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    can't hold us (yannick)

    Sam 27 Déc 2014 - 3:19
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    Alice Collins
    Alice Collins
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    Études & fraternité/sororité : A étudié la danse et le théâtre. Ancienne Alpha Beta.
    Résidence : Appartement dans le Northeast avec son fils Tom et Riley, sa meilleure amie.




    Can't hold us




    Je ne suis pas une fille qui aime traînasser dans un fauteuil en se tournant les pouces. Je ne suis pas non plus une fille qui aime replonger dans le passé par quelques discussions trop nostalgiques ou pleines de regrets. Il y a des gens qui vivent dans le passé, d'autres qui perdent leur temps à s'inventer un futur. Non, moi je vis dans le présent et c'est l'une de mes meilleures qualités, assurément. Néanmoins, il y a des exceptions à tout, et des jours qui sortent de l'ordinaire. Moi qui suis plutôt le genre à ne pas savoir tenir en place, me voici en train de feuilleter un album photo datant d'il y a plusieurs années. Bon, il y a raison à cela, c'est que j'étais en plein rangement dans ma chambre. Jamais je n'aurais été rouvrir cet album sans cela, car comme je vous l'ai dit, je ne suis pas quelqu'un qui a comme passion de s'émerveiller devant les éléments du passé. Pourtant, je ne peux m'empêcher de sourire face à certaines photographies, toutes teintées de joie, de sourires plus chaleureux les uns que les autres. Riley, RJ et Snow surtout. Ils sont partout, vraiment partout. Et puis il y a d'autres visages qui apparaissent ci et là, dont Yannick. Alix, aussi. Je repense à ce jour où elle m'avait incité à le rencontrer et à tenter quelque chose avec lui, car selon elle, nous faisions une belle paire. J'avais été naïve sur ce coup, et peu intelligente aussi. Mais je m'étais pourtant rapprochée de lui et j'étais tombée un peu sous le charme, c'est vrai. Relevant le nez de cet album, je tente de repenser à la dernière fois où l'on s'est vus, et cela ne date pas d'hier... Quelle heure est-il ? Six heures du soir, presque sept. Avec un peu de chance... il sera chez lui et je ne serai pas sortie pour rien. Oui, c'est bel et bien dans l'optique d'avoir de ses nouvelles que je revêts mon manteau blanc et me dirige jusqu'à chez lui, à quelques rues de mon immeuble. Une fois arrivée derrière sa porte, j'appuie sur la sonnette une fois, puis deux autres fois rapides. Je me retiens de tenter une mélodie et lève les yeux en croisant mes bras, dans l'impatience de voir cette porte s'ouvrir.
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    Avec une insupportable vanité, elle s'était imaginé pouvoir sonder le cœur de tout le monde. Les évènements avaient montré qu'elle s'était complètement trompée. Austen

    Re: can't hold us (yannick)

    Sam 27 Déc 2014 - 8:33
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    Yannick B. Hobbs
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    Avertissements contenu : Mort/décès (Tsunami), drogues, alcool, divorce, bataille pour la garde parentale, infidélité, relation toxique, grossesse.
    Orientation & situation : Marié avec October S. Tyler, qu'il trompe à droite et à gauche (et même au milieu), notamment avec Bailey G. Prescott.
    Métier/occupation : (Toujours) assistant au rédacteur en chef du L.A. Times (Reed Gallagher)
    Études & fraternité/sororité : Diplômes: Bachelor en journalisme (majeure), bachelor en histoire (mineure). Ancien Delta Thêta.
    Résidence : Cohabitation avec sa femme, October.
    - Qui c'est qui a été une gentille petite fille ? Oui, c'est toi ... Mais oui que tu es une jolie petite fille ! Fais un sourire à Papa ! Allez, allez ! Montre lui que c'est toi la plus belle ! Voilà ... Comme ça, très bien !

    Caressant le bout de son nez à l'aide de mon index gauche, je la regarde avec tendresse. Les jours passent, cette gamine grandit et, pourtant, rien n'y fait : j'ai encore du mal à me faire à l'idée que cette petite chose, si belle et fragile, est sortie du ventre de Julia ... Et que c'est grâce à moi qu'elle s'y était retrouvé, en premier lieu.

    Papa.

    Elle n'a pas encore l'âge de savoir parler, et pourtant, je ne peux pas m'empêcher de l'imaginer me le prononcer, de sa petite voix mélodieuse et enjouée. Papa, j'ai faim. Papa, j'ai froid. Papa, je t'aime. Des mots que je m'attends à entendre tout au long de ma vie, et ce, jusqu'à la fin de mes jours ... Des mots que j'espère entendre, pour certains d'entre eux ... Mais également, des mots qui me font peur. Lorsque Julia m'avait annoncé sa grossesse, j'avais pas vraiment compris les enjeux d'une telle nouvelle. J'avais pas vraiment compris que la responsabilité que j'aurais, après la naissance de cette enfant, serait bien plus forte que ce que j'aurais jamais pu imaginer. Maintenant, voilà qu'elle est ici, dans mon salon, et je ne peux rien faire d'autre que faire de mon mieux. Putain, dire qu'à l'hôpital ils ont même pas été foutus de nous fournir un mode d'emploi quand ils nous l'ont rendue. Une bande d'incapables, ces infirmiers, je vous jure ... Mais bon, ce n'est pas grave, je me suis commandé "Devenir papa pour les nuls" sur amazon, ça m'aide sacrément, ce truc ... Sur ce, voilà qu'elle commence à crier. Ça veut dire qu'elle a faim, ça, normalement, enfin, je crois ... Je m'apprête donc à aller lui réchauffer une autre bouteille, comme Julia m'avait appris à le faire, lorsque la sonnerie se mit à retentir à travers l'appartement.

    Chic. Pile poil ce dont j'avais besoin. De quoi alarmer la petite.

    Évidemment, maintenant, elle chiale, hein, c'est bien connu que les bébés ont des oreilles sensibles. Putain de sonnerie de merde. Elle mériterait que je la démonte, tiens, elle ferait moins la maligne comme ça ... Il faudrait que je vois si je l'ai encore ce marteau, tiens, je pourrais peut être essayer de la désactiver. En attendant, une personne m'attend en bas, et pourtant, je suis convaincu que je n'attendais personne. Qui est-ce que cela peut bien être ? Mystère et boule de gomme. Après avoir mis le biberon dans l'espèce de machine étrange qui réchauffe le lait, là, je me précipite donc vers l'interphone, appuyant sur le bouton avec empressement avant d'hausser des sourcils, de porter le combiné à mon oreille et de souffler dans celui-ci :

    - Yannick Hobbs à l'appareil, oui ?

    S'il s'agit encore d'une promotion à deux balles, il va m'entendre, celui-là.

    Spoiler :
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    Re: can't hold us (yannick)

    Sam 27 Déc 2014 - 14:52
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    Quelques personnes ont le temps de passer devant la porte et de me voir me tortiller sur place avant qu'enfin une voix se laisse entendre à travers la machine. Un grand sourire malicieux vient orner mes lèvres quand je reconnais sa voix, bêtement, et j'approche mes lèvres du micro pour lui dire, sur un ton à la fois sérieux et coquin.

    - Salut Hobbs. Je m'ennuyais chez moi, et en épluchant quelques vieux albums photos j'ai repensé à notre merveilleuse aventure tumultueuse et passionnée d'il y a quelques années. Je me suis dit que ça faisait longtemps toi et moi, qu'il était temps de reprendre contact puisque ça nous réussissait si bien.

    Un tissu d'âneries, quand on sait que notre – éventuelle – relation tumultueuse et passionnée n'a jamais... commencé. Non, juste une aventure, un soir, rien de bien exceptionnel. Rien qui vaille ma présence ce soir à sa porte, même. Pourtant je suis là, à lui faire un numéro digne de ma petite personne. Un nouveau sourire vient étirer mes lèvres après une ou deux secondes de silence.

    - Tu m'as reconnue, j'espère ? Je serais vexée sinon. Ah et il fait frisquet dehors, aie pitié de moi Yann, tu ne veux pas que j'attrape un rhume par ta faute hein ?

    J'arrive à entendre un bruit venant de derrière, comme si quelqu'un criait, mais cela semble assez lointain et ça n'a pas l'air d'être une femme... Tout du moins je crois. Difficile à dire. Ne me manque plus qu'à espérer que je n'ai rien interrompu, je m'en voudrais terriblement... Vous n'imaginez même pas !


    Spoiler :
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    Avec une insupportable vanité, elle s'était imaginé pouvoir sonder le cœur de tout le monde. Les évènements avaient montré qu'elle s'était complètement trompée. Austen

    Re: can't hold us (yannick)

    Jeu 1 Jan 2015 - 5:20
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    Yannick B. Hobbs
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    - ... Alice ? dis-je en me grattant le crâne. ... Alice Collins ? Parce que t'en connais d'autres, des Alice, peut être ? Me mettant à réfléchir, je me dis qu'en effet, il n'y a réellement qu'une seule Alice que je connais, ou du moins, avec laquelle je n'a pas entièrement perdu contact. Plongé dans mes songes, ce n'est que lorsqu'elle se met à se plaindre du froid que je reviens à la réalité.

    - ... Pardon, je n'y avais pas pensé, entre, entre, je t'en prie. Deuxième étage, porte A. Appuyant alors sur le bouton de l'interphone qui devrait normalement déverrouiller la porte du bas pour elle, je raccroche alors le combiné avant de souffler un peu. Étant donné qu'elle était déjà venue ici par le passé, quelque chose me disait qu'elle saurait d'elle même quel était l'emplacement de mon appartement - néanmoins, j'ai préféré le lui répéter afin de m'assurer qu'elle ne se perdrait pas. Faisant alors une rapide inspection de l'appartement d'un furtif balayage de mes yeux, c'est alors que je me mets à paniquer. Cet endroit est une véritable porcherie. Putain, Collins ! Tu choisis toujours tes moments, toi ! Je me mets alors à ranger quelques feuilles qui étaient jusqu'alors étalées sur la table basse. Puis, je retape le canapé, déposant soigneusement les coussins de celui-ci dans le bon ordre, d'une façon accueillante ... Et je suis sur le point de ranger quelques verres sales traînant ci et là lorsque des pleurs me ramènent - à nouveau - à la réalité. Putain, c'est vrai, elle est là, elle aussi, Charlotte, j'avais complètement oublié. Double merde. Sa bouteille, merde, c'est vrai, elle a chauffé ou pas, au moins ? Déposant négligemment les quelques verres que j'avais alors en main dans le lavabo, voilà que je décroche la bouteille de la machine bizarre (deuxième prise) avant de me précipiter vers le siège à bébés où se trouve actuellement mon adorable fille. C'est alors que trois coups sur la porte m'interrompent dans mon élan. Putain de merde, c'est quoi cette journée où tout me tombe dessus au même moment ?

    - ... Un instant, j'arrive !

    Collant alors le biberon entre les lèvres de la môme, je balaie les quelques gouttes de sueur s'étant accumulées sur mon front d'un simple revers de la main avant de marcher lentement vers la porte. L'ouvrant alors, je présente à Miss Collins le charmant sourire que je fais habituellement lorsque je suis embarrassé - généralement, lorsque l'on me prend par surprise.

    - ... Alice ! ... Quel bon vent t'emmène dans le coin ?

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    Re: can't hold us (yannick)

    Jeu 8 Jan 2015 - 17:23
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    Alice Collins
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    - Bien sûr, Alice Collins. Qui, sinon ? demandé-je en fronçant les sourcils et en haussant l'épaule, comme si ce que je venais de dire coulait de source. Ce n'est pas tant par égoïsme mais plutôt au vu de notre relation. Je doute – et ça m'attristerait – qu'il connaisse une autre Alice et puis, ma voix est reconnaissable même au travers de cet engin, non ?

    Yannick m'invite finalement à entrer, ce qui me laisse supposer qu'il est seul malgré les bruits que j'ai pu entendre par l'interphone. Je n'écoute même pas ses indications, me souvenant très bien de la localisation de son appartement pour les quelques fois où j'y suis déjà venue. Quand je grimpe les marches, c'est un sentiment de joie et d'impatience qui me prend, nullement celui de l'appréhension comme une fille lambda pourrait l'avoir avec d'autres hommes dans la même situation. Celle d'une paire d'amis ayant tout de même eu quelques débordements dans le passé. Mais tout ce à quoi je pense, c'est à ce qu'il aura à me raconter et ce que j'aurai à lui raconter des derniers événements, voyez combien je suis inquiète …

    La porte s'ouvre au bout de quelques longues secondes. J'ai discerné sa voix par derrière, ce qui a malgré tout canalisé ma hâte de ne plus être seule. Face à moi, mon ami apparaît et je devine derrière son sourire qu'il a été un peu troublé ou perturbé par mon arrivée. Je souris alors également à son encontre et hausse une épaule avec malice pour lui répondre.

    - Faut-il vraiment une bonne raison ?

    Là, c'est le moment où tu es censé répondre que non, je suis la bienvenue n'importe quand, même sans “bon vent”.

    - Je te l'ai dit, j'ai ressenti une espèce de sentiment de nostalgie tout à l'heure chez moi, le genre de choses que je balaye d'un mouvement de main d'habitude, mais cette fois, ça a fait tilt dans mon esprit,  expliqué-je avec une gestuelle exagérée, comme s'il s'agissait de toute une épopée fastidieuse.

    Et à cet instant précis, alors que je comptais terminer mon explication, un petit cri venant de derrière accapare mon attention. Aussitôt j'ouvre grand mes yeux, réalisant de qui il peut bien s'agir.

    - Oh ! Ta fille est avec toi ?!
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    Avec une insupportable vanité, elle s'était imaginé pouvoir sonder le cœur de tout le monde. Les évènements avaient montré qu'elle s'était complètement trompée. Austen

    Re: can't hold us (yannick)

    Dim 11 Jan 2015 - 3:33
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    Yannick B. Hobbs
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    Alice Collins ... Qui, sinon ? Oui, en effet ... Qui ? Me frappant lentement la tête de la main droite, je me dis qu'il faudrait peut être que je songe à prendre des vacances, malgré tout. Cela fait plus de six mois, bien plus de six mois que je travaille au L.A Times, après tout ... Je devrais donc pouvoir profiter de mes fameux vingt jours de vacances par an, non ... ? Si seulement ... Si seulement j'avais les moyens ou une bonne raison pour les prendre. Hélas, je n'en ai pas. Ce que j'ai, c'est un enfant qui braille toutes les trente minutes, montre en main, et une invitée qui est sur le point de franchir le seuil de mon appartement. Et je ne peux même pas me réjouir à l'idée de pouvoir profiter d'une bonne nuit de sommeil bien méritée car, évidemment, Charlie ne pourra faire autrement que de m'appeler dans son sommeil. Toujours la même rengaine. À chaque fois, c'est la même chose. Qui avait dit que devenir parent, c'était facile ? Moi ? Cela doit être une erreur, je ne me serais jamais permis de dire une ânerie pareille !

    Bref. Alice est là. Elle sourit. Elle bouge son épaule. Avec malice. Elle a toujours très bien porté son prénom. S'il faut toujours avoir une bonne raison ? Non, pas vraiment. Mais je suppose que ... Enfin ... Je veux dire ... Qui fait des choses "pour rien" ? Il y a toujours un but, un sens derrière tout ça, non ? J'ai du mal à envisager une situation où je ferai quelque chose pour "aucune raison", personnellement ... Tout simplement parce que tout ce que je fais a toujours un sens, à mes yeux. Mais peut être que je réfléchis trop.

    - Haha ... Touché ! Tu n'as pas tort, en effet. Entre, entre, je t'en prie ... Je rajoute finalement : ... Fais comme chez toi ! Il faut dire que l'appartement est un véritable taudis, aujourd'hui. Il serait difficile pour elle de faire autrement que "comme chez elle". Je parie qu'elle ne tiendra pas deux minutes avant d'avoir envie de tout ranger, d'ailleurs, la connaissant. Pour aider. On verra bien. Lorsqu'elle me raconte à nouveau son histoire de nostalgie, un sourire fier se dessine malgré moi sur mes lèvres.

    - Voyons, ma belle, je sais bien que je suis inoubliable mais quand même ... Toi ? De la nostalgie ? Je sais que Noël approche, mais ce n'est pas une raison ! Tu es sûre que tu n'es pas tombée sur la tête ? Lui faisant alors un léger - et inoffensif - coup de coude amical, je me dirige alors vers la cuisine, lui demandant par dessus mon épaule si elle désire quelque chose à boire. Alors que je suis en chemin, cela dit, elle me pose une dernière question qui me pousse à m'arrêter en plein envol afin de lui expliquer le pourquoi du comment de la présence de ce merveilleux rayon de joie dans mon petit appartement.

    - Oui, haha ... Sa mère est partie pour une conférence, un truc important, pour son métier. Et comme je n'avais rien à faire ce weekend, eh bien ... Je te laisse compléter. Un sourire, faible, cette fois-ci, se trace sur mon visage. J'ai encore du mal à réellement accepter toute cette situation : que je suis père, que maintenant, j'ai des responsabilités. Heureusement que cette gamine a au moins une mère qui peut faire office de bon modèle de vie ... Quoi que ... En fait, je devrais peut être devenir un meilleur modèle de vie moi-même, tout compte fait, au vu de sa mère, justement ...
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    Re: can't hold us (yannick)

    Mar 13 Jan 2015 - 1:39
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    Son “fais comme chez toi” m'arrache un sourire spontané auquel se succèdent bien vite quelques mots amusés.

    - Je constate que ce n'est pas très ordonné ici … ça va donc être facile de faire comme chez moi. Mais j'ajoute tout de même, finalement : Enfin, ce n'est pas comme s'il me fallait du désordre pour me sentir à l'aise.

    Non, parce que je suis à l'aise un peu partout, il faut le dire. Je pourrais autant l'être dans un taudis où aucun balai n'aurait effleuré le sol depuis un an que dans le palais de la reine d'Angleterre. Bien sûr j'ai mes préférences, et je préfère de loin poser mes fesses sur un fauteuil datant de l'époque des Lumières que sur un tabouret poussiéreux ou graisseux, mais ça ne change rien au fait que j'ai toujours particulièrement su m'adapter aux différentes situations. L'appartement de Yannick est un lieu de bon standing où j'ai toujours trouvé qu'il faisait bon vivre. Le style new-yorkais me rappelant mes origines, les couleurs chaudes, le côté justement “pas trop ordonné”, tout ici participe à mon bien-être. Quand il se rapproche de moi et me charrie à propos du motif de ma venue, je lui rends son coup – non, pas comme un bourrin – et ronchonne tout aussi affectueusement.

    - Voilà comment ça retombe sur moi quand je fais un effort pour être comme toutes ces filles adorables, un brin trop attachées au passé et aux bons souvenirs … Ça m'apprendra !

    Puisqu'il suit mon regard pendant quelques secondes, j'en profite pour lui tirer un bout de langue, de façon espiègle. Et aussitôt cela fait, je me dirige sans plus attendre vers le bébé.

    - Coucou Charlotte, cou-cou. Répété-je en accompagnant mes paroles de quelques mouvements de mains se voulant comiques. Je cache mon visage et le fait réapparaître plusieurs fois de suite, occultant complètement l'aspect ridicule que cela doit me donner. Tandis que la fillette abandonne son biberon pour s'amuser avec l'un de mes bracelets, plus imposant que les autres, j'écoute Yannick me raconter le pourquoi du comment l'enfant se trouve ici. Bon, c'est certes sa fille, mais un argument en plus serait le bienvenu, vous comprenez.

    - … Tu t'es dévoué pour t'occuper de ta huitième merveille du monde. Un sourire se dresse sur mes lèvres. Je ne quitte pas le bébé des yeux et m'adresse même à lui. Ton papa c'est un super papa, hein, il avait peur de s'ennuyer alors il s'est dit, allez, pourquoi ne pas passer mon weekend à changer des couches et à préparer des biberons ! C'est génial ça ! M'amusé-je à dire avec un petit ton de comédie enfantine.

    Evidemment, c'est Yannick que je charrie. J'ai beau aimer être vilaine à mes heures perdues, je serais vraiment un cas désespéré si je m'en prenais maintenant aux individus de moins de trois ans. Charlotte me fait un sourire, je mime la surprise et la chatouille rapidement tout en me reconcentrant sur mon ami.

    - Plus sérieusement, ça va c'est pas trop la galère ? Si tu savais comme je compatis … Je ne suis même pas sûre de savoir correctement changer une couche.
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    Re: can't hold us (yannick)

    Lun 19 Jan 2015 - 4:53
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    Yannick B. Hobbs
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    Je souris malgré moi lorsqu'elle me dit que même sans désordre, elle serait capable de se repérer.

    - Tu sais, Collins, avec toi, on ne peut jamais réellement être sûr ...

    Je lui lance alors à la fois un regard et un sourire taquin. Cette Alice avait après tout toujours été une énigme, je ne suis ni le premier, ni le dernier à le penser ... Mais c'est là où se trouve tout son charme. Enfin, bon, pas tout non plus, mais ... Une bonne partie de celui-ci, en tous les cas, à coup sûr. Lorsqu'elle me donne un léger coup dans le biceps, je ne peux pas m'empêcher de balancer un Aïe ! faussé avant de lui sourire à nouveau, malicieusement. J'étais peut être fatigué avant son arrivée, et je le suis très certainement encore ... Mais cela ne change rien au fait qu'Alice Collins fait partie de ces rares personnes qui savent me rendre bavard, simplement en étant là. Un talent difficile à acquérir que très peu de personnes possèdent, ça, je le garantis.

    - Parce qu'il y a des gens qui trouvent ça adorable ? Relevant alors mon regard vers elle, c'est d'un regard réellement confus et empli de curiosité que mes yeux s'adressent aux siens. Moi, je trouve ça chiant, une fille attachée au passé et aux bons souvenirs, personnellement. Pourquoi ? Parce qu'il a 99.99% de chances qu'elles finissent comme Brynn, celles là : aigries, rancunières et vindicatives. Tout ce que je ne supporte pas, chez une femme, quoi. Alice se met alors à "converser" avec Alice et si je les observe les bras croisés un instant, je me décide à me rendre plus utile en me rendant à la cuisine afin de nous chercher quelque chose à boire. Je ne peux cependant pas m'empêcher de balancer par dessus mon épaule, avec amusement :

    - Tu es sûre que tu n'as jamais eu un enfant, avant ? Tu fais bien la mère hébétée, l'air de rien ... Je crois même que tu le fais mieux que la mère en question, tiens !

    Je la charrie, évidemment. Enfin ... À moitié. Mais je la charrie malgré tout, c'est l'essentiel, non ? Lorsqu'elle se venge en parlant des joies de la paternité, c'est d'un ton faussement agacé que je m'exclame :

    - Ne sois pas jalouse parce que j'ai quelque chose à faire les weekends, hein ! Et finalement, lorsqu'elle tente de jouer les âmes charitables et compatissantes - et en sa défense, elle le fait plutôt bien - je ne peux m'empêcher de la provoquer quelque peu, malgré moi. Rien de bien méchant, non plus, hein, juste une petite joute amusante au nom de la camaraderie qui nous a toujours si bien unis jusqu'à présent.

    - C'est ton jour de chance, les couches sont là bas. Lui montrant du coin de l'oeil des paquets "Pampers" stratégiquement dissimulés derrière le canapé, je lui lance un sourire coquin avant de disparaître dans la cuisine, histoire de préparer du thé herbal. Certes, elle ne m'avait pas répondu lorsque je lui avais demandé ce qu'elle souhaitait boire, mais bon, une rapide inspection des placards a suffi pour me faire comprendre qu'elle se contenterait avec du thé herbal ou de l'eau. Ce n'est pas comme si j'avais eu la bonne idée de restocker mes placards avant son arrivée, après tout. Une fois de retour dans le salon, je m'appuie contre l'embrasure de la porte avant de lui déclarer, avec sincérité, cette fois-ci :

    - Je rigolais, pour les couches, hein ! Enfin ... Après, si tu as envie de tenter, je ne t'en empêcherai pas non plus, hein ! Bien que je doute que le désir de changer une couche brûle ardemment en elle. Plus sérieusement ... Ça va, vraiment. On s'y habitue. Et puis, lorsque ça devient insoutenable ... Je m'interromps alors, histoire de cultiver l'effet dramatique de mes propos. ... Je pense à comment ça doit être 200 fois pire pour Julia, lorsqu'elle a à s'en occuper, et cela suffit à me redonner courage. C'est un fait universellement reconnu - ou presque - que les nouvelles mères sont bien plus épuisées par leur nouvel enfant que les nouveaux pères, après tout, non ?

    - Mais parlons de toi, plutôt. Ça m'intéresse. Si si, je t'assure ! On a mieux à faire que de parler de couches à longueur de journée, après tout. Il se passe quoi de beau, du côté d'UCLA, en ce moment ?

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    Re: can't hold us (yannick)

    Jeu 22 Jan 2015 - 23:01
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    Avec moi, on ne peut jamais réellement être sûr de rien mais avec moi, on ne s'ennuie pas. Je me retiens de le dire – étonnant hein – et capte son regard pendant un court instant, malignement. Yannick a la qualité rare nommée franchise qu'il est de plus en plus difficile à trouver aujourd'hui chez les gens mais dont je suis pourtant fan. La franchise apaise les cœurs mais peut aussi faire mal, certes. Ce n'est pas pour autant qu'on devrait s'en priver, quitter à souffrir de temps à autre … Mais il faut se dire que ce n'est que la vérité qui pique, rien d'autre. Ça pourrait être pire, non ?

    - Mais oui … Il y a plein de garçons qui aiment les filles toutes douces et nostalgiques. En y réfléchissant, j'en viens à douter. Mince. Enfin, il doit forcément y en avoir. Ils ne s'appellent juste pas Yannick Hobbs. Que je dis pour conclure en haussant l'épaule, finalement. Bon mine de rien il m'a fait changer d'avis en quelques secondes à peine, il est doué je dois le reconnaître. Face à Charlotte, je joue le rôle “attendu”, celui de la personne gâteuse qui perd vingt ans d'âge mental juste pour décrocher un sourire. Et ça marche, même très bien, mademoiselle Charlie rit même aux éclats. Cette réaction est bien plus importante à mes yeux que la remarque de son père, d'ailleurs. Celui-là n'en perd pas une.

    - Crois-moi, si j'avais eu un enfant t'en aurais entendu parler. De un ça aurait fait jaser toutes les commères de l'UCLA et de deux j'aurais été insupportable, même toi t'en aurais été victime, c'est certain.

    Bon, ce n'est pas comme si je savais exactement ce que ça fait d'être enceinte et d'avoir un enfant, mais on a suffisamment de témoignages autour de nous, que ce soit par la famille, les amis ou les médias pour se rendre compte de l'enfer que ça peut être que de porter la vie en nous. Certaines parlent même d'un traumatisme … Étrange, étrange que l'on retienne surtout ces témoignages-là. D'ailleurs, j'ai même du mal à croire désormais les mères qui parlent d'une grossesse de rêve, d'une période fantastique et cetera, comme si ça pouvait être génial d'avoir un mini nous dans notre ventre ! Et un mini-moi, vous y avez pensé ? Personnellement, je me dis que l'adoption, c'est peut-être pas si mal. Ce serait même la bonne action de ma vie … Bref, je profite du fait que ce ne soit pas mon enfant pour taquiner Yannick. On sait si bien le faire, ce serait triste de se priver.

    - Sans rancune mais je préférerais ne rien avoir à faire que de m'occuper d'un bébé pendant deux jours. Avoué-je en grimaçant à moitié. Mes yeux posés sur la petite l'observent un moment silencieusement tandis que mon pouce se retrouve pour la énième fois emprisonné. Bientôt, mes prunelles suivent l'indication de mon ami, là derrière le canapé. Je me mets à rire jaune, pas emballée pour deux sous par sa proposition. Je ne vais pas aller déloger la poussière qui se trouve par là-bas, désolée.

    Je le devine en train de s'occuper de la boisson et je m'assieds sur le canapé à côté du siège pour bébé dans lequel est confortablement installée sa fille. Cette dernière s'interroge sur mes gestes, mes sourires, s'en amuse et redevient sérieuse aussitôt, ce phénomène se répétant plein de fois, assez pour me fasciner. Il faut dire que je n'ai pas vraiment l'habitude d'être en présence d'un bébé. Quand Yann revient, il adopte un ton sérieux et je m'adapte donc à lui.

    - Vous ne vous disputez pas trop au sujet de sa garde … ? Ou d'autres choses ?Ta vie a dû être complètement bouleversée. Dis-je avec une voix plus faible sur les derniers mots. Ce n'est pas comme s'il avait prévu d'être père, après tout, le changement a dû être relativement brusque, d'autant plus qu'il est le père dans cette histoire, pas celle qui voit – et sent – son ventre s'arrondir pendant neuf mois. Enfin, qu'est-ce que j'en sais, encore … J'essaye juste de tirer quelques informations, avec une curiosité finalement normale, j'imagine.

    - Sinon à l'université, tout va bien je crois ! Les élections pour les chefs de confrérie ont été lancées et je me suis présentée, naturellement. Un sourire aiguisé vient étirer mes lèvres et je croise le regard bleu de Yannick. Si je suis élue, tu seras fier de moi, hein ? D'ailleurs entre deux biberons tu peux toujours me fabriquer quelques banderoles, il parait qu'être parent ça force la créativité. Et encore une petite boutade que je ponctue par le bout de ma langue tiré. Je tapote ensuite doucement la place vide à côté de moi pour l'inviter à me rejoindre. Si tu veux que je te raconte toutes mes péripéties amoureuses maintenant, il va falloir que tu t'assoies. Je rigole … ou presque.

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    Avec une insupportable vanité, elle s'était imaginé pouvoir sonder le cœur de tout le monde. Les évènements avaient montré qu'elle s'était complètement trompée. Austen

    Re: can't hold us (yannick)

    Mer 4 Mar 2015 - 21:00
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    Je lui lance un sourire en coin, à cette Alice, décidément toujours aussi divertissante et agréable que la dernière fois que j'ai eu le plaisir de profiter d'un moment de sa compagnie.

    - Ce n'est pas moi qui vais te contredire là dessus, Collins ! Mais je ne connais pas un seul mec qui apprécie les filles rancunières et psychotiques. Or, la plupart des filles douces et nostalgiques finissent souvent comme ça une fois que leur mec se décide à les remplacer par quelque chose de mieux. Crois moi, je l'ai vu de mes propres yeux. Lui décrochant un léger clin d'oeil, je rajoute rapidement : Toi, t'es l'exception : t'as pas besoin d'être douce ou nostalgique pour être rancunière et psychotique. T'en as de la chance, quand même ! Je plaisante, bien évidemment. Mais je n'ai pas besoin de le préciser, parce que Collins le sait déjà. Elle prête alors attention à Charlotte, et sur le chemin de la cuisine, je me permets de lui demander si elle n'a jamais eu d'enfants par le passé. Sa réaction m'amuse et je ne manque pas de le lui faire savoir en riant discrètement.

    - Tant que je n'en aurais pas entendu parler parce que j'en aurais été le père ...

    Si la naissance de Charlie était, à coup sûr, un heureux évènement à mes yeux, il n'empêche que l'annonce de la grossesse de Julia m'avait bien forcé d'ouvrir les yeux sur ... Bien des choses. Autant dire que si ce n'est pas l'outil le plus agréable du monde, je vais malgré tout devoir m'efforcer de porter des préservatifs à chaque nouveau rapport. Apprendre qu'on va devenir père de l'enfant d'une femme que l'on n'aime pas, c'est une chose ... Apprendre de dix femmes différentes qu'elles attendent votre enfant, c'en est une toute autre. Et si j'ai eu l'inconscience de me retrouver dans ce scénario une fois, je suis bien décidé à ne pas engrosser une autre femme involontairement. Ce n'est pas que je n'aime pas ça, les gosses, mais ça coûte cher, l'air de rien, ces petites bestioles ! Déjà que je n'ai pas encore fini de rembourser mon emprunt étudiant ... Roh lala, arrêtons d'en parler. Alice me déclare alors préférer ne rien avoir à faire que de s'occuper d'un bébé. Classique.

    - Ça, c'est parce que t'es une feignasse, c'est autre chose, encore. Mais bon, ça, on le savait déjà, hein.

    Je lui propose alors de changer les couches de Charlotte, une idée qui ne semble pas l'enchanter tant que cela. Encore une fois, je ne suis pas surpris. Je reviens alors dans le salon, le temps que l'eau bouille. Adossé à l'embrasure de la porte, je l'écoute tandis qu'elle me demande si nous ne nous disputons pas trop au sujet de la garde.

    Ah, la garde ...

    - Non, pas encore. Heureusement, d'ailleurs. Moi je n'ai pas le temps ni le courage de m'occuper d'un enfant à plein temps et elle, elle préfère la garder proche d'elle. Donc on fait comme ça. Je m'en occupe, de temps en temps, histoire de pouvoir créer une relation avec ma fille, tout le monde est content, quoi. Enfin, elle, j'en sais rien ... Mais elle a intérêt à être contente, en tous les cas, vu les frais que son entretient nous coûtent ! Me rapprochant alors du siège de Charlotte, je la ramasse doucement entre mes mains avant de l'enserrer contre moi et de la bercer. Ce n'est qu'alors que je reporte mon attention vers Alice. Pour le reste ... Disons que Julia sait ce qu'elle fait et que moi non. Forcément, ce n'est pas toujours évident, mais bon ... J'apprendrai, éventuellement, je pense. Ma vie a changé, certes, mais bon, c'est pas plus mal ainsi, au moins je ne risque pas de m'ennuyer. Hein, Charlie, on ne va pas s'ennuyer tous les deux ? Je souris alors à ma fille avant de tenter d'envoyer un sourire sympathisant en direction d'Alice. J'essaie de lui faire croire que la situation avec Julia ne m'affecte strictement pas. Pourquoi serais-je vexé lorsque la mère de ma fille me dit que je ne sais absolument pas ce que je fais ou que je suis complètement inconscient, après tout ? Ce n'est pas comme si je n'avais pas vu pire, hein ...

    Alice me parle alors de sa vie à l'université et je l'écoute à moitié, l'autre moitié de mon cerveau se concentrant sur le doux visage de Charlotte. Lorsqu'elle me déclare s'être présentée pour les élections des chefs de confrérie, mon regard se reporte rapidement vers elle afin de se plonger dans ses iris bleutées. Évidemment qu'elle s'est présentée ... Mais sera-t-elle élue ? Je connais les Alpha Bêta. Je suis sorti avec plusieurs d'entre elles, lors de mes quelques années passées à UCLA ... Et je sais qu'Alice est de loin la membre la plus humaine et la moins impitoyable d'entre elles que je connaisse. Probablement parce que toutes les autres sont pires qu'elle. Cela me force donc à me demander si elle serait capable de gagner un tel poste au sein d'une confrérie ne contenant que des filles bien moins aimables qu'elle. Si oui, ce poste lui permettrait-il de changer les Alpha Bêta pour le mieux ou la forcerait-il au contraire à devenir aussi impitoyable et froide que ses consoeurs, si ce n'est pire encore ? Que des questions ... Elle me demande si je serai fier d'elle si elle se retrouvait à gagner le poste. Je souris à nouveau.

    - Peut être. Si tu te décides à virer Brynn de vos rangs, comme elle le mérite tant, je serai fier de toi pour sûr ! Elle me propose alors de lui fabriquer quelques banderoles pour sa campagne promotionnelle. Ça me fait ricaner, légèrement. Elle m'invite alors à m'asseoir, utilisant un bon argument pour me convaincre de me poser à ses côtés ... Et c'est donc après avoir reposé Charlotte dans son siège que je m'assois à la gauche d'Alice.

    - D'accord, mais je te préviens : je te prends au mot. Maintenant, tu es obligée de tout me raconter, sans exceptions ! Évidemment que je suis curieux. Et alors ? Ce ne serait pas le plus vilain de mes défauts !
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    Re: can't hold us (yannick)

    Ven 6 Mar 2015 - 16:42
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    Yannick, ou comment manier l'art d'être à la fois criant de vérité et talentueusement sarcastique. Je me retrouve silencieuse suite à ce portrait qu'il dépeint de moi, assez gênant et pourtant véridique. A vrai dire, j'ai bien conscience d'avoir un mauvais caractère et même si je n'en suis pas fière, ce n'est pas quelque chose que j'ai pris l'habitude de nier. Alors je me contente de soupirer avec, tout de même, un soupçon d'amusement spontané. Le truc, c'est que le grand brun n'est jamais à court de piques salées et la preuve, je dois en subir une dans les secondes qui suivent. Une qui a le don de me hérisser les poils et de me faire rire jaune. Une chance pour lui qu'il soit dans une autre pièce sinon je lui aurais balancé à la tête la première chose qui me serait venue en main. Non pas  Charlotte, quand même, bande d'affreux ! Une nouvelle fois je tais mes pensées pour la simple et bonne raison que je suis captivée par le bébé à côté de moi. Si cette petite chose gesticulante n'avait pas été là, j'aurais rappelé à son père qu'avec moi, ce genre de mésaventure – tomber enceinte – ne serait jamais arrivée. Non je fais trop attention avec des individus comme Yannick Hobbs, vous voyez. Et sur ces pensées, le sourire que j'adresse à Charlotte s'efface. Pendant un instant, j'en viens à me demander quelle vie cette petite aura, partagée entre un jeune homme encore insouciant, parfois, une mère fort heureusement “prête”. Ce n'est pas comme si peu d'enfants étaient dans cette situation, après tout, et ils s'en sortent bien pour la plupart, non ? Yannick réapparaît et je capte son regard pendant quelques secondes quand il m'explique leur fonctionnement, à Julia et lui. Rien ne m'étonne. Je suis touchée de le voir prendre sa fille dans ses bras et la regarder avec autant d'intérêt, mais cela ne m'étonne pas non plus tant que ça. C'est une scène inédite et agréable dont je ne manque aucun détail, pour m'en souvenir les jours où ce sera plus dur. Forcément, ceux-ci arriveront tôt ou tard. L'optimisme de Yannick fait chaud au cœur et cela devient difficile de décrocher les yeux de ce duo dont on sent déjà la force naturelle. Jamais je n'aurais cru le voir dans cette posture ; qu'elle soit prématurée ou non, j'arrive à penser que Charlie est une fillette chanceuse d'avoir ces yeux-là posés sur elle. Ce sourire que Yann m'adresse, je le lui rends aussitôt, de la façon la plus sincère qui soit.

    - Je suis confiante pour elle. Tu ne seras peut-être pas le papa le plus présent mais si tu continues de la regarder comme tu la regardes là, alors ce sera une enfant comblée malgré tout. Les sentiments sont plus forts que l'éloignement.

    Pour avoir été une enfant à laquelle on a trop vite arraché le père, je sais néanmoins qu'il est possible de grandir sans cette figure paternelle à côté de nous. Je sais que le mien m'aimait, qu'il m'aurait suivie malgré tout et toujours avec ce même regard affectueux dont je pouvais décoder les lueurs. C'est ça l'essentiel, celui dont je parle au père qui se trouve en face de moi avec sa fille dans ses bras.

    Finalement, la conversation prend un tournant auquel on pouvait s'attendre. Entre Yannick et moi, cela ne reste jamais trop sérieux très longtemps. Je ne saurais en dire la cause, mais c'est ainsi et en l'occurrence, c'est pour moi. Être à la présidence de ma confrérie serait pour moi et pour mes consœurs une opportunité à la fois flatteuse, enrichissante et bénéfique, j'en ai l'intime conviction. La remarque de mon ami sur Brynn me fait sourire mais je garde cette posture assurée en lui répondant.

    - Nos rangs supportent très bien la présence de Brynn, je t'assure. En fait, elle nous est bien plus précieuse que n'importe quel médisant comme toi. Dis-je alors pour le piquer un peu, sur un ton plaisantin dont il est déjà adepte en ma compagnie. Votre relation sulfureuse est même un plus. Non, vraiment, Brynn ne serait pas mieux que dans nos rangs. Conclus-je au bout d'un instant songeur, avant d'inviter Hobbs à me rejoindre sur son propre canapé. Mes péripéties amoureuses, ai-je dit. Il les veut toutes ? Parfait, ça tombe bien.

    - Bon tu te souviens, j'étais avec RJ. Ça a duré plusieurs mois, c'était génial et pour cause, il sait rendre une femme heureuse et surtout, il sait la satisfaire si tu vois ce que je veux dire.Le problème dans tout ça, c'est que sa famille avait prévu de le marier à une aristocrate anglaise, parce que ça se fait dans leur milieu, enfin je ne te fais pas de schéma, tu dois savoir. Cette Catherine, il s'en fichait, donc il a été voir ses parents pour leur dire que, pas d'chance, la fille qu'il aimait été une Américaine de classe modeste. Grave erreur, ils l'ont plus ou moins renié, je n'ai jamais vraiment su, toujours est-il qu'en revenant c'était à peine si j'existais encore à ses yeux. Il a fait une espèce de crise d'adolescence tardive contre tout et rien, m'ignorant par la même occasion. Ça a duré plusieurs semaines et finalement on a mis un terme à tout ça, c'était le néant et … Enfin quand on était ensemble, je voyais bien qu'il y avait encore ce truc, c'est juste qu'il ne veut plus de quelque chose de sérieux, tu vois ? Enfin bref, moi avec RJ c'est sérieux ou rien, je ne peux pas faire dans la demi-mesure avec lui. Yannick en conclura ce qu'il veut. J'ai donc essayé de passer à autre chose et là, bah … Je me mets à rire, de nervosité un peu, et aussi parce que – autant me rendre à l'évidence – je suis irrécupérable dans mes relations avec les hommes. Je crois que j'ai un problème avec les meilleurs amis. Snow Burns, je ne sais pas si tu le connais, il est en train de me rendre dingue. Moi je mets des barrières et lui s'amuse à me rendre jalouse pour un rien. Tu sais comme je suis, je marche à chaque fois, bon sang.

    … Ai-je pris le temps de respirer, pendant tout ce temps ? C'est à se demander.

    - Enfin voilà, tu voulais tout … Ah et puis avec Adriel, mon ex, il y a aussi un truc. Je ne sais pas, c'est bizarre. Surtout une attirance sans doute. Il faut dire que je préfère vivre les choses plutôt que de chercher à les interpréter, et là doit être la cause de mes nombreux problèmes, de ma vie bordélique aussi. Bref, je crois que j'ai fait le tour. Alors, donne-moi ton avis ? Je suis infernale ? Je lui tire ma langue sur cette question finale dont je connais, moi, déjà la réponse.

    Re: can't hold us (yannick)

    Lun 9 Mar 2015 - 0:02
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    Les paroles d'Alice me touchent, mais j'essaie de ne pas le montrer. Je suis Yannick Hobbs, après tout. Moi, les gens me connaissent comme le connard insensible qui ne se soucie pas des autres. Comme le Narcisse fier et égocentrique tellement rassuré par sa propre valeur qu'il n'a pas besoin d'encouragements. Moi, les gens me connaissent comme le roi de l'amour propre, le Dieu de la confiance en soi ...

    Il est hors de question, donc, que je lui permette de voir le doute qui vit en moi.

    Pourtant, ce doute, il est bien là, et grandissant chaque jour, comme une gangrène, réclamant davantage de mon être, me contaminant exponentiellement avec le temps. Ce doute, il me ronge de l'intérieur et, tout ce, depuis le jour où Julia m'a appris que j'allais être père. Ah, les aléas de la vie ...

    - C'est gentil.

    Je lui souris à nouveau. C'est tout ce que je trouve à dire à Alice, n'ayant pas envie de m'étaler dans un discours sentimental prenant et non nécessaire.

    Nous discutons alors de choses plus agréables, peut être même moins fâcheuses. Du moins ... Si l'on en oublie ma mention involontaire de Brynn. Malgré moi, je suis tout simplement incapable de lui pardonner pour ... Bien des choses ... Mais Alice reste ferme (malheureusement). La présence de Brynn leur est visiblement un atout. Moi, j'essaie du mieux que je peux de ne pas ricaner.

    - Le jour où elle t'enfoncera un couteau dans le dos, tu ne pourras pas venir me voir pour me dire que tu n'auras pas été prévenue. Je lui déclare alors sur un ton désinvolte. Puis, je m'assois ... Et voilà qu'elle se met à me conter son année ... Et ... Mon dieu, je crois bien que j'aurai mieux fait de ne rien lui demander, tout compte fait, parce qu'il lui en est arrivée beaucoup, des choses, cette année, l'air de rien.

    Essayant mentalement de me rappeler de tous les noms qu'elle me donne, voilà ce que je parviens à déchiffrer de ses propos :

    - RJ ; nous faisions partie de l'équipe de Football, lorsque j'étais encore à UCLA. Delta. Comme je l'ai été moi. C'était un chic type, l'air de rien, ce RJ. Pourtant, à travers tout ce qu'elle me dit sur lui, la seule envie que j'ai, c'est de lui foutre un poing. Parce que visiblement, ce RJ, il n'est pas mieux que moi. Je sais que je suis un connard et c'est pour cela que je suis capable d'en reconnaître un lorsque je le vois. Et d'après ce qu'Alice me dit, ce RJ, il a tout d'un connard. Il serait presque à mon niveau, d'ailleurs ... Mais non, quand même pas. C'est impossible d'être à mon niveau là dessus, j'y fais bien attention.

    - Snow. Pour commencer, elle me dit avoir un problème avec "les meilleurs amis". Tiens. Je me demande si elle me compte parmi ces personnes qui lui posent "problème". Une partie de moi espère que non. L'autre, quant à elle ... Sait pertinemment que la personne qui n'aura aucun problème avec moi n'est pas encore née. Hélas. Elle me parle donc de ce fameux Snow que je ne connais pas. Tout ce que je peux me dire, c'est que je ne comprends pas pourquoi elle met des barrières si il la rend jalouse. Enfin, je ne sais pas, clairement, s'il lui plaît, pourquoi est-ce qu'elle fout des barrières ? Ah, les nanas ... Elles sont pas toujours logiques, celles là ...

    Inspirant lentement, je réfléchis à ce que je dois lui répondre. Puis, les mots viennent d'eux mêmes.

    - Franchement, je pense que ce qu'il te faut, c'est un mec plus âgé.

    La regardant avec intensité, j'attends qu'elle ait le temps de réfléchir à ce que je viens de dire avant d'ajouter :

    - Non, sérieusement ! Je veux dire ... Tu devrais bien savoir que les nanas ont toujours un pas d'avance sur les mecs lorsque l'on vient à parler de maturité - et tant mieux, d'ailleurs, parce que ce serait dommage qu'on vous surpasse dans tous les domaines. Je lui fais alors un clin d'oeil taquin. Elle sait que mes intentions ne sont pas mauvaises, bien au contraire. Alors forcément, si tu recherches quelque chose de sérieux ... Je marque un temps d'arrêt. Je ne pense sincèrement pas que tu le trouveras à l'université. Deuxième temps d'arrêt. Puis, pensivement, je rajoute finalement : Après, si tu ne cherches pas quelque chose de sérieux ... Pourquoi tu mets des barrières avec ce Snow, là ? Je ne le connais pas mais il a l'air de te plaire, donc à quoi bon le nier ?

    Je lui donne des conseils sur ses relations alors que moi même, je suis incapable d'être dans un couple fonctionnel. Je sais : c'est ironique n'est-ce pas ? Bref. C'est alors qu'elle se met à me parler d'Adriel ... Et involontairement, mon sang se glace.

    - Adriel ? Je lui demande alors, avec insistance. Adriel Snow ?

    Évidemment qu'elle est infernale. Mais ça, elle le sait aussi bien que moi.
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    + DOESN'T IT FEEL SO GOOD TO BE BAD?

    Re: can't hold us (yannick)

    Ven 29 Mai 2015 - 20:15
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    Alice Collins
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    – Brynn, m’enfoncer un couteau ? Je me mets à rire. Elle peut essayer, moi je lui enfoncerai un poignard, bien profond.

    Puis j’adresse un large sourire à Yannick, un peu à la façon une cruche écervelée. Sauf que là, entre nous, je pèse bien mes mots et lui-même devrait le savoir. Je ne compte pas diviser mes rangs, cela dit si une des filles commettait un tel écart, il est clair que je n’aurais aucune pitié à son égard. Surtout pas pour une blonde, qu’on se le dise. Déjà que ma tendresse est très limitée de façon générale, alors je vous laisse imaginer ce que je pourrais lui réserver, à cette fille.

    Enfin … sans ça … je l’aime bien cette Brynn. Toute belle, toute séduisante, et perfide à souhait … Un regard de chatte pour une allure de tigresse. Comment pourrais-je ne pas l’aimer et la désirer à mes côtés, franchement ? Dix joyaux valent mieux qu’un unique ; être à la présidence de notre confrérie signifie savoir cela.

    Bon, j’aime bien parler de jolies filles, surtout quand elles ont ce petit côté garce en bonus, mais parler de ma vie sentimentale c’est encore mieux. Alors je ne me prive pas et attends sa réaction, ce qu’il pourrait avoir à me dire. J’aime particulièrement les retours de Yannick sur ces sujets-là. Il possède ce regard critique sur les gens de façon générale, ni gentil, ni abruti, ni connard, bref un juste milieu pour moi et pour ma réputation, si je puis dire. Tout ce que je veux, c’est de la franchise, pas de la compassion ; pour ça, j’ai d’autres adresses.

    – J’aimerais bien me trouver un beau trentenaire, un qui sache ce qu’il veut, tu vois. Mais ce ne sont pas eux qui courent les rues et en plus, je passe ma vie à l’université. Je n’ai pas le temps d’aller me chercher un vieux au PMU, moi.

    Je marque un temps de pause puis reprends sur Snow.

    – Snow, non. Je te l’ai dit, c’est mon meilleur ami. Faut que j’arrête de m’éparpiller de partout. Je m’en fous de la réputation que ça peut me faire mais à côté moi ça ne me rend pas service, à titre personnel. Puis il drague tout ce qui bouge, il est pire que RJ. En fait je serais insupportable avec lui.

    Parce que je ne le crois pas capable de devenir fidèle. C’est peut-être le sous-estimer, soit, mais je reste accrochée à l’adage ‘qui vivra verra’ depuis toujours. Quand je repose mon regard sur Yann, dont les conseils me font finalement sourire, je réalise un truc.

    – Regarde, toi, tu es plus jeune que moi et pourtant tu es relativement mature pour ton âge. A côté, Snow … Enfin Snow n'a pas un bébé à sa charge, tu me diras.

    Je dois divaguer, mais revenons-en à nous moutons. Ou plutôt, à un beau mouton brun.

    – Oui lui-même. Réponde-je lorsqu’il fait mention d’Adriel. Pourquoi tu le connais ? Si c’est le cas, tu seras d’accord avec moi pour affirmer que c’est un pur canon. Oh la la …
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    Avec une insupportable vanité, elle s'était imaginé pouvoir sonder le cœur de tout le monde. Les évènements avaient montré qu'elle s'était complètement trompée. Austen

    Re: can't hold us (yannick)

    Mar 7 Juil 2015 - 17:46
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    Yannick B. Hobbs
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    Métier/occupation : (Toujours) assistant au rédacteur en chef du L.A. Times (Reed Gallagher)
    Études & fraternité/sororité : Diplômes: Bachelor en journalisme (majeure), bachelor en histoire (mineure). Ancien Delta Thêta.
    Résidence : Cohabitation avec sa femme, October.
    Si Alice rit bien vis-à-vis de sa blague liée aux poignards, je reste, pour ma part, bien plus réservée. La Brynn, moi, je la connais... Et malgré toute l'assurance du monde, je me dis qu'Alice ne peut tout simplement pas être préparée pour toute la perfidie dissimulée derrière ces mèches blondes: et pour cause, lorsqu'on a l'impression d'avoir fait le tour, on se rend compte qu'il y a une couche de cruauté supplémentaire, dissimulée en dessous de celle que l'on vient d'arracher. Vraiment pas plaisante, cette nana, et ça, c'est un fait.

    La conversation prend alors un tournant un peu moins controversé. Cette fois-ci, c'est sur la vie sentimentale d'Alice que nous nous penchons. À Alice, je lui déclare que le mec qu'il lui faut, c'est un mec plus âgé. Pourquoi est-ce que je lui dis ça? Tout simplement parce que c'est vrai. Quand on y réfléchit, on se rend facilement compte que les mecs de notre âge, c'est vraiment pas pour elle. Prenons moi, par exemple: je suis beau. Je suis intelligent. Je suis incroyablement séduisant, je dirais même, irrésistible. Charmeur, courtois, bien élevé. Clairement, je ne suis pas trop loin du parti idéal et je n'ai certainement rien des pires vauriens (ou presque). Et pourtant, je suis loin d'être le petit-ami parfait. Ma dernière relation a implosé pour cela, d'ailleurs, et ironiquement, c'était la seule qui ait réellement compté. Toutes les autres, c'était un peu comme un jeu pour moi: je séduis, je batifole, je papillonne partout. Sans me soucier des gens, de ceux qui m'aiment, de ceux que je blesse... C'est froid à dire mais je n'y crois pas, à l'amour, moi. Pas dans ce sens là, en tous les cas. L'amour pour ses parents, l'amour pour ses amis? Évidemment que ça, j'y crois. Mais ces conneries à l'eau de rose que tu vois dans tous les films de Rachel McAdams? Clairement, c'est des inventions du cinéma. Il n'y a aucune vérité là dedans. Regardez comment tout le monde rompt ou divorce. Ben Affleck et Jennifer Garner. Kim Kardashian et truc chose, là, avec qui elle était même pas mariée pendant trois mois. Et je parie que son ... Son ... Son espèce de truc avec Kanye West, là, ça va pas durer. Clairement, lui, tout ce qu'il veut, c'est se la sauter. Non, parce que faudrait être aveugle pour croire qu'il éprouve des sentiments pour Miss Booty. Après, qui pourrait le blamer ? Moi aussi j'aimerais bien me la faire, la Kim. Je parie qu'elle adorerait être dans mon pieux en plus: elle a l'air d'être une sacrée salope. Alice me déclare qu'elle, ce n'est pas un mec plus vieux qui la dérangerait: c'est le fait de devoir le trouver, le problème. Un rire s'échappe impulsivement d'entre mes lèvres.

    – Oh, pour ça, y'a pas de problème, tu me files ton phone, on t'installe tinder et basta, on paramètre ça pour tes préférences. On peut même cibler sur les cougars, les femmes de 60+ ans, si c'est ça ce qui te branche.

    Petit clin d'oeil complice accompagné par un peu de malice. Nous parlons alors à nouveau du Snow, de son pote, là. Son "meilleur ami". Soi-disant, ce serait pour cela qu'elle ne veut pas d'un truc avec lui ? Un de mes sourcils se hisse par incompréhension. Nous sommes en 2014, ma chérie, tu n'as jamais entendu parler du concept des "sexfriends"? Non, parce que faut dire les choses comme elles sont, ça, c'était un peu comme l'invention du siècle, hein, j'ai limite tout un carnet d'adresse rempli des numéros de téléphone des miens. Ouais, j'en ai pas mal, peut être même un peu trop, je le concède. T'es pas mère Térésa, hein, c'est pas parce que tu couches avec un mec que t'es obligée de lui accrocher une menotte aux couilles. Non, parce que limite on dirait que pour elle, c'est tout ou rien. On est plus en 1950, hein, faut pas exagérer, si elle a de la tension sexuelle avec son pote, bam, elle tire son coup, lui aussi, ça détend, ça fait du bien et bim, plus de tension, problème réglé, je ne comprends pas pourquoi elle ne voit pas la logique derrière tout ça. Les filles sont vraiment nées irrationnelles, en fait. C'est à cause de tous ces sentiments qui les abrutissent à longueur de journée, je crois. Les mecs, au moins, ça pense qu'avec une chose, et ça se passe entre leurs jambes. C'est bien plus facile à gérer. Bon, t'avais Bailey qui chialait comme une nana dès qu'il se retrouvait avec des "sentiments blessés" ou je ne sais plus quelles autres conneries il aurait bien pu sortir mais il y a bien une raison pour laquelle nous ne sommes plus ensemble, non?

    Alice en profite alors pour me faire un commentaire au sujet de ma "maturité", qui, à ses yeux, surpasse celle de Snow. Elle joue également sur les âges, déclarant que moi, je suis plus jeune qu'elle. Un rire, à nouveau. Je souris, mystiquement. Et? Je marque un temps d'arrêt avant de continuer. Je n'ai pas vécu les mêmes choses que les autres types de mon âge. Je te raconterai, un jour, si tu veux, d'ailleurs, mais pas maintenant. En vérité, je ne compte jamais le raconter, à personne. Mais bon, ça fait partie du personnage, ça, après tout: cultiver le mystère, créer le suspense... Pour au final, ne jamais rien révéler, à qui que ce soit... Oui, je sais, je suis machiavélique et je le vis même très bien. Et puis, ouais voilà, hein, moi j'ai un petit paquet de joie là qui me prive de toute ma liberté. Je dis cela de façon taquine, en profitant pour regarder le siège sur lequel elle s'amuse avec des petits blocs pour enfants. Alice mentionne alors un prénom que je ne connais que trop bien et c'est avec insistance que je lui demande de me confirmer s'il s'agit bien d'Adriel Snow. Lorsqu'elle me déclare que oui, mon regard se glace. Ma voix aussi.

    – Oh que oui, je le connais. Ce type, c'est le dernier des salauds.

    Je ne dis rien de plus, je ne dirai rien de plus. Je pense ce que je pense. Moi, j'ai mes raisons. Ce type est un salaud. Il n'y a rien de plus à dire.
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    Re: can't hold us (yannick)

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