J'ai cru mourir... quand ai-je accumulé tant de biens? Tant de choses à déménager? Et pourquoi tout cela était-il si lourd? Mais à présent, assise parmi mes cartons avec Grace, mon lit monté, ma machine à coudre installée et un verre de soda à côté de moi, je savoure à la fois mon mal de dos et la pensée que ça y est, je suis « chez moi », enfin. Chez moi et chez elles. Grace et Alice.
Et loin de certaines Gamma psi trop curieuses... C'est bien beau le principe du "on est une grande famille, on s'adore" amis, en vrai... même dans les familles on se déchire, on s'envie, on médit... Alors imaginez, entre filles...
Enfin.. Cela ne sonne pas la fin de tous mes soucis...
Ne pas penser à lui... Ne pas y songer.
Je vais juste le tuer dans son sommeil et tout sera réglé.
Rien de compliqué...
« Je suppose que je n'ai pas besoin de déballer toute ma vaisselle, je pourrai en ranger sous le lit... Le nombre de trucs inutiles que j'ai, tout de même... »
Et je souris à Grace qui m'a, heureusement, aidé à monter mes cartons jusque notre appartement.
« Je n'ose pas imaginer comment je m'en serais sortie seule. »
C'est l'heure de la pause, le quart d'heure sabbatique, avant de m'attaquer au rangement de tout ça dans ma chambre personnelle. C'est un joli espace, ma chambre. Blanc, clair, parcouru de vieilles poutres, avec un nombre ridicule d'angles et de recoins... Et plutôt spacieuse. Pour le prix que j'étais prête à mettre, je m'estime chanceuse...
Par dessus une pile de cartons, je jette un oeil à ma nouvelle colocataire: c'est elle qui m'a fait visiter l'appart il y a quelques semaines, c'est elle que j'ai eu au téléphone, c'est avec elle que j'ai arrangé mon déménagement... A croire qu'Alice est un fantôme...
« Je vais m'y remettre, Grace... Mais ne te sens pas obligée de m'aider, le plus gros est fait, grâce à toi. Merci »
Et loin de certaines Gamma psi trop curieuses... C'est bien beau le principe du "on est une grande famille, on s'adore" amis, en vrai... même dans les familles on se déchire, on s'envie, on médit... Alors imaginez, entre filles...
Enfin.. Cela ne sonne pas la fin de tous mes soucis...
Ne pas penser à lui... Ne pas y songer.
Je vais juste le tuer dans son sommeil et tout sera réglé.
Rien de compliqué...
« Je suppose que je n'ai pas besoin de déballer toute ma vaisselle, je pourrai en ranger sous le lit... Le nombre de trucs inutiles que j'ai, tout de même... »
Et je souris à Grace qui m'a, heureusement, aidé à monter mes cartons jusque notre appartement.
« Je n'ose pas imaginer comment je m'en serais sortie seule. »
C'est l'heure de la pause, le quart d'heure sabbatique, avant de m'attaquer au rangement de tout ça dans ma chambre personnelle. C'est un joli espace, ma chambre. Blanc, clair, parcouru de vieilles poutres, avec un nombre ridicule d'angles et de recoins... Et plutôt spacieuse. Pour le prix que j'étais prête à mettre, je m'estime chanceuse...
Par dessus une pile de cartons, je jette un oeil à ma nouvelle colocataire: c'est elle qui m'a fait visiter l'appart il y a quelques semaines, c'est elle que j'ai eu au téléphone, c'est avec elle que j'ai arrangé mon déménagement... A croire qu'Alice est un fantôme...
« Je vais m'y remettre, Grace... Mais ne te sens pas obligée de m'aider, le plus gros est fait, grâce à toi. Merci »