JUSQU'OU ES-TU PRETE A ALLER ?
LEONIE & NEIL
L’avantage de bosser dans une grande université c’est que l’on sait exactement quand et où sont organisées les soirées étudiantes. Des soirées auxquelles je ne manque jamais d’assister, convier ou non, comme ce soir lorsque je débarque dans cet appartement typique de Los Angeles, mon sourire comme seul carton d’invitation …
L’appartement est bondé et bruyant, tout ce qu’il me faut pour combler le vide. Un vide que la solitude à creuser jour après jour et que je tente de remplir soir après soir … Je passe de groupe en groupe … Je bois plus que de raison, je parle surtout quand il ne faut pas, je danse comme le ferait un possédé et je ris à n’en plus finir …
C’est la tête au bord de l’explosion, le corps bouillonnant, transpirant d’alcool que je décide de rejoindre le toit pour profiter d’un peu d’air frais. J’allume une cigarette, contre un mur rugueux qui griffe mes bras nus et je deviens vite invisible aux yeux des nombreux étudiants qui vont et viennent. Tapis dans les ombres de la nuit, silencieux jusqu’à ce que je capte ce visage familier. « Alors comme ça Mademoiselle préfère une soirée étudiante à ses bouquins ? ». Le sourire malicieux, mon fort accent anglais résonne dans la nuit pour atteindre la brune que j’ai croisé à plusieurs reprises dans les couloirs de l’université. Une jeune femme qui a attiré mon regard, mon attention dès la première rencontre par sa beauté, particulière et qui est loin de me laisser indifférent. Une jeune femme que je trouve souvent cachée derrière des bouquins, derrière une timidité que je ne sais pas réelle ou d’apparence. Ce que j’ai bien envie d’éclaircir ce soir, à l’occasion de cette soirée.
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L’appartement est bondé et bruyant, tout ce qu’il me faut pour combler le vide. Un vide que la solitude à creuser jour après jour et que je tente de remplir soir après soir … Je passe de groupe en groupe … Je bois plus que de raison, je parle surtout quand il ne faut pas, je danse comme le ferait un possédé et je ris à n’en plus finir …
C’est la tête au bord de l’explosion, le corps bouillonnant, transpirant d’alcool que je décide de rejoindre le toit pour profiter d’un peu d’air frais. J’allume une cigarette, contre un mur rugueux qui griffe mes bras nus et je deviens vite invisible aux yeux des nombreux étudiants qui vont et viennent. Tapis dans les ombres de la nuit, silencieux jusqu’à ce que je capte ce visage familier. « Alors comme ça Mademoiselle préfère une soirée étudiante à ses bouquins ? ». Le sourire malicieux, mon fort accent anglais résonne dans la nuit pour atteindre la brune que j’ai croisé à plusieurs reprises dans les couloirs de l’université. Une jeune femme qui a attiré mon regard, mon attention dès la première rencontre par sa beauté, particulière et qui est loin de me laisser indifférent. Une jeune femme que je trouve souvent cachée derrière des bouquins, derrière une timidité que je ne sais pas réelle ou d’apparence. Ce que j’ai bien envie d’éclaircir ce soir, à l’occasion de cette soirée.
CODES © LITTLE WOLF.