moi. Il m’arrive des tas de trucs, mais rien qui ne soit digne de mention une semaine plus tard. Je rencontre des gens intéressants, je lis des univers incroyables, et ce sont les premières choses qui me viennent aux lèvres, même si ça n’est pas nécessairement les plus importantes. » Je pense à ma mère qui croit que c’est mieux de ne pas partager ses secrets, qui croit qu’en nous mentant, elle nous épargne. Je le sais, je le vois, je le sens. Elle ne va pas, mais quand je lui demande comment elle va, ou ce qu’elle a fait cette semaine, jamais elle n’approche le sujet. « Tu crois qu’en donnant des mots aux choses, qu'en en parlant, ça les fait exister, ça les rends réelles ? » Je veux pas aborder le sujet, je veux pas en parler à quiconque avec d’avoir trouvé comment partager mes inquiétudes avec Riley, mais Alice a cette façon de voir la vie qui m’enchante et qui me donne envie de lui parler, juste pour savoir ce qu’elle en pense, savoir si le monde est différent à travers ses yeux.

    Re: we burn like stars before the crash + ALWEN

    Jeu 22 Jan 2015 - 20:14
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    Alice Collins
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    Il y a des personnes qui ne connaissent rien à la danse et avec qui c'est pourtant presque agréable d'en parler. Je ne saurais expliquer précisément ce phénomène, mais quand je parle de ma passion avec Owen, je décèle un intérêt tout particulier en lui, dans ses yeux. Quelque chose qui ne doit pas avoir grand chose à voir avec la danse en elle-même … « Tu me garderas un billet quand il y aura un spectacle. Je comprends pas toujours ce qu’il se passe, mais c’est toujours magnifique. » Finalement, il m'arrache un nouveau sourire. « Il y a des fois où ne rien comprendre, c'est encore mieux. Si tes yeux sont ravis, je suis ravie. C'est aussi simple que ça ! » Suite à un petit clin d’œil, je penche légèrement ma tête pour savourer une première gorgée de mon chocolat chaud. Ce goût sucré et cette douce chaleur me rappellent toujours mon enfance, les fins d'après-midi new-yorkaises hivernales, quand mon père était encore là pour nous emmener glisser sur la patinoire du Rockefeller Center avec mes frères. Une heure ou deux sous le signe de la joie, de l'amour et des gags en folie. Vous ne nous auriez jamais vus repartir de là-bas sans avoir fait un saut au café du coin pour déguster notre boisson chaude préférée en famille. Ces moments touchaient chaque fois un peu plus mon cœur sans que je n'en prenne réellement conscience, tout du moins pas jusqu'à ce que je sois invitée à revisiter mon enfance différemment. J'avais une dizaine d'années à peine, c'était d'une simplicité sans nom et pourtant je sais dorénavant que c'est précisément des moments comme celui-là qui m'ont construite. Je tais ces souvenirs et demande à Owen de parler d'autre chose, de me soulager de ce pincement au cœur. Parler de mon père doit être là chose que je fais le moins avec mes amis, cela n'aurait aucun sens selon moi ; au passé et aux regrets, j'ai toujours préféré la chaleur du présent et la fraicheur de l'à-venir.  « Même en dormant, je suis certaine que t’arriverais pas à être ennuyeuse. » Et par de brefs mots, il me libère et m'apaise, sans même s'en douter. « C'est parce que tu m'aimes trop, ça. Tout le monde ne serait pas aussi réconfortant que toi, crois-moi. » Il me croira sans doute, il sait de quoi je parle. A défaut d'avoir le cran d'utiliser mes mains, je l'effleure de mon regard, un instant seulement car la seconde d'après, il est à nouveau bien bas sur le liquide à la fois sombre et clair de mon gobelet. « Je sais jamais quoi dire quand on me demande de parler de moi. Il m’arrive des tas de trucs, mais rien qui ne soit digne de mention une semaine plus tard. Je rencontre des gens intéressants, je lis des univers incroyables, et ce sont les premières choses qui me viennent aux lèvres, même si ça n’est pas nécessairement les plus importantes. » Il ne dit pas grand chose d'original et pourtant, il réussit à me fasciner. Allez savoir comment, même si je crois que le charme des Clarke n'y est pas pour rien dans l'histoire. Quand je vous disais qu'ils m'avaient à la bonne, ces deux-là … Néanmoins, avec Owen c'est toujours différent. Concentrée sur ses yeux clairs, je réalise au bout d'un moment qu'il doit attendre une réaction de ma part. Avant de me laisser parler cependant, il laisse à nouveau sa voix s'élever et s'enfonce davantage dans le mystère, celui qui lui va si bien. « Tu crois qu’en donnant des mots aux choses, qu'en en parlant, ça les fait exister, ça les rends réelles ? » Je prends un instant pour réfléchir à ça, comme si un professeur venait de me poser cette question ; mais pas n'importe quel professeur, l'un de ceux pour qui ça me plairait de creuser dans mes méninges, uniquement l'un de ceux-là. « Je ne crois pas que ça les rende plus réelles qu'elles ne le sont déjà … » Mais il faut que je pose des mots sur cela pour me rendre compte que je suis moi-même une fille à secrets, ceux qui ont pourtant faits de moi la fille que je suis aujourd'hui. Quand le visage de mon père hante à nouveau mon esprit, j'abaisse mes paupières et colle mes paumes au gobelet chaud. Tout ça, ce n'est que ma vérité à moi, mon histoire. Là, c'est Owen qui tente de me raconter la sienne, on dirait. « Mais ça doit faire du bien, d'oser parler, d'avoir quelqu'un pour nous écouter. » J'hausse vaguement les épaules, à moitié convaincue. « Il faut juste trouver la personne qui saura donner sens à tes mots, et si tu ne la trouves pas, là il ne te reste qu'à espérer qu'elle saura faire le premier pas vers toi, mais ça, c'est pas gagné. » Dis-je en souriant, avant de poursuivre avec un brin de malice. « Enfin, nous ne sommes pas des milliards sur cette planète pour tout garder en nous, tu ne crois pas ? Tu as de la chance que j'aie un frangin prof de philo, ça m'a coûté quelques soirées très philosophiques. » Et c'est après avoir bu une autre gorgée de ma boisson que j'ose poser une question, sans une once de réserve. « Pourquoi tu me demandes ça ? Tu as quelque chose qui pèse sur ta conscience ? »
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    Avec une insupportable vanité, elle s'était imaginé pouvoir sonder le cœur de tout le monde. Les évènements avaient montré qu'elle s'était complètement trompée. Austen

    Re: we burn like stars before the crash + ALWEN

    Lun 9 Fév 2015 - 18:35
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       Les images, les mouvements, les lettres. L’art a ce quelque chose d’inexplicable que seuls les passionnés semblent pouvoir comprendre. « Il y a des fois où ne rien comprendre, c'est encore mieux. Si tes yeux sont ravis, je suis ravie. C'est aussi simple que ça ! » Sa voix tendre murmure qu’elle m’accepte comme je suis, avec mes intérêts, avec ma façon de regarder, et ça me convient amplement. Les gens sont parfois trop rapides à juger ce qu’ils ne comprennent pas, comme si d’avouer que ça nous est étranger était une preuve de faiblesse. Je ne comprendrai jamais ces gens-là.

       Les secondes, les minutes, le temps. Et Alice cousue à travers tout ça. « C'est parce que tu m'aimes trop, ça. Tout le monde ne serait pas aussi réconfortant que toi, crois-moi. » Et je me dis qu’elle a tort. Parce que je ne peux pas imaginer que quelqu’un puisse la trouver ennuyante. Elle souffle des étincelles de vie chaque fois qu’elle expire. Je hausse les épaules, faussement désinvolte. « Je t’aimes pas tant que ça de toute façon. » Qui croirait ce mensonge-là. J’accompagne mes mots d’un clin d’œil complice, juste pour lui avouer autrement qu’avec des mots qu’elle a raison.

       Les tasses qui sonnent contre les tables, les voix qui dansent contre les murs, les questions qui n’ont pas de réponses fixes. C’est ma faute aussi. Je lui pose des questions trop grandes pour un simple thé. Des questions qui demandent la sagesse de quelques verres. Alice, au son d’une question peut passer de rigolote à sérieuse et inversement, en un claquement de doigts. Elle vit au rythme de la musique qui l’entoure, elle danse avec les gens sans le réaliser, valsant avec ses amours et ses passions, sans jamais vraiment reposer ses pieds.

       Le visage d’Alice se fronce l’espace d’une seconde, le temps d’une étoile filante. Ses mots sont pesés, balancés, gracieux. Jamais rien n’est jeté à l’aveuglette. « Je ne crois pas que ça les rende plus réelles qu'elles ne le sont déjà … » Ses mots sont doux, ronds, rien n’est agressant avec Alice. Je voudrais que ma mère puisse les entendre, qu’elle sache que ça ne peut pas lui faire du mal, que les secrets n’ont pas leur raison d’être. « Mais ça doit faire du bien, d'oser parler, d'avoir quelqu'un pour nous écouter. » Je tiens ma tasse entre les paumes de mes mains, me disant que ça semble si facile. Pourquoi est-ce que c’est si difficile de parler des choses qui font mal, des choses qui font peur, de ce qui nous écrase, de ce qui nous empêche de fermer les yeux une fois la nuit venue. Je me promets d’essayer, de tenter, de ne pas me faire silencieux quand elle me lance un de ces ‘’ t’inquiète pas pour ta vieille mère, va. ‘’ avec un petit air sec qu’on sait tous affectueux.

        Ses réflexions sont apaisantes, comme si une ombre lui avait murmuré de quoi il s’agit. Pourtant, elle n’y devine que ce que j’ai laissé entendre. Si Alice était un livre, sa couverture serait colorée, brillante, exubérante. Et ses pages seraient légères mais empreintes de mots profonds qui creusent l’âme. On pourrait la retirer de sa tablette, au beau milieu d’une bibliothèque et la regarder un moment sans pouvoir se douter des merveilles que cracheront chacune des pages à sa lecture.

        « Pourquoi tu me demandes ça ? Tu as quelque chose qui pèse sur ta conscience ? » Sa voix me ramène à la réalité. Je ne lui dirai pas j’imaginais qu’elle était un bouquin durant un instant. Pas que ça la choquerais, mais il y a des petits délires que je préfère garder pour moi. Je vais lui raconter quoi, quand on sera vieux et mariés, si je lui parle de tout maintenant. « Si tu crois que je vais te dévoiler tous mes secrets. . . » Je cache un sourire derrière ma tasse, me perdant dans une de ses fossettes. « Et puis, c’est pas mon secret à moi. » M’excusai-je platement. Je lui fais confiance, je lui confierais mon cœur, mais il y a des choses que je n’ai pas le droit de partager, des silences entendus que je ne peux pas trahir. « Tu sais, si tu veux tout savoir, j’ai la solution. » Que je lui annonce, énigmatique. « T’as qu’à m’épouser! Je pourrais rien cacher à l’amour de ma vie. » Comme si elle ne s’y attendait pas. Après tout ce temps, après les blagues et les conneries, après le premier regard et toute une amitié. « Allez, qu’est-ce que t’en dis ? » Je suis sérieux, mais je reste moi. Je reste celui qui va faire semblant de crever au sol en s’arrachant le cœur juste pour lui foutre la honte. Je suis celui qui va la serrer dans mes bras en la quittant tout à l’heure comme si rien n’avait changé. Si elle veut du drame et des larmes, des complications et des maux de cœur, je suis pas celui qu’il lui faut et je laisserai la place à un autre pour ça. Mais si elle veut des petits moments de bonheur comme maintenant, si elle en veut tous les jours jusqu’à la fin du roman, je serai là, jamais bien loin, un sourire en main.

    Re: we burn like stars before the crash + ALWEN

    Mar 17 Fév 2015 - 18:54
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    « Je t’aimes pas tant que ça de toute façon. » Et un point pour Clarke, un ! Je sais qu'il n'est pas à prendre au sérieux … Mais il sait aussi que j'ai du mal à rester impassible face à ces mots. Parce que je suis émotive, bien malgré moi. Parce que d'un ami comme lui, dans ma vie, j'attends plutôt des grandes démonstrations d'amour, exagérées ou non, folles ou non. Il le sait, Owen, et il jubile de m'avoir touchée, à sa manière. Son mensonge est bien trouvé car il me fait grimacer, lever les yeux en l'air. « T'es moche quand tu mens. » Ce n'est pas vrai, et à la vérité, cela lui va presque trop bien de me charrier. Mais son mensonge, il passe rapidement à la trappe, rejoignant tous les anciens qui s'accumulent rendez-vous après rendez-vous, entrevue après entrevue.

    Owen a ce don pour me ramener pieds à terre, me faire oublier toutes les choses les plus superficielles de ma vie afin de me concentrer sur l'essentiel. Et pourtant, il m'élève aussi avec ses mots. Cette question que je ne prends pas à la légère, aussi abstraite soit-elle à mes yeux. J'observe les siens, tente d'y déceler un indice, même minuscule. Je n'y vois qu'un égarement, une lueur lointaine. Alors je m'interroge et l'interroge lui, parce que j'ai toujours eu du mal à réduire mes questionnements au silence. « Si tu crois que je vais te dévoiler tous mes secrets. . . » Je fronce mes sourcils, naturellement, puis craque un sourire incontrôlable en abaissant mon regard vers mon gobelet. Non bien sûr, comment ai-je pu croire que ce serait aussi simple ? Owen est parfois pire qu'une Gamma trop discrète. Lui et ses secrets sont un trésor intouchable que je me surprends à ne pas même pas vouloir frôler du bout des doigts. Sans doute parce que cela lui va si bien. « Et puis, c’est pas mon secret à moi. » Et si ce n'est pas le sien, à qui peut-il appartenir ? Sa grande sœur ? C'est difficile de me retenir de sonder ses yeux, son attitude toute entière, et c'est quand il reprend de nouveau la parole que j'y arrive. « Tu sais, si tu veux tout savoir, j’ai la solution. » Son faux mystère me plaît. Son sourire encore plus. J'attends la proposition avec toujours autant de plaisir. « T’as qu’à m’épouser! Je pourrais rien cacher à l’amour de ma vie. » Un plaisir que je me plais à garder secrètement pour moi. Combien de filles aimeraient être à ma place ? Cette simple question fait d'ailleurs de moi la fille la plus heureuse sans doute de ce café, mais ça encore, je le garderai pour moi. « Allez, qu’est-ce que t’en dis ? » Il me décroche un rire avant toute autre chose, un qui ne dissimule aucune gêne. Et après une nouvelle gorgée de chocolat chaud pour réchauffer mon corps, je retrouve ses prunelles, un sourire aux lèvres se voulant séducteur. « J'en dis que je ne t'épouserai jamais dans le but de connaître tes secrets. » Qu'ils me sont précieux, Owen. Et je deviens la joueuse qui n'est jamais bien loin de la mystérieuse, mes paupières s'abaissant et se relevant au gré de mes pensées espiègles. « Moi si j'épouse quelqu'un, c'est pour porter la robe blanche, faire la fête avec tout Los Angeles et profiter d'une lune de miel absolument folle. Et mon petit doigt me dit que tu me préfères en jean et t-shirt, que tu souhaiterais un mariage intime et que … tu désirerais une lune de miel en toute simplicité. » Mon regard ne quitte plus le sien, quand tout à coup je redeviens à peu près sérieuse. « Je me trompe ? » Je dis bien, à peu près. Malgré tout ce que je dis, je ne peux m'empêcher de trouver confortables les sensations qu'un lui et moi m'offrent à l'esprit. Un bol de douceur et d'apaisement pour une pincée de folie. Ça, c'est ce que j'en dis, réellement.
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    Avec une insupportable vanité, elle s'était imaginé pouvoir sonder le cœur de tout le monde. Les évènements avaient montré qu'elle s'était complètement trompée. Austen

    Re: we burn like stars before the crash + ALWEN

    Dim 22 Fév 2015 - 15:33
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    Et la voilà qui tombe dans le panneau, dans mes conneries, dans mes paroles moqueuses, dans mes petites ironies amicales. « T'es moche quand tu mens. » Laisse tomber la femme de ma vie, aimant beaucoup trop les gens pour se contenter de n’en aimer que quelques uns. « C’est pas vrai. Impossible. Nous les Clarke on a pas ça dans notre ADN d’être moche. » Je lui décoche un sourire bien brillant, parce que c’est un argument qu’elle ne peut pas réfuter. Elle a probablement des sentiments plus forts pour Riley que pour moi, mais ça ne me fais rien d’être deuxième après ma soeur, après ma belle au coeur plus grand que le ciel, aux rêves plus vastes que la terre.

    Vient la grande demande, encore. Et les petites parcelles d'espoir que je garde précieusement dans mes poches s'éparpillent au sol comme mon vieux sac de billes. Je sais qu'on ne fait plus ça, de nos jours, qu'on se fréquente, qu'on s'aime un temps, qu'on ne s'épouse que sur un coup de tête ou si on est assez raisonnable pour s'aimer toute une vie. Alors, qu'est-ce que t'en dis. « J'en dis que je ne t'épouserai jamais dans le but de connaître tes secrets. »  Le supplice. Elle ne dit ni oui, ni non. Je sais très bien que ma pauvre tentative ne serait pas assez pour faire flancher Alice, propriétaire de mes sentiments amicaux, et un peu plus. Son bonheur m’importe autant que le miens, mais je ne peux pas repousser l’impression qu’on pourrait être heureux tous les deux, qu’on pourrait s’aimer longtemps, qu’on pourrait vivre sans regret, tous les deux. « Moi si j'épouse quelqu'un, c'est pour porter la robe blanche, faire la fête avec tout Los Angeles et profiter d'une lune de miel absolument folle. Et mon petit doigt me dit que tu me préfères en jean et t-shirt, que tu souhaiterais un mariage intime et que … tu désirerais une lune de miel en toute simplicité. » Les mots d'Alice passent le pas de ses lèvres, entrant par la porte de mes oreilles. Je mord un sourire à mes lèvres, ayant la douce surprise de réaliser qu'on ne sait pas tout l'un de l'autre. On se connait bien, j'ose le croire, depuis le temps. Mais il reste encore bien des mystères, bien des secrets, bien des conneries à partager.

    Elle insinue l'évidence. Parce que généralement, c'est tout à fait moi, ce qu'elle raconte. Je suis le gars qui aime les t-shirts et les jeans, qui a quelques amis proches plutôt qu'une bande de plusieurs dizaines de connaissances. « Je me trompe ? » Oui, Alice, t’es adorable, mais pas parfaite, et c’est ce qui fait ton charme. « Mademoiselle Collins, sachez que les hommes aussi peuvent rêver d’un grand mariage comme dans les histoires qui finissent bien. » Je sais qu’elle le sait, mais que ça viennes de moi, c’est probablement ça le plus choquant. parce que : « Je n’en ai peut-être pas l’air, mais je me marierai un jour et les festivités seront grandioses. Je ne rêve peut-être pas d’une robe blanche, tu sais, tout ce qui est bustier, ça me va pas trop bien. Mais je porterai quelque chose de classe fait avec amour par Riley, et je serai le plus beau marié de l’année. Ma mère pleurera, mon père jurera qu’il n’a pas versé une larme, et je compte même danser, mal, mais danser quand même. Je connais pas tout L.A., alors j’ai pas pensé à les inviter festoyer, mais ceux qui voudront passer seront les bienvenus. » Je sais pas pourquoi je lui raconte tout ça, peut-être pour lui laisser savoir qu’on ne veut pas des choses si différentes que ça, au final. Je hausse un sourcil, amusé par les détours que prends cette conversation. « Tu ne m’imagines pas dans un costume à t’attendre au bout de l’allée ? Parce que le seul vrai problème dans cette situation serait de savoir si Riley sera ta demoiselle d’honneur ou mon témoin. »

    Re: we burn like stars before the crash + ALWEN

    Mer 25 Fév 2015 - 2:56
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    Owen il est différent des autres. Il a sa place spéciale dans mon coeur. Et pourtant, il est comme tant d'autres sur ce point particulier, celui de l'amour propre, de la fierté. Bien évidemment, dans sa famille à lui, il n'y a pas de moches. Ca serait d'un ridicule. Et le comble dans cette histoire, c'est qu'il a raison. Pour avoir vu des photos des Clarke, je peux confirmer qu'ils sont tous beaux, qu'aucun d'eux ne rabaisse le taux de beauté de la famille. Ainsi soit-il, je roule des yeux simplement à sa réponse et lâche un petit soupir significatif de ce que je pense de tout ça. Il le sait très bien, d'ailleurs. Nous parlons ensuite mariage, parce que ce sujet de discussion, il semblerait que ce soit le notre alors qu'aucun de nous ne soit vraiment le type homme ou femme à marier. Pas encore, tout du moins. Je doute l'être un jour mais soit, en parler m'arrache toujours quelques sourires rêveurs, quelques pensées dignes d'une fillette frôlant encore de loin l'adolescence. J'ai toujours vu les choses en grand, cela ne changera pas de sitôt. Je me paye l'audace, une nouvelle fois, d'imaginer Owen en tenue de marié, dans une cérémonie qui n'aurait rien à voir, néanmoins, avec celle qui me satisferait moi. Ce sourire en coin que je vois se dessiner sur le coin de ses lèvres m'indique pourtant que je ne vise pas tout à fait juste. Je le fixe alors, l'air de dire “ne me fais pas miroiter plus longtemps”, comme si cela pouvait être extrêmement important. A vrai dire, ça l'est presque. Je vous l'ai dit, le mariage et nous deux, c'est toute une histoire. Une histoire ou un fantasme innocent.  « Mademoiselle Collins, sachez que les hommes aussi peuvent rêver d’un grand mariage comme dans les histoires qui finissent bien. » M'enfonçant contre le dossier de la banquette, j'apporte le gobelet en carton à mes lèvres pour profiter de la saveur et de la chaleur de ma boisson tandis que mes yeux s'ancrent à ceux d'Owen. Dans cette position et avec cette malice, je l'invite à continuer, à me raconter ce qu'il imagine lui. Ce rêve qu'il me mentionne. Je suis gourmande et m'impatiente d'en savoir plus. « Je n’en ai peut-être pas l’air, mais je me marierai un jour et les festivités seront grandioses. Je ne rêve peut-être pas d’une robe blanche, tu sais, tout ce qui est bustier, ça me va pas trop bien. Mais je porterai quelque chose de classe fait avec amour par Riley, et je serai le plus beau marié de l’année. Ma mère pleurera, mon père jurera qu’il n’a pas versé une larme, et je compte même danser, mal, mais danser quand même. Je connais pas tout L.A., alors j’ai pas pensé à les inviter festoyer, mais ceux qui voudront passer seront les bienvenus. » Les jambes fraîchement croisées, je craque un sourire en reposant mon verre face à moi, affichant aussi une façade parfaitement assurée. Pourtant, ses propos m'étonnent. Lui au milieu de festivités “grandioses”, lui au milieu d'autant de gens … Lui avec ce sourire aux lèvres, heureux, amoureux et n'ayant d'yeux, malgré tout, que pour elle … Celle qu'il aura choisie. Il ferait passer ses désirs en premier. Elle serait la plus importante, et peu importerait l'environnement, peu importerait sa tenue. Finalement, cela me semblerait presque limpide, tout à coup. « Tu ne m’imagines pas dans un costume à t’attendre au bout de l’allée ? Parce que le seul vrai problème dans cette situation serait de savoir si Riley sera ta demoiselle d’honneur ou mon témoin. » Je me mords l'intérieur de la joue, par culpabilité, parce que la vérité c'est que je l'imagine, si, très bien. Trop bien. Je le visualise, si beaux, avec sa tignasse blonde et son regard si pétillant, celui qu'il sait fort bien me faire. Non, celui qui n'appartient qu'à lui. Et je culpabilise aussi de ressentir ce petit pincement au cœur, celui-ci même que je camoufle par un petit rire typique. L'envie de bouger me prend, ne plus rester statique face à ses yeux trop insistants. Alors, lentement, je m'approche et me penche vers lui, sur la table. Mes mains vont attraper la sienne, celle qui serait susceptible de recevoir un anneau, un jour. Je souris et l'observe silencieusement, un moment, sachant autant que lui que les silences chez moi ne durent jamais bien longtemps. « Elle serait les deux, ton témoin et ma demoiselle d'honneur. Tu ne pourrais pas me l'enlever pour ce fameux jour. » Là, mes yeux se relèvent vers son visage, à quelques dizaines de centimètres du mien à peine. J'ai toujours ce sourire aux lèvres et, pour cause, j'essaye de l'atteindre avec. C'est mon arme. « Moi je crois, que le seul vrai problème dans tout ça, c'est que tu es aveuglé. » Par quoi ? Je ne suis même pas sûre mais là n'est pas la question. « Je suis insupportable, tu ne le vois donc pas ? Qui voudrait se marier avec moi ? » Comme rarement dans ma vie, je ne sais pas quel ton adopter, l'auto-dérision, la prétendue fierté d'être un cas particulier … ? Parce que je dois vraiment en être un, et ça, il ne le voit pas. « Mes histoires ne se terminent jamais bien, j'attire les ennuis, Riley ne te l'a donc jamais dit ? » Que je demande avec une petite mine à la fois curieuse et amusée. Edgar, RJ … pour ne citer qu'eux, puisqu'ils sont ceux que j'ai aimés. Ils ont tous fini par partir, ça ne devait pas être sans raison. Je n'ai pas envie de me la jouer fille malheureuse, non d'ailleurs ça me fait sourire, je me défends comme je peux. Mes mains toujours accrochées à la sienne, je termine avec une malice retrouvée au prix d'efforts. « Tu es un mec pourtant raisonnable d'habitude. Ne te laisse pas avoir par mon regard de tueuse, ça pourrait te coûter cher. » Et le pire, dans tout ça, c'est que je me fais avoir à mon propre jeu. La plus grande déraisonnable, c'est moi, ça l'a toujours été. Owen et moi, c'est beau. C'est sucré, c'est doux. Il devrait se méfier ; se frotter à moi provoque toujours des étincelles, et ce serait dommage qu'on le regrette …

    Re: we burn like stars before the crash + ALWEN

    Mar 3 Mar 2015 - 3:40
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    Alice, elle me regarde comme si elle avait déjà vu toutes les merveilles du monde et qu’elles avaient laissées leur empreinte au fond de ses yeux. Ça brille de fougue, de folie, de grandeur. Jamais elle ne dit non à la vie et c’est probablement ce qui me fascine le plus. Et là, sans prendre gare, ses mains se joignent aux miennes, alors qu’elle est proche, trop proche, avancée par dessus la table. Ses mains, douces et fortes dans les miennes, rugueuses et écorchées. Je me dis que c’est ça le bonheurs, ces petits moments où tout semble à sa place, où je n’ai aucune question pour l’univers parce que tout est à sa place, mes mains dans les siennes.

    J’oublie que je lui ai lancé des mots quand elle me réponds de sa voix malicieuse. Je voudrais croquer son sourire, mais je reste là, à l’écouter. « Elle serait les deux, ton témoin et ma demoiselle d'honneur. Tu ne pourrais pas me l'enlever pour ce fameux jour. » Et la vision que j’ai de la scène me fait rigoler comme un gamin, seul à comprendre la blague déjà coincée derrière ses oreilles. Parce que oui, si c’est ce qu’il faut, je lui laisserais Riley à ses côtés. Je ferais toutes les concessions du monde si en retour elle acceptait de partager sa vie avec moi. J’oublie parfois qu’on est jeunes et cons, que la vie n’a pas besoin d’être sérieuse. Pourtant, je sais qu’avec Alice et moi, il y aurait plus de rires que de pleurs, il y aurait du soleil dans ses yeux pour les jours de pluie. « Il faudra bien qu’un de nous deux abdique, parce que ça risque de casser un peu la romance, Riley qui se tient entre nous deux durant la cérémonie, faudra l’éviter quand viendra le temps de s’embrasser, tout ça . . . » Et je sais que c’est une mauvaise idée de parler de l’embrasser quand elle est là, si proche et que ça l’amuse. Je sais que c’est une mauvaise idée, mais je le fais quand même, c’est plus fort que moi. Mes pensées sont trop claires, qu’on parle de nos conneries habituelles,  qu’on soit nous encore le temps d’une vie. « Après de grandes négociations, je pourrais toujours finir par te laisser Riley, parce que si elle est dans mon dos, je pourrai pas la voir essuyer la poussière qu’elle aura dans l’oeil, pour ensuite le lui rappeler tous les jours de sa vie. » On s’emmerde entre frère et soeur, et personne n’est aussi fort que Riley, mais sous ses airs de dure, il y a aussi un coeur gros comme le ciel qui ne demande qu’à être accepté sans jugement, sans contraintes. Alice ne recule pas au fond de son siège, ne lâche pas ma main. Je ne sais pas comment je fais pour rester en place. « Moi je crois, que le seul vrai problème dans tout ça, c'est que tu es aveuglé. Je suis insupportable, tu ne le vois donc pas ? Qui voudrait se marier avec moi ? » Je mords le plus grand des sourires à mes lèvres. Mais c’est ce que j’aime chez toi, Alice. T’es improbable, impossible à deviner. Je suis pas aveugle, je vois tellement clair parce que tu m’éblouis de ta lumière. Insupportable pour ceux qui étaient pas faits pour toi, ça veux pas dire que ça peux pas marcher avec moi. « Mes histoires ne se terminent jamais bien, j'attire les ennuis, Riley ne te l'a donc jamais dit ? » Je hausse un sourcil, et mes histoires à moi ? Elles sont toutes aussi terminée, parfois les fins sont plus heureuses que d’autres, mais ça ne change pas la fatalité d’une petite poignées de relations bancales qui n’étaient pas faites pour durer. « Tu sais que si on se mariais, on seraient heureux pour la vie, ça ne se terminerais mal que le jour lointain où un de nous abandonnera l’autre sur cette terre. Et pour les ennuis, ça fait partie de ton charme, Alice. » Que je lance, franchement investit, tout à coup dans cette conversation au conditionnel. Parce que le ennuis d’Alice, j’en aurai jamais assez dans ma vie. Elle pourrait être mon ennui à moi, rien ne me ferait plus plaisir.

    Et quand je me sens couler, pris au piège par mes propres sentiments, noyé dans ma douce connerie, heureux comme un imbécile, Alice est encore là pour me sortir la tête de l’eau.  « Tu es un mec pourtant raisonnable d'habitude. Ne te laisse pas avoir par mon regard de tueuse, ça pourrait te coûter cher. » Son regard de tueuse, je commence à bien le connaître. Le mec raisonnable, il a du mal à trouver sa raison, elle s’échappe quand Alice pointe son nez. Le mec raisonnable, il lui inventerait tout un monde, toute une vie, en échange d’un sourire. « Ton regard de tueuse, il ressemble beaucoup à ton regard habituel. » Que je lui dis, en lâchant une de ses mains pour repousser une mèche de cheveux qui lui barrait les yeux, touchant son visage au passage. « Je me fie jamais à ce regard, parce que je sais jamais si c’est moi qui l’imagine ou pas. Je me fie jamais à ce que je ressens, parce que c’est probablement moi qui s’imagine que c’est partiellement réciproque. » Je ris un peu, lâchant son visage, ne sachant pas quoi faire de ma main libre, repoussant mes cheveux emmêlés vers l’arrière. Je garde son autre main dans la mienne, reculant mon dos vers la banquette. C’est un jeu dangereux, de l’avoir si proche. Parce que la ligne entre la blague démesurée et la vérité est si fine que je pourrais la trépasser sans le savoir. J’aurais pu l’embrasser, là, par dessus la table, j’aurais pu, j’aurais voulu. « Regard de tueuse ou pas, tu sais que je ferai jamais rien sans que t’aie expressément dit que tu voulais bien. T’es un mystère, Collins, je prétendrai jamais pouvoir te deviner, mais ça ne m’empêchera pas d’essayer. »

    Re: we burn like stars before the crash + ALWEN

    Mar 3 Mar 2015 - 22:32
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    Résidence : Appartement dans le Northeast avec son fils Tom et Riley, sa meilleure amie.
    « Il faudra bien qu’un de nous deux abdique, parce que ça risque de casser un peu la romance, Riley qui se tient entre nous deux durant la cérémonie, faudra l’éviter quand viendra le temps de s’embrasser, tout ça . . . » Il laisse durer le suspense, un peu, et je le félicite d'avoir choisi ce moment. Après tout, il y a de quoi prendre une pause afin de nous imaginer, lui et moi, s'embrasser. Mes yeux dans les siens, je devine qu'il le fait en tout cas et c'est vrai je m'en amuse, relativement discrètement. Owen rentre dans le jeu et il se montre efficace, je peine moi-même à éviter quelques images. Pauvre Riley qui, par la force des choses, se retrouve écrasée au beau milieu de notre nouvelle frasque adolescente. « Après de grandes négociations, je pourrais toujours finir par te laisser Riley, parce que si elle est dans mon dos, je pourrai pas la voir essuyer la poussière qu’elle aura dans l’oeil, pour ensuite le lui rappeler tous les jours de sa vie. » J'en viens à me demander quelle pourrait être la véritable réaction de la blondinette si elle apprenait que son frère et moi étions ensemble, rien que cela. La surprise sans doute, l'incompréhension, peut-être. Elle sait que j'adore son frère, mais rien n'a jamais été avancé de ma part en dehors de ce cadre-là alors il serait légitime pour elle de manquer s'étouffer, voire plus. Pauvre d'elle. Je suis sûre qu'elle ne saurait plus où se mettre le temps que l'information lui monte vraiment au cerveau. N'y pensons pas. Ou presque pas. « Tu vois, les grandes négociations sont inutiles. Il ne te resterait plus qu'à te trouver un témoin, moins beau que toi si tu veux éviter qu'il ne te vole la vedette, et tout serait parfait. » Trop parfait, mais ça, je crois le lui avoir déjà fait comprendre. M'imaginer au bout de l'allée, face à lui ou face à n'importe quel homme d'ailleurs, c'est bien quelque chose à laquelle je ne suis pas habituée, même à vingt-six ans. Il y a tant d'autres choses censées arriver avant qui me sont susceptibles de me faire chavirer … alors pourquoi s'embarrasser l'esprit d'une cérémonie ? Pourtant, la douce folie d'Owen est contagieuse, encore et toujours. J'ai beau essayer de lui faire ouvrir les yeux sur ma personnalité, il n'en démord pas. Jamais. Et moi, ça m'agace autant que ça me plait. « Tu sais que si on se mariais, on seraient heureux pour la vie, ça ne se terminerais mal que le jour lointain où un de nous abandonnera l’autre sur cette terre. Et pour les ennuis, ça fait partie de ton charme, Alice. »  Touchée, je souris, plus encore que je ne l'aurais pensé, secouant la tête de droite à gauche comme pour lui faire comprendre qu'il est à côté de la plaque, alors que non, pas vraiment. De quoi pourrais-je me plaindre ? Ses pleins phares sont braqués sur moi, j'ai l'impression de briller à ses yeux, c'est tout ce que je recherche auprès des gens, sans cesse. Mais alors, avec lui, la saveur est différente. Perturbante, particulièrement aujourd'hui. « Alors je comprends mieux pourquoi tu es sous le charme. Mais méfie-toi, tu n'as encore rien vu. » Des ennuis, je veux dire. Ou d'une Alice ennuyante. Non c'est certain, Owen a été épargné pour le moment. J'aurais aimé que ça dure … Je crois.



    Je ne sais plus moi-même à quel jeu je joue avec lui ; s'il s'agit plutôt d'une mise en garde ou d'un laisser-passer presque trop évident. Parce que ce que mes mots lui disent, mon regard, celui que je lui adresse, semble s'en ficher totalement. Quant à mon corps, lui, est irrévocablement attiré par cet inconnu fait de lui et de moi. « Ton regard de tueuse, il ressemble beaucoup à ton regard habituel. » Je le sais, je le sens quand il plante ses prunelles sur moi de cette façon, quand sa main s'approche et effleure mes cheveux, ma peau soudainement sensible. Mon bas ventre n'en reste pas indemne ; cette sensation à la fois délicieuse et intenable me prend au piège pendant quelques secondes. Dix nouveaux points pour lui, et je n'oserais plus jeter un coup d’œil aux comptes, désormais. « Je me fie jamais à ce regard, parce que je sais jamais si c’est moi qui l’imagine ou pas. Je me fie jamais à ce que je ressens, parce que c’est probablement moi qui s’imagine que c’est partiellement réciproque. » J'ai perdu le fil de la conversation, quelques uns de ses mots en pensant aux gens à côtés de nous, ceux qui vont à tous les coups se méprendre sur les gestes d'Owen. Sur les miens, aussi. Je peine à retirer ma main de la sienne. Tout ce qui compte, là, c'est de profiter de ce qu'il me procure, sans peut-être même s'en rendre compte. Je m'en fiche, je prends simplement, comme je l'ai toujours fait. J'oublie aussi les gens, m'autorise à me perdre une seconde de plus dans son regard avant de rechercher ce semblant de raison en moi. Il m'a aidée en s'éloignant mais plutôt crever que de le lui faire remarquer. Puisque cela ne sera jamais mieux fait que par moi-même, je replace à nouveau cette mèche de cheveux rebelle derrière mon oreille en quittant son regard. Mais le jeu continue … « Regard de tueuse ou pas, tu sais que je ferai jamais rien sans que t’aie expressément dit que tu voulais bien. T’es un mystère, Collins, je prétendrai jamais pouvoir te deviner, mais ça ne m’empêchera pas d’essayer. » … Et à la fin, il ne doit rester qu'un seul gagnant. Moi, idéalement. En fronçant légèrement les sourcils, je saisis les perches qui me sont tendues. La base. « Quand tu dis que tu ne ferais rien sans avoir mon approbation, c'est de quel ordre ? Demande en mariage ou quelque chose de moins … cérémonieux ? » Là je retire ma main, parce que ce que je m'apprête à dire n'a rien de pseudo-romantique, non bien au contraire, c'est plutôt provocant, et loin de me  gêner. « Parce que si tu avais envie de quelque chose de moins officiel, tu sais, tu n'aurais pas besoin d'attendre que je te fasse un signe de main. Et puis … Je n'ai jamais adoré les hommes qui attendent passivement que tout se fasse. » Un ultimatum ? Non … Je n'irai pas jusque là. Mais ça positionne malgré tout Owen le cul entre deux chaises. Il ne doit pas oser faire un pas en avant de peur que je ne le repousse encore et d'un autre côté, je lui dis clairement que les hommes peu habitués à prendre des initiatives ne m'intéressent pas. Je ne peux pas être plus honnête avec lui sur ce point-là d'ailleurs. M'enfonçant moi aussi dans la banquette, je croise l'une de mes jambes sous mon autre cuisse et termine silencieusement mon chocolat chaud, parfois en croisant son regard. Quand je repose le gobelet en carton, je souris tendrement et malicieusement. « Si je te mets trop mal à l'aise, on peut changer de sujet. Tiens, c'est quoi ton signe astrologique déjà ? » Tout pour le tourmenter. Tout pour lui prouver que j'ai raison, que je suis infernale, qu'il n'a pas besoin de moi dans sa vie. Me reste à espérer que tout cela ne se repliera pas sur moi.

    Re: we burn like stars before the crash + ALWEN

    Mer 4 Mar 2015 - 1:43
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    Je nous imagine, là, devant tous ceux qu’on aime et quelques connaissances indésirables, à regarder dans les yeux comme des cons, se disant qu’ils ne savent pas ce qu’on ressent. Parce que quand on aime, on croit qu’on est les seuls à avoir jamais aimer. Peut-être qu’on s’aimera jamais comme ça, Alice et moi. Peut-être qu’on se manquera de quelques moments, que nos histoires seront décalées, que ce sera jamais le bon temps, qu’on se tiendra tous les deux au bout d’un élastique et qu’à chaque fois que l’un deux s’éloignera, l’autre rebondira dans sa vie, dans un croisé-chassé déchirant. Mais je veux aussi croire qu’on pourrait être heureux. J’en ai la conviction, j’en ai la certitude. On seraient bien, tous les deux. « Tu vois, les grandes négociations sont inutiles. Il ne te resterait plus qu'à te trouver un témoin, moins beau que toi si tu veux éviter qu'il ne te vole la vedette, et tout serait parfait. » Je hausse les sourcils, plus beau que moi ? C’est certainement possible. Mais est-ce qu’il te regardera avec ces yeux là, est-ce qu’il a seulement envie d’entendre ta voix pour se sentir mieux, est-ce qu’il va te respecter tout en n’ayant pas peur de te froisser. Je sais pas, je sais juste que ça, je peux te le promettre. « Tu sais bien que mes amis, je les choisis moches, faudrait pas qu’ils me fassent compétition. » J’arrive à lui sortir tout ça sans rire, ma bonne humeur coincée entre les dents. Elle sait bien que je blague, que ce sont des conneries. Je me vois dans le miroir quand je me brosse les dents le matin et je ne vois que moi. Pas beau, pas laid, juste moi. Les gens ont tous quelque chose qui s’apprend en les connaissant, les belles âmes, ça se voit au font de leurs yeux, pas à la forme de leur nez, à la couleurs de leurs cheveux, à leurs vêtements ou à aucun standard de beauté qu’on tente de nous faire gober.

    Garder des secrets, j’ai jamais su. Même les miens, ils ressortent à la blague, se cachant à la vue de tous, alors qu’ils perdent leur temps à chercher sous ma peau et derrière mes oreilles. Du fond de mon banc, je vois Alice au complet, dans son environnent. Je vois comment elle semble alerte. De mes mots, de ce qui l’entoure, de qui elle est. « Quand tu dis que tu ne ferais rien sans avoir mon approbation, c'est de quel ordre ? Demande en mariage ou quelque chose de moins … cérémonieux ? » Je hausse un sourcil, un peu surpris. Parce que moi je parlais seulement de l’embrasser dans une situation bien classique. Je ne me suis jamais laissé imaginer jusque là, parce que ça risquerais de me forcer à choisir entre son amitié et la possibilité de quelque chose de plus. Il y a cette ligne si réconfortante où on se balade, un pied du côté de l’amitié, l’autre du côté de l’inconnu. On est en équilibre. Si on se décide à choisir un côté, il faut le faire ensemble, sinon on risque de se retrouver séparés par cette ligne sur laquelle on se balance. « Parce que si tu avais envie de quelque chose de moins officiel, tu sais, tu n'aurais pas besoin d'attendre que je te fasse un signe de main. Et puis … Je n'ai jamais adoré les hommes qui attendent passivement que tout se fasse. » Alice, oh Alice. « Oh, j’oubliais tu préfères les hommes qui pensent que non veux dire oui et que dégages veux dire viens dans un coin. » Mes yeux rejoignent le ciel. « C’est peut-être stupide, mais je préfère qu’on doives me faire un signe de la main. Je préfère être certain à 100% qu’une fille est consentante avant de tenter quoi que ce soit. Si le choix est entre passif et agressif, je serai jamais le prédateur, le type dont les filles ont à avoir peur. » Parce qu’il y a tellement de filles qui n’ont jamais eu la chance de dire non. Parce qu’il y a tellement de filles à qui on a jamais demandé si elles voulaient. Parce qu’il y a des filles qui se sont senties forcées. Parce qu’il y a tellement de types qui pensent qu’ils sont en droit d’attendre quoi que ce soit d’une fille. J’entre pas dans ce jeu là. « . . . mais si j’obtiens ta permission officielle, c’est une toute autre histoire. » Parce que oui, c’est totalement différent, si elle décide qu’on se tiens du même côté de la ligne. Il y a plusieurs sortes de oui, entre celui du pour maintenant et celui du pour la vie. Je prendrai celui qu’elle voudra bien m’offrir.

    La dernière gorgée de mon thé est froide, glacée dans mes boyaux brûlants. C’est Alice qui me fait cet effet. Ses mots, ses insinuations. Son regard de tueuse. Il y a quelque chose qui brûle en moi. Quelque chose que personne ne saurait éteindre. T’es la plus belle des histoires, Alice. C’est tout ce que je sais. Je veux te lire. « Si je te mets trop à l'aise, on peut changer de sujet. Tiens, c'est quoi ton signe astrologique déjà ? » « Je suis imbécile ascendant pas chiant, tu veux me dire mon horoscope de la journée ? » Que je lui propose. Si on s’invente un mariage fictif, on peux bien s’inventer un système solaire et y baser nos propres superstitions. Si on veux, on peux s’inventer un bonheur. Ça serait pas difficile, on a si bien commencé.

    Re: we burn like stars before the crash + ALWEN

    Jeu 5 Mar 2015 - 1:22
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    Métier/occupation : Professeur de danse dans une école prestigieuse.
    Études & fraternité/sororité : A étudié la danse et le théâtre. Ancienne Alpha Beta.
    Résidence : Appartement dans le Northeast avec son fils Tom et Riley, sa meilleure amie.
    J'aime qu'on me surprenne. Ca vaut mieux que tout. Que la satisfaction, que le dégoût. Ca prend de court, en fait. J'aime ne jamais connaître assez quelqu'un, pouvoir d'un moment à l'autre m'étonner de ce qu'il fera ou dira. C'est comme une promesse que l'on ne trouvera jamais l'ennui. Et Owen arrive encore à me surprendre. Parfois je crois le cerner si bien et la seconde d'après, je m'en mords les doigts. « Tu sais bien que mes amis, je les choisis moches, faudrait pas qu’ils me fassent compétition. » Ca ne lui va tellement pas et pourtant, ce serait le genre de remarque typique des mecs machos, ceux qui prédominent dans cette société, ceux qui ne lui ressemblent pas. Je roule des yeux, gardant ce même sérieux qu'il arbore, puis je me permets même une mine autant ringarde que hautaine. « Encore faudrait-il que moche veuille dire la même chose pour toi que pour moi. Et puis faut pas rêver, le “tu es le plus beau mon amour” c'est le genre de niaiseries qui n'arrivera jamais avec moi. Tout peut déraper, même avec un témoin, c'est aussi réaliste que déprimant, mais … que veux-tu qu'on y fasse. La vie nous joue des tours même à l'église. Enfin bref. » Petit moment d'égarement qu'il me pardonnera sûrement. Je hausse les sourcils en soupirant vaguement, avant de joindre mes mains face à moi sur la table. Mes deux yeux vont retrouver les siens et je lui pose ces questions presque indécentes bien qu'à peine explicites. Je vois la stupéfaction sur son visage, je l'apprivoise vite. Alors quoi, Owen ? T'es définitivement différent des autres ? Ne va pas croire, je suis fidèle à moi-même, là. « Oh, j’oubliais tu préfères les hommes qui pensent que non veux dire oui et que dégages veux dire viens dans un coin. » Encore une fois, touchée. Mais pas coulée. « C’est peut-être stupide, mais je préfère qu’on doives me faire un signe de la main. Je préfère être certain à 100% qu’une fille est consentante avant de tenter quoi que ce soit. Si le choix est entre passif et agressif, je serai jamais le prédateur, le type dont les filles ont à avoir peur. » Dire qu'on est en train de parler de sexe. Moi, j'ai réussi à lancer Owen là-dessus, finalement. Et ça a un petit goût d'irréel, non pas parce que le croirait coincé là-dessus mais plus parce qu'avec lui, on a jamais été sur ce sujet de manière aussi directe. Alors qu'avec les autres, cela viendrait presque trop facilement sur le tapis. Je crois qu'Owen m'offre quelque chose, encore, sans même s'en douter. Et ce qu'il ne sait pas non plus, c'est que j'adore cet homme qu'il est et qu'il revendique être. Que chez lui, ça n'a rien d'une faiblesse masculine moderne, ce serait plutôt l'inverse. Finalement, c'est peut-être lui qui a raison et moi qui me nourris d'idéaux insignifiants, frivoles. Là, face à moi, il possède malgré tout cette petite chose qui le rend attirant, qui appelle à la découverte. Et je me mords la lèvre à défaut de mordre à l'hameçon, pour ma survie ou ma fierté, sûrement un peu des deux. « . . . mais si j’obtiens ta permission officielle, c’est une toute autre histoire. » Il fait un petit peu chaud tout à coup. Ca ne doit pas être mon chocolat vu qu'il est terminé, tout avalé, et qu'il n'y a que le thé pour me donner un vrai coup de chaud. Non, ça doit être autre chose. “Une toute autre histoire”. J'aimerais lui demander, quel genre d'histoire ? L'une de celles qui ne fera de mal à personne ? Je n'ai jamais cru au prince charmant mais avec lui, je me sens coupable de garder cette âme d'enfant, encore et toujours en moi. Malheureusement, la réalité me rattrape toujours. Je n'ai pas décollé mon regard du sien, je crois même avoir souri, parce qu'il faudrait être fou pour avoir envie de pleurer après avoir entendu de tels mots. « Tu n'obtiendras aucune permission de ma part. Les prédateurs ne préviennent jamais avant d'attaquer, n'oublie pas. » Notre contact visuel s'intensifie, je crois, plus ou moins volontairement. L'occasion s'y prête trop bien, et cela serait presque naturel après cette déclaration. Malignement j'esquisse un sourire en coin. S'il n'est pas un prédateur, moi, je suis malgré tout une prédatrice. Le jeu c'est croustillant mais ça va bien deux minutes, il fallait quand même que je lui rappelle ce détail.

    Cela n'empêche pas qu'il garde ce même pouvoir sur moi. Quelque chose d'assez chimique, d'ailleurs, de plus réel que cette question d'horoscope qui pourtant m'intéresse sérieusement. Je suis ce type de filles qui adore lire cette page en fin de journal et je n'ai pas honte de l'affirmer. « Je suis imbécile ascendant pas chiant, tu veux me dire mon horoscope de la journée ? » … Bon. Cela aurait pu être pire coopération. Je pourrais éviter de me plaindre mais manque de chance, j'aime bien râler. « T'es con oui, ça c'est sûr. » Plaisanté-je alors en lui donnant un petit coup de pied sous la table, un rire déjà formé sur mes lèvres. Puis je secoue ma tête un peu avant de retrouver mon sérieux. « C'était une question sérieuse ! J'aimerais savoir si nos deux signes sont compatibles. Une femme capricorne ne s'entend pas avec les lions et les gémeaux parait-il. J'espère pour toi que tu n'es ni l'un, ni l'autre parce que ça sera perdu d'avance, me disent les astres. » Redressée et droite comme un I, je me montre fière de ces théories que j'avance, juste comme pourrait l'être une fillette de huit ans qui assurerait son copain qu'elle saurait, elle, compter jusqu'à dix mille. J'entends déjà son rire, à Owen, mais je m'en fiche un peu. J'aime ces histoires d'étoiles et c'est tout, ça ne mérite aucune critique. Je sors d'ailleurs mon smartphone et cherche rapidement une page d'astrologie sur le web. Ensuite, je regarde à nouveau Owen. « Alors, monsieur mystère ? Il est temps de savoir si nous sommes faits l'un pour l'autre. Et promis, je m'y fierai. » T'es folle, Alice.

    Re: we burn like stars before the crash + ALWEN

    Jeu 5 Mar 2015 - 2:18
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    Ça me fait marrer de jouer à celui à qui ça importe les apparences. Mes amis, je les choisis par le coeur pas par la gueule. S'ils ont un bon fond et qu'on arrive à se supporter, c'est bien assez pour tenter quelques conneries entre deux bières. Mes amis, je les appelle pas toutes les semaines pour prendre de leurs nouvelles, mais quand on se retrouve, c'est comme si on s'étaient jamais lâchés. « Encore faudrait-il que moche veuille dire la même chose pour toi que pour moi. Et puis faut pas rêver, le “tu es le plus beau mon amour” c'est le genre de niaiseries qui n'arrivera jamais avec moi. Tout peut déraper, même avec un témoin, c'est aussi réaliste que déprimant, mais … que veux-tu qu'on y fasse. La vie nous joue des tours même à l'église. Enfin bref. » « C’est franchement injuste parce que moi, la seule autre fille qu’il y aura dans mon champ de vision, ce sera un tout petit peu ma soeur. » Je saute à deux pieds dans le délire, incapable de reculer, captivé par la fiction, par notre histoire. « T’as pas une jolie cousine qui aurait tes yeux sans ta grande gueule et qui voudrait bien être seconde dame d'honneur ? » Que je lui demande, innocemment, faisant mine de penser à cette cousine inexistante. J’espère qu’elle sait que sans sa grande gueule, elle serait pas Alice. Que sans sa fougue qui prends d’assaut toutes les conversations, on en serait pas là, les yeux dans les yeux, des histoires coincées entre les dents, tout un futur entre nos doigts.

    Mes convictions elles peuvent être souples, mais certaines sont taillées dans le roc et tout ça, c’est pas négociable. Il y a des parties de moi qui sont coulées dans le béton, qui sont ma fondation. Je me suis bâtit sur ça, parce qu’il n’y a rien de plus sur, rien de plus solide. « Tu n'obtiendras aucune permission de ma part. Les prédateurs ne préviennent jamais avant d'attaquer, n'oublie pas. » Je hausse les épaules, n’ayant jamais cru qu’elle me tomberais dans les bras comme ça, mais une petite partie de moi me dit que si elle n’avait aucun intérêt, elle aurait fait basculer la conversation sur quelque chose d’anodin. « Tu ne sais pas ce que tu manques, je fais les meilleures gaufres de côte ouest, une recette secrète transmise par ma mère. Je porte même un tablier. » Si j’avais encore quelque chose à cacher à Alice, ça n’est certainement pas ma masculinité de macho. Je cuisine rarement, mais j’ai mes spécialités. Et après avoir mis feu à mon chandail en voulant faire flamber des crêpes suite à une nuit arrosée, je porte maintenant un tablier, par soucis de sécurité.

    « T'es con oui, ça c'est sûr. »
    Et j'en rigole parce que c'est dit avec un peu trop d'affection dans sa voix, parce que ses mots peuvent se vouloir vexants, mais cachent ses vrais sentiments. « C'était une question sérieuse ! J'aimerais savoir si nos deux signes sont compatibles. Une femme capricorne ne s'entend pas avec les lions et les gémeaux parait-il. J'espère pour toi que tu n'es ni l'un, ni l'autre parce que ça sera perdu d'avance, me disent les astres. » Juste à l'entendre, c'est évident qu'elle ne démordra pas. Je lève les yeux au ciel, parce que j'ai jamais vu l'intérêt de ce genre de croyances. Maintenant que j'y pense, il y a des gens qui croient qu'un type a marché sur l'eau alors soyons fous. « Alors, monsieur mystère ? Il est temps de savoir si nous sommes faits l'un pour l'autre. Et promis, je m'y fierai. » Si les étoiles veulent bien être assez sympa et lui envoyer un signe je dis pas non. Ça reste à voir. Mon signe astrologique, la vérité, c’est que je ne le sais même pas. « Je suis né le 21 avril. » Que j’abdique, sceptique. Allez Alice, on est faits l’un pour l’autre ? C’est écrit dans les étoiles ?

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